mercredi 26 février 2020

Deux grandes filles à éduquer - chapitre 36

Le retour au coin fut le bienvenu. Marguerite s’y précipita dès que Teva lui donna l’ordre de s’y remettre. La douleur sur ses fesses était présente en permanence, ce qui n’empêchait pas des vagues plus cuisantes de parcourir ses fesses, parfois de bas en haut, parfois dans l’autre sens, parfois de droite à gauche et parfois de gauche à droite. Elle ne savait jamais d’où cela allait venir et cela l’affolait.
Combien de temps encore avant que la douleur ne devienne supportable ?
Derrière elle le coucher des deux filles s’organisait. Marguerite se retrouva seule dans le séjour pendant que Teva et Fara mettaient Moana et Maeva au lit. Pendant un long moment, il n’y eut aucun son. Puis, Marguerite crut distinguer le bruit de la porte d’entrée qu’on refermait.
Fara revint dans le séjour et Marguerite l’entendit prendre place sur le canapé et feuilleter une revue ou un livre. Ce qu’elle entendait ne lui permettait pas d’en savoir plus. Le silence absolu qui régnait dans la pièce n’était perturbé que par les changements de position de Fara et les pages qu’il tournait. Marguerite se faisait oublier.
Puis le bruit de la porte d’entrée se fit de nouveau entendre et il y eut une conversation à voix basse dans l’entrée. Deux personnes entrèrent dans le séjour. Marguerite se tendit. Teva, sans doute, mais qui était l’autre ?
« Voici notre chipie, bien sagement au coin ! »
La voix de Teva.
« Je vois que la fessée a dû être rude. Les marques des lanières du martinent se verront encore demain soir. »
Marguerite souffla. C’était Hélène. Que venait-elle faire là à cette heure ? Hélène vint se placer derrière Marguerite. Elle posa son doigt sur l’une des traces qu’avait laissée le martinet et elle la suivit tout du long. La douleur se raviva et un frisson monta dans le dos de Marguerite. Elle serra les dents pour ne pas gémir.
« Bon, nous sommes d’accord. Je l’emmène. »
Hélène prit Marguerite par l’oreille et elle l’entraîna derrière elle. Marguerite suivait. Il n’était pas possible de résister à une personne qui vous tenait par l’oreille. De toute façon, elle ne s’y essayait pas du tout. Si Teva et Hélène en avaient décidé ainsi, c’est surement qu’elle devait s’y soumettre. A part le fait d’y être conduite par l’oreille, elle n’avait rien contre le fait d’aller chez Hélène.
Il y eut un bref arrêt pendant lequel Hélène s’empara de la valise de Marguerite. Celle-ci tenait encore sa jupe relevée et sa culotte était baissée. Elle traversa le palier dans cet appareil, guettant l’éventuelle arrivée d’un témoin. Le court arrêt dont Hélène eut besoin pour prendre ses clés et ouvrir la porte, fut source d’angoisse alimentée par quelques bruits de voix dans les étages supérieurs. Marguerite souffla quand la porte se referma. Enfin de retour dans un espace privé ! Hélène ne lui laissa pas le temps de se réjouir.
Tirée par l’oreille, Marguerite suivit Hélène dans le séjour.
« Tu vas aller au coin en attendant que je sois prête à te mettre au lit. Mais auparavant, je tiens à t’expliquer que, pas plus que Teva, je ne trouve pas ton attitude acceptable ! »
Hélène courba Marguerite sous son bras et la fessée qui s’en suivit fut suffisamment sévère pour que Marguerite retrouve la sensation de cuisson qui s’était emparée de ses fesses depuis la fin de l’après-midi. Hélène attendit les premiers sanglots pour considérer que cette punition, complémentaire à celle donnée par Teva précédemment, avait été suffisante.
« Au coin ! »

Ce ne fut qu’à l’heure du coucher, une fois bordée dans son lit, que Marguerite eut droit à un petit moment de tendresse avec Hélène. Le bisou sur son front et une main délicatement passée dans les cheveux lui firent le plus grand bien.
« Est-ce que je vais retourner dans mon studio, demanda Marguerite ?
– Non, ma grande. Dorénavant, tu habiteras ici. »
Un sourire éclaira le visage de Marguerite.
« Pour toujours ?
– Tant que j’estimerai que tu n’es pas capable d’habiter toute seule. Cela peut durer un bon moment, si j’en juge par la façon dont tu te comportes. »
Marguerite eut un petit mouvement d’humeur en réponse à la gronderie d’Hélène, ce qui lui valut une petite claque sur les fesses.
« Oui, questionna Hélène ? As-tu quelque chose à dire à ce sujet ? »
La main d’Hélène était prête pour continuer la fessée.
« Non rien, répondit Marguerite en se réfugiant sous les couvertures.
– Quand tu seras assez raisonnable pour cesser tes enfantillages, nous en reparlerons. Nous verrons, à ce moment-là, si tu veux rester ici ou vivre dans un nouveau chez toi. »
Marguerite hocha la tête. Cela lui convenait très bien.
« Samedi, poursuivit Hélène, nous retournerons à ton ancien studio pour y faire le ménage et finir le tri de ce que nous garderons parmi tes affaires et de ce que nous jetterons. Puis nous résilierons le bail. Ta nouvelle maison, c’est ici. C’était trop petit chez Teva. Ici tu seras mieux.
– Je pourrai voir Maeva ?
– Bien sûr ! Elle habite la porte à côté. Ne crois pas qu’elle en ait fini avec mes fessées ni toi avec celles de Teva. Nous serons plusieurs pour vous surveiller et vous punir quand vous en aurez besoin. »
Marguerite fit une grimace qu’Hélène sanctionna en soulevant les draps et en appliquant sa main sur les fesses de Marguerite.
« Tu vas cesser ces mimiques déplacées quand je te dis quelque chose qui ne te plait pas ! La prochaine fois, ce sera une véritable fessée ! »
Hélène réinstalla Marguerite sous les couvertures.
« A ce propos, pour tout ce que tu as fait aujourd’hui, tu es punie jusqu’à la fin de la semaine.
– Jusqu’à dimanche ?
– Oui, jusqu’à dimanche soir. Il y aura la fessée demain matin avant d’aller travailler et demain soir également. Même chose jusqu’à dimanche. Et je n’oublierai pas de te donner une frottée aux orties.
– Oh non, Hélène, s'il te plait.
– Inutile de tenter de me fléchir. Tu as besoin d’une bonne leçon. Je veux être certaine que tu ne recommenceras pas. Tu auras ta fessée aux orties !
– Mais…
– Plus un mot à ce sujet, à moins que tu ne veuilles une autre fessée sur le champ ?
– Non Hélène. »
Marguerite se pelotonna sous les couvertures. Même avec la perspective d’une fessée aux orties, être sous la surveillance d’Hélène, avec toute l’attention que cela supposait malgré les punitions qui allaient avec, c’était quand même bien l’endroit où elle préférait être. Elle ferma les yeux, savourant la caresse d’Hélène qui massait doucement son cou et le haut de son dos. Elle s’endormit sans s’en rendre compte.

Hélène tint parole. La punition reprit dès le lendemain matin. Hélène tira Marguerite du lit bien plus tôt que ce qu’elle pratiquait habituellement. Elle n’eut pas le droit d’y paresser comme elle le faisait chaque matin, même un peu.
Hélène entra dans la chambre sans s’annoncer, alluma la lumière, ce qui fit naître une première protestation de Marguerite. Sans en tenir compte, Hélène ouvrit la fenêtre en grand, indifférente à l’air frisquet du petit matin qui s’engouffrait dans la chambre. Le grognement de Marguerite s’amplifia.
« Oh non, fit-elle, il fait froid ! »
Hélène rabattit les couvertures au pied du lit, elle attrapa Marguerite par le bras et la sortit du lit. Marguerite n’eut pas le temps de savoir ce qui lui arrivait qu’elle se trouvait déjà à plat-ventre en travers des genoux d’Hélène.
« Dans ma maison, les petites filles qui rouspètent quand on les lève pour aller travailler, reçoivent une fessée ! »
Il y aurait eu à peine besoin de remonter la chemise de nuit tellement elle était courte, mais Hélène l’écarta malgré tout. Ce ne fut pas vraiment une fessée : une vingtaine de claques également réparties sur les deux fesses. Cela ne constituait qu’un avertissement qui ne rougit que légèrement les fesses de Marguerite qui retint cependant la leçon. Nul doute que la même mauvaise humeur au réveil le lendemain serait sanctionnée par quelque chose de plus sérieux.
« Encore une habitude qu’il va falloir changer au plus vite, se dit Marguerite. ! »
Elle n’eut pas le temps d’aller plus loin dans sa réflexion qu’Hélène la remit sur ses pieds et la poussa hors de la chambre. Elle fit un stop devant les toilettes dont elle ouvrit la porte.
« Tu passes aux toilettes et je t’attends dans la cuisine pour le petit déjeuner ! »
Enfermée dans les toilettes, Marguerite eut enfin l’impression d’avoir trente secondes pour souffler. Ce lever énergique n’avait rien à voir avec ses réveils poussifs habituels. Sans doute prit-elle trop son temps dans cet espace où elle pouvait retrouver un peu de son rythme coutumier. La porte s’ouvrit.
« Alors, que fais-tu ? Tu en mets du temps ! As-tu fini ? »
Ce fut un réflexe de couvrir son pubis du bas de sa chemise de nuit. Un reliquat de pudeur.
« Cesse donc ces simagrées ! J’ai déjà vu tout ce qu’il y a à voir sur tes fesses ! Relève ta chemise ! »
Hélène releva Marguerite du siège des toilettes et elle la plaça sous son coude. Elle prit une feuille de papier hygiénique.
« Ecarte les jambes ! »
Passant sa main entre les jambes de Marguerite, Hélène essuya les dernières gouttes de pipi qui suintaient sur son pubis.
« As-tu fais caca ?
– Non Hélène.
– Montre voir l’état de tes fesses. »
Hélène les écarta, puis elle essuya le fond de la raie des fesses avec une nouvelle feuille de papier. Elle ne sembla pas convaincue par ce qu’elle constata.
« Je vais finir de nettoyer cela correctement en te faisant ta toilette. Ça ira comme ça le temps de déjeuner. Ouste ! Dans la cuisine ! »
Une bonne claque sur les fesses. Hélène souhaitait faire comprendre à Marguerite qu’elle n’était que moyennement satisfaite de ce début de matinée.
La fessée, suite de la punition de la veille au soir, n’eut lieu qu’une fois Marguerite prête à partir au travail. Il restait une dizaine de minutes qu’Hélène occupa en déculottant Marguerite alors qu’elle venait de l’habiller et en lui administrant une correction avec la règle, ne s’arrêtant pas avant que Marguerite ne montrât tous les signes de repentir. Il restait quelques minutes qu’Hélène mit à profit en envoyant Marguerite au coin.

Marguerite reçut la fessée qui lui avait été promise et le vendredi soir et le samedi matin. Elle passa la soirée du vendredi et la matinée du samedi au coin . Il y eut tout de même quelques minutes qu’elle réussit à passer dans les bras d’Hélène, se faisant cajoler, bien que la punition ne fût pas achevée. Elle estimait qu’elle s’en sortait plutôt bien.
Cependant, le reste de la journée du samedi l’inquiétait. La fessée de la voisine qui lui avait été promise lors du passage dans son ancien studio et surtout les orties prévues pour le soir, seraient des moments plus difficiles à absorber.
L’expédition ménage se prépara. Hélène et Teva avaient enrôlé Maeva. Elles se présentèrent donc, toutes les quatre, à la porte de l’immeuble en début d’après-midi. Maeva et Teva prirent en charge le ménage de la salle de bain et du coin cuisine, Marguerite et Hélène s’occupèrent de la chambre. Les deux filles, étroitement cornaquées, se mirent au travail, exécutant les ordres qu’elles recevaient.
Les claques sur les fesses fusaient rapidement quand Teva et Hélène n’étaient pas satisfaites du travail qu’elles fournissaient. Données, alors que la jupe et la culotte protégeaient les fesses, elles constituaient des semonces, plus que des corrections. Les deux filles les prenaient cependant en compte, sachant que ni Teva ni Hélène n’hésiteraient à aller plus loin si nécessaire. Pas même Maeva ne fut étonnée quand elle reçut une fessée.

« Regarde ce que tu as fait ! Je t’avais dit de ne pas mettre le seau en équilibre sur le bord de la douche. Il faut toujours que tu n’en fasses qu’à ta tête ! »
En se retournant, Maeva avec légèrement touché le seau remplit d’eau qu’elle venait de poser en équilibre sur le coin du bac de douche. Cela avait suffi pour le déséquilibrer. Malheureusement pour elle, l’eau s’était répandue du mauvais côté, sur le sol de la salle de bains.
« Pardon, pardon, je vais essuyer !
– Tu demandes pardon, mais tu as agi avant sans réfléchir aux conséquences de ce que tu faisais. Je compte bien que tu vas réparer tes bêtises, mais auparavant, il faut que tu apprennes à agir moins impulsivement. Et pour cela, je connais une méthode très efficace… »
La salle de bain était petite, et la flaque d’eau en réduisait l’espace utilisable, mais il y avait suffisamment de place pour que Teva courbât Maeva sous son bras, soulevât l’arrière de sa jupe et la rabattît sur les reins de la jeune femme qui se résignait à son sort. Chacun avait compris. Une fessée se préparait. Pour ce faire, la culotte n’était pas à sa place. Teva la baissa d’un geste sec, l’amenant au milieu des cuisses de Maeva.
Il s’agissait de sanctionner la bêtise afin que Maeva gardât le souvenir de ce qu’elle risquait quand elle agissait de façon aussi irréfléchie. La fessée devait être cuisante mais brève. Il y avait du travail à faire. Teva s’y employa. Une grêle de claque tomba sur les fesses de Maeva. Dans l’espace réduit de la salle de bain, elles résonnaient et l’écho de la première n’était pas amorti que la seconde était déjà tombée.
Les cris que tout le monde attendaient ne tardèrent pas. Pour Maeva, il ne s’agissait pas d’exprimer sa douleur trop vite. Cela aurait pu passer pour des lamentations forcées. Il n’était pas pertinent, non plus, de retenir ses plaintes trop longtemps, ce qui aurait incité Teva à administrer une fessée plus vigoureuse. Maeva serrait un peu les dents lorsqu’elle recevait les premières claques, puis elle laissait ses gémissements devenir des cris de plus en plus sonores. Les larmes venaient alors naturellement.
Comme il ne s’agissait que d’une légère fessée, les premières rougeurs, accompagnées des cris de douleur spontanés, contentèrent Teva. Elle avait sans doute obtenu ce qu’elle cherchait : au moins dans les quelques heures qui suivraient la correction, Maeva serait plus précautionneuse et elle ferait attention à ce qu’elle faisait. Au-delà, Teva n’était sûre de rien. Cette fessée ne guérirait probablement pas sa sœur de sa propension à l’étourderie. D’autres fessées viendraient, en temps voulu, rappeler le même message.
« Recommence-moi une autre fois une bêtise analogue et tu auras une fessée infiniment plus sérieuse. Je ne me contenterai pas de quelques larmes et d’un petit échauffement de tes fesses. Prend la serpillère et nettoie-moi tout cela. »
C’est en reniflant et en essuyant les larmes qui coulaient sur ses joues que Maeva répara sa bêtise.

Si l’on ne compte pas cette petite fessée, ni les claques assénées de temps en temps sur les fesses des deux filles pour prévenir une inattention ou souligner un ordre à exécuter sur le champ, l’après-midi se déroula calmement. Le travail avançait vite sous la supervision de Teva de d’Hélène.
La mine de Marguerite s’assombrissait. Elle voyait partir, dans le tas des vêtements à jeter, tous les atours qu’elle avait si amoureusement choisi, en y passant, parfois, énormément de temps : cette petite culotte de dentelle qu’elle avait achetée après avoir longuement hésité sur la couleur, ce corsage très décolleté qui laissait entrevoir le haut de ses seins, ce pantalon taille très basse qui laissait deviner la raie de ses fesses…
Impitoyablement, Hélène écartait tous ces tenues dès qu’elles étaient un peu affriolantes, provocantes ou simplement originales. Cela faisait plusieurs semaines que Marguerite avait compris qu’elle serait désormais habillée de la façon la plus classique possible. Un peu comme le serait une petite fille sage dont la Maman choisirait l’apparence. C’était exactement ce qui se passait. Elle s’y était résignée.
Mais de voir partir ce qu’elle avait patiemment accumulé depuis plusieurs années, lui brisait le cœur.
« J’ai l’impression que tu ne mets pas beaucoup de cœur à l’ouvrage, gronda Hélène. »
Marguerite ne répondit pas. Que dire ? Confirmer ? Ce serait la porte ouverte à une fessée pour résoudre ce problème de motivation. Mentir ? Marguerite avait appris que c’était une voie à éviter. Cela se retournait invariablement contre elle avec des conséquences qu’elle préférait éviter. Y mettre plus d’enthousiasme ? Marguerite n’y arrivait pas. Elle sentait l’exaspération d’Hélène monter, mais c’était un risque à courir, un équilibre instable à maintenir.
Instable. C’était le mot. Tout bascula quand la dernière petite culotte de dentelle que Marguerite avait achetée, atterrit sur le tas à débarrasser. Ce n’était pas qu’elle avait plus de valeur marchande que les autres, bien que ce ne soit pas un critère qu’Hélène prenait en compte, mais elle ne l’avait quasiment pas mise alors qu’elle avait passé un temps considérable avant de choisir ce modèle.
Marguerite profita d’un moment où Hélène avait détourné le regard pour chercher ce qu’il restait dans le fond de l’armoire. Elle prit le sous-vêtement et elle le dissimula au fond de sa main, le temps de faire les trois pas qui la séparait de son sac à main dans lequel elle glissa la culotte.
« Que fais-tu Marguerite ? As-tu fini de trier les chaussettes ?
– Non, pas encore, mais presque ! »
Hélène avait un air soupçonneux. Marguerite rougit. Sa confusion se remarquait sans difficulté. Cela incita Hélène à rechercher ce qui avait bien pu créer cette confusion. Elle remarqua tout de suite que la culotte qui était sur le haut du tas de vêtement, avait disparue.
« Marguerite, où est la culotte bleue ?
– Laquelle ?
– Ne joue pas l’innocente ! Celle qui était là !
– Je ne sais pas.
– Apporte-moi ton sac ! »
Il n’était pas possible de résister à un ordre donné aussi impérativement sans s’enfoncer encore plus. Marguerite savait qu’Hélène trouverai immanquablement la culotte dont il était question, mais elle ne pouvait plus faire marche arrière.
Hélène sortit la culotte du sac.
« Et ça, qu’est-ce que c’est ?
– Je… je...
– Réfléchis bien à deux fois, Marguerite, avant de me donner ta réponse. »
Marguerite baissa la tête. Elle se taisait.
« Je crois qu’une fessée s’impose, non ? »
Marguerite hocha la tête. Il n’y avait pas moyen de l’éviter. Hélène s’assit sur le lit.
« Arrive-ici ! »
Docilement, Marguerite s’allongea sur les genoux d’Hélène.
« Une fessée pour ta désobéissance dès maintenant. J’attendrai d’être de retour chez nous pour te punir de ton mensonge. »
Marguerite ne sentait pas de colère dans les propos d’Hélène, plutôt du fatalisme. Hélène releva la jupe pour accéder à la culotte qu’elle baissa. Rien d’étonnant, la routine précédant une fessée. Bien que ce fût également une routine, la suite fut plus difficile à absorber.
C’était loin d’être la première fois que Marguerite était corrigée, mais elle ne s’habituait pas à recevoir la fessée. Elle espérait, à chaque fois, pouvoir supporter plus facilement la cuisson sur ses fesses, forte des expériences précédentes, mais c’était une redécouverte désespérante. Les fessées faisaient toujours aussi mal, quelle que soit l’habitude qu’on avait d’en recevoir.
Les supplications, les cris, les pleurs…
« Mets-toi au piquet, les mains sur la tête. Je vais achever le tri moi-même ! »
Marguerite songea à sa dette en fessées qui s’allongeait. Elle désespérait de pouvoir l’éponger un jour.
« Tout ça pour une culotte, se dit-elle ! »


Voyons, voyons, Maeva, Teva... ça me dit quelque chose

Eh bien oui ! Nous les avons déjà croisées. Rappelez-vous c'était dans le chapitre 93 d'Axel au supermarché que nous avons fait la connaissance de la jeune fille et, dans le chapitre  98, de sa sœur si sévère.

Il faut suivre si l'on veut comprendre, donc avoir lu ce qui a précédé

Voici le début du récit : le chapitre 1
L'épisode précédent : le chapitre 35
Et tous les autres sur la page "mes récits"

Mais, ce n'est pas fini

Y a-t-il une suite ? Bien sûr, c'est le chapitre 37

Un commentaire, deux commentaires, trois... n'en jetez plus !

Si, si, au contraire, ne vous restreignez pas. Abondance de commentaire ne nuit point.

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