samedi 18 avril 2020

Madame Caroni - chapitre 42

« As-tu fini de manger, Camille ? »
L’atmosphère était glaciale. Camille avait exécuté à la lettre toutes les consignes de Madame Daurent, le plus vite et le plus scrupuleusement possible. Elle avait soigneusement évité toute provocation même dans ses mimiques et ses regards. L’ambiance était à la fessée, elles le savaient toutes les deux et Camille s’était surprise à regretter qu’elle ne soit pas punie tout de suite afin que sa patronne et elles puissent retrouver un peu de convivialité dans leurs rapports.
Comme chaque midi, elles avaient mangé l’une en face de l’autre, mais il n’y avait pas eu de propos anodins d’échangés. Le silence régnait. Les yeux de Madame Daurent jetaient toujours des éclairs au moindre bruit venant de Camille qui cherchait à se faire toute petite.
Camille ne savait plus comment faire pour rentrer dans les bonnes grâces de sa patronne. Elle avait peur d’en être définitivement exclue et c’est peut-être ce qui la chagrinait le plus.
« Oui Madame.
 Tu vas aller dans le rayon des fournitures de bureau. Tu vas y trouver des règles plates. Rapporte-m’en une. »
Camille avait déjà goûté à ce que provoquait une règle appliquée sur ses fesses. Elle ne tenait pas à l’éprouver une nouvelle fois.
– Mais Madame, je ne…
– Vas-tu te dépêcher d’obéir ?
– Oui Madame. »
C’est d’un pas pressé que Camille se dirigea vers le rayon où elle savait qu’elle trouverait l’instrument en question. Elle n’eut pas besoin de chercher. Elle connaissait suffisamment les rayons pour savoir où se trouvaient les règles plates. Elle en prit une en plastique.
« Ridicule, se dit-elle, ce ne peut pas être cela que veut Madame Daurent. Si je lui rapporte quelque chose qui ne convient pas, je vais la fâcher encore plus qu’elle ne l’est. »
Camille passa aux règle en bois. Elle les toucha du doigt. Trente centimètres, quarante ou cinquante. Laquelle prendre ? Trente ce n’était pas assez. Cinquante, cela risque d’être trop douloureux.
« Va pour une de quarante ! »
Elle avait bien l’impression de fournir de quoi lui administrer une mémorable correction, mais elle préférait cela à l’atmosphère étouffante qu’elle subissait actuellement. S’il fallait en passer par là pour retrouver la confiance de Madame Daurent et bien soit ! Elle subirait la fessée que sa patronne avait décidé de lui donner.

« Ne fais pas cette tête-là. Ce n’est pas la fin du monde. Une bonne fessée n’a jamais tué personne, au contraire ! »
Camille avait tendu la règle à Madame Daurent qui avait souri devant la mine que faisait son employée. Cela avait fait un peu tomber la tension qui régnait entre elles deux. Camille en avait été soulagée. Si Madame Daurent était capable de sourire et de plaisanter, c’est que tout n'était pas perdu et que peut-être elle pourrait regagner ses faveurs.
« Allons finissons-en. Tu as un rendez-vous avec le coin après cette fessée, il ne faudrait pas le faire attendre ! »
Madame Daurent avait reculé sa chaise, puis elle avait guidé Camille à plat ventre sur ses genoux. Elle avait relevé la jupe et baissé la culotte. C’était devenu un geste naturel qui n’avait plus rien d’exceptionnel et qu’elle faisait sans y penser. Camille avait mérité une fessée. Il fallait donc lui baisser la culotte. Rien qui ne vaille qu’on s’y arrêtât ou qu’on y accorda une importance démesurée. C’était une punition, rien de plus.
Précédemment, quand Madame Daurent avait déculotté Camille, elle ressentait une certaine incertitude quant aux réactions de son employée. Elle se tenait prête à faire valoir sa légitimité à fesser Camille, mais elle ne savait pas comment pourrait se terminer une éventuelle rébellion de la jeune fille. Même si elle était plus forte qu’elle, ce ne serait alors probablement pas aisé à lui baisser la culotte de force et de la fesser si elle se débattait avec toute son énergie. Madame Daurent avait maintenant le sentiment que rien de tout cela ne pouvait plus arriver.
La fessée ferait désormais une composante importante de sa relation avec Camille, aussi longtemps qu’elle le jugerait bon. Madame Daurent en était très satisfaite. Cela mettrait fin aux accrochages incessants qu’elle avait avec Camille et elle pourrait enfin aller au bout de ses exigences. Elle avait noté que Camille avait été cherché la règle, comme elle le lui avait demandé, sans protester bien qu’elle sût l’utilisation qui en serait faite. Camille, Madame Daurent en était persuadée, était sur la voie de grands progrès autant en tant que vendeuse qu’en tant que jeune personne.
Madame Daurent regarda les fesses et le dos qui étaient sous ses yeux. La peau nue de Camille était couverte de chair de poule et des petits tremblements descendaient de son postérieur jusqu’en bas des cuisses.
« Le frais qu’elle sent sur sa peau nue et la peur de la fessée, se dit Madame Daurent. »
Elle n’avait pas très envie de donner une fessée à Camille. Celle-ci lui semblait bien trop vulnérable, allongée en travers de ses genoux. Elle aurait préféré lui faire grâce de cette punition contre une promesse d’obéissance et de sagesse et la prendre dans ses bras pour la consoler et lui montrer l’amour maternel qu’elle éprouvait pour sa vilaine grande fille.
Mais ce n’était pas le moment. Au contraire, il fallait faire preuve de la plus grande sévérité pour que Camille comprît que ses frasques ne seraient désormais plus admises. Une correction s’imposait. Il serait toujours temps, ensuite, de lui montrer qu’elle était pardonnée et qu’il était possible de repartir sur de nouvelles bases… jusqu’à la prochaine fessée. Madame Daurent ne se faisait aucune illusion. Cette fessée ne serait pas la dernière.
« Il est temps de s’y mettre, se dit-elle. »
Elle appuya plus fortement sur le dos de Camille et abattit la règle sur ses fesses. Elle faillit être prise par surprise par la réaction de la jeune fille. Elle peina à amortir sa ruade qui manqua d’un cheveu de faire tomber sa vendeuse des genoux de sa patronne. A l’évidence, rien n’avait été prémédité par Camille. C’était une réaction incontrôlée à l’impact de la règle.
« Voilà une fessée dont Camille se souviendra. Il faut que je continue ! »
Madame Daurent raffermit sa prise sur la taille de Camille et elle appliqua une nouvelle fois la règle aussi fort que la première fois. Le coup fut accueilli par mouvement brusque vers le haut des jambes de la jeune femme, arquant son corps au maximum de ce que lui permettait sa colonne vertébrale. Le coude de Madame Daurent, à plat sur le dos de Camille empêcha cette dernière de bouger son buste. Elle resta en place. Le cri que poussa Camille était un hurlement.
« Bien mieux, se félicita elle-même Madame Daurent, continuons comme cela. »
Elle détachait bien les coups de règle les uns des autres, prenant soin de donner le maximum de vitesse à l’extrémité de l’instrument qu’elle tenait en mains grâce à un petit coup de poignet juste avant que le bout de la règle prenne contact avec l’épiderme qui rougissait à vue d’œil.
Camille réagissait à chaque fois que la règle augmentait la cuisson de ses fesses. Il était évident qu’elle ne pourrait pas supporter une correction aussi sévère plus longtemps, pourtant elle ne fit aucun effort pour se dégager de la position dans laquelle Madame Daurent l’avait mise.
« Je ne le ferai plus, aïe… je le promets, aïe… je serai sage, aie… je vais bien travailler, aie… »
Afin que la fessée s’arrête, Camille aurait promis n’importe quoi. Madame Daurent le savait bien. Ce n’était pas des engagements ni sincères, ni durables. Il fallait que la fessée continue encore un bon moment pour que Camille sache que sa patronne était capable de lui administrer une correction dont elle se souviendrait toute sa vie. L’obéissance était à ce prix-là.
Les fesses de Camille étaient écarlates quand Madame Daurent estima qu’elle avait fait suffisamment impression. Elle sentait la chaleur qui en rayonnait sur son visage. Il n’était pas nécessaire de toucher l’épiderme pour avoir une idée du niveau de cuisson que ressentait Camille.
« Ma pauvre chérie, se dit Madame Daurent, ce doit être insupportable ! »
Mais elle se garda bien d’exprimer cette remarque à haute voix. Camille devait être persuadée que si elle fournissait un nouveau prétexte, elle serait de nouveau corrigée de la même façon et que Madame Daurent n’hésiterait pas à le faire.
Celle-ci n’en était pas aussi sûre qu’elle aurait dû l’être. Elle ne savait pas si elle serait capable de punir Camille une autre fois aussi sévèrement. Une petite voix dans sa tête prétendait qu’une seule fois suffirait et que faire allusion à ce moment pour en menacer Camille permettrait de la ramener à l’obéissance. Mais une autre voix, celle de la raison, disait que maintenant qu’elle s’était engagée sur ce chemin, elle ne pouvait plus faire demi-tour. Il était désormais de son devoir de punir Camille aussi souvent et aussi sévèrement que nécessaire, que cela lui plaise ou non.
Madame Daurent soupira. Elle n’avait pas d’autre choix que d’écouter la deuxième. D’ailleurs, il fallait poursuivre la punition. Le temps du pardon n’était pas encore arrivé.
« Va te mettre en pénitence dans ton coin habituel. Tu sais comment t’y tenir. »
Camille eut besoin d’un peu d’aide de sa patronne pour se relever. Elle rattrapa à temps sa jupe qui tombait sur ses fesses. Elle ne voulait pas, pour l’instant, risquer un contact du tissu avec l’épiderme enflammé.
Elle trottina aussi vite qu’elle le put vers le coin. Il s’agissait de montrer son obéissance. Bien sûr, la fessée qu’elle venait de recevoir était pour beaucoup dans son changement d’attitude, mais le désir de satisfaire les exigences de Madame Daurent était tout aussi important. Il y avait plusieurs personnes qui passaient sur le trottoir, juste de l’autre côté de la vitre, quand elle mit son nez dans le coin. Elle espérait qu’ils ne feraient pas attention à elle et à ses fesses nues, mais elle ne se faisait pas trop d’illusion.


A quelques petits kilomètres de distance, Camille et Maïlis passèrent toutes deux leur pause de midi au coin, là où d’autres personnes, des collègues ou des passants, pouvaient voir les conséquences sur leurs fesses de la dernière correction qu’elles avaient reçue. C’était une similitude dont l’une et l’autre se serait volontiers passé.


Les collègues de Maïlis arrivaient un par un. Dès qu’ils mettaient un pied dans l’atelier, l’effervescence qui régnait autour du coin où elle se tenait, attirait leur attention. Pratiquement tous marquèrent leur surprise : un cri, un hoquet ou tout simplement la stupéfaction qui les statufiait sur place.
La plupart, passé cet instant d’ébahissement, passaient leur chemin pour rejoindre leur poste de travail, certains détournaient leur regard, comme s’ils ne voulaient pas voir cette réalité dérangeante, d’autres fixaient les fessées sur lesquelles apparaissaient encore les traces qu’avait imprimées la règle. Quelques-uns se permirent un ricanement ou une moquerie, voire un commentaire graveleux, mais ils furent rapidement remis à leur place par Madame Farette qui surveillait la scène.
« S’il y en a qui trouvent ça amusant, je peux les envoyer rejoindre Maïlis après leur avoir donné une bonne fessée. Qui est le premier à tenter sa chance ? »
Les candidats potentiels se défilèrent aussi vite qu’ils le purent. Maïlis fut reconnaissante à Madame Farette d’avoir pris sa défense et de lui avoir épargné une humiliation encore plus évidente que ne l’était celle qu’elle subissait. Elle était au coin, elle exposait ses fesses nues à tous ses collègues, mais elle ne subissait pas leurs moqueries.
« Venez ici, Maïlis ! »
Madame Farette tenait la culotte propre de Camille à la main. Elle l’écartait entre ses deux mains avec l’intention évidente de la mettre elle-même à Camille.
« Mais Madame, je peux la mettre toute seule.
– Dépêche-toi, je n’ai pas que ça faire ! »
Sous les yeux de tous ses collègues, Maïlis dut enfiler sa culotte que Madame Farette ajusta.
« Fais attention à ne pas salir celle-là !
– Oui Madame. »
La tête baissée pour ne pas croiser les regards qui la fixaient, Maïlis regagna son poste de travail. Comment se comporter ?

La surveillance de Madame Farette empêcha toute réaction trop visible. Aucune personne travaillant dans l’atelier n’osa se confronter à la menace qu’avait sous entendue la cheffe d’atelier. Peu à peu Maïlis se détendait. Chacun semblait avoir absorbé cette nouvelle donne sans vouloir en faire un levier sur Maïlis qui reprenait peu à peu ses habitudes de travail, sans toutefois oser parler aux personnes qui l’entouraient. Elle sentait sa situation dans un équilibre précaire, mais il pouvait tenir quelques temps, du moins elle l’espérait.
Maïlis se trouva à court de l’adhésif qu’elle utilisait pour sceller les cartons prêts à partir chez les clients. Il lui fallait en quérir d’autres qui se trouvaient dans la réserve. Elle n’eut pas le temps de mettre la main sur le matériel qu’elle cherchait avant qu’une personne ne se glissât derrière elle.
« Alors, on aime montrer ses fesses à tout le monde ? Je les regarderais bien un peu plus ! »
C’était Arthur, un collègue bien plus âgé qu’elle et avec lequel elle n’avait aucun atome crochu. Il avait tendance à la harceler, comme il tourmentait toutes les femmes de l’atelier, croyant son charme irrésistible. Elles en plaisantaient souvent avec Marlène qui était poursuivie autant que Maïlis par les vaines assiduités d’Arthur.
« Laisse-moi tranquille, Arthur, tu vas t’attirer des ennuis.
– Fais pas ta mijaurée. Tu peux bien me laisser les toucher. Tout le monde les a vues ! »
Arthur avança vers Maïlis, la coinçant contre une étagère. Il l’attrapa par un bras, l’empêchant de se faufiler le long du mur pour mettre de la distance avec cette insistance. Arthur avança la main vers la cuisse de Maïlis.
« Lâche-moi Arthur, je vais crier ! »
Il posa une main sur la bouche de la jeune femme et, de l’autre, il souleva sa jupe jusqu’à mi-cuisses.
« Pouvez-vous m’expliquer ce que vous avez l’intention de faire ? »
La voix venait de derrière. Elle était glaciale. Arthur de retourna. C’était Madame Farette. Il relâcha immédiatement Maïlis et fit un pas de côté.
« Rien, rien du tout, nous discutions. C’est tout.
– Me prenez-vous pour une demeurée ? Cela fait cinq bonnes minutes que je vous observe. Que pensez-vous qu’il se passera si je rends compte au service du personnel de ce dont je viens d’être témoin, agrémenté du récit qu’en fera Maïlis ?
– Euh… je… mais je n’ai rien fait.
– C’est ce que nous verrons. Je me demande bien ce qu’en pensera votre femme. J’ai cru comprendre qu’elle avait quelques moyens de faire pression sur vous. Suivez-moi, nous allons régler cela. »
Madame Farette était déjà sortie de la réserve quand Arthur la rattrapa.
« Attendez, attendez. Je n’aurai pas dû… je m’excuse, je ne le ferai plus.
– Croyez-vous, mon garçon, que cela soit aussi simple ? Si je n’étais pas intervenue, c’était une agression que nous avions. Et vous pensez que des petites excuses, formulées du bout des lèvres vont suffire ? Je ne sais pas ce qu’en dit Maïlis, mais moi, il est hors de question que je m’en contente. A la moindre occasion, vous recommenceriez.
– Mais… mais…
– Il vous faut une sanction bien plus éclatante que cela. Je pense que votre renvoi s’impose. Avec ce à quoi je viens d’assister, nous avons tout ce qu’il nous faut pour vous licencier avec une mise à pieds immédiate.
– Non, je vous en prie. Ne faites pas ça !
– Un peu tard, mon garçon pour penser aux conséquences de vos actes. Je tiens à ce que tout le monde sache comment vous vous comportez vis-à-vis de vos collègues. Si j’en crois les rumeurs qui circulent, ce n’est pas la première fois.
– Mais non… je…
– Osez me dire que pas une de vos collègues n’a eu à se plaindre de vos gestes et vos attentions déplacés ? »
Cette altercation se tenait dans l’atelier. Elle avait attiré l’attention de plusieurs personnes. Certaines regardaient Arthur avec un air de défi. Elles semblaient dire « oserait-il ? ». Il n’osa pas.
« Non je…
– Je préfère cela. Vous auriez ajouté le mensonge à tous vos autres écarts. Assumez vos bêtises. Il est normal que vous en soyez puni ! Ayez au moins ce courage ! »
Arthur baissait la tête.
« Un gamin pris en flagrant délit qui se fait gronder, pensa Madame Farette. »
Elle l’observa plus attentivement.
« Encore un qui n’a pas réfléchi aux conséquences de ses bêtises ! »
Il fallait en finir.
« Passez devant. Nous allons régler cela au service du personnel. Prenez vos affaires. Vous ne repasserez probablement pas par ici !
– Pitié, Madame Farette, je vous en prie ! Ne me faites pas renvoyer ! »
Arthur était tellement pathétique que cela fit hésiter Madame Farette.
« Je ne tiens pas non plus à te renvoyer, mais il te faut une sanction exemplaire. Je crois que les victimes de tes petits jeux ne seraient pas d’accord à moins. A moins que… »
Maïlis était dans son champ de vision et cela lui donna une idée.
« Il y aurait une autre solution, mais elle est… comment dire… plus personnelle. Mais cela t’éviterait le renvoi. Préfèrerais-tu cette solution ?
– Une solution ? Laquelle ? »
Il y avait de l’espoir dans la voix d’Arthur.
« Ne devines-tu pas ? Une punition qui permettrait de te corriger aussi souvent que nécessaire, sans s’encombrer des contraintes administratives et d’une efficacité redoutable.
– Je… je…
– Vois-tu, elle a permis à Maïlis de changer de comportement, en une matinée. Je ne vois pas pourquoi ça ne marcherait pas de la même façon avec toi.
– Vous ne voulez pas dire… »
Arthur était devenu tout pâle.
« Bien sûr que si ! je parle de te donner une bonne fessée, comme celle qu’a eu Maïlis.
– Non… non…
– Comme tu veux ! Direction le service des ressources humaines !
– Non… non…
– Tu te répètes, mon garçon. Il va falloir faire un choix : la fessée ou la porte ! Et si tu ne choisis pas, c’est moi qui vais le faire pour toi.
– Mais vous ne pouvez pas…
– Je ne peux pas quoi ? Vous donner une fessée ? Ne vous inquiétez pas pour ça. Une fois que je vous aurai courbé sous mon bras et que je vous aurai baissé la culotte, vous aurez la réponse à cette question. Alors ? Que choisissez-vous ? J’attends… »
Arthur ne pouvait pas prendre cette décision. Les deux possibilités qui lui étaient donné, ouvraient des perspectives toutes aussi catastrophiques l’une que l’autre.
« Dois-je mettre en route les démarches pour vous faire renvoyer ?
– Oh non !
– Je vois que tu as du mal à choisir. Je vais donc le faire pour toi ! »
Madame Farette obligea Arthur à se rapprocher. Elle le planta devant elle et s’empara du cordon qui tenait son pantalon de jogging. Les mains d’Arthur l’empêchèrent d’aller plus loin.
« Non Madame, s'il vous plait, pas ici ! »
Madame Farette nota avec satisfaction qu’Arthur avait accepté de recevoir une fessée et qu’il admettait que son pantalon doive être baissé pour ce faire. C’était une évolution importante.
« Ça, mon garçon, ce n’est pas à toi d’en décider. Enlève tes mains ! »
Sans doute l’habitude d’obéir, probablement la certitude qu’il n’y avait pas d’autre solution, évidemment le poids de la menace du renvoi, à l’évidence le précédent avec Maïlis qui avait fait entrer la fessée comme une sanction possible… Arthur écarta ses mains.
Madame Farette tira sur le cordon, défaisant la rosette qui en serrait la taille. Elle entoura le bas du dos d’Arthur avec son bras gauche et, pesant sur ses reins, elle l’obligea à se courber. Le pantalon glissa le long des cuisses à sa première invite. Arthur se réveilla quand sa culotte commença à descendre. Il la retint du bout des doigts.
« Non Madame, s'il vous plait, pas la culotte.
– Je commence à être fatiguée de ta comédie ! »
Madame Farette tira brusquement sur la culotte vers le bas. Elle glissa des doigts d’Arthur, hors de sa portée. Sa main couvrait maintenant la plus grande partie de ses fesses nues. Madame Farette frappa de sa main sur le haut de la cuisse gauche, puis sur la droite. Arthur déplaça sa main, laissant ses fesses dégagées. Ce fut la cible suivante de Madame Farette.
Arthur déplaçait sa main là où la cuisson sur sa peau nue devenait brûlure. Ce petit jeu dura un petit moment et Madame Farette trouvait à chaque fois une zone disponible pour y continuer la fessée. Cela ne devait cependant pas durer. Madame Farette devait lui faire comprendre que cette attitude n’était pas admissible.
« Arthur, tu enlèves ta main de là ! »
L’ordre donné d’un ton sec avait la force d’une menace à prendre en compte. La fessée déculottée que donnait Madame Farette incitait à y voir une promesse informulée qui ne pouvait déboucher que sur des désagréments supplémentaires. Arthur enleva sa main.
« Si je la revois avant la fin de la fessée, c’est moi qui l’enlèverai, mais alors tu en auras une deuxième ce soir avant de rentrer chez toi ce soir et je te promets qu’elle sera rigoureuse ! »
La fessée reprit et Arthur craqua. Il se mit à pleurer à chaudes larmes. Cette fessée en public était plus qu’il ne pouvait en supporter.


Vous avez loupé le début de l'histoire ?

Pas de problème, voici comment tout cela a commencé : le chapitre 1
 ... et ce qui s'est passé juste avant : le chapitre 41
On peut tous les retrouver sur la page "mes récits"

Il y aura une suite, bien sûr !

C'est le chapitre 43.

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