mercredi 24 février 2021

Deux grandes filles à éduquer - chapitre 46

Les deux femmes avaient fini leur apéritif. Elles ne jetaient qu’un œil très distrait au jeune homme qui occupait le coin. Tous savaient, lui comme elles, qu’il s’y tiendrait parfaitement sage, aussi longtemps qu’il n’aurait pas reçu l’autorisation d’en bouger. Cela faisait vingt minutes, depuis que la voisine l’y avait renvoyé, qu’il ne faisait pas un geste et qu’aucun bruit ne venait de cet endroit.
« Je vais bientôt devoir y aller pour raccompagner les jeunes femmes qui m’attendent sur le palier. Mais auparavant, je voudrais, si vous m’y autoriser, clore la punition.
– Oui, bien sûr, mais de quoi voulez-vous parler ?
– Laissez-moi faire, je vous montre. »
Elle se tourna vers le coin.
« Viens me voir, mon garçon ! »
Il hésita une seconde. Est-ce à lui qu’on parlait ? Sans doute, il était le seul garçon dans la pièce. Il tourna la tête prudemment. La voisine le regardait.
« Allons, viens, l’encouragea-t-elle ! »
La punition était-elle finie ? La voix de la voisine était tout en douceur. Elle lui tendait la main, comme on le ferait pour inciter un enfant timide à venir voir un adulte qu’il ne connaissait pas bien. Il se retourna et marcha vers elle, les bras toujours croisés dans le dos et le pantalon autour des chevilles.
L’idée qu’il montrait impudiquement ses fesses aux deux femmes vers lesquelles il avançait ne lui traversait même pas l’esprit. Il n’y avait aucune pudeur à avoir. Il n’avait plus aucune honte à ce que ses fesses soient nues en leur présence. Il n’en avait plus conscience, y compris de son sexe qui balançait de droite à gauche entre ses jambes.
« Mets-toi là, à genoux. »
Elle avait écarté les jambes et elle désignait le sol entre ses pieds. Il s’agenouilla maladroitement, son pantalon entravant ses mouvements et ses mains, toujours croisées dans le dos, ne lui était d’aucune utilité.
« Rapproche-toi ! »
La voisine lui donna de petites claques sur les fesses, l’encourageant à avancer sur ses genoux jusqu’à ce qu’il soit bloqué par les cuisses entre lesquelles il se trouvait.
« Montre-moi ces fesses ! »
Elle le coucha sur sa cuisse gauche et passa sa main droite sur les fesses en en caressant toute la surface.
« Plus aucune trace et tes fesses ont refroidies. C’est normal, ce n’est qu’une fessée à main nue. Tu verras quand Audrey ou moi, nous utiliseront un ustensile pour suppléer notre main, les traces de la fessée seront plus durables. »
Elle tapotait les fesses.
« Sans doute ce soir, pour la fessée en punition de ta désobéissance, n’est-ce pas Audrey ?
– Oui, ce soir. J’ai une brosse de bain avec un long manche, elle fera l’affaire. »
Un gémissement assourdi venait du garçon courbé sur la cuisse de la voisine. Une bonne claque sur les fesses y mit fin.
« Qu’est-ce que c’est que ça ? Oserais-tu protester ? »
Deux autres claques accompagnèrent ces questions.
« Aïe ! Non Madame, non.
– Audrey, voici ce que je préconise : une grosse fessée avec la brosse à bain, puis une heure au coin et vous le mettez au lit ensuite. J’espère qu’avec ça notre grand garçon aura appris à obéir, n’est-ce pas ? »
Une bonne claque sur chaque fesse.
« Oh oui, Madame, je vais obéir !
– Ne te berce pas d’illusion, il y aura d’autres désobéissances donc d’autres fessées. Il y a un long chemin à parcourir avant d’envisager t’en dispenser. »
Elle caressa encore une fois les fesses avant de redresser le garçon. Elle prit son menton dans sa main et lui releva la tête jusqu’à ce qu’il la regardât droit dans les yeux.
« Quand un garçon comme toi a été vilain, après qu’il a reçu une fessée et qu’il a été mis au coin, il doit venir demander pardon. Est-ce bien compris ?
– Oui Madame.
– Alors j’attends !
– Je vous demande pardon, Madame.
– Pourquoi demandes-tu pardon ?
– Pour avoir été insolent et avoir refusé qu’Audrey baisse ma culotte et…
– Pas si vite ! Je ne peux que te pardonner ton insolence, si tu promets de ne pas recommencer. Pour le reste, tu iras demander à Audrey de te pardonner. Promets-tu de ne plus être insolent ?
– Oui Madame, je le promets.
– Attention, maintenant, ça veut dire que si tu recommences, tu auras rompu ta promesse. La fessée qui en découlerait sera d’autant plus sévère.
– Oui Madame.
– C’est bon, je te pardonne. »
Une petite claque sur les fesses vint sanctionner cette décision. Elle posa sa main derrière la tête du garçon et attira son visage sur sa poitrine. Elle alla chercher les mains croisées dans le dos et elle les ramena devant. Puis elle posa sa main sur les fesses, les caressant doucement.
Le grand garçon soupira et ses épaules s’affaissèrent. Il pouvait maintenant relâcher la tension qu’il y avait maintenue. Il entoura le buste de la voisine de ses deux bras et il ferma les yeux. La caresse sur ses fesses lui faisait du bien, mais elle était également la promesse de futures fessées. La voisine l’avait promis. Il savait que cela arriverait.
« Va demander pardon à Audrey, maintenant. »
Il quitta avec regrets ces bras si accueillants, mais il n’était pas question de désobéir. Audrey lui indiqua le sol à ses pieds.
« Alors, fit-elle ?
– Je te demande pardon, Audrey, pour avoir été désobéissant et aussi pour t’avoir empêché de me baisser la culotte.
– As-tu été puni pour m’avoir résisté quand je voulais te baisser la culotte ? »
Il hésita un peu.
« Non, dit-il prudemment, pas encore.
– Alors je ne peux pas te le pardonner. Ce sera ce soir, après la fessée avec la brosse et après que tu auras été au coin. Pour l’instant, je veux bien te donner mon pardon pour ta paresse de cet après-midi. »
Elle prit son mari dans ses bras. Elle lui posa la tête sur son épaule. Il l‘enlaça et se laissa bercer.
« Je vous laisse, il faut que j’aille m’occuper des filles. Vous m’appelez s’il y a besoin. »
La voisine souriait quand elle quitta l’appartement. L’atmosphère y était bien différente de celle qu’elle avait trouvée en y entrant. Quarante-cinq minutes et deux fessées avaient été nécessaires, mais ce qui avait été construit aujourd’hui était durable.
Audrey serra son mari plus fort contre elle. Elle voyait enfin où ils allaient tous les deux. Etait-ce encore un mari qu’elle tenait dans ses bras ou un petit garçon qu’il faudrait surveiller ?
« Avec un peu de chance, sans doute les deux, se dit-elle. »

A compter de ce jour, celui où les deux filles avaient été mises au coin un long moment sur le palier, les choses changèrent considérablement dans l’immeuble. Cela prit tournure deux jours après la fessée que les deux filles, Maeva et Marguerite, avaient reçue par l’habitante du premier.
Teva et Hélène avaient pris les filles à la sortie du travail et elles avaient été, toutes les quatre faire quelques courses pour compléter le trousseau de Marguerite qui était un peu indigent après le tri que Teva avait fait dans ses vêtements. Comme d’habitude, Marguerite et encore moins Maeva  n’avaient eu leur mot à dire sur les choix de Teva et d’Hélène. Les deux filles, surtout Marguerite, n’étaient pas ravies du résultat de leur pérégrination, mais elles se gardaient bien de le montrer.
Elles rentraient toutes les quatre mais elles n’eurent pas le temps de monter jusqu’au troisième étage. Le bouchon était situé au deuxième. Il y avait déjà trois personnes qui avaient été arrêtées dans leur progression vers les étages supérieurs. L’arrivée de quatre nouvelles personnes acheva de saturer le palier. Elles ne virent pas immédiatement ce qui se situait au centre du demi-cercle qui s’était constitué. Ce furent les paroles, dites sur le ton d’une personne qui laissait parler son indignation qui les renseigna sur l’incident qui mobilisait une bonne partie des résidents de l’immeuble.
« Je te promets que c’est la dernière fois qu’on vient se plaindre auprès de moi de tels comportements de ta part ! »
Maeva remettait parfaitement cette dame qui avait assisté à la fessée qu’elle avait reçue par la voisine dans l’entrée de l’immeuble. Marguerite, qui était le nez contre le mur à ce moment-là, reconnut surtout la voix. C’était la dame qui habitait au deuxième avec son mari dont elle avait prononcé le nom, Dimitri, pour le menacer de représailles publiques.
« Je t’avais prévenu qu’au prochain grief que j’entendais à propos de ton attitude avec les voisins, ce ne serait plus une fessée à la maison, mais une donnée en public. Nous y sommes, tant pis pour toi !
– Non, Cynthia, attends, je ne le ferai plus !
– Je n’en crois pas un mot. Les fessées que je t’ai données jusqu’à présent n’ont quasiment pas eu d’effet. Tu te tiens tranquille deux ou trois jours, puis tu recommences ! Je vais changer tout cela ! »
Elle s’attaqua à la ceinture du pantalon, sans que Dimitri fasse un geste pour s’y opposer. Ces deux-là avaient l’habitude de ces situations. Ce n’était pas la première fois que le pantalon de Dimitri était baissé par sa femme. Pourtant, que ce fût en public l’affolait visiblement. Il prêtait plus attention aux personnes qui l’entouraient qu’à ce que sa femme faisait avec ses vêtements. Ses yeux passaient d’une personne à l’autre, comme si l’assemblée allait fondre sur lui d’une seconde à l’autre.
Il ne parut se rendre compte qu’il allait se retrouver les fesses nues devant autant de personnes que quand sa femme tira l’élastique de sa culotte vers le bas.
– Pas la culotte, Cynthia, je t’en prie !
– Depuis quand reçois-tu la fessée sans que je te baisse la culotte ? »
Joignant le geste à la parole, Cynthia baissa le sous-vêtement, mettant les organes génitaux de son mari à la vue de tous. Il posa ses deux mains devant son sexe.
« Oh non, cria-t-il !
– Oh que si, répondit sa femme ! »
Elle l’amena plus près des personnes qui assistaient à la scène et elle l’obligea à leur tourner le dos, présentant ses fesses aux spectateurs.
« Pardon ! Non, s'il te plait !
– Pas question que je te pardonne avant d’en avoir fini avec toi et t’avoir fait passer tes manies détestables. »
Cynthia obligea son mari à se courber sous son bras. Elle appuya sur ses épaules pour qu’il fléchisse les genoux et se place à la hauteur adéquate pour recevoir la fessée. Ses bras étaient enserrés par celui de sa femme, permettant encore à ses mains de dissimuler partiellement son sexe.
« Entends-moi bien, Dimitri, dorénavant, je donne l’autorisation à toute personnes qui aurait à se plaindre de ton attitude, de te donner elle-même la fessée déculottée.
– Cynthia, non, s'il te plait !
– Exactement ! Et nous allons commencer dès ce matin, tout de suite après que je t’ai expliqué que je ne supporte plus tes grivoiseries. Avec toutes les personnes qui sont présentes, cela devrait être clair ! »
La réponse de Dimitri fut noyée dans le bruit que fit la main de Cynthia qui colorait le postérieur qu’elle avait placé à sa convenance. Rapidement, les paroles de Dimitri furent inintelligibles. Il n’avait plus le temps d’articuler deux mots de suite sans que sa formulation fût interrompue par les cris qu’il ne pouvait retenir quand la main de Cynthia frappait son postérieur.
Ce ne fut pas une fessée des plus rigoureuses qu’elles avaient vues ou auxquelles elles avaient assisté, jugèrent Maeva et Marguerite. Elles en avaient reçues de bien pires, mais d’être soumis à cette correction en public pour la première fois, devant les personnes qu’il rencontrerait immanquablement dans l’escalier dès le lendemain, suffisait à en faire l’une des punitions les plus mémorables de la vie de Dimitri. Cela changeait considérablement de celles qu’apparemment il recevait, mais uniquement en privé jusqu’alors.

La culotte baissée devant toutes ces personnes avait été le summum de la honte que n’avait jamais ressenti Dimitri. Cela faisait plusieurs jours que Cynthia l’en menaçait, mais il ne l’avait pas crue capable d’aller jusque-là.
Elle avait commencé à le fesser il y avait relativement peu de temps quand des rumeurs avaient couru sur l’efficacité de l’usage, pour les adultes, de cette punition, habituellement réservée aux enfants. Une de ses amies, auprès de qui elle s’était plainte du comportement de Dimitri, lui avait conseillé cette méthode qu’elle utilisait elle-même. Cynthia n’avait évoqué cette possibilité qu’une fois avant de passer à l’acte, un soir, en réaction d’un de ces épisodes de mauvaise foi dont il était coutumier. Posément, elle l’avait déculotté tout en lui expliquant ce qui allait lui arriver. Elle était résolue, certaine de son bon droit et il ne s’y était opposé que par de vaines supplications, n’osant interrompre le processus punitif.
Quand il s’était retrouvé, pour la première fois, au coin, la culotte baissée et les fesses cuisantes, il n’avait pas pu trouver matière à se révolter suite à la correction qu’il avait reçue. Il n’arrivait pas ni à s’en indigner, ni à la trouver déplacée. Bien avant leur mariage, c’était Cynthia qui avait pris leur couple en mains. Elle prenait les décisions importantes, parfois sans le consulter. C’était elle qui gérait les finances du ménage. Rien ne se faisait qu’elle n’eût préalablement décidé. Cela s’était fait sans heurts, sans même une discussion sur le sujet, simplement parce qu’elle était la plus raisonnable des deux.
Il trouvait assez commode d’avoir en permanence une personne qui fixait les règles et qui lui faisait les reproches nécessaires quand il ne les respectait pas. Cynthia constituait un repère stable qui lui évitait de se laisser aller, l’obligeant à une certaine exigence vis-à-vis de lui-même. Quelque chose comme une figure maternelle de substitution dont il reconnaissait la nécessité et la pertinence. Il était admiratif de sa maturité qui permettait à Cynthia de prendre, à chaque fois, les bonnes décisions.

Ils n’étaient pas encore mariés la première fois qu’elle l’avait grondé. Puis c’était devenu une habitude. Cynthia ne laissait jamais passer un manquement sans en faire la remarque d’un ton ferme, mais il s’y était peu à peu accoutumé et ces moments qui l’obligeaient à se questionner sur son attitude au début, perdirent peu à peu de leur force. Il n’y faisait plus attention.
Depuis une petite année, afin de les rendre plus solennels, Cynthia exigeait qu’il se tienne debout devant elle. Il se souvenait bien, au printemps dernier, la première fois qu’elle l’avait envoyé au coin après l’avoir, à raison, copieusement réprimandé. C’était devenu une habitude, un moment qu’il appréhendait tellement il s’y sentait comme un petit garçon puni. En pénitence que Cynthia laissait parfois durer longtemps, il se trouvait face à ses enfantillages, mais malgré ses promesses intérieures d’amendement, il ne pouvait éviter de se retrouver, plusieurs fois par semaine dans la même position.
C’est tout naturellement, depuis l’été dernier que Cynthia, d’une claque sur les fesses, signifiait le sérieux de ce qu’elle lui disait. La main de Cynthia s’abattait sur ses fesses, à plusieurs reprises à chaque fois qu’elle estimait que Dimitri devait particulièrement prêter attention à son propos.
Elle avait baissé la culotte pour la première fois quand Dimitri avait montré son indifférence à la réprimande qu’il subissait. Cela s’était fait sans drame particulier, simplement pour exiger l’attention de son mari et lui signifier qu’il ne pouvait, sans conséquence, prendre à la légère ce qu’elle lui disait quand elle lui faisait des reproches.
Elle avait recommencé le lendemain et c’était, sans l’avoir vraiment décidé, devenu une pratique courante qui était devenue systématique. Dimitri recevait la fessée déculottée. Ils ne s’en portaient que mieux tous les deux : Cynthia parce qu’elle savait qu’elle faisait ainsi du bien meilleur travail et Dimitri que les fessées déculottées remettaient à sa place bien plus que les autres.
Deux fois, elle l’avait menacé d’une fessée en public. Il n’y avait pas vraiment cru jusqu’à ce soir. Ce n’était que la troisième fois où elle envisageait cette possibilité et elle l’avait menée au bout. La récidive dans le comportement inconvenant de Dimitri, révélée par la plainte d’une voisine rencontrée dans l’escalier en avait été le facteur déclenchant.

Maintenant qu’il se trouvait courbé sous le bras de sa femme et que sa culotte entourait ses genoux, il regrettait d’avoir été aussi peu attentif aux avertissements de Cynthia. Comment avait-il pu croire qu’elle reculerait face à la perspective de le déculotter et de le fesser devant les voisins à une heure où ils rentraient chez eux ?
La brûlure des regards de la dizaine de personnes vers qui ses fesses étaient tournées, était aussi ardente que celle que provoquait la main de Cynthia. L’expérience que cette dernière avait acquise, lui permettait pourtant de donner de cuisantes fessées qui ne laissaient pas d’autre choix d’extérioriser ses plaintes par des gémissements qui se changèrent rapidement en cris et par des gesticulations qui n’empêchaient pas la main de trouver sa cible.
Evidemment, la douleur sur ses fesses occupait une bonne partie de son esprit, mais il pensait pour autant aux futures rencontres avec ses voisines. Il serait désormais le voisin qui recevait la fessée en public. Il le verrait dans les yeux de ceux qu’il croiserait dans l’escalier. La fin de la fessée ne fut pas vraiment un soulagement. Cynthia le redressa et le tourna face aux spectateurs.
« Va demander pardon à la dame à qui tu as tenu ces propos inconvenants ! »
Une tentative pour dissimuler son sexe fut réprimée d’une vigoureuse claque sur les fesses. »
« Enlève tes mains de là. Tout le monde a vu que tu n’étais qu’un garnement mal élevé qu’il fallait déculotter et fesser pour le punir. Crois-tu qu’un vaurien dans ton genre ait quelque chose à dissimuler ? Dépêche-toi d’aller demander pardon ! »
Une nouvelle claque sur les fesses propulsa Dimitri vers la dame qui habitait au quatrième. Elle tenait sa fille par la main.
« Pardon, Madame !
– Pardon de quoi, intervient Cynthia ?
– D’avoir été impoli… »
D’une claque sur les fesses, Cynthia exigea qu’il aille plus loin.
– … impoli et grossier avec vous.
– La prochaine fois, c’est Madame qui te donnera la fessée. Va te mettre au coin ! »
Cynthia désignait l’angle que formaient les deux murs, sur le palier, tout près de la porte de son appartement. Une expression de terreur se dessina sur le visage de Dimitri.
« Oh non, s'il te plait, pas là !
– Comment ? Après ce que tu as fait, tu oses discuter mes ordres ? »
Cynthia prit le coude de son mari et elle le plaça de profil. Debout devant elle, il reçut une fessée qui lui fit comprendre que la patience de sa femme était à bout et qu’il fallait en passer par là où elle avait décidé. Cynthia attendit que reprennent les plaintes sincères de son mari pour réitérer son injonction.
« Au coin ! »
Il n’était plus question de discuter. A petits pas rapides, Dimitri se plaça au coin.
« Tu restes-là tant que je ne t’ai pas dit d’en bouger ! »
Les commentaires qui fusèrent approuvaient cette décision.
« Je vais faire encore plus simple, puisque tu ne sembles pas avoir vraiment compris la gravité de ce que tu as fait. Je demande à chaque personne qui te verrait avoir un comportement inconvenant, être impoli, ou pour tout autre bêtise, de te donner une bonne fessée déculottée sur le champ. Tu vas vite comprendre que ton attitude doit changer ! »
Le gémissement de Dimitri fut stoppé net par quelques bonnes claques sur ses fesses.
« Je vous en remercie d’avance, Mesdames. »
L’assemblée se dispersa non sans commenter la décision de Cynthia. Il était clair que Dimitri avait peu de chance de passer au travers l’attention dont il serait maintenant l’objet dans son immeuble.


Voyons, voyons, Maeva, Teva... ça me dit quelque chose

Eh bien oui, normal ! Nous les avons déjà croisées. Rappelez-vous c'était dans le chapitre 93 d'Axel au supermarché que nous avons fait la connaissance de la jeune fille et, dans le chapitre  98, de sa sœur si sévère.

Il faut suivre si l'on veut comprendre, donc avoir lu ce qui a précédé

Voici le début du récit : le chapitre 1
L'épisode précédent : le chapitre 45
Et tous les autres sur la page "mes récits"

Mais, ce n'est pas fini

Y a-t-il une suite ? Bientôt, bientôt peut-être. Allez, je lâche le morceau : c'est sûr, mais il faut attendre la semaine prochaine.


Un commentaire, deux commentaires, trois... n'en jetez plus !

Si, si, au contraire, ne vous restreignez pas. Abondance de commentaire ne nuit point.

4 commentaires:

  1. Amis de la poésie et des fessées dans l'escalier... bonjour.

    Bonjour JLG... qui nous offre un retour en fanfare dans le fameux immeuble en folie où il n'y a jamais de plaintes de voisins pour tapage diurne ou nocturne, à cause des fréquentes distributions de fessées. Un véritable nid de fesseuses, à croire que tous les adeptes de la fessée se sont retrouvés locataires en même temps. L'idée est cocasse et l'auteur s'amuse autant que le lecteur de ces croquignolesques situations.

    Petit monde pittoresque, solidaire de la déculottée au point que ça claque à tous les étages. Les Audrey, Marguerite, Maeva, Hélène sans les garçons , s'en donnent à cœur joie. Chaude ambiance, c'est la fête des fesses des voisins et des voisines. On en retrouve partout, les fesses rouges, la culotte baissée, dans tous les coins disponibles, même sur les paillassons.

    Il n'y a plus de fessée chez nous, il y en a chez Cynthia la voisine mais ce n'est pas pour nous, c'est pour son mari. Lorsque Madame décide de le punir sur le palier, elle en franchit un, en le corrigeant déculotté devant tout le monde, au point de provoquer un embouteillage monstre dans l'escalier! La concierge n'y est pas et on claque du derrière dans les appartements, sur les paliers, dans les escaliers, ça marche aussi, du rez de chaussée au quatrième étage, de la cave au grenier,
    Petite leçon de matriarcat, au passage, ou, comment Cynthia a initié progressivement son mari, rendu docile, aux bienfaits de la fessée conjugale. Madame prend les choses en main dès le début du mariage. Alors, ça commence par de mignonnettes petites claquettes sur le derrière, pour sanctionner des péchés véniels et ça finit présentement, pas de grosses fessées déculottées en public avec incitation des spectatrices à participer, au moindre constat d'écart de comportement. Solidaires au dressage des maris!
    Dimitri devrait regretter amèrement la location d'un appartement dans cet immeuble, rue de la claque aux fesses !!
    Cordialement
    Ramina

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    Réponses
    1. Mon cher Ramina,
      Je ne suis pas certain que Maeva, Marguerite, Dimitri, leurs confrères et consœurs en fessées, trouvent comme vous les situations croquignolesques, même si le mot est joli et fleur bon le vocabulaire "vielle France".
      Par contre, je pense qu'ils en reconnaitraient l'efficacité. Il s'agit là d'une fiction, mais je suis certain qu'il en irait de même dans la vie réelle. Si seulement...
      Au plaisir de vous lire,
      JLG.

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  2. Cher JLG,
    Je vous concède volontiers que "Croquignolesque" n'est pas le mot approprié pour rendre compte de l'efficacité des fessées... Je le pensais plutôt vu du côté des spectateurs dans l'escalier...qui eux auraient pu trouver la situation et le spectacle, comment dire, drolatique ? Cocasse ?
    Amicalement,
    Ramina

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    Réponses
    1. Ramina,
      Ou bien ils ont trouvé la punition qui se déroulait sous leurs yeux... appropriée, justifiée, bien venue... malgré l'âge des récipiendaires. Qui sait ?
      Au plaisir de vous lire,
      JLG.
      Au plaisir de vous lire

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