« Je
vais bientôt devoir y aller pour raccompagner les jeunes femmes qui m’attendent
sur le palier. Mais auparavant, je voudrais, si vous m’y autoriser, clore la
punition.
–
Oui, bien sûr, mais de quoi voulez-vous parler ?
–
Laissez-moi faire, je vous montre. »
Elle
se tourna vers le coin.
« Viens
me voir, mon garçon ! »
Il
hésita une seconde. Est-ce à lui qu’on parlait ? Sans doute, il était le
seul garçon dans la pièce. Il tourna la tête prudemment. La voisine le
regardait.
« Allons,
viens, l’encouragea-t-elle ! »
La
punition était-elle finie ? La voix de la voisine était tout en douceur.
Elle lui tendait la main, comme on le ferait pour inciter un enfant timide à
venir voir un adulte qu’il ne connaissait pas bien. Il se retourna et marcha
vers elle, les bras toujours croisés dans le dos et le pantalon autour des
chevilles.
L’idée
qu’il montrait impudiquement ses fesses aux deux femmes vers lesquelles il
avançait ne lui traversait même pas l’esprit. Il n’y avait aucune pudeur à
avoir. Il n’avait plus aucune honte à ce que ses fesses soient nues en leur
présence. Il n’en avait plus conscience, y compris de son sexe qui balançait de
droite à gauche entre ses jambes.
« Mets-toi
là, à genoux. »
Elle
avait écarté les jambes et elle désignait le sol entre ses pieds. Il
s’agenouilla maladroitement, son pantalon entravant ses mouvements et ses
mains, toujours croisées dans le dos, ne lui était d’aucune utilité.
« Rapproche-toi ! »
La
voisine lui donna de petites claques sur les fesses, l’encourageant à avancer
sur ses genoux jusqu’à ce qu’il soit bloqué par les cuisses entre lesquelles il
se trouvait.
« Montre-moi
ces fesses ! »
Elle
le coucha sur sa cuisse gauche et passa sa main droite sur les fesses en en
caressant toute la surface.
« Plus
aucune trace et tes fesses ont refroidies. C’est normal, ce n’est qu’une fessée
à main nue. Tu verras quand Audrey ou moi, nous utiliseront un ustensile pour
suppléer notre main, les traces de la fessée seront plus durables. »
Elle
tapotait les fesses.
« Sans
doute ce soir, pour la fessée en punition de ta désobéissance, n’est-ce pas
Audrey ?
–
Oui, ce soir. J’ai une brosse de bain avec un long manche, elle fera
l’affaire. »
Un
gémissement assourdi venait du garçon courbé sur la cuisse de la voisine. Une
bonne claque sur les fesses y mit fin.
« Qu’est-ce
que c’est que ça ? Oserais-tu protester ? »
Deux
autres claques accompagnèrent ces questions.
« Aïe !
Non Madame, non.
–
Audrey, voici ce que je préconise : une grosse fessée avec la brosse à
bain, puis une heure au coin et vous le mettez au lit ensuite. J’espère qu’avec
ça notre grand garçon aura appris à obéir, n’est-ce pas ? »
Une
bonne claque sur chaque fesse.
« Oh
oui, Madame, je vais obéir !
–
Ne te berce pas d’illusion, il y aura d’autres désobéissances donc d’autres
fessées. Il y a un long chemin à parcourir avant d’envisager t’en
dispenser. »
Elle
caressa encore une fois les fesses avant de redresser le garçon. Elle prit son
menton dans sa main et lui releva la tête jusqu’à ce qu’il la regardât droit
dans les yeux.
« Quand
un garçon comme toi a été vilain, après qu’il a reçu une fessée et qu’il a été
mis au coin, il doit venir demander pardon. Est-ce bien compris ?
–
Oui Madame.
–
Alors j’attends !
–
Je vous demande pardon, Madame.
–
Pourquoi demandes-tu pardon ?
–
Pour avoir été insolent et avoir refusé qu’Audrey baisse ma culotte et…
–
Pas si vite ! Je ne peux que te pardonner ton insolence, si tu promets de
ne pas recommencer. Pour le reste, tu iras demander à Audrey de te pardonner.
Promets-tu de ne plus être insolent ?
–
Oui Madame, je le promets.
–
Attention, maintenant, ça veut dire que si tu recommences, tu auras rompu ta
promesse. La fessée qui en découlerait sera d’autant plus sévère.
–
Oui Madame.
–
C’est bon, je te pardonne. »
Une
petite claque sur les fesses vint sanctionner cette décision. Elle posa sa main
derrière la tête du garçon et attira son visage sur sa poitrine. Elle alla
chercher les mains croisées dans le dos et elle les ramena devant. Puis elle
posa sa main sur les fesses, les caressant doucement.
Le
grand garçon soupira et ses épaules s’affaissèrent. Il pouvait maintenant
relâcher la tension qu’il y avait maintenue. Il entoura le buste de la voisine
de ses deux bras et il ferma les yeux. La caresse sur ses fesses lui faisait du
bien, mais elle était également la promesse de futures fessées. La voisine
l’avait promis. Il savait que cela arriverait.
« Va
demander pardon à Audrey, maintenant. »
Il
quitta avec regrets ces bras si accueillants, mais il n’était pas question de
désobéir. Audrey lui indiqua le sol à ses pieds.
« Alors,
fit-elle ?
–
Je te demande pardon, Audrey, pour avoir été désobéissant et aussi pour t’avoir
empêché de me baisser la culotte.
–
As-tu été puni pour m’avoir résisté quand je voulais te baisser la
culotte ? »
Il
hésita un peu.
« Non,
dit-il prudemment, pas encore.
–
Alors je ne peux pas te le pardonner. Ce sera ce soir, après la fessée avec la
brosse et après que tu auras été au coin. Pour l’instant, je veux bien te
donner mon pardon pour ta paresse de cet après-midi. »
Elle
prit son mari dans ses bras. Elle lui posa la tête sur son épaule. Il l‘enlaça
et se laissa bercer.
« Je
vous laisse, il faut que j’aille m’occuper des filles. Vous m’appelez s’il y a
besoin. »
La
voisine souriait quand elle quitta l’appartement. L’atmosphère y était bien
différente de celle qu’elle avait trouvée en y entrant. Quarante-cinq minutes
et deux fessées avaient été nécessaires, mais ce qui avait été construit
aujourd’hui était durable.
Audrey
serra son mari plus fort contre elle. Elle voyait enfin où ils allaient tous
les deux. Etait-ce encore un mari qu’elle tenait dans ses bras ou un petit
garçon qu’il faudrait surveiller ?
« Avec
un peu de chance, sans doute les deux, se dit-elle. »
A
compter de ce jour, celui où les deux filles avaient été mises au coin un long
moment sur le palier, les choses changèrent considérablement dans l’immeuble.
Cela prit tournure deux jours après la fessée que les deux filles, Maeva et
Marguerite, avaient reçue par l’habitante du premier.
Teva
et Hélène avaient pris les filles à la sortie du travail et elles avaient
été, toutes les quatre faire quelques courses pour compléter le trousseau de
Marguerite qui était un peu indigent après le tri que Teva avait fait dans ses
vêtements. Comme d’habitude, Marguerite et encore moins Maeva n’avaient eu leur mot à dire sur les choix de
Teva et d’Hélène. Les deux filles, surtout Marguerite, n’étaient pas ravies du
résultat de leur pérégrination, mais elles se gardaient bien de le montrer.
Elles
rentraient toutes les quatre mais elles n’eurent pas le temps de monter
jusqu’au troisième étage. Le bouchon était situé au deuxième. Il y avait
déjà trois personnes qui avaient été arrêtées dans leur progression vers les
étages supérieurs. L’arrivée de quatre nouvelles personnes acheva de saturer le
palier. Elles ne virent pas immédiatement ce qui se situait au centre du
demi-cercle qui s’était constitué. Ce furent les paroles, dites sur le ton
d’une personne qui laissait parler son indignation qui les renseigna sur
l’incident qui mobilisait une bonne partie des résidents de l’immeuble.
« Je
te promets que c’est la dernière fois qu’on vient se plaindre auprès de moi de
tels comportements de ta part ! »
Maeva
remettait parfaitement cette dame qui avait assisté à la fessée qu’elle avait
reçue par la voisine dans l’entrée de l’immeuble. Marguerite, qui était le nez
contre le mur à ce moment-là, reconnut surtout la voix. C’était la dame qui
habitait au deuxième avec son mari dont elle avait prononcé le nom, Dimitri,
pour le menacer de représailles publiques.
« Je
t’avais prévenu qu’au prochain grief que j’entendais à propos de ton attitude
avec les voisins, ce ne serait plus une fessée à la maison, mais une donnée en
public. Nous y sommes, tant pis pour toi !
–
Non, Cynthia, attends, je ne le ferai plus !
–
Je n’en crois pas un mot. Les fessées que je t’ai données jusqu’à présent n’ont
quasiment pas eu d’effet. Tu te tiens tranquille deux ou trois jours, puis tu
recommences ! Je vais changer tout cela ! »
Elle
s’attaqua à la ceinture du pantalon, sans que Dimitri fasse un geste pour s’y
opposer. Ces deux-là avaient l’habitude de ces situations. Ce n’était pas la
première fois que le pantalon de Dimitri était baissé par sa femme. Pourtant,
que ce fût en public l’affolait visiblement. Il prêtait plus attention aux
personnes qui l’entouraient qu’à ce que sa femme faisait avec ses vêtements. Ses
yeux passaient d’une personne à l’autre, comme si l’assemblée allait fondre sur
lui d’une seconde à l’autre.
Il
ne parut se rendre compte qu’il allait se retrouver les fesses nues devant
autant de personnes que quand sa femme tira l’élastique de sa culotte vers le
bas.
–
Pas la culotte, Cynthia, je t’en prie !
–
Depuis quand reçois-tu la fessée sans que je te baisse la culotte ? »
Joignant
le geste à la parole, Cynthia baissa le sous-vêtement, mettant les organes
génitaux de son mari à la vue de tous. Il posa ses deux mains devant son sexe.
« Oh
non, cria-t-il !
–
Oh que si, répondit sa femme ! »
Elle
l’amena plus près des personnes qui assistaient à la scène et elle l’obligea à
leur tourner le dos, présentant ses fesses aux spectateurs.
« Pardon !
Non, s'il te plait !
–
Pas question que je te pardonne avant d’en avoir fini avec toi et t’avoir fait
passer tes manies détestables. »
Cynthia
obligea son mari à se courber sous son bras. Elle appuya sur ses épaules pour
qu’il fléchisse les genoux et se place à la hauteur adéquate pour recevoir la
fessée. Ses bras étaient enserrés par celui de sa femme, permettant encore à
ses mains de dissimuler partiellement son sexe.
« Entends-moi
bien, Dimitri, dorénavant, je donne l’autorisation à toute personnes qui aurait
à se plaindre de ton attitude, de te donner elle-même la fessée déculottée.
–
Cynthia, non, s'il te plait !
–
Exactement ! Et nous allons commencer dès ce matin, tout de suite après
que je t’ai expliqué que je ne supporte plus tes grivoiseries. Avec toutes les
personnes qui sont présentes, cela devrait être clair ! »
La
réponse de Dimitri fut noyée dans le bruit que fit la main de Cynthia qui
colorait le postérieur qu’elle avait placé à sa convenance. Rapidement, les
paroles de Dimitri furent inintelligibles. Il n’avait plus le temps d’articuler
deux mots de suite sans que sa formulation fût interrompue par les cris qu’il
ne pouvait retenir quand la main de Cynthia frappait son postérieur.
Ce
ne fut pas une fessée des plus rigoureuses qu’elles avaient vues ou auxquelles
elles avaient assisté, jugèrent Maeva et Marguerite. Elles en avaient reçues de
bien pires, mais d’être soumis à cette correction en public pour la première
fois, devant les personnes qu’il rencontrerait immanquablement dans l’escalier
dès le lendemain, suffisait à en faire l’une des punitions les plus mémorables
de la vie de Dimitri. Cela changeait considérablement de celles qu’apparemment
il recevait, mais uniquement en privé jusqu’alors.
La
culotte baissée devant toutes ces personnes avait été le summum de la honte que
n’avait jamais ressenti Dimitri. Cela faisait plusieurs jours que Cynthia l’en
menaçait, mais il ne l’avait pas crue capable d’aller jusque-là.
Elle
avait commencé à le fesser il y avait relativement peu de temps quand des
rumeurs avaient couru sur l’efficacité de l’usage, pour les adultes, de cette
punition, habituellement réservée aux enfants. Une de ses amies, auprès de qui
elle s’était plainte du comportement de Dimitri, lui avait conseillé cette
méthode qu’elle utilisait elle-même. Cynthia n’avait évoqué cette possibilité
qu’une fois avant de passer à l’acte, un soir, en réaction d’un de ces épisodes
de mauvaise foi dont il était coutumier. Posément, elle l’avait déculotté tout
en lui expliquant ce qui allait lui arriver. Elle était résolue, certaine de
son bon droit et il ne s’y était opposé que par de vaines supplications,
n’osant interrompre le processus punitif.
Quand
il s’était retrouvé, pour la première fois, au coin, la culotte baissée et les
fesses cuisantes, il n’avait pas pu trouver matière à se révolter suite à la
correction qu’il avait reçue. Il n’arrivait pas ni à s’en indigner, ni à la
trouver déplacée. Bien avant leur mariage, c’était Cynthia qui avait pris leur
couple en mains. Elle prenait les décisions importantes, parfois sans le
consulter. C’était elle qui gérait les finances du ménage. Rien ne se
faisait qu’elle n’eût préalablement décidé. Cela s’était fait sans heurts, sans
même une discussion sur le sujet, simplement parce qu’elle était la plus
raisonnable des deux.
Il
trouvait assez commode d’avoir en permanence une personne qui fixait les règles
et qui lui faisait les reproches nécessaires quand il ne les respectait pas.
Cynthia constituait un repère stable qui lui évitait de se laisser aller,
l’obligeant à une certaine exigence vis-à-vis de lui-même. Quelque chose comme
une figure maternelle de substitution dont il reconnaissait la nécessité et la
pertinence. Il était admiratif de sa maturité qui permettait à Cynthia de
prendre, à chaque fois, les bonnes décisions.
Ils
n’étaient pas encore mariés la première fois qu’elle l’avait grondé. Puis
c’était devenu une habitude. Cynthia ne laissait jamais passer un manquement
sans en faire la remarque d’un ton ferme, mais il s’y était peu à peu accoutumé
et ces moments qui l’obligeaient à se questionner sur son attitude au début,
perdirent peu à peu de leur force. Il n’y faisait plus attention.
Depuis
une petite année, afin de les rendre plus solennels, Cynthia exigeait qu’il se
tienne debout devant elle. Il se souvenait bien, au printemps dernier, la
première fois qu’elle l’avait envoyé au coin après l’avoir, à raison,
copieusement réprimandé. C’était devenu une habitude, un moment qu’il appréhendait
tellement il s’y sentait comme un petit garçon puni. En pénitence que Cynthia
laissait parfois durer longtemps, il se trouvait face à ses enfantillages, mais
malgré ses promesses intérieures d’amendement, il ne pouvait éviter de se
retrouver, plusieurs fois par semaine dans la même position.
C’est
tout naturellement, depuis l’été dernier que Cynthia, d’une claque sur les
fesses, signifiait le sérieux de ce qu’elle lui disait. La main de Cynthia
s’abattait sur ses fesses, à plusieurs reprises à chaque fois qu’elle estimait
que Dimitri devait particulièrement prêter attention à son propos.
Elle
avait baissé la culotte pour la première fois quand Dimitri avait montré son
indifférence à la réprimande qu’il subissait. Cela s’était fait sans drame
particulier, simplement pour exiger l’attention de son mari et lui signifier
qu’il ne pouvait, sans conséquence, prendre à la légère ce qu’elle lui disait
quand elle lui faisait des reproches.
Elle
avait recommencé le lendemain et c’était, sans l’avoir vraiment décidé, devenu
une pratique courante qui était devenue systématique. Dimitri recevait la
fessée déculottée. Ils ne s’en portaient que mieux tous les deux : Cynthia
parce qu’elle savait qu’elle faisait ainsi du bien meilleur travail et Dimitri que
les fessées déculottées remettaient à sa place bien plus que les autres.
Deux
fois, elle l’avait menacé d’une fessée en public. Il n’y avait pas vraiment cru
jusqu’à ce soir. Ce n’était que la troisième fois où elle envisageait cette
possibilité et elle l’avait menée au bout. La récidive dans le comportement
inconvenant de Dimitri, révélée par la plainte d’une voisine rencontrée dans
l’escalier en avait été le facteur déclenchant.
Maintenant
qu’il se trouvait courbé sous le bras de sa femme et que sa culotte entourait
ses genoux, il regrettait d’avoir été aussi peu attentif aux avertissements de
Cynthia. Comment avait-il pu croire qu’elle reculerait face à la perspective de
le déculotter et de le fesser devant les voisins à une heure où ils rentraient
chez eux ?
La
brûlure des regards de la dizaine de personnes vers qui ses fesses étaient
tournées, était aussi ardente que celle que provoquait la main de Cynthia.
L’expérience que cette dernière avait acquise, lui permettait pourtant de
donner de cuisantes fessées qui ne laissaient pas d’autre choix d’extérioriser
ses plaintes par des gémissements qui se changèrent rapidement en cris et par
des gesticulations qui n’empêchaient pas la main de trouver sa cible.
Evidemment,
la douleur sur ses fesses occupait une bonne partie de son esprit, mais il
pensait pour autant aux futures rencontres avec ses voisines. Il serait
désormais le voisin qui recevait la fessée en public. Il le verrait dans les
yeux de ceux qu’il croiserait dans l’escalier. La fin de la fessée ne fut pas
vraiment un soulagement. Cynthia le redressa et le tourna face aux spectateurs.
« Va
demander pardon à la dame à qui tu as tenu ces propos
inconvenants ! »
Une
tentative pour dissimuler son sexe fut réprimée d’une vigoureuse claque sur les
fesses. »
« Enlève
tes mains de là. Tout le monde a vu que tu n’étais qu’un garnement mal élevé
qu’il fallait déculotter et fesser pour le punir. Crois-tu qu’un vaurien dans
ton genre ait quelque chose à dissimuler ? Dépêche-toi d’aller demander
pardon ! »
Une
nouvelle claque sur les fesses propulsa Dimitri vers la dame qui habitait au
quatrième. Elle tenait sa fille par la main.
« Pardon,
Madame !
–
Pardon de quoi, intervient Cynthia ?
–
D’avoir été impoli… »
D’une
claque sur les fesses, Cynthia exigea qu’il aille plus loin.
–
… impoli et grossier avec vous.
–
La prochaine fois, c’est Madame qui te donnera la fessée. Va te mettre au
coin ! »
Cynthia
désignait l’angle que formaient les deux murs, sur le palier, tout près de la
porte de son appartement. Une expression de terreur se dessina sur le visage de
Dimitri.
« Oh
non, s'il te plait, pas là !
–
Comment ? Après ce que tu as fait, tu oses discuter mes
ordres ? »
Cynthia
prit le coude de son mari et elle le plaça de profil. Debout devant elle, il
reçut une fessée qui lui fit comprendre que la patience de sa femme était à bout et
qu’il fallait en passer par là où elle avait décidé. Cynthia attendit que
reprennent les plaintes sincères de son mari pour réitérer son injonction.
« Au
coin ! »
Il
n’était plus question de discuter. A petits pas rapides, Dimitri se plaça au
coin.
« Tu
restes-là tant que je ne t’ai pas dit d’en bouger ! »
Les
commentaires qui fusèrent approuvaient cette décision.
« Je
vais faire encore plus simple, puisque tu ne sembles pas avoir vraiment compris
la gravité de ce que tu as fait. Je demande à chaque personne qui te verrait
avoir un comportement inconvenant, être impoli, ou pour tout autre bêtise, de
te donner une bonne fessée déculottée sur le champ. Tu vas vite comprendre que
ton attitude doit changer ! »
Le
gémissement de Dimitri fut stoppé net par quelques bonnes claques sur ses
fesses.
« Je
vous en remercie d’avance, Mesdames. »
L’assemblée
se dispersa non sans commenter la décision de Cynthia. Il était clair que
Dimitri avait peu de chance de passer au travers l’attention dont il
serait maintenant l’objet dans son immeuble.
Voyons, voyons, Maeva, Teva... ça me dit quelque chose
Eh bien oui, normal ! Nous les avons déjà croisées. Rappelez-vous c'était dans le chapitre 93 d'Axel au supermarché que nous avons fait la connaissance de la jeune fille et, dans le chapitre 98, de sa sœur si sévère.Il faut suivre si l'on veut comprendre, donc avoir lu ce qui a précédé
Voici le début du récit : le chapitre 1
Mais, ce n'est pas fini
Y a-t-il une suite ? Bientôt, bientôt peut-être. Allez, je lâche le morceau : c'est sûr, mais il faut attendre la semaine prochaine.
Amis de la poésie et des fessées dans l'escalier... bonjour.
RépondreSupprimerBonjour JLG... qui nous offre un retour en fanfare dans le fameux immeuble en folie où il n'y a jamais de plaintes de voisins pour tapage diurne ou nocturne, à cause des fréquentes distributions de fessées. Un véritable nid de fesseuses, à croire que tous les adeptes de la fessée se sont retrouvés locataires en même temps. L'idée est cocasse et l'auteur s'amuse autant que le lecteur de ces croquignolesques situations.
Petit monde pittoresque, solidaire de la déculottée au point que ça claque à tous les étages. Les Audrey, Marguerite, Maeva, Hélène sans les garçons , s'en donnent à cœur joie. Chaude ambiance, c'est la fête des fesses des voisins et des voisines. On en retrouve partout, les fesses rouges, la culotte baissée, dans tous les coins disponibles, même sur les paillassons.
Il n'y a plus de fessée chez nous, il y en a chez Cynthia la voisine mais ce n'est pas pour nous, c'est pour son mari. Lorsque Madame décide de le punir sur le palier, elle en franchit un, en le corrigeant déculotté devant tout le monde, au point de provoquer un embouteillage monstre dans l'escalier! La concierge n'y est pas et on claque du derrière dans les appartements, sur les paliers, dans les escaliers, ça marche aussi, du rez de chaussée au quatrième étage, de la cave au grenier,
Petite leçon de matriarcat, au passage, ou, comment Cynthia a initié progressivement son mari, rendu docile, aux bienfaits de la fessée conjugale. Madame prend les choses en main dès le début du mariage. Alors, ça commence par de mignonnettes petites claquettes sur le derrière, pour sanctionner des péchés véniels et ça finit présentement, pas de grosses fessées déculottées en public avec incitation des spectatrices à participer, au moindre constat d'écart de comportement. Solidaires au dressage des maris!
Dimitri devrait regretter amèrement la location d'un appartement dans cet immeuble, rue de la claque aux fesses !!
Cordialement
Ramina
Mon cher Ramina,
SupprimerJe ne suis pas certain que Maeva, Marguerite, Dimitri, leurs confrères et consœurs en fessées, trouvent comme vous les situations croquignolesques, même si le mot est joli et fleur bon le vocabulaire "vielle France".
Par contre, je pense qu'ils en reconnaitraient l'efficacité. Il s'agit là d'une fiction, mais je suis certain qu'il en irait de même dans la vie réelle. Si seulement...
Au plaisir de vous lire,
JLG.
Cher JLG,
RépondreSupprimerJe vous concède volontiers que "Croquignolesque" n'est pas le mot approprié pour rendre compte de l'efficacité des fessées... Je le pensais plutôt vu du côté des spectateurs dans l'escalier...qui eux auraient pu trouver la situation et le spectacle, comment dire, drolatique ? Cocasse ?
Amicalement,
Ramina
Ramina,
SupprimerOu bien ils ont trouvé la punition qui se déroulait sous leurs yeux... appropriée, justifiée, bien venue... malgré l'âge des récipiendaires. Qui sait ?
Au plaisir de vous lire,
JLG.
Au plaisir de vous lire