jeudi 28 janvier 2021

Le journal d'Olga - chapitre 37 - acte 4

 C’est chez lui, chez Théo, que je me suis aussitôt rendue quand on m’a enfin libérée, après tout un tas de formalités, sur le coup de cinq heures du soir.

Et bien sûr qu’il a voulu voir. Tout de suite.

« Eh ben, dis donc ! Elle a mis la dose, il y a pas à dire.

Et aussi voulu que je lui raconte. Il m’a écoutée, appuyé sur un coude, les yeux brillants, la joue dans sa main gauche, tout en suivant de l’autre, d’un doigt léger, le plus léger possible, les longues striures rougeâtres que le fouet m’avait laissées sur les fesses.

Je lui ai tout dit. Tout.

‒ Et tu te rends compte, Théo, tu te rends compte que j’ai joui là, sur l’estrade, devant tout le monde ! Comment j’avais honte !

Il a souri.

‒ Et comment t’as aimé ça, avoir honte !

J’ai d’abord farouchement prétendu que non.

‒ Non, mais ça va pas ? T’es pas bien !

Et puis, après avoir un peu renâclé, j’ai fini par l’admettre.

‒ Tu me connais trop bien. C’est pas marrant.

Il a glissé une main entre mes cuisses.

‒ En attendant, t’en es encore tout émoustillée.

Il l’y a laissée.

‒ Comment ça fait honte, hein, d’aimer avoir honte. Bien plus que n’importe quoi d’autre.

Je n’ai pas répondu. Je me suis pressée contre lui.

Il m’a doucement lissé la fente.

‒ Bon, mais et après ? Il s’est passé quoi après ?

‒ Après ? Oh, ben après, les gardiennes m’ont détachée et ramenée à l’intérieur au milieu de tout le brouhaha des filles qui commentaient sur mon passage, tout agitées, que comment j’avais bien assuré le spectacle. « Ah, ça, c’était réussi, on peut pas dire. Félicitations ! » Même qu’il y en avait qui continuaient à se toucher en me laissant traîner les yeux un peu partout dessus.

‒ Et puis on t’a emmenée à l’infirmerie, je suppose…

‒ Oh, ben oui, oui… C’est toujours comme ça que ça se passe là-bas quand on t’a corrigée. Le toubib doit vérifier qu’il y a pas de problème majeur.

‒ Et il y en avait pas.

‒ Non. Il a regardé vite fait et puis il m’a passé une espèce de crème pour que j’aie moins mal.

‒ Et pour te balader tant et plus les mains là où il en avait envie.

‒ Il y avait un peu de ça, oui. Mais c’est vrai que ça m’a soulagée.

‒ Et, pour finir, t’as couché avec.

‒ Hein ? Oh, mais non, Théo ! Non ! Bien sûr que non.

‒ Mais il te l’a redemandé.

‒ Et j’ai refusé, tu penses bien !

‒ Avec beaucoup moins de détermination que la fois précédente. Non ? Je me trompe ?

Il ne se trompait pas, non. Il m’agace par moments. Il m’agace vraiment : il devine tout. Je l’avais repoussé le toubib, oui, mais ça manquait de conviction, je m’en rendais bien compte, et j’avais eu de la chance qu’il n’insiste pas parce que, pour être honnête, je me demande si, dans ce cas-là, je n’aurais pas fini par craquer.

‒ Il te fascine en fait, ce type, hein !

‒ C’est pas qu’il me fascine. C’est qu’il y a toute une ambiance différente là-bas. Toute une atmosphère. J’ai du mal à expliquer. Tu t’y plais pas, tu voudrais être ailleurs, mais en même temps il y a quelque chose qui t’envoûte. Qui t’encercle de partout. Tu ressens des trucs que t’as jamais ressentis avant. Que tu sais qu’il y a que là, en prison, que tu peux les ressentir. Qui te remuent tellement tout au fond de toi que ça te bouleverse toute. De fond en comble.

‒ Eh ben dis donc ! Ce qui veut dire, si je sais lire entre les lignes, que si t’avais l’occasion de retourner y passer un jour ou deux, voire davantage…

‒ Je sais pas. Je crois pas, non.

‒ Et moi, je crois bien que si. Et que si ça se produit, ce jour-là ce toubib, il pourrait peut-être bien toucher le jackpot.

‒ Ce que tu peux être bête quand tu t’y mets.

Il a voulu continuer à discuter, mais je l’ai fait taire d’un baiser.

‒ Fais-moi l’amour !

Il a été tout doux, tout précautionneux, à cause des zébrures à vif sur mes fesses, sur mon dos, sur mon ventre. Mais je me suis pressée contre lui. De toutes mes forces.

‒ T’occupe pas de ça ! Vas-y, Théo, vas-y ! »

Ça a appuyé. Ça m’a fait mal. Et puis du bien. Tellement de bien. Il s’est déversé en moi et j’ai clamé mon plaisir, agrippée à lui.

 

Quand je suis rentrée, il était huit heures passées. Ils finissaient de dîner. Ma mère a levé la tête.

« Ah, tiens, Olga… T’avais perdu l’adresse de la maison ?

Ce qui a fait pouffer Iourievna. Et lui a valu un regard noir.

‒ Ça t’amuse, toi ? Ben, pas moi. Mais alors là, pas du tout. Bon, mais je vais être très claire, Olga. Tu as séché les cours. Toute la journée. Pour te rendre, sans notre autorisation…

‒ Mais c’est la gardienne, Athina B. qui m’avait demandé de…

‒ Tais-toi ! Laisse-moi parler. Pour te rendre à la prison où tu as trouvé le moyen de te faire remarquer, retenir toute une nuit sur place et où tu t’es vu infliger un châtiment amplement mérité. À la suite de quoi, au lieu de rentrer directement ici, comme tu l’aurais dû, tu es encore allée traîner je ne sais trop où. Ça fait beaucoup, non, tu ne crois pas ?

J’ai baissé la tête.

‒ Si, mais…

‒ Mais quoi ?

‒ Non, rien.

‒ Je préfère. Bon, mais tu as bien conscience que tu ne vas pas t’en tirer comme ça, j’imagine. Qu’à nous aussi, à ton père et à moi, il va falloir que tu rendes des comptes.

‒ Je sais, oui.

‒ Et tu sais aussi de quelle façon…

Ça !

‒ Quarante coups de martinet, ce sera. Mais pas ce soir. Pour aujourd’hui tu as eu largement ton compte. Alors on va reporter à plus tard. À une date que tu auras toi-même choisie. Tu as un mois pour le faire. Passé ce délai, ce sera le double : quatre-vingts coups. Et au moment qu’alors j’aurai moi-même choisi. C’est compris ? Tout est clair ?

Ça l’était, oui.

 

Dans la chambre Iourievna a voulu voir, elle aussi.

‒ Oh, la vache ! Impressionnant…

Et que je lui raconte.

‒ T’arrives à te foutre dans de ces situations, toi !

Elle a aussi voulu faire des photos.

‒ Oh, ben si, attends ! Pour mon album. Toutes celles que je peux avoir j’y mets. Alors ce serait quand même un comble que j’aie pas celles des fessées de ma sœur.

Et elle m’a mitraillé sous toutes les coutures.

‒ Là ! Super ! Comment ça rend bien.

‒ Bon, ça y est ?

‒ Non ! Faut aussi que je te prenne de l’autre côté. C’est pas si souvent qu’on a l’occasion d’en voir qui se sont fait fouetter devant. Surtout que là, ça a pas fait semblant.

Et encore un déluge de photos. Qu’elle s’est empressée de transférer sur son ordinateur pendant que je me mettais en pyjama.

‒ On voit quand même nettement mieux sur grand écran. Tu veux jeter un œil ?

J’y tenais pas spécialement, non.

‒ En attendant en douce que t’as loupé quelque chose hier.

‒ Hier ?

‒ Oui. C’est hier que Heather S., la mère de Susan, a corrigé Angélique F., celle d’Alexia. Et ça a été un grand moment. Un très grand moment. Dommage que t’aies loupé ça.

‒ Qu’est-ce qu’il s’est passé ?

‒ Je te raconte pas. Tu verras. T’auras la surprise. Demain ou après-demain je devrais l’avoir, la vidéo. Mais ça vaut le coup d’œil. Je t’assure que ça vaut le coup d’œil.

Elle s’est glissée dans son lit.

‒ Mais moi, de toute façon, dès que c’est quelqu’un de cinquante balais qui ramasse, homme ou femme, ça me met dans des états pas possibles. Alors… »

 

Je n’étais pas au bout de mes peines parce que, quand je me suis pointée à Sainte-Croix le lendemain matin, on m’est tombé dessus de partout. En nuées.

« C’est vrai que t’es allée en prison ?

‒ Qu’ils t’ont pas gardée, mais que tu vas y retourner ?

‒ Et que c’est à cause de la drogue ?

‒ Même que les gendarmes, ils sont venus chez toi, qu’ils ont tout retourné et que plein de trucs ils ont trouvés.

‒ Combien tu vas prendre, tu crois ?

Des flots de questions. Auxquelles on ne me laissait seulement pas le temps de répondre. Des monceaux d’affirmation péremptoires. Toutes plus fantaisistes les unes que les autres.

C’est Léa qui m’a tirée momentanément d’affaire.

‒ Faut que tu viennes avec moi. Ordre de la directrice.

Je l’ai suivie jusque dans son petit bureau de déléguée de classe.

‒ Bon, tu connais la musique. Faut que je fasse des photos. Pour ton dossier.

J’ai soupiré. Des photos, encore ! Mais au point où j’en étais…

Et je me suis déshabillée.

‒ Ce qu’il faudra aussi, c’est que tu fasses un rapport, le plus détaillé possible, de ce qui s’est passé. Depuis le début. Oublie rien. Parce qu’elle va se renseigner par ailleurs et elle te louperait pas. En douce qu’elle est sacrément remontée contre toi. Ce que tu vas d’ailleurs pouvoir constater par toi-même. Elle t’attend. Qu’est-ce tu fais ?

‒ Ben, je me rhabille.

‒ Elle a dit que non. Elle veut que tu viennes comme ça. Sans rien. »

 

La directrice s’est dressée toute droite derrière son bureau, l’a contourné, a foncé droit sur moi, m’a lancé deux gifles. À toute volée.

« Tu as déshonoré l’école. Oh, mais ça va pas se passer comme ça, ma petite. Sûrement pas ! Je vais réunir aujourd’hui même le conseil de discipline et je peux te dire que je vais faire en sorte qu’il prenne une décision dont tu te souviendras longtemps. Bon, mais ce n’est pas tout. En plus tu as tenu à Sœur Marie-Zénaïde des propos totalement inacceptables et porté à son encontre des accusations infamantes. Et infondées. Sœur Marie-Zénaïde est une sainte femme qui œuvre pour la gloire de Dieu et jamais, au grand jamais, ne l’a traversée la moindre pensée impure quand elle est amenée à châtier, comme il le mérite, quelque garnement fautif dans le plus simple appareil. Ce qui d’ailleurs va être maintenant le cas.

Elle a décroché son téléphone.

‒ Vous pouvez venir.

Mère Jolanta O., Sœur Weronika S. et Sœur Marie-Zénaïde ont fait majestueusement leur entrée. Toutes les trois. Suivies presque aussitôt de Léa et de Théo.

Hein ! Mais qu’est-ce qu’il fichait là, lui ?

‒ À vous de jouer, mes sœurs ! Punissez-moi ce garçon !

Mais qu’est-ce qu’il avait fait ? Qu’est-ce qu’il pouvait bien avoir fait ?

Elle a donné à Théo l’ordre de se déshabiller.

Il n’a pas protesté. Il a obéi et elles l’ont regardé faire. Le sweat. Torse nu. Les chaussures. Le pantalon. Qu’il a replié et posé sur une chaise. Le slip. Et il est resté comme ça, à attendre. Des sœurs, je ne voyais que les dos. Une muraille de dos. Un bon moment ça a duré. Et puis Sœur Marie-Zénaïde a dit que d’abord il fallait qu’il se confesse à elle.

‒ Il y a pas un endroit ?

Il y avait, si ! Le bureau de Léa. Elle l’y a emmené. Et, pendant ce temps-là, les deux autres religieuses ont sorti des martinets, de cannes, de fouets, de planches à punition et elles se sont mises à discuter pour savoir ce qui conviendrait le mieux dans son cas à lui. C’est finalement sur deux fouets tressés à très longue lanière que leur choix s’est porté.

‒ Il devrait les sentir passer, ceux-là !

‒ Et bien l’envelopper. En faire tout le tour.

Elles ont échangé un long regard de connivence.

Les garces ! Non, mais quelles garces !

Il s’est écoulé une bonne vingtaine de minutes au cours desquelles elles ont chuchoté entre elles tandis que la directrice fouinait dans ses papiers et que Léa faisait le pied de grue près de la porte. Et puis Sœur Marie-Zénaïde et Théo sont revenus. Lui, il bandait. Ce qu’il essayait de dissimuler en mettant ses mains devant. Mais les religieuses l’ont obligé à les retirer avec les manches des fouets et elles se sont scandalisées.

‒ Non, mais regardez-moi ce grand dégoûtant ! On va t’en faire passer l’envie, nous, mon garçon, tu vas voir !

C’est Mère Jolanta O. qui a lancé le premier coup. Ça lui a pris tout ensemble les fesses, la hanche et le bout de la queue. Il a hurlé. À son tour Sœur Weronika S. a cinglé. Et encore mère Jolanta O. Et encore Sœur Weronika S. C’était devenu un véritable concours entre elles. À taper sur les zones encore vierges des fesses et du dos. À y laisser les plus belles marques. Et à réussir, en visant bien,  à lui toucher la queue. Lui, il sautillait sur place, de plus en plus haut, en poussant une espèce de mélopée ininterrompue de fond de gorge.

La directrice a demandé une pause. Dont elle a profité pour venir l’examiner sous toutes les coutures. Un bon moment. Et puis elle est retournée derrière son bureau et elle leur a fait signe de continuer. Elles ne se le sont pas fait répéter deux fois. Elles ont cinglé de plus belle. Il a encore hurlé et il s’est mis à gambader dans le bureau de droite et de gauche, au hasard, pour leur échapper. Mais elles, elles le suivaient, pas à pas, en continuant imperturbablement à le fouetter. Et, à un moment, il est venu buter, dans son élan, contre sœur Marie-Zénaïde qui l’a brutalement repoussé. Il est tombé sur les genoux. Encore quelques coups qui lui ont strié le dos et la directrice a dit que ça suffisait comme ça, que sûrement maintenant il avait compris la leçon.

‒ Vous vous rhabillez tous les deux et vous retournez en classe. »

 

On a un peu traîné dans les couloirs.

Où j’ai voulu savoir.

« Pourquoi on t’a puni, Théo ? Qu’est-ce t’avais fait ?

‒ Rien. Rien du tout.

‒ Comment ça, rien ? Il y avait bien une raison…

‒ À ce qu’il paraîtrait, d’après Sœur Marie-Zénaïde, que je répands de faux bruits sur son compte. Que je raconte partout qu’elle en profite pour se rincer l’œil quand elle a des types à punir. Je raconte rien du tout, moi. C’est ce que je lui ai dit. Et elle : « Oui, ben c’est ta copine alors ! C’est pareil. »

‒ Mais moi non plus ! Moi non plus ! C’est à elle que je l’ai dit à la prison. Entre quatre-z-yeux. Et à personne d’autre.

‒ Oui, ben c’est pas ce qu’elle croit.

‒ Ou ce qu’elle fait semblant de croire. Je suis désolée, Théo. C’est de ma faute, tout ça.

‒ N’empêche que c’est vrai. Que c’est une vicieuse. Parce qu’elle en a profité, là…

‒ Comment ça ?

‒ Oh, ben, on était tous les deux tout seuls dans le bureau de Léa. Pour ma soi-disant confession. Alors pour me reluquer, elle m’a reluqué, ça ! Sans se gêner. Et en se fichant de moi en plus. « Tu vas aller le raconter, ça ? Non. Bien sûr que non. Personne te croirait. Et ça te vaudrait une autre fessée. En plus de celle que tu vas recevoir là tout à l’heure dans le bureau de la directrice. » Et elle a ri. Comment elle a ri !

‒ Quelle saloperie, cette bonne femme ! Toute bonne sœur qu’elle est.

‒ Et c’est pas tout ! Elle m’a aussi tripoté.

‒ Non !

‒ Si ! Et de bon cœur. Carrément. Et de me soupeser les couilles. Et de me les faire rouler. Et de me décalotter. Et de me branloter. « Et ça ? Tu vas le dire ? Hein ? Tu vas le dire ? »

‒ Il faudrait, Théo. Il faudrait que tu le dises. On peut pas laisser passer ça. Ça va recommencer sinon. Sûrement.

‒ À qui ? Elle a raison. Personne me croira. Sœur Marie-Zénaïde ! Cette sainte femme. Je passerai pour le mytho de service. Et ça me retombera sur le coin de la figure. »

Il avait raison. Évidemment qu’il avait raison.



Et Iourievna ? On la connait

Je veux ! Elena nous l'a longuement présentée mais si vous êtes passés à côté,  voici le premier épisode de la série : le chapitre 1

Il y a un début à cette série

Le chapitre 1
et l'épisode précédent : chapitre 37 - acte 3
Mais si vous voulez lire ce récit d'un autre point de vue : les rebelles chapitre 37

Et la suite ?

François nous la prépare pour la semaine prochaine

N'hésitez pas pour les commentaires

Tout le monde les attend : que pensez-vous de cette série croisant l'imaginaire d'Elena et celui de François ?

2 commentaires:

  1. Bonjour François,
    Ah, ce petit séjour en prison. Ca a fait du bien à Olga. Ca lui apprendra à ne pas être trop naïve. Elle s'en sort bien, sur ce coup là.
    Et ce cher docteur, toujours là pour palper tant et plus les prisonnières qui lui tombent sous la main et plus si affinité.
    Et à force d'évoquer ses souvenirs, elle s'est fait appelée "acht Uhr" ! C'est Maman qui n'est pas contente ! D'ailleurs, elle le lui fait savoir et ne lui laisse qu'un choix mineur, celui de choisir le jour de sa fessée.
    Et Ioura puis notre déléguée de classe qui veulent voir les marques d'Olga. Celles-là non plus ne perdent pas une occase de se rincer l'oeil. Et complétement nue pour aller chez Fabienne D., là, c'est assez humiliant, car il faut passer dans les couloirs devant tous les élèves qui ne vont pas tourner la tête, lors de son passage...
    Par contre, coup de théâtre, c'est Théo qui s'en prend une en public. Ah, ces trois religieuses. Pas de la tarte, ces trois là. Et il n'y a pas que les yeux qui trainent, les mains aussi sont un peu baladeuses...
    Amitiés.
    Elena.

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  2. Bonjour Elena. Et bonjour à tous.
    Oui. À force de faire, de séjourner en leur compagnie, je finis par avoir le sentiment que tous ces personnages sont bien réels, qu'ils font partie de mon quotidien. Et je serais bien en peine de devoir les quitter. Même si certains d'entre eux sont particulièrement odieux, j'ai quand même une certaine tendresse pour eux. Après tout, pour sœur Marie-Zénaïde par exemple, la vie n'est pas toujours rose. Elle a une sexualité comme tout le monde que son état de religieuse la contraint de refouler. Pas étonnant que, de temps à autre, ça la déborde. Et que des idées tordues la traversent comme celle, par exemple, de se venger des accusations -fondées- d'Olga sur son petit ami Théo.
    Amicalement.
    François

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