mercredi 29 avril 2020

Benoit chez Tatie - chapitre 7

Le reste des vacances de Noël se passe « tranquillement », avec les devoirs de vacances tous les jours, des claques et des fessées régulièrement.
Tatie les emmène une fois au cinéma, voir un dessin animé. Les garçons, surtout les deux aînés, ne sont pas très fiers de se voir retirer la capuche de leur anorak à l’entrée du cinéma, sous les regards amusés ou incrédules de certains spectateurs, fin décembre et les trois en culottes courtes. A la sortie du cinéma, Tatie leur remet à tous les trois leurs capuches bien attachées par l’arrière. 

Pas de passe-droit spécial pour le 31 décembre, les enfants sont au lit à 20h30. Il n’est évidemment pas question d’aller voir le feu d’artifice qui commence bien après l’heure du coucher.

La rentrée de janvier arrive vite. A 8 h, mademoiselle Paget arrive et retrouve le « petit Benoit » en blouse et culotte courte.
Elle lui fait réciter les leçons qu’elle lui avait données pour les vacances, lui fait faire évidemment une dictée et reprend son « enseignement ». Benoit connait maintenant tous les départements français et leurs préfectures et commence à apprendre la liste des pays d’Europe avec leurs capitales. En histoire, il doit réciter la liste des rois de France depuis Hughes Capet.
En quoi cela va-t-il favoriser son entrée à l’université, il se le demande. Quant à poser effectivement la question, celui lui a valu une fois une fessée. Depuis, il se tait.

Trimestre sans surprise et surtout sans changement dans le planning des enfants. Seul fait notable, ils sont invités un dimanche après-midi chez les deux dames qui étaient venues déjeuner. Les garçons ont leur tenue du dimanche avec culotte de flanelle et socquettes blanches, sauf Benoit qui est « favorisé » en portant des grandes chaussettes bleues assorties à sa son blazer.
Et, avant de se rendre à l’invitation:
« - Les enfants, vous avez intérêt à être sages, poli et obéissants. Comme vous le voyez, j’emmène dans mon sac le martinet. Vous pouvez emmener chacun deux petites voitures. Maintenant, venez faire pipi et on y va.
- Oui Tatie, oui maman »
Ils sont accueillis par des bisous, se laissent retirer leurs anoraks et vont docilement s’asseoir sur le tapis. Les deux dames les félicitent pour leur tenue si mignonne et si pratique pour des enfants. Benoit rougit.
Le thé est servi, mais ce sera bien sûr une tasse de lait chaud pour les garçons .
Après quelques questions sur leurs études, ils sont autorisés à jouer avec leurs petites voitures sur le tapis, sans faire de bruit.
Les trois dames papotent entre elles, parlent de l’éducation des enfants en particulier, et Benoit rougit quand Tatie explique que oui, bien sûr, lui et ses cousins reçoivent encore la fessée et sont couchés à 20 heures……
Bertrand doit se lever et recevoir deux claques sur chaque cuisse pour avoir « provoqué » une collision de petites voitures dont le bruit a dérangé ces dames…….


Tatie repense plusieurs fois à ce qu’elle avait imposé aux garçons à Noël. La sieste finalement, pourquoi pas. Du temps libre pour elle, sans avoir besoin de les surveiller.

Le premier jour des vacances de Pâques, Ils ont le matin leurs deux heures de devoirs de vacance obligatoires. Pour l’occasion , et au déplaisir des enfants, elle leur a fait mettre leurs superbes (!) tabliers à carreaux et boutonnage dos. Ils ne portent pas, heureusement pour Bertrand et Michel, ces blouses au lycée mais uniquement à la maison. Bien entendu, les trois détestent cette tenue. Pourtant, le boutonnage dos ne devrait pas être un problème puisque de toutes façons ils ne s’habillent pas tout seuls……

Après les deux heures d’étude et récitation des leçons, Maman/Tatie les emmène au salon et s’installe sur le canapé.
Les enfants s’assoient par terre: Michel les jambes allongées, Bertrand assis sur ses chevilles et Benoit les jambes croisées.
Tatie regarde avec amour ses trois petits garçons aux jambes nues et si mignons avec leurs tabliers.

- Mes chéris, j’ai quelque chose à vous annoncer; J’ai décidé que pendant les vacances, celles-ci et les prochaines grandes vacances, vous ferez une sieste deux fois par semaine. 
- Oh non, maman, pas la sieste
- Tatie, on n’est plus des bébés
- Taisez-vous. Il y a autre chose qui vous plaira plus. Si mes trois garçons se conduisent comme des enfants sages et obéissants et dorment pendant la sieste, vous aurez le droit ce jour-là de veiller jusqu’à 21 heures. »
Voilà du nouveau. Bertrand et Michel ne se sont jamais de toute leur vie couchés si tard (et Bertrand va bientôt avoir 15 ans!).
« - Mais attention; je veux que vous dormiez comme il faut et j’irai vérifier quand vous serez couchés. Si jamais un seul de vous trois ne dort pas, vous irez au lit à l’heure habituelle. Si tous les trois vous dormez gentiment, vous pourrez veiller plus tard.
Vous ferez votre première sieste cet après-midi.
Maintenant, venez que je vous retire vos tabliers et allez jouer ».

Dans la salle de jeux, les commentaires vont bon train. Un désaccord surgit entre Benoit et les cousins. Benoit commence:
« - On ne va pas aller au lit l’après-midi, on n’est plus des bébés
- Oui mais on pourra se coucher à 9 heures !
- C’est pas une raison. Ça compense pas. »
La discussion continue et Bertrand résume la situation:
« - De toutes façons, si maman l’a décidé, on devra aller au lit. Alors autant en profiter pour se coucher plus tard »
Et Michel surenchérit:
« - On a qu’à faire semblant ! »
La discussion continue et Benoit finit par accepter de jouer le jeu pour voir.

Et ce même jour, Ils sont appelés après déjeuner:
« - Les enfants, pipi et au lit »
Ils sont déshabillés, emmenés aux toilettes, mis en pyjama et couchés. Volets fermés, lumière éteinte. Ils entendent des enfants bien plus jeunes jouer dans la rue…..
« - Maintenant dodo mes chéris ».

20 ou 30 minutes plus tard, Maman/Tatie entre dans la chambre et fait le tour des lits. Elle est bien consciente qu’ils font semblant de dormir, même Michel, mais cela lui convient parfaitement. Cela lui permettra de leur dire plus tard que quand elle est venue les voir, ils dormaient comme des enfants sages et c’est la preuve que la sieste est nécessaire. Elle leur impose cette fois ci deux heures au lit.

La deuxième sieste intervient trois jours plus tard. Mais cette fois, Benoit refuse de faire semblant. Quand Tatie vient vérifier « le sommeil » des enfants, il est ostensiblement éveillé, presque assis dans son lit. Tatie le gronde et lui reproche de risquer de réveiller ses cousins. Elle lui annonce qu’il sera puni.
Tatie les laisse trois heures au lit (!) et au réveil:
« - L’un d’entre vous n’a pas dormi pendant la sieste. C’est une désobéissance de se forcer à ne pas dormir pour prouver je ne sais quoi. Comme je vous l’avais dit, ce soir au lit à l’heure normale sans pouvoir veiller plus tard. Tant pis pour vous. »

Comme on peut l’imaginer, une fois dans leur salle de jeux, les cousins se plaignent amèrement auprès de Benoit.
« - C’est de ta faute ! On ne pourra pas se coucher plus tard. On n’a rien gagné.
- J’ai 18 ans, bientôt 19 ans, et je ne veux pas faire la sieste comme un gosse.
- Tu n’as pas le choix. De toutes façons, maman nous mettra au lit quand elle le décidera. On peut pas gagner. »


La fin de l’année scolaire approche. Pour Benoit, l’incertitude. Va-t-on enfin arrêter de le traiter en bébé et l’inscrire à l’université ?
Pour Bertrand, c’est l’examen du brevet. Cet examen se déroulera dans un autre lycée que celui des enfants. Maman s’est renseignée sur l’itinéraire pour pouvoir l’emmener. Pendant plusieurs jours, Bertrand supplie sa mère de lui épargner la blouse pour le jour de l’examen. Rien n’y fait. Il tempête, il pleure, mais ne récolte que plusieurs fessées pour comportement inacceptable et caprices. Pas question qu’il ne porte pas son « tablier » au risque de salir ses vêtements. C’est un Bertrand tout timide, à quelques jours de ses 15 ans, qui va passer l’épreuve, et l’oral d’anglais, en culotte courte et blouse d’écolier, devant des garçons de son âge qu’il ne connait pas.
Pour Benoit, il était prévu une réunion d’évaluation avec les deux enseignantes, celle qui l’avait évalué à l’automne et son institutrice, parce que c’est bien comme cela qu’il faut l’appeler.
Elles deux interrogent un Benoit debout, mains dans le dos, sur quelques sujets, puis disent à Tatie qu’elles vont parler toutes les trois.
- Benoit, va jouer. On t’appellera tout à l’heure »
Et de nouveau son futur va se décider sans qu’on lui demande son avis;
Une demi-heure plus tard, il est rappelé. Il prend soin de se tenir droit, mains dans le dos en espérant enfin la nouvelle tant attendue.
« - Benoit, mon chéri, j’ai discuté avec tes deux professeurs et nous avons reconnu que tu étais encore immature et absolument pas prêt pour l’université.
- Mais Tatie
- Ne discute pas, tu es encore un enfant et j’établirai avec Mademoiselle Paget ton programme pour les vacances et l’année prochaine
- C’est pas juste! C’est pas possible! Je vais avoir 19 ans et on me fait apprendre des leçons de bébé ! J’en ai marre ! »
Benoit tempête, tape du pied, crie.
Tatie s’approche, lui donne une paire de claques et lui déboutonne sa culotte courte.
« - Benoit, ton comportement est inacceptable. Il prouve bien que tu n’es qu’un gamin insolent. Et les mots que tu as employés méritent à eux seuls une correction 
- Tatie, pardon, pas la fessée devant elles
- Tu as déjà reçu la fessée devant Mademoiselle Paget »
Tatie lui baisse son slip, et le fesse. Longtemps, sévèrement, avec force. Benoit ne compte plus les coups et pleure comme un gamin. Au bout d’un moment, Tatie le relève, le mouche et:
« - Benoit, va chercher le martinet
- Tatie, s’il te plait »
Une claque additionnelle sur chaque fesse et Benoit, culotte et slip aux chevilles va à petits pas chercher le martinet.
Il est toujours en pleurs quand il le tend à Tatie. Il a le temps de voir le regard amusé des enseignantes sur son absence de système pileux à l’entre jambes.
Et il est fouetté comme il ne se souvient pas l’avoir été. Et ça dure longtemps. Il n’en peut plus de pleurer, de sursauter sous les coups…Enfin:
« - Benoit, relève-toi. Mains sur la tête »
Tatie le mouche de nouveau
« - Tu dois t’excuser de ton attitude inconvenante. Tu vas répéter après moi
– Je vous demande pardon pour avoir été impoli. »
– Je vous demande pardon pour avoir répondu et crié
– J’ai reçu une fessée bien méritée
– Je promets de bien travailler pendant les vacances »
Mademoiselle Paget s’approche de lui, lui tapote les joues et lui promet une liste de devoirs de vacances appropriée.
Tatie le tire par l’oreille, toujours fesses nues, et le mets au coin mains sur la tête.
Et les deux enseignantes prennent congé.


La famille avait l’habitude de passer un mois l’été chez une cousine éloignée habitant au bord de la mer. Ce fut aussi le cas cette année-là.
Benoit se réjouissait d’aller à la mer, et de pouvoir nager en s’éloignant un peu du contrôle tatillon de Tatie.



Pour ce départ en vacances, Maman/Tatie envisagea un moment de mettre aux enfants leurs salopettes courtes. Puis elle se ravisa et les habilla plus classiquement avec leurs culottes courtes habituelles.
Sandales et socquettes.
« - J’espère que vous serez sages et vous tiendrez bien dans le train. S’il le faut, je n’hésiterai pas à donner une fessée devant tout le monde. C’est bien compris ?
- Oui Tatie, oui maman
- Vous prenez chacun deux petites voitures et un livre pour le voyage. »

Une fois les cousins installés près de la fenêtre, Benoit et Tatie au milieu, ils virent entrer une dame d’un certain âge qui s’installa côté couloir.
«-  Les enfants, vous dites bonjour s’il vous plait. Je ne devrais pas avoir à vous le rappeler
- Bonjour madame
- Bonjour les enfants ».

Benoit n’a pas très envie de jouer aux petites voitures ….en public et préfère prendre un livre pour le moment.

Au bout de deux heures, Tatie/maman appelle les cousins:
« - Michel, Bertrand, venez avec maman. Benoit, tu restes ici et tu es sage. »
Pendant l’absence de Tatie, la dame du compartiment qui se demande quel âge peut avoir Benoit (14 ans, 15 ans ?) engage la conversation.
« - Comment t’appelles-tu mon grand ?
- Je m’appelle Benoit, madame
- Et quel âge as-tu ?
- J’ai 18 ans, madame.
- Oh je te croyais plus jeune. Tu travailles bien en classe ?
-Oui madame »
Benoit n’ose pas dire qu’il est à un mois de ses 19 ans et que cela fait maintenant un an qu’il a le bac !

Tatie emmène les deux petits jusqu’aux toilettes et rentre avec eux. Elle déculotte Bertrand mais, inquiète de la propreté de la cuvette des WC, lui fait faire pipi debout en lui tenant la verge.
« - Bertrand, les mains sur la tête. Ce n’est pas une punition, c’est parce que c’est plus pratique pour maman ».
Il fait pipi, est essuyé et rhabillé. Vient le tour de Michel pour qui cela se passe de la même façon.
Ils retournent dans le compartiment.
« - Benoit, tu as été sage ?
- Oui Tatie
- Madame, il ne vous a pas embêté ?
- Pas du tout, ce grand garçon a été très calme et très poli 
- Les petits, allez-vous asseoir et soyez sages. Benoit, viens avec moi »
Et Tatie emmène Benoit subir le même traitement que ses cousins. Pipi debout, mains sur la tête, habillage. Un bisou pour avoir été sage.
En sortant, Benoit a le rouge au front en laissant la place à un jeune garçon de 13 ou 14 ans, en pantalon (!) et qui vient faire pipi tout seul. Lui sort accompagné de Tatie, comme un petit garçon.
Retour au compartiment
« - Les petits ont été sages ? »
Le voyage continue…..
Un peu avant d’arriver à leur destination:
« - Les enfants, en arrivant chez la cousine, vous l’embrassez et ensuite ce sera l’heure de la toilette.
- Mais maman, il sera trop tôt
- Non et de toutes façons ce soir vous vous couchez plus tôt que d’habitude
- Mais maman, pourquoi ? On est en vacances !
- Bertrand arrête de discuter ou tu as une fessée. Vous irez vous coucher tôt parce que le voyage est fatiguant pour des enfants.
Et demain, ce sera la sieste.
- Oh maman…..
- Vous voyez madame. Les enfants sont tous pareils. Dès que l’on parle de les mettre au lit, ça discute…. »

Arrivés chez la cousine, il faut s’installer. Il n’y a que deux lits dans la chambre des enfants. Tatie décrète que deux enfants dormiront dans le même lit, à tour de rôle. Et que ce ne soit pas une occasion de bavarder au lit !
La baignoire est plus petite qu’à la maison. Les enfants seront donc lavés en deux fois; deux garçons, puis un garçon. Là aussi à tour de rôle.
Il n’est que 17h30, mais ils sont immédiatement lavés. Benoit passe le premier, puis attends, tout nu, que ses cousins soient également lavés. Ils sont évidemment passés par les WC préalablement.
Ils sont mis en pyjama et peuvent jouer, sans se salir !, avant le diner.
Diner servi à 18h30. Serviette autour du cou évidemment.
Jeux puis appelés à 19h15 pour le pipi du soir.
Les trois garçons au lit à 19h30. Ce n’est même pas une punition, juste un coucher « normal » pour des enfants fatigués par le voyage, pour Tatie. Et ils sont prévenus qu’ils feront la sieste le lendemain.

Le matin suivant, procédure classique. WC, toilette, habillage, petit déjeuner. Pas de devoirs de vacances pour ce premier jour à la mer.
Promenade et courses au village. Les commerçants connaissent la famille qu’ils voient tous les ans.
« - Lui c’est Bertrand ? Comme il a grandi !
- Et ce jeune homme ? Votre neveu ?
- Les enfants, dites bonjour….. »

Retour à la maison, jeux (il y a un jardin et la possibilité de faire un peu de ballon), puis appelés pour le déjeuner, et ensuite sieste.
Benoit boude de devoir encore faire la sieste, mais Tatie lui rappelle que ce sera le cas pendant toutes les vacances deux fois par semaine.
Après la sieste, jeux et lectures jusqu’à la toilette du soir, à 18h30.
Coucher à 21H, puisqu’ils ont été sages pendant la sieste.

Le lendemain matin rien de nouveau. Pipi, toilette, habillage, petit déjeuner.
Et deux heures de devoirs de vacances.
Une heure après le déjeuner, départ pour la plage. Les garçons sont habillés de leurs humiliantes salopettes courtes, chemisettes et sandales. Ils emmènent un ballon et chacun deux petites voitures. Benoit voulait emmener un livre, mais ce fut refusé. Il aurait ramené du sable à la maison.
Arrivés à la plage, Tatie/maman les emmène un tout petit peu à l’écart et entreprend de les déshabiller. Benoit est mort de honte d’être déshabillé devant les autres estivants, puis de rester tout nu pendant que Tatie s’occupe de ses cousins.
Elle leur enfile ensuite un slip de bain assez enfantin et:
« - Les enfants, il est trop tôt pour aller vous baigner. Restez près de moi et jouer dans le sable avec vos petites voitures ou faites un château. »
Benoit doit jouer dans le sable comme un enfant de cinq ans. Et pas question de s’échapper.
Une heure plus tard, Tatie les autorise à aller se baigner, mais:
« - Les petits, pas question d’aller plus loin qu’un mètre dans l’eau. Je vous surveille.
- Mais Tatie, je sais nager, un mètre, je ne pourrais pas, il n’y a pas assez d’eau.
- Benoit, j’ai dit un mètre maximum. Si tu désobéis, j’irai te chercher avec le martinet que j’ai pris dans mon sac. C’est compris ? »
Ils peuvent donc juste barboter dans l’eau, jouer à s’éclabousser. Bertrand rougit quand il doit refuser l’invitation d’un groupe d’enfants d’aller jouer avec eux. Ils vont trop loin dans l’eau…..
Les trois garçons jouent ensuite au ballon entre eux, puis Tatie les trouvant en nage, leur enjoint de retrouver le sable et les petites voitures.
Vers 16h30, Tatie leur enlève le slip de bain et les rhabille slip, chemisette et salopette courte. Benoit surprend le regard de certains jeunes qui n’avaient pas encore remarqué la tenue des garçons et s’en moquent ouvertement.
« - Vous êtes encore en barboteuse ? »
En retournant à la maison, Tatie prévient:
« - En arrivant, c’est toilette et pyjama.
- Maman, c’est trop tôt.
- Pas du tout. La plage fatigue les enfants et vous irez vous coucher tôt ce soir.
— Oh Tatie, pas encore »
Benoit récolte une claque bien sonore sur une cuisse.
  
A suivre…


Voyons, voyons...

Si nous n'en sommes plus au premier chapitre, c'est qu'il y en a eu un autre avant. Mais où est-il ? Ah oui, le voilà : chapitre 6

La suite ? Eh bien elle est annoncée

Il y aura un prochain épisode.

Alors ? Vos impressions ?

Si je vous dis que Bruno les attend avec impatience, ça vous étonnera vraiment ? Vous pouvez également lui en faire part directement : Bruno

4 commentaires:

  1. Amis de la poésie et du pi-pi, pan-pan cu-cul... Bonjour.
    Bonjour Bruno,
    La barboteuse c'est prévu pour barboter dans l'eau sans se mouiller au dessus du genoux. Piétiner dans les flaques d'eau en éclaboussant partout, mais pas plus haut que les cuisses. Alors on barbote et si on est mouillé quand même à l'entrejambe, c'est qu'on a fait pipi-culotte...Pipi lâché, c'est la fessée!

    Bon, ces gamins de quatre/cinq ans sont en réalité des, presque, adultes, habillés, nourris, torchés et traités comme des mômes classe biberon. Les post pubères des bacs à sables en deviennent particulièrement ridicules!

    C'est bien le sujet du récit, par ailleurs remarquablement documenté sur la vie et le comportement des enfants en bas âge. Le rapport avec le monde des adultes est scrupuleusement observé et décrit.
    Maman, j'ai rétréci les ados!! . On s'y croirait, assis par terre, tu-tuut, Vroom, vroom! à jouer aux petites voitures

    Chaque chapitre est un développé d'emploi du temps, précis et détaillé qui montre à quel point Tatie materne et infantilise ces baby-adultes, renvoyés à la case couche-culotte avec claques aux fesses réglementaires! Les phrases courtes rythment les activité babillonnantes des nains de jardin en salopette!
    Etonnant.
    Cordialement
    Ramina

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  2. Merci à Bruno pour ce voyage dans les années 60, et pour permettre à certains d'entre nous de nous remémorer nos expériences diverses où nous avons été amenés avec un certain anachronisme à subir l'humiliation d'une régression mi acceptée mi imposée. Vivement la suite !!

    Jérôme

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  3. Henriette, Ramina, Jojobonno,
    Merci de vos appréciations. Auriez vous vécu ou connu une éducation similaire à celle donnée par Tatie ?"

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  4. Je recherche des adeptes de la fessée déculottée soft entres grandes personnes je suis très sérieux et motivé je suis en Picardie je m appel Nicolas laisser un message svp merci

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