samedi 9 janvier 2021

Fabien, saison 2 - chapitre 38

Lucie a eu du mal à se remettre de cette funeste soirée, ses fesses ont repris leur aspect normal dès le lendemain, pas gênée pour un sou, elles me les avaient exhibées au petit déjeuner pour solliciter mon avis, je commençais à trouver un brin tendancieux ce genre d’exhibition, soit, elle me cherchait plus ou moins, soit, elle me considérait comme quantité si négligeable qu’elle n’éprouvait aucune gêne à se montrer plus ou moins dénudée devant moi, je penchais hélas pour cette seconde hypothèse. D’autant plus qu’elle continuait à me traiter en bambin, procédant à ma toilette intégrale quand elle n’était pas trop à la bourre, sans oublier le nettoyage de mes fesses quand j’allais déféquer, sans ces conditions, je ne pouvais véritablement pas me considérer comme un partenaire sexuel potentiel.

En revanche, le retour à l’école fut difficile, même si nul de ses camarades de classe n’avaient assisté à l’humiliante correction subie par ma cousine, la rumeur en fut vite répandue et au bout de quelques jours, nombre de filles ricanaient et se gaussaient à son passage, il s’agissait me confiât-elle un soir en larmes, des gens de première année.

- Ce sont ceux qui n’ont pas encore subi la même chose, ils se calmeront quand ça leur arrivera à leur tour.

Il est certain que je si je me mets à sa place, la mienne est loin d’être meilleure, sa situation n’est certes pas agréable, jusqu’alors elle n’avait jamais été fessée en public, si j’excepte celles reçues de la tante Maude devant moi, ma mère et Marie et celles infligées par madame Leblanc, c’est-à-dire somme toute devant une assemblée restreinte, en famille en quelque sorte, sachant que les spectateurs de son humiliation étaient tous dans le même cas, c’est-à-dire des camarades de fessée. Il en allait autrement depuis ces derniers jours, certes la correction déculottée que lui avait donnée la garce de pionne dans les couloirs de l’école avait été aperçue par quelques élèves, mais d’assez loin, elle pouvait toujours nier, qu’ils faisaient erreur, que ce n’était pas ses fesses qui avaient été châtiées, on ne l’aurait guère cru, mais elle pouvait bénéficier d’un certain doute, il en allait bien autrement de la terrible fessée subie chez Anaïs.

Là, il y avait nombre de témoins qui s’étaient largement chargés de colporter la chose, surtout les filles, plus ou moins jalouses de la jolie Lucie, en quelques jours sa mésaventure avait fait le tour de l’école et si on ne foutait pas encore ouvertement de sa fiole, ça y allait dans les sous-entendus, les conciliabules, les rires qui s’arrêtaient dès qu’elle se pointait, les regards en dessous, bref toute la panoplie de l’hypocrisie. Elle le vivait très mal, refusait de sortir après les cours, faisait la tête, s’isolait un max, allant jusqu’à bouder.

Je la mettais en garde, si elle ne voulait s’en prendre une bonne par notre tutrice, il fallait qu’elle prenne sur elle, faute de quoi, elle se retrouverait les fesses à l’air sur ses genoux et là encore, il y aurait du public pour se réjouir de ses misères.

Pour autant, je ne la plaignais pas, c’était bien son tour d’être humiliée après tout ce qu’elle m’avait fait subir, je songeais que pour ma part, je ne pouvais même plus retourner sur les lieux de ma villégiature estivale, j’avais tellement été humilié, ridiculisé devant ses copines, mortifié par une scandaleuse fessée publique à la plage, qu’il n’était plus question que j’y retourne, c’était bien à son tour de subir.

 

A l’école, certaines filles s’enhardissaient me confiât-elle un soir en larmes à lui envoyer carrément qu’une certaine Anaïs lui avait claqué le cul publiquement, ainsi que son copain, c’était devenu insupportable.

C’est ainsi qu’elle devenait dépressive, le matin, il fallait que je la tire du lit, il n’était plus question qu’elle s’occupe de moi et en particulier de ma toilette, si ça continuait, ce serait à moi de faire la sienne, elle devenait désagréable, irritable, agressive avec tout un chacun, ce qui évidemment n’arrangeait rien.

A telle enseigne qu’à un dîner chez madame Leblanc, ne se maîtrisant plus, elle l’envoyât bouler grave à la suite d’une remarque anodine.

- Mais qu’est ce qui te prend Lucie, tu oublies à qui tu parles, tu finis ton repas et nous aurons une conversation ensuite.

Ma cousine ne s’est pas rebiffée immédiatement, mais juste après que nous ayons terminé de desservir la table pour les uns et de faire la vaisselle pour les autres, elle se dirige vers le hall et saisit de sa doudoune.

- Dis-moi Lucie, où vas-tu, tu n’oublierais pas quelque chose par hasard.

- Je n’oublie rien du tout, j’en ai assez de votre tyrannie, c’est fini les fessées, terminé, occupez-vous des autres larves, vous me faites chier.

Notre hôtesse n’en croit pas ses oreilles, elle reste quelques secondes perplexe devant cette rébellion aussi soudaine que définitive, mais se reprend très rapidement. Avec une agilité que je ne lui aurais pas supposée, elle se précipite sur Lucie qui est en train de finir de s’habiller, il faut dire qu’il gèle à pierres fendre dehors et qu’elle s’applique à bien fermer la fermeture à glissière de sa parka, mal lui en prend, la mère Leblanc est bientôt sur elle et l’empoigne sans douceur par les poignets.

- Pas si vite ma chérie, tu ne crois pas t’en tirer à si bon compte, je vais te faire passer le goût de la révolte une fois pour toutes, je t’assure que tu vas t’en souvenir.

Elle l’entraîne vers le centre de la pièce, alors que Lucie paralysée par les manches de sa doudoune que madame Leblanc a rabattues ne peut que se débattre en vain.

- Mais laissez-moi, vous n’avez pas le droit de me molester et encore moins de me battre, je me plaindrais à ma mère.

Elle est comme folle, éructe n’importe quoi, la bave aux lèvres, tant et si bien qu’elle se ramasse deux gifles bien assénées qui la figent.

Nous sommes tous restés pantois et attendons la suite, je me dis que ça ne peut que très mal se finir pour la rebelle, madame Leblanc joue sa réputation qui est aussi son gagne-pain, tu penses bien que ce n’est pas une petite pimbêche de dix-huit ans qui va la faire plier, surtout publiquement.

Les deux claques ont calmé illico la crise de nerfs de ma cousine qui ne semble plus trop savoir où elle est et ce qui lui arrive, elle se laisse manœuvrer par notre tutrice comme une sorte de sac de linge sale.

Mais cette dernière, à son contraire, ne perd pas le nord.

- Il est déjà tard et plutôt cette affaire sera réglée, mieux ce sera, Fabien, prends des gants et la lampe de poche et va ramasser des orties au fond du jardin, la baguette, nous l’avons déjà, je te garantis que tu vas regretter ton attitude, tu vas mettre quelques jours à ne plus pouvoir t’asseoir, fais-moi confiance, je vais te faire passer le goût de la révolution.

J’étais troublé, ma cousine allait se prendre une deuxième correction en quelques jours devant moi, celle à venir s’annonçait sévère et cela ne me réjouissait qu’à moitié, à croire que notre cohabitation forcée avait créé une sorte de proximité, presque de complicité, à défaut d’autre chose de plus intime.

Cela ne m’empêchât pas de ramener une pleine brassée d’orties, on avait attendu mon retour pour commencer la fessée.

 

Lucie était à plat ventre sur les genoux de madame Leblanc, installée sur le canapé, ses petites fesses très resserrées et crispées, tandis que Kevin et les filles avaient pris place en demi-cercle tout autour aux fins de ne rien manquer du spectacle qui s’annonçait relevé.

Je n’avais pas entendu de cris pendant ma collecte, je subodorais donc que Lucie après son coup de colère et sa folle révolte, s’était rendue compte qu’elle était allée trop loin et s’était décidée à adopter une attitude soumise qui ne pouvait que lui éviter des mécomptes supplémentaires.

- Fabien, tu poses les orties sur la table de la cuisine, je les mettrai en bouquet après la première partie de la correction, pendant que ta cousine méditera et pleurera au piquet sur le thème du « si j’avais su ce qu’il en coûterait à mes fesses, je me serais tue ». Je n’attends plus que toi pour commencer à la châtier d’importance.

Je m’installais rapidement sur un tabouret entre deux des filles, j’étais aux premières loges, pile en face des fesses de Lucie.

La mère Leblanc était en colère et contrairement à son habitude où elle commençait à claquer le fessier par étapes, la force de ses coups montant en gamme, elle ne ménagea pas le fessier offert et sa victime se met à gémir presque tout de suite, je vis ses orteils se raidir, car on l’avait également dépouillée de ses chaussettes, immédiatement et les cris de douleur ne tardent pas à survenir, suivis de près par les sanglots.

La pauvre n’en est pourtant qu’aux prémices, car ce sera une autre musique quand ce sera la baguette qui s’abattra sur son derrière déjà bouillant après la rude fessée manuelle qu’elle est en train de subir.

J’avais expérimenté à plusieurs reprises et je savais de quoi je parlais, surtout qu’ensuite allait suivre une frottée aux orties dont je gardais un souvenir terrifiant, ça te brûlait durant plusieurs jours cette saleté de plante urticante, tu ne sentais plus tes fesses et tu avais envie de te gratter sur toute la surface atteinte, sans parler de la première nuit où tu souffrais tant que tu avais du mal à trouver le sommeil, cherchant désespérément la position la moins douloureuse. Je n’avais pas expérimenté toute la gamme des instruments punitifs, manquaient à ma panoplie notamment les verges et la canne et je n’étais nullement pressé de le faire, mais pour l’heure la baguette suivie des orties était ce que je redoutais le plus de subir et ma cousine allait prendre cher, elle se souviendrait longtemps de cette soirée.

Ça tombait comme à Gravelotte, durement avec la volonté de faire mal, j’entendais notre tutrice murmurer des trucs à l’oreille de sa victime, ce n’était pas non plus dans sa pratique, elle préférait se concentrer sur la qualité de la fessée qu’elle administrait, j’imaginais qu’elle devait lui répéter qu’avec ce qu’elle allait prendre, elle n’était pas près de se rebiffer.

Le fessier devient rapidement écarlate et Lucie se tord sur les genoux qui la soutiennent, non qu’elle ait l’intention d’échapper à sa correction, elle a compris son erreur et fait en sorte de ne pas aggraver son cas, mais je sais qu’il est quasiment impossible de rester complètement stoïque quand la fessée est sévèrement distribuée, comme c’est le cas.

Lucie ne ménage ni sa voix ni nos oreilles et ses gambettes se mettent à s’écarter et à battre en tous sens, nous mettant sous les yeux sa fente vierge de tout follicule pileux, quelle bonne idée cette épilation totale, j’en prends plein les mirettes, la lampe de lecture éclaire presque a giorno le derrière de ma cousine, si mon anatomie n’a plus de secret pour elle, il en va presque de même pour moi et j’imagine que Kevin ne va tarder à éjaculer dans son slip, les filles ne doivent pas être en reste, surtout que j’ai bien compris qu’elles n’apprécient guère ma cousine, qui par son attitude parfois hautaine n’a rien fait pour se faire véritablement appréciée, plus son physique avantageux qui doit les rendre jalouses, le terrible châtiment de ma parente est loin d’être terminé et elles finiront avec leur petite culotte à tordre.

Le ballet de ses jambes cesse, elle est arrivée à un point de la fessée où ton corps ne réagit plus guère, elle ne remue même plus et nous offre le compas de ses cuisses largement ouvertes, j’aperçois même son œillet crispé et elle se contente de pleurer en hoquetant. Madame Leblanc a compris qu’elle était parvenue où elle voulait arriver, tout le derrière de ma cousine est rubicond, pas un seul centimètre de peau n’a été épargné et même le haut de ses cuisses a pris un beau rouge vif.

 

Madame Leblanc est peu essoufflée par ses efforts, même pour une fesseuse émérite, elle a ses limites et ce soir, elle s’est beaucoup employée, habitée par son courroux, elle caresse machinalement le fessier embrasé, redresse non sans mal cousine, complètement effondrée et l’envoie se calmer au piquet.

- Ce n’est que la première étape ma jolie, tu vas reposer tes fesses un petit moment et te préparer pour la suivante et surtout arrête de brailler, je ne veux plus t’entendre, c’est compris. Je sens au son de sa voix qu’elle fulmine encore intérieurement

J’ai eu du mal à entendre le petit « oui madame Leblanc » qui est sorti des lèvres de Lucie, au passage, en dépit de la faible luminosité autour de la chaise à fessées, seules les lampes d’appoint fonctionnaient, notre hôtesse était économe, j’ai aperçu son visage complètement décomposé, dévasté par les larmes, je ne me souvenais pas de l’avoir vu défaite à ce point, même après sa rouste du samedi précédent chez Anaïs.

La maitresse de maison sans désemparer s’est empressée de confectionner ses bouquets d’orties tandis que nous terminions le ménage silencieusement, comme si cette raclée nous avait tous anesthésié, il commençait à se faire tard, au regard de nos horaires habituels de mises au lit, nonobstant, personne n’était évidemment pressé d’aller se coucher, chacun attendant d’assister à la suite d’un programme qui s’annonçait palpitant.

Certainement moins pour une des deux actrices principales qui parfaitement immobile, le nez enfoncé dans le mur à l’angle de la cuisine où de tradition la mise au piquet s’effectuait, trois personnes pouvaient s’y tenir en parallèle, même si je n’avais pas le souvenir que ce soit survenu, en tout cas, je connaissais parfaitement les lieux pour y avoir effectué quelques longues et douloureuses stations.

Lucie, les mains croisées sur sa tête, s’efforce de se faire oublier, même si elle sait bien qu’elle n’échappera pas à la fessée à la baguette et à la frottée aux orties qui lui ont été promises, il est préférable de ne pas aggraver son cas en remuant, sachant que si elle n’entre pas dans le champ de vision de madame Leblanc, je ne serais nullement étonné  que si elle ne respectait pas strictement les règles du  piquet, elle soit dénoncée dans la minute par un des autres pensionnaires, c’est hélas la nature humaine, pour à la fois se faire bien voir et aggraver le châtiment de ma malheureuse cousine qui n’a pas besoin de ça.

Elle connaît tout ça par cœur et elle a même réussi après nombre de hoquets et de reniflements à retrouver le rythme normal de sa respiration, à se calmer et à ne plus troubler le silence quasi religieux qui règne à présent dans notre petite compagnie, dans l’attente de la suite des évènements qui ne peut être que palpitante.

L’entracte n’a pas duré des plombes, apparemment, la mère Leblanc était pressée d’en finir.


Les aventures de Fabien...

Elles remontent, plus exactement leurs publication sur ce blog, à août 2016 quand paraissait le 1er épisode, et nous l'avions laissé remontant de la plage lors de l'épisode 19, dans une tenue... Relisez l'épisode, vous verrez bien !

Elles continuent...

Serge reprend le flambeau et nous a proposé un vingtième chapitre et il y en a plusieurs autres, dont le dernier publié : le chapitre 37

Et les commentaires ?

Oui, c'est vrai, et les commentaires ? Serge se fera un plaisir de répondre à ceux que vous lui adressez. Si vous voulez le joindre directement, passez par moi : legall.josip35@laposte.net, je transmettrai

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