mercredi 22 avril 2020

Benoit chez Tatie - chapitre 6

Samedi

Comme elle le fait parfois pour être tranquille plus longtemps, Tatie laisse les enfants au lit un peu plus tard ce matin.
Pour les garçons, qui n’ont à leur disposition ni montres ni réveils, cela revient à se demander s’ils se sont réveillés plus tôt que d’habitude. Ils sont couchés, dans le noir, avec interdiction de parler, pour certains une grosse envie de faire pipi, et ils doivent attendre que l’on vienne les « réveiller ». Seul indice éventuel : Entendre des enfants jouer dans la rue laisse supposer à Benoit qu’il est effectivement plus tard et ce n’est pas drôle de réaliser à son âge qu’il reste au lit bien plus longtemps que des enfants plus jeunes. Sans compter qu’il a été mis au lit à 20 h la veille….
Tatie finit par arriver, les déshabille, les emmène aux WC, les lave, les habille. Benoit regarde l’heure à l’horloge: Bientôt 10 h !
Après le déjeuner, Tatie:
« - Vous pouvez aller jouer, mais ne vous salissez pas, nous allons sortir ».

Un peu plus tard, elle vérifie que les enfants n’ont pas besoin d’aller faire pipi, leur met leurs chaussures et ils sortent.
Elle a décidé, pour préparer l’hiver qui vient, de leur acheter des anoraks. Jusqu’ici, Bertrand et Michel portaient l’hiver des petits manteaux à col rond, un peu ridicules, qui s’arrêtaient au-dessus du genou pour bien montrer leurs genoux nus. Bertrand déteste ce manteau qui lui vaut bien des moqueries au lycée.
C’est donc avec satisfaction qu’il apprend la décision de sa maman.
Ils retournent au petit magasin de vêtements pour enfant et retrouvent la propriétaire et la jeune employée. Benoit rougit rien qu’à la voir.
Prévenue, la commerçante montre à Tatie les anoraks qu’elle propose, gris clair ou bleu marine.
Tatie entreprend de mettre l’anorak à Bertrand, la commerçante fait de même avec Michel et Tatie demande :
« - Benoit, demande poliment à la jeune fille de t’aider à habiller. »
Benoit s’exécute en rougissant, l’employée glousse et lui enfile l’anorak.
Elle en profite pour lui demander à voix basse :
« Tu as été sage ? Pas d’autre fessée ? « 

Ces anoraks ont la particularité d’avoir une capuche, que les trois « adultes » s’empressent de mettre aux garçons.
La jeune fille fait remarquer que l’on peut nouer la capuche avec un nœud par derrière. Tatie apprécie, Benoit un peu moins !
L’employée précise :
« Bien sûr, cela veut dire que l’enfant ne peut mettre et enlever la capuche tout seul ».
Tatie lui confirme que cela convient parfaitement. Bertrand frémit à l’idée que maman lui mette et retire sa capuche à l’entrée du lycée et devant tous ses camarades…
La jeune fille continue:
« Le vêtement ne couvre pas les jambes. Si l’enfant n’est pas en pantalon, il lui faudra de grandes chaussettes.
- C’est bien ce qui est prévu. Le pantalon long est évidemment hors de question » réplique Tatie
« - Les enfants, dites au revoir et merci »

Une fois dehors, Maman/Tatie commente:
« - Mes chéris, vous avez été sages pour une fois. Vous méritez une petite récompense »
Elle entre dans une boulangerie et en ressort avec trois sucettes.
Au regard de Tatie, Benoit comprend vite qu’il n’est pas envisageable de refuser de sucer cette friandise.
Ils passent devant le parc pour enfants et elle les envoie « jouer ».
« - Tatie, j’ai pas envie, je peux rester ici ?
- Benoit, obéis et rejoins tes cousins »
Et, avec une tape sur une fesse, voilà Benoit qui se voit faire de la balançoire, en culottes courtes, une sucette à la bouche……

De retour à la maison, séance pipi pour tous et ils peuvent jouer avant le déjeuner.

L’après-midi, deux heures de leçons/devoirs. Bien entendu avec leurs blouses.
Bertrand est fessé pour ne pas savoir sa leçon, Benoit reçoit plusieurs claques sur les cuisses pour la même raison.

Rien de particulier ensuite. A 18h30, déshabillage, WC, bain et pyjama.
Diner puis jeux jusqu’à 20 heures, Bonne nuit les petits à la télévision, lecture jusqu’à 20h20 et ensuite pipi et au lit.

Dimanche

Lever vers 9 heures, WC, toilette, habillage. Tenue du dimanche avec culotte de flanelle pour les trois garçons. C’est la première fois que Benoit va porter cette culotte courte et il appréhende les remarques dans la rue ou à l’église. Il a tout de même 18 ans !
Tatie informe les enfants qu’il y aura deux invitées au déjeuner, deux dames de la paroisse.
Les invités sont rares chez Tatie;
« - Vous vous tiendrez correctement à table, serez poli et sages sinon c’est la fessée devant tout le monde et l’après-midi au lit. C’est bien compris ?
- Oui maman, oui Tatie ».

A l’église, Benoit remarque effectivement des regards appuyés sur sa tenue de petit garçon. Il va docilement s’installer avec les autres enfants.
A la sortie de la messe, les enfants font connaissance des deux invitées qu’ils verront tout à l’heure.

A la maison, séance pipi obligatoire et ils aident à mettre la table… avec leurs couverts de bébé !

Quand les invitées arrivent, les garçons sont debout dans l’entrée pour les saluer. En fait, les invitées leur font de gros bisous. L’une d’elles demande toutefois à Tatie en désignant Benoit:
« - Lui aussi, ce grand garçon ?
- Bien sûr, c’est aussi un enfant. Benoit, donnes un bisou « .
Et Benoit s’exécute en rougissant;
Au salon, les enfants s’assoient sur le tapis, comme d’habitude. La conversation entre les trois adultes porte sur leurs études
« - Et Benoit, quel âge a-t-il maintenant ? 18 ans ? C’est vraiment un grand garçon.
- Il est mignon avec ses culottes courtes, comme ses cousins. »
-Tatie: « Je ne veux pas faire de différence entre les enfants. De toutes façons, Benoit est encore un gamin et il est bien plus à l’aise habillé comme cela.
- Et ça lui va très bien. »

A table, les invitées remarquent les couverts des enfants et s’en étonnent.
« - C’est mieux pour eux et je ne veux pas qu’ils risquent de se blesser avec un couteau » dit Tatie
« - D’ailleurs, ils n’auront pas le même menu que les adultes »

Serviettes autour du cou bien entendu.
En effet, alors que les trois adultes se régalent d’une sole, les enfants ont droit à un hachis Parmentier.
« - Les petits, mangez avec votre cuillère, ce sera plus facile pour vous ».
Les « conseils » se succèdent tout au long du repas.
« - Bertrand, tiens-toi droit
- Benoit, je t’ai déjà dit d’essuyer ta bouche avant de boire, et de tenir ton verre à deux mains »

A la fin du repas, les enfants sont autorisés à aller jouer.
Vers 16 heures, Tatie prépare un café pour les adultes et va chercher les enfants.
« - Venez avec moi. D’abord pipi »
Comme d’habitude, elle les emmène faire pipi, les rhabille et les emmène au salon.
Ils ont droit à une tasse de chocolat et surtout de rester sages et silencieux devant les grandes personnes.
Au départ des invitées, ils ont l’obligation d’accepter un gros bisou de chacune des deux dames, qui les félicitent d’être si bien élevés et si sages.

Et la routine reprend avec déshabillage, WC, bain, pyjama et au lit à 20 heures.

Lundi
La semaine reprend avec Madame Paget à l’heure pour les leçons de Benoit.
Elle lui fait réciter ses leçons et corrige ses devoirs.

Il faut savoir que Tatie/maman a depuis longtemps institué un barème pour les notes de ses garçons au lycée.
Entre 16 et 20, c’est bien et mérite une petite récompense.
Entre 14 et 16, c’est juste convenable.
Entre 10 et 14, cela résulte en une punition, généralement punition écrite.
En dessous de la moyenne, c’est systématiquement une fessée.
A chaque fois que Michel ou Bertrand se voit gratifier d’une note en dessous de 10 par un professeur, il pâlit en sachant ce qui l’attends à la maison.

Pour Benoit, la même règle est instituée, à ceci près que Madame Paget, qui a toujours enseigné en primaire, note sur 10.
Et donc,
À partir de 8,5, une récompense
7 ou 7,5 ou 8 , c’est convenable
De 5 à 7, une punition
En dessous de 5, une fessée.

Et madame Paget est vite mise au courant de ce barème. Elle est donc parfaitement consciente de provoquer une fessée, parfois sous ses yeux, lorsqu’elle donne à Benoit une note en dessous de la moyenne.


Les jours défilent avec toujours les mêmes contraintes pour Benoit et ses cousins.
Benoit ne comprend toujours pas en quoi ce qu’on lui fait apprendre peut le préparer à entrer à l’université.
Dictées, calculs, leçons à apprendre par cœur.
Une fois les départements parfaitement sus, madame Paget lui fait recommencer l’exercice, écrire et apprendre par cœur, en ajoutant les préfectures……
En « calcul », dès que Benoit prouve qu’il connait bien ses tables de multiplication (un bachelier !), on lui fait écrire, recopier, apprendre les tables de 11, de 12 etc……

Les jours défilent donc avec leur lot de punitions, fessées, humiliations.
Tatie éclate de rire quand un jour, à table, Benoit lève la main pour demander la permission de poser une question et demande si, maintenant qu’il fait froid, ils ne pourraient pas porter un pantalon…….

Début décembre, un samedi, Tatie profite de ce que les garçons font leurs devoirs avec leurs « tabliers » pour leur demander de faire leur lettre au Père Noël…
« - Mais Tatie, moi aussi ?
- Bien sûr toi aussi Benoit, comme tes cousins.
- Je ne sais pas quoi écrire !
- Si tu n’écris rien, le Père Noël ne t ‘apportera rien !
Tu commences la lettre avec par exemple: Cher papa Noël, je m’appelle Benoit, j’ai 18 ans, j’ai été sage, et j’aimerais bien etc. ».

Une fois les lettres écrites, Tatie les lit à voix haute. Regard courroucé vers Bertrand qui réclame poliment le droit de ne plus porter de blouse au lycée, entre autres cadeaux. Quant à Benoit , il a l’effronterie de réclamer…un pantalon long.
« - Tu sais Benoit, le Père Noël n’apporte que les cadeaux raisonnables … »

Les vacances de Noël commencent avec le droit de « veiller jusqu’à 20h30, deux heures par jour de leçons, devoirs, et régulièrement fessées et claques.
Trois jours avant Noël, Tatie/maman réunit les enfants pour leur annoncer une grande nouvelle.
Jusqu’ici, la messe de minuit n’était pas possible pour Michel et Bertrand, qui ne pouvaient évidemment pas veiller si tard.
Cette année, ils sont un peu plus grands, il y a Benoit, et elle leur annonce qu’ils iront tous à la messe de minuit.
Pour Bertrand et Michel, c’est une grande nouvelle de pouvoir se coucher si tard. Benoit, lui, ne voit pas avec enthousiasme la perspective d’aller à la messe de minuit en culottes courtes. Mais après tout, ça ou la messe du lendemain…

Ce que les enfants n’avaient pas anticipé, c’est la façon dont cela allait se passer.
Le 23 décembre, en couchant les enfants, Tatie leur annonce que demain ils feront une sieste en préparation de la longue soirée qui s’annonce. Protestations de Bertrand et Benoit, et quelques claques sur les fesses avant de dormir.
Le 24 décembre, rien ne se passe après le déjeuner et les enfants se demandent si la sieste n’a pas été oubliée.
Erreur évidemment.
Ils sont appelés à 14 heures, déshabillés, emmenés aux WC, mis en pyjama et couchés.
Au lit plutôt que pouvoir jouer…
Ils ne sont « réveillés » qu’à 17h. Pipi mais laissés en pyjama.
Le bain du soir est avancé à 18 h, diner et un peu avant 19h:
« Les garçons, pipi et au lit
- Mais, il est que 7 heures
- Pas de discussion. Je viendrais vous réveiller à 10 h et demi (la messe est à 11h). Maintenant, silence et dormez »

A 22h30, en effet, réveil, WC, habillage et départ pour l’église.
Les enfants rejoignent la rangée des petits. En s’asseyant, Benoit prend de nouveau conscience de ses genoux et cuisses nues…….

A la fin de la messe, la famille ne s’attarde pas et rentre à la maison.
Tatie enlève leurs chaussures aux enfants qui se précipitent pour voir leurs cadeaux.
Legos, petites voitures, livres, jeu de société, un pull chacun.
Ils n’ont pourtant pas l’autorisation de jouer et vont à la cuisine pour prendre un chocolat chaud et une brioche.
A une heure, les enfants sont couchés.
« - Demain, les petits, sieste l’après-midi
- Oh non pas encore !
- On ne discute pas. Vous êtes debout à une heure du matin, c’est beaucoup trop fatiguant pour des enfants. Et vous irez vous coucher plus tôt demain soir. »

Le lendemain matin, ils sont laissés au lit jusqu’à 10h30 puis le rituel WC, douche, habillage.
Après le petit déjeuner, ils peuvent jouer à la maison. C’est le jour de Noël et ils n’ont pas de moment scolaire.
A midi déjeuner de fête. Tatie coupe la viande des enfants en petits morceaux, pour qu’ils puissent manger plus facilement avec une cuillère… Ce qui fait rougir Benoit. Bientôt 18 ans et demi et se voir infliger ce traitement !
A 14 heures, WC, pyjama et au lit.
Benoit se tourne et se retourne dans son lit. Une sieste à son âge ! Et tout à l’heure, il sera emmené aux toilettes et essuyé comme un enfant de deux ans…

Ils sont levés vers 16 h 30 et le reste de la journée se passe normalement, à part le fait qu’ils sont couchés à 20 heures.


Le reste des vacances de Noël se passe tranquillement. Les enfants ont deux heures de devoirs de vacance le matin, ils sont au lit le soir à 20h30 et sortent assez peu, toujours accompagnés bien entendu.
Quelques remarques amusées et humiliantes d’ enfants et jeunes gens à propos de leurs culottes courtes et tenues identiques.
Un incident toutefois vers la fin des vacances.
Alors qu’ils jouaient tous les trois dans la salle de jeux, une dispute intervient entre Benoit et Bertrand. Ils en viennent à se battre.
Tatie arrive rapidement, les gifle et les emmène au salon.
« - Je ne veux pas de cela chez moi. Pas de bagarre entre enfants. Pour commencer vous allez avoir une fessée. Benoit, tu es l’ainé, tu auras le martinet.
- Mais Tatie….
- Silence. Approches ».
Tatie lui retire sa culotte courte, son slip et l’allonge sur ses genoux.
« - Tatie, s’il te plait….
- Ne discutes pas ».
Et Benoit reçoit la plus belle fessée de sa vie. Cela dure longtemps. Tatie frappe chaque fesse, puis les cuisses. Cela continue, continue. Benoit gigote, puis pleurniche, puis pleure en tricotant des jambes et implorant Tatie pour que cela cesse.
Combien de claques sur les fesses ? Il ne sait pas, n’a pas compté, a les fesses en feu.
Tatie finit par le relever, le tire par l’oreille et le met au coin.
« - Mains sur la tête et ne bouges pas. Je n’en ai pas fini avec toi ».
C’est ensuite le tour de Bertrand.
Même sévérité dans la fessée. Il fond en larmes rapidement, mais cela ne raccourcit pas la punition. Lui aussi est emmené par l’oreille au coin.
Tatie reprend Benoit par l’oreille. Elle a cette fois le martinet à la main.
Et Benoit est fouetté, fesses, cuisses, les jambes aussi. Il crie, pleure, s’étouffe dans les sanglots avant d’être ramené au coin.
Une heure plus tard, ils sont appelés par Tatie.
« - J’espère que vous avez compris la leçon.
- Oui, maman , on ne recommencera pas.
- Oui Tatie.
- Montrez-moi vos fesses. Bien, vous allez avoir les marques quelque temps et aurez du mal à vous asseoir.
Allez chercher vos cahiers de punition et vos tabliers ».

Et Ils doivent copier 100 fois: Si je me bagarre avec mon cousin, c’est la fessée pour tous les deux.

A SUIVRE


Voyons, voyons...

Si nous n'en sommes plus au premier chapitre, c'est qu'il y en a eu un autre avant. Mais où est-il ? Ah oui, le voilà : chapitre 5

La suite ? Eh bien elle est annoncée

Il y aura un prochain épisode.

Alors ? Vos impressions ?

Si je vous dis que Bruno les attend avec impatience, ça vous étonnera vraiment ? Vous pouvez également lui en faire part directement : Bruno

2 commentaires:

  1. Benoit mérite ce traitement de la part de tatie. Il est très vilain et pas mure . La preuve avec cette bagarre !!

    Va t'il être enfin dressé !

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  2. Benoît va t'il se rebeller ? Cela entraînerai sûrement le courroux de tatie...

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