samedi 25 avril 2020

Madame Caroni - chapitre 43

Arthur couvrit ses fesses de sa main, puis il recula brusquement et il se dégagea de l’étreinte de Madame Farette. Son élan l’entraîna quelques pas en arrière et il serait tombé s’il n’avait buté contre une pile de caisses qui l’arrêta.
Il se rendit compte alors de sa tenue et il plaça ses mains devant son sexe et il se baissa avec l’intention de remonter son jogging.
« Tu arrêtes cela tout de suite Arthur !
– Non, non ! »
Garder une main en coupe pour dissimuler ses organes génitaux, tout en remontant sa culotte d’une seule main, ce n’était pas aisé.
« Arthur, faut-il que je demande aux personnes que tu as importunées de venir m’aider à te tenir en place pendant que je finis ta fessée ? »
Il regarda autour de lui. Cinq ou six des femmes qui assistaient à la scène montrèrent leur disponibilité pour prêter main forte à Madame Farette. Certaines avaient fait un petit pas en avant, d’autres hochaient la tête. Arthur ne s’était pas rendu compte qu’il avait contrarié autant de personnes. Arthur relâcha sa culotte. Il ne l’avait remontée qu’au ras de ses fesses.
« Reviens ici, Arthur ! »
Il n’y avait que deux pas à faire pour revenir se placer sous la coupe de la cheffe d’atelier. Arthur eut l’impression qu’il devait parcourir un long et ardu périple. Madame Farette replaça la culotte là où elle l’avait laissée quand elle l’avait déculotté. La fessée reprit aussitôt. Elle attendit d’avoir bien rougit les fesses pour faire une pause.
« Maïlis, pouvez-vous me ramener la règle qui est sur mon bureau, celle que j’ai utilisée pour vous punir. Je pense que les fesses de ce garçon ont besoin d’une peu plus que ce que ma main peut leur donner.
– Oui Madame. »
C’était encore un pan de ce qu’elle aurait préféré que cela restât secret que Madame Farette venait de dévoiler. Elle mettait tout sur la place publique, y compris et surtout la fessée qu’elle administrait à Arthur.
« C’est pire que ce que j’ai subi, se dit-elle. »
Peut-être pas pire, mais au moins aussi humiliant. Maïlis n’était pas fâchée de la diversion que faisait Madame Farette. Elle n’était plus seule à avoir été corrigée, donc à être objet de curiosité de la part des autres. Après la fessée d’Arthur, d’en avoir reçu une précédemment, lui paraissait bien moins grave que ce qu’elle avait imaginé. Avoir été déculottée et fessée par sa cheffe d’atelier, ce n’était pas encore une banalité, mais cela devenait bien moins singulier que ce qu’elle avait cru ce matin.
La règle était là où Madame Farette le lui avait indiqué. Dès que sa cheffe l’eut en main, elle en administra une dizaine de coups sur les fesses d’Arthur qui sautilla sur place en poussant des hurlements.
« Cela a des conséquences, mon garçon, de tenter de se soustraire à une fessée que je donne. La règle va d’apprendre ce que cela coûte ! Bien entendu, tu en auras une nouvelle ration ce soir, comme je te l’avais promis si tu contrecarrais le bon déroulement de ta fessée. J’espère que tu n’auras pas la mauvaise idée de recommencer. »
Madame Farette voulait que cette fessée constitue un souvenir cuisant pour Arthur. Il en avait besoin afin de comprendre que c’était la dernière fois qu’il se livrait à de tels agissements. Il devait mesurer le risque qu’il prendrait s’il recommençait. Ses fesses devraient alors lui remettre en mémoire cette correction. Elle ne retenait donc pas ses coups de règle et, vu les réactions d’Arthur, cela portait ses fruits.
Il dansait d’un pied sur l’autre, se prenant les pieds dans son pantalon tombé sur ses chevilles, tout en criant comme si on l’écorchait… ce qui n’était pas le cas, mais cela s’en approchait tout de même. La cuisson qui s’amplifiait sur ses fesses ne lui laissait pas de répit. Ses sanglots rendaient ses paroles incompréhensibles.
De larges rectangles rouges, de la forme de la règle, traversaient son postérieur de part et part. Puis, la fessée se poursuivant, ils finirent par se chevaucher et se confondre pour ne plus faire que vaste tâches carmin qui couvrait les fesses d’Arthur, du bas des reins au haut des cuisses.
Les efforts qu’il faisait pour garder sa main éloignée de la brûlure que provoquait la règle, étaient visibles. Sa main droite, libre de toute entrave oscillait entre sa bouche dont les dents mordaient dans les doigts pour les retenir et la proximité de ses fesses, sans, au début, oser aller plus loin.
Mais sa volonté ne fut pas assez forte. Alors que Madame Farette faisait tomber la règle plusieurs fois de suite au même endroit, là où de l’épiderme est plus tendre à la jonction des fesses et des cuisses, il couvrit de sa main, la zone dont sa cheffe s’occupait. Celle-ci n’en tint pas compte. Elle continua à frapper au même endroit, sur les doigts qui recouvraient la peau.
Les cris d’Arthur devinrent désespérés. Il enleva sa main, mais il la remit aussitôt pour l’enlever presque immédiatement. Madame Farette prit son poignet dans la main qu’elle avait mise sous le ventre d’Arthur et la règle poursuivit son œuvre. Il trépignait sur place et la continuité de son cri laissait supposer qu’il ne reprenait jamais son souffle.
Quand la fessée cessa, il s’étrangle, toussa, reprit sa respiration par une grande aspiration et se remit à pleurer plus doucement. Madame Farette le laissa courbé sous son coude quelques dizaines de secondes tout en tapotant légèrement les fesses qui rayonnaient de chaleur. Il cessa tout mouvement, laissant son poids reposer sur le bras de sa cheffe.
Chacun et surtout chacune pouvait voir son sexe qui pendait entre ses jambes et qui effectuait un lent mouvement de balancier. Il n’y avait plus rien du machisme dont il avait fait preuve et ce serait certainement difficile de pouvoir en retrouver ne serait-ce que l’apparence.
Arthur était très loin de ces préoccupations. Il ne se souciait pas du spectacle qu’il donnait et encore moins de ses suites une fois cette séquence punitive achevée. Il voulait simplement que la fessée ne recommençât point. C’est une aspiration assez simple.
« Vous avez vu, Arthur, comment Maïlis se tenait au coin ? Vous irez vous y placer au même endroit et vous vous y comporterez de la même façon. »
Arthur esquissa le geste de remonter sa culotte, mais le regard noir de sa cheffe d’atelier l’arrêta. Il se dirigea vers l’endroit que désignait Madame Farette. Quand Maïlis y avait séjourné, il n’avait pas fait très attention à la façon dont elle s’y était tenue. Il savait seulement qu’il fallait placer son nez dans le coin et attendre. Madame Farette fut obligé de le reprendre.
« Vos bras croisés dans votre dos et tenez donc vos vêtement relevés au-dessus de votre taille ! »
Arthur tourna la tête. Un réflexe qu’il regretta aussitôt. Une claque sur les fesses lui ordonna de replacer son nez là où il aurait dû rester. Madame Farette attendit qu’Arthur se soit remis en place.
« Plus haut les bras ! »
Enfin satisfaite, elle se tourna vers la petite assistance qui avait observé tout l’épisode.
« Regardez bien comment se tient votre camarade. J’exigerai la même chose de tous ceux que j’enverrai au coin. »
Il y eut un murmure qui parcourut l’assemblée.
« Oui ? L’un ou l’une d’entre vous a-t-il quelque chose à dire ? »
Personne n’avait rien à dire, mais les implications de ce que venait de dire Madame Farette étaient inquiétantes : il y aurait d’autres mises au coin, certainement après une fessée. Qui sera le suivant ? Chacun s’imagina, en frissonnant à la place d’Arthur. Vu de cette façon, c’était bien moins distrayant que ce qu’ils avaient cru en voyant Maïlis exposer ses fesses nues. Cela changeait considérablement la donne.
Madame Farette regarda ses subalternes, cherchant un regard de défi dans leurs yeux. Certains détournèrent la tête, d’autres regardèrent le bout de leurs chaussures. Pas une once de révolte et les protestations restaient muettes. Les choses étaient entendues. L’autorité de Madame Farette ne serait pas contestée et il fallait s’attendre à ce que la fessée sanctionnât le prochain écart. Ils espéraient tous que ce serait le voisin ou la voisine qui en serait le destinataire.


Camille était inquiète. Cela faisait un long moment, elle ne savait pas exactement combien de temps, qu’elle était au coin et Madame Daurent ne lui avait pas accordé la moindre parcelle d’attention. Camille ne pouvait pas savoir si, à chaque fois qu’elle passait à proximité, sa patronne lui octroyait un regard, mais elle avait l’impression d’une grande indifférence à son égard.
Madame Daurent entrait dans la boutique et elle en sortait, elle passait dans le dos de Camille, elle vint même travailler, presque à la toucher, sur le comptoir derrière lequel se tenait la jeune fille mais elle ne lui adressa pas un mot. C’était déroutant pour Camille qui aurait préféré se faire gronder, voire recevoir quelques claques sur les fesses, plutôt que cette incertitude sur l’état d’esprit de Madame Daurent à son sujet.
Elle envisagea, un instant, de se manifester, mais elle avait bien trop peur de la fessée qui s’en suivrait pour aller au bout de ses intentions. Son moral était au plus bas au point qu’elle en se préoccupait plus des éventuels spectateurs qui pourraient la contempler, elle en pénitence et surtout ses fesses nues, en passant sur le trottoir.
« Viens ici, jeune fille désobéissante que j’en finisse avec toi. »
Elle sursauta. L’ordre de sa patronne l’avait surprise. Quand elle se retourna, elle scruta le visage de Madame Daurent pour connaître ses intentions. Que lui préparait-elle ? Une autre fessée ? S’il fallait en passer par là, elle ne protesterait pas. Tout plutôt que cette indifférence. Les sourcils étaient froncés, ce qui ne présageait rien de bon. Camille se pressa de se présenter face à sa patronne, montrant le plus ouvertement possible son obéissance.
Elle ne voulait plus rien lui cacher, ni physiquement, Madame Daurent avait gagné le droit de pénétrer dans son intimité et sa jupe relevée en était le témoignage le plus clair, ni psychologiquement et elle aurait répondu à n’importe quelle exigence de sa patronne à ce moment-là.
« Qu’est-ce que je vais bien faire d’une jeune fille aussi indocile ? »
Le cœur de Camille se serra. Est-ce que Madame Daurent se préparait à l’exclure de sa vie ? Avait-elle conclu qu’il n’y avait pas moyen, malgré les fessées, que Camille s’amende ? Les larmes lui montèrent aux yeux.
« Arrive ici que je m’occupe de toi ! »
Madame Daurent, de ses deux mains passées derrière les fesses de Camille, attira celle-ci sur ses genoux. Elle l’y assit face à elle. La culotte de Camille gênait pour qu’elle puisse prendre une position confortable.
« Attends, je vais te l’enlever ; »
Madame Daurent bascula Camille sous son coude et elle acheva de descendre la culotte pour l’ôter complètement. Elle remit la jeune fille dans sa position initiale, et elle posa la culotte sur le comptoir à côté d’elle. Camille n’avait pas vraiment eu le temps d’avoir peur, sur le moment, de recevoir une nouvelle correction. Elle ne s’aperçut, qu’a posteriori que ses fesses avaient été de nouveau dans une position idéale pour que Madame Daurent lui donnât une fessée.
« Crois-tu que nous allons pouvoir continuer à travailler ensemble ? »
Tout en posant cette question, elle plaqua Camille contre sa poitrine et sa main caressa les fesses qu’elle avait meurtries si consciencieusement.
« Qu’en dis-tu ?
– Oh si Madame, s'il vous plait.
– Tu veux rester ici ? Même si tu sais qu’il y aura désormais la fessée à chaque fois que je penserai que ce sera utile ? … et un séjour au coin ?
– Oui Madame je veux rester… si vous le voulez bien.
– Je veux être très claire : non seulement je te donnerai la fessée quand je le déciderai et j’en informerai Madame Caroni qui, dès ton retour à la maison, doublera celle que je te donnerai, mais de plus je demanderai aux clients de te corriger quand tu seras désagréable avec eux. Est-ce bien d’accord ? »
Camille soupira. Les fessées de Madame Daurent et de Madame Caroni étaient inévitables, mais celles des clients… elle soupira et fit une grimace, ce qui lui valut une claque sur les fesses.
« Est-ce bien d’accord ?
– Oui Madame.
– C’est bien. »
Camille, le visage caché dans le creux du cou de sa patronne, se laissa bercer un long moment. Tout ce qui venait de se passer depuis quelques jours prenait un sens qui lui allait bien. Certes, il y avait la fessée qui deviendrait une habitude. Elle se doutait qu’entre celles de sa tutrice et de sa patronne, elle n’aurait pas la vie facile tous les jours. Mais elle entrevoyait un autre avenir où, sous la houlette de toutes ces personnes à même de lui imposer une exigence, elle entamait une nouvelle vie. Elle soupira de contentement et s’abandonna dans les bras de Madame Daurent.


Arthur n’était pas resté longtemps au coin. Comme elle l’avait fait pour Maïlis, Madame Farette l’avait reculotté sans lui laisser prendre aucune initiative tout en le grondant et en lui promettant une prochaine correction à son prochain écart.
« J’aurai deux mots à vous dire avant que vous ne partiez ce soir. Vous passerez à mon bureau. »
Cela n’annonçait pas de bonnes nouvelles, mais Arthur, sur le coup, ne put que montrer sa compréhension, ce qui valait acceptation de cette demande de sa cheffe d’atelier. Il est vrai qu’il est difficile de refuser quoi que ce soit à la personne qui vous reculotte, comme si vous n’étiez pas capable de le faire seul et ignorant votre pudeur bien mise à mal.
Un silence inhabituel s’était installé dans l’atelier. Il n’y avait pas eu ni de moqueries ni de regards ironiques, ni en direction de Maïlis, ni d’Arthur qui avaient été remis au travail sans délai. La fessée était comme suspendue dans l’air, une promesse prête à tomber à la première occasion. Sans les bavardages qui habituellement interrompaient le travail, l’atmosphère était studieuse. Chacun faisait très attention à ce qu’il faisait afin de ne pas être celui qui prenait le risque d’être le prochain puni.
Madame Farette circulait dans l’atelier et elle était précédée par une onde de tension qui passait d’un employé à l’autre au fur et à mesure qu’elle avançait. Les cadences de travail augmentaient alors et la concentration sur ce que chacun faisait était à son maximum. Il n’aurait pas fallu commettre une erreur sous ses yeux, les conséquences en étant imprévisibles.
Quand la cheffe d’atelier regagna son bureau, l’application au travail continua. Nul ne savait quand elle pouvait de nouveau surgir dans le dos de l’un ou de l’autre ni quelles seraient les conséquences d’un travail approximatif. Puis, comme à toute chose, on s’habitue.
Lentement, progressivement mais inexorablement les papotages reprirent. Ils duraient moins longtemps que ce qui avait cours les jours précédents, mais ils eurent de nouveau leur place. Il suffisait de s’assurer, d’un regard furtif, que la cheffe d’atelier n’était pas dans les parages. Avec eux, revinrent les sarcasmes envers les deux malheureux qui avaient eu le privilège d’inaugurer la fessée déculottée. Marlène excellait dans cet exercice.
Tout le monde craignait sa langue acérée. Elle savait appuyer là où ça faisait mal. Peu échappaient à ses railleries et une fois transformé en cible, il était difficile de sortir de son collimateur. Elle savait mettre les rieurs de son côté et il était hautement recommandé de la suivre dans ses moqueries sous peine de s’en trouver la victime dès que Marlène s’apercevait de la réticence de l’un de ses collègues à suivre ses attaques. Le tout étant fait sous le prétexte de la convivialité et de la bonne camaraderie. Il n’aurait pas été de bon ton d’y déroger.
Maïlis s’était faite sa complice numéro un. C’était généralement avec elle que Marlène montait ses coups et, afin de ne pas être la prochaine visée, Mailis avait répondu avec enthousiasme aux sollicitations de Marlène. Cela l’avait protégée des attentions malveillantes de cette petite roitelette qui régnait sur une cour docile. Maïlis en était la première courtisane. En bonne politique, elle ne s’attaquait pas au pouvoir en place. Jamais elle ne ciblait Madame Farette et celle-ci la laissait faire tout en maintenant les railleries de Marlène dans des cadres raisonnables tant que cela ne devenait pas ostensible et que cela ne troublait pas le bon déroulement du travail.
Marlène savait exploiter les faiblesses des autres Elle trouvait toujours le défaut ou la situation qui embarrassait sa future victime. Elle ne pouvait ignorer une double fessée déculottée en public. L’occasion était trop belle. Elle profita d’un moment où Maïlis était hors de vue de la cheffe d’atelier pour susurrer brièvement en passant à côté de Maïlis.
« Alors, ça va les fesses ? Pas trop douloureux, »
C’était une première approche et Maïlis savait qu’elle ne s’en tiendrait pas là. Moins d’un quart d’heure plus tard, elle revenait à la charge.
« Sois plus attentif à ton travail, autrement Tatie Farette va te redonner une fessée. »
Maïlis ne put s’empêcher de rougir et de baisser la tête. Combien de temps devrait-elle supporter les lazzis de ses collègues ? Tant que Marlène n’aurait pas d’autre os à ronger, elle insisterait jusqu’à ce que Maïlis craquât. Cette dernière l’avait vu agir si souvent qu’elle savait reconnaître sa façon de s’y prendre.
Le troisième assaut eut lieu en public. Marlène s’était enhardie, considérant que Madame Farette lui laissait de nouveau le champ libre.
« Est-ce que tes fesses sont toujours aussi rouges comme la dernière fois que nous les avons vues ? C’était impressionnant, les filles, n’est-ce pas ? Montre-les-nous ! On va te dire si elles ont retrouvé leur couleur naturelle. »
Cette moquerie fut accueillie par les rires complaisants des spectatrices. Marlène se trouvait au milieu d’une allée et elle bloqua la tentative de passage de Maïlis.
« Eh, ne t’en va pas si vite ! On n’a pas encore pu vérifier l’état de tes fesses. Maintenant que tu les montres à tout le monde, tu n’as plus de raison de nous les cacher !
– Laisse-moi passer !
– Voilà, voilà, il suffisait de le demander. »
Un éclat de rire général accompagna Maïlis qui pressait le pas pour être au plus vite hors de vue du petit groupe. Ce n’était que le début. Selon la méthode utilisée par Marlène, il y aurait d’autres épisodes. Maïlis se rendit compte que ses yeux étaient humides et que des larmes brouillaient sa vue. Elle les essaya rapidement, il ne fallait pas que les autres voient combien cela l’affectait. Ce serait la curée !

L’épisode suivant eut lieu vers la fin de l’après-midi. Maïlis finissait de scotcher des cartons qui devaient partir chez des clients. Elle travaillait sur une table au fond de l’allée ménagée entre deux étagères. Maïlis n’y était que depuis quelques minutes quand elle sentit une présence dans son dos. C’était Marlène. Heureusement, elle était seule.
« Marlène ? Qu’est-ce que tu veux ? »
Marlène sourit, sans rien dire. Maïlis sentit une menace derrière l’ai affable de sa collègue.
« Laisse-moi tranquille !
– Je ne crois pas que tu sois en position d’exiger quoi que ce soit. Je te conseille plutôt de faire profil bas. Puisque désormais on peut te donner la fessée, j’attends de toi une obéissance plus immédiate que ce dont tu as fait preuve jusqu’à maintenant.
– Mais… mais… je n’ai pas à t’obéir !
– Je crois que désormais tu dois obéir à tout le monde. Tu n’es qu’une petite fille qu’on peut déculotter et fesser quand elle n’a pas été sage.
– Mais non, à Madame Farette, oui, mais pas à toi !
– C’est là où tu te trompes. Tu sais que je peux être persuasive et cela pourrait être désagréable. Si tu m’obéis sagement, ce sera plus simple, mais je veux une obéissance absolue. Pour commencer, tu vas me montrer tes fesses. Je veux voir s’il y a encore des marques dues à la fessée.
– Marlène tu ne peux pas…
– Tu épuises ma patience, Maïlis. Dernière fois que je te le dis !
– Il y a une autre façon de satisfaire votre curiosité. »
La voix qui venait de s’immiscer dans la conversation venait de derrière l’étagère. Sa propriétaire fit son apparition au bout de l’allée. C’était Madame Farette.
« Je vois que vous êtes très intéressée par les effets à long terme d’une fessée. Je pense qu’il serait très utile de satisfaire votre curiosité. »
Maïlis se vit déjà de nouveau la culotte baissée exposant ses fesses à la vue de Marlène et de sa cheffe d’atelier, mais la suite prit une tournure à laquelle elle ne s'attendait pas.
« Le plus simple, reprit Madame Farette, c’est que je vous montre en direct les effets d’une fessée. Quoi de mieux que de l’éprouver soi-même ? Vous pourrez les vérifier aussi souvent que vous le voudrez en regardant vos fesses dans un miroir.
– Non, je plaisantais. Je ne le disais pas sérieusement. Ce n’était pas sérieux.
– Ah je comprends mieux ! Vous trouvez cela divertissant. Eh bien nous allons continuer le divertissement et vous allez être aux premières loges. Venez ici !
– Non, attendez, vous ne… vous n’avez pas le droit. Pas ici, pas comme ça…
– Vous savez, je pense que vous n’avez pas le choix. Votre attitude envers votre collègue Maïlis vous met en faute. Cela mérite une sérieuse fessée. Mais vous avez raison, cela ne doit pas se passer ici. Il faut que bien plus de personnes assistent à votre fessée. Cela leur donnera une leçon salutaire et à vous aussi ! »
Madame Farette attrapa l’oreille de Marlène et elle la tira derrière elle. Marlène tenta de résister, mais une traction plus forte sur son oreille vint à bout de sa résistance. Elle emmena Marlène au centre de l’atelier. Un coup d’œil circulaire et elle trouva ce qu’il lui fallait.
Elle posa le pied sur un petit escabeau qui traînait un pied d’une pile de cartons. Sa cuisse était maintenant à l’horizontal, prête à accueillir Marlène qui s’y trouva à plat ventre avant d’avoir pu organiser se défense. Madame Farette passa son bras entre les cuisses de Marlène et elle la souleva en la faisant basculer et en la plaçant en équilibre sur sa cuisse.
Marlène ne réagit qu’à ce moment. Elle battait des pieds, moulina des bras mais elle ne trouva que la jambe de Madame Farette comme point d’appui. En y prenant appui, elle tenta de se relever. Madame Farette qui avait déjà relevé la robe, découvrant une petite culotte bleu ciel, asséna une claque sur le sommet des fesses de Marlène.
« Voulez-vous vous tenir tranquille pendant que je vous fesse ! Je vous assure que vous en avez besoin et que je ne vous relâcherai pas avant que vous ayez reçu une correction à la hauteur de ce dont vous avez besoin. »
Un appui ferme sur le dos de Marlène la ramena en position, mais elle refusa d’y rester et elle saisit sa culotte à pleine main quand sa cheffe d’atelier entreprit de la baisser.
« Non arrêtez ! Je ne veux pas, non !
– Je comprends que tu ne veuilles pas, mais malheureusement c’est pourtant ce qui va se passer. Lâche cette culotte que je puisse la baisser ! »
Marlène, en se démenant, compromettait l’équilibre des deux femmes.
« Bon, tu l’auras voulu ! »
Madame Farette fit passer Marlène sous son bras, la serrant contre sa hanche et entourant sa taille d’un bras qui tenait Marlène dans un étau. Puis, elle passa son genou entre les deux jambes de Marlène laissant celle-ci à plat ventre sur la cuisse. Enfin, elle saisit la main qui tenait la culotte et elle le fit passer sous le ventre de Marlène en l’enfermant dans son propre poignet. Plus rien ne s’opposait au déculottage, ce qui fut fait en quelques secondes. Marlène n’avait plus aucun point d’appui. La fessée commença, à grandes claques lourdes.
Madame Farette attendit que la peau des fesses rougisse quelque peu, puis elle cessa.
« Maïlis, s'il vous plait, voulez-vous bien aller me chercher la règle. Vous savez où elle est. »
Madame Farette reprit l’ouvrage qu’elle avait laissé en plan. Les cris de Marlène n’y changeaient rien. Les fesses rougissaient à vue d’œil.


Vous avez loupé le début de l'histoire ?

Pas de problème, voici comment tout cela a commencé : le chapitre 1
 ... et ce qui s'est passé juste avant : le chapitre 42
On peut tous les retrouver sur la page "mes récits"

Il y aura une suite, bien sûr !

C'est le chapitre 44

Les commentaires...

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6 commentaires:

  1. Bonjour à toutes et tous,
    Très bon épisode où l'on retrouve l'atmosphère particulière d'un atelier où travaillent une majorité de femmes, avec tout ce que cela comporte : Jalousie, pouvoir, mesquineries, coups bas. Les femmes entre elles, se comportent de façon sournoises, par moment !
    Bravo.
    Elena.

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  2. Je suis contente que cette moqueuse ait pu avoir cette fessée ! Ils ont de la chance d'avoir une patronne aussi juste

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  3. Amis de la poésie et de la règle plate sur les fesses... Bonjour!

    Impitoyable madame Farette, cheffe d'atelier fessées, qui rétablit, à la fois, les cadences infernales au travail et celles des claquées sur les fesses...Comme une onde de tension permanente... Vol de fessées au dessus d'un nid d'employés...
    Notons avec plaisir, ( du moins en ce qui me concerne) la réactualisation de la position fesses en l'air sur la cuisse relevée à l'horizontale, très tendance aussi dans les récits de Sylvie...

    Description très imagée et richement détaillée de la fessée d'Arthur et de son ressenti... La fréquence des fessées dans les récits (la moindre des choses sur ce blog ) en rend les descriptions difficiles à renouveler. Il convient de souligner le mérite de l'auteur de réussir dans ce passage a en proposer une approche originale avec une écriture de qualité. Ben oui!
    Amicalement
    Ramina

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  4. Très belle histoire la tutrice a vraiment de la chance d avoir à porté de main plusieurs fessiers qu elle peut corriger quand bon lui semble hâte de lire la suite

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  5. Une histoire très claquante. les fesses en prennent pour leur compte. Vivement la suite.

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    1. Bonjour Gladys,
      Vous devriez pourvoir trouver les chapitre 44 et 45 sur le blog. La suite viendra bientôt.
      Au plaisir de vous lire,
      JLG.

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