jeudi 25 février 2021

Le journal d'Olga - chapitre 40 - 2ème partie

 Vu l’état des fesses d’Elena et de Britanny, il était totalement hors de question qu’on se rende sur notre plage naturiste. Ni sur l’autre d’ailleurs. La textile. Parce que les marques leur avaient largement débordé sur le haut des cuisses.

‒ On n’est pas suicidaires.

Oui, mais on n’allait quand même pas rester enfermées. Avec le temps qu’il faisait…

Ekaterina avait peut-être une solution. Une petite crique à l’écart de tout où elle se rendait parfois pour bronzer, avec des copines.

‒ Un peu difficile d’accès, mais bon… Le truc tranquille. Il y a jamais personne.

Et effectivement ! C’était super sympa en plus… On s’est déshabillées. Installées.

Iourievna a constaté.

‒ N’empêche que vous avez pris cher toutes les deux !

Ah, ça, elle pouvait le dire. Toute la nuit ça les avait brûlées.

‒ C’est qu’elles avaient une de ces forces, ces garces !

‒ Oui. Et d’un coup, comme ça elles nous sont tombées dessus, hein ! Même pas le temps de réaliser ce qui nous arrivait qu’on avait déjà le derrière à l’air.

On s’est tues. On a écouté les cigales. Le clapotis des vagues. On était bien.

Elena s’est soulevée sur un coude.

‒ Il est pas venu, Théo ?

‒ C’est pas trop son truc, la bronzette. Je le verrai ce soir.

Elle a ri.

‒ Pourquoi tu te marres ?

‒ Parce que je le revois quand il est arrivé hier au magasin de chaussures avec nos soutiens-gorge à toutes les cinq. Un grand moment.

‒ Et l’autre salope de marchande qu’a absolument tenu à nous les enfiler elle-même, ces soutiens-gorge. « Et on discute pas. C’est moi qui décide. »

‒ Avec son espèce de vieux pervers de mari qui se rinçait l’œil tant qu’il pouvait comme un gros cochon qu’il est.

‒ Comment elle a bien pris tout son temps pour nous caler les nichons dans les bonnets, n’empêche !

‒ Et que j’en profite tant que je peux au passage, tiens !

Mais ce qu’on avait trouvé le pire de tout, c’était toutes ces réflexions qu’elle faisait en même temps. Que c’était pas à nous de juger si on devait en mettre ou pas, des soutiens-gorge, mais aux adultes. Aux adultes ! Comme si on n’en était pas, nous. Comme si on n’était que des petites gamines irresponsables à la place de qui il fallait tout décider. Comment elle nous avait rabaissées !

‒ Ah, ça ! Et elle prenait sacrément son pied à le faire, ça se voyait.

‒ C’était comme de nous faire mettre à genoux après, mains sur la tête, et de nous obliger à rester là, en silence, plus d’un quart d’heure durant.

Elena a fait couler du sable entre ses doigts.

‒ Elle nous avait domptées. Rendues dociles. Elle savourait son triomphe.

Elle a fixé la mer. L’horizon.

‒ N’empêche que j’aime ça quand on arrive à vaincre ma résistance, moi. À m’imposer sa volonté. Pour mon bien. De plus en plus j’aime ça.

Elle allée se lover contre l’épaule de Britanny, lui a murmuré quelque chose à l’oreille. Et elles se sont embrassées.

 

Avant de rentrer, Iourievna a absolument tenu à passer voir Mylène.

‒ Vite fait. Je te retrouve à la maison.

Quand elle m’y a rejointe, elle était tout excitée.

‒ Il s’est passé des trucs à la mairie. Plein de trucs. Parce qu’il y a des gens qui se sont plaints. Surtout des femmes. Qui voyaient pas pourquoi on voulait les empêcher de se bronzer les seins nus. « Ça fait de mal à personne. » Ou de se promener en ville sans soutien-gorge sous leur corsage ou leur tee-shirt si elles en avaient envie. « On n’est plus au Moyen Âge. » Ce qu’elles trouvaient scandaleux, elles ‒ et elles n’étaient pas les seules ‒ c’était qu’on puisse administrer des fessées déculottées à tout-va aux contrevenantes. « De quel droit ? » Et à ce qu’il paraît que le maire, David R., était dans une fureur, mais dans une fureur ! « Derrière mon dos ça s’est fait tout ça. Si on voulait tuer le tourisme local, on pouvait pas mieux trouver. Déjà que les usines ferment les unes après les autres… » On l’entendait hurler d’un bureau à l’autre. Et il a convoqué le commandant de gendarmerie Jean-Luc L. Qui s’est défendu en disant qu’il avait reçu des ordres en ce sens de l’adjointe Anne-Sophie C. de V. Elle, elle n’a pas nié. Pas du tout. Elle a soutenu qu’elle avait pris la bonne décision. Celle qui s’imposait. « Si on ne veut pas laisser la ville aux mains des pervers et des exhibitionnistes. » Le ton a monté. Elle est restée sur ses positions et le maire a fini par décider que, puisqu’elle ne voulait pas entendre raison et qu’elle prenait des initiatives sans le consulter, eh bien ça allait être à son tour d’être fessée.

‒ C’est pas vrai ! Oh, chouette ! Et ce sera quand ?

‒ Ça y est ! C’est fait.

Elle a éclaté de rire.

‒ Oh, mais fais pas cette tête-là ! Il y a eu un film de fait. C’est obligatoire. Et on l’aura. Comme d’habitude. Ça sert d’avoir une copine qu’a un cousin gendarme, non ? »

 

Comme souvent maintenant, j’ai eu du mal à m’endormir. Il me tombait dessus des images de partout. Il y avait cette adjointe au maire, Anne-Sophie C. de V., si hautaine, si cassante. Eh ben n’empêche, elle y avait eu droit. Et on allait voir ça. Comment ça allait être bon ! Mais plus tard, ça ! Plus tard. J’ai fermé les yeux.

Un petit saut jusqu’à la prison. Où j’ai retrouvé Emilie J. On s’est un peu caressées. Et puis d’un seul coup le magasin de chaussures. La commerçante. Elle m’enfile mon soutien-gorge. Elle me touche les seins. Encore et encore. Je ferme les yeux. Je me mords les lèvres. Elle rit. « Ah, enfin ! Eh, ben tu y as mis du temps à admettre qu’il y a pas que les hommes, qu’il y a pas que ton petit ami, que tu aimes aussi les femmes » Et elle me fait rouler les tétons entre ses doigts. Elle me les pinçote. Elle me les tortille. « En douce que t’es une vraie petite cochonne. »

Mais, d’un seul coup il y a Mylène qui surgit. De je ne sais trop où. Mylène qui la repousse sèchement. « Elle est à moi. Depuis le temps que j’attends ça ! » Et elle prend sa place. Elle me caresse.« Tu aimes ? » Elle se presse contre moi. « Hein ? Tu aimes ? Évidemment que tu aimes. Fais voir ! » Et elle glisse sa main dans mon pantalon, me cherche sous ma culotte. Je veux l’empêcher, lui dire que non, non, il faut qu’elle arrête, mais je n’y arrive pas. Les mots viennent mourir sur mes lèvres. Alors elle continue. De plus en plus précise. De plus en plus conquérante.

Et tout le monde regarde. La commerçante. Son mari. Elena. Mes deux sœurs. Et Théo. Théo aussi. Les doigts de Mylène sur moi. Ses doigts en moi. « C’est bon, hein ? » Oh, oui, c’est bon, oui. « Il y a qu’une femme pour connaître vraiment le corps d’une autre femme. » Le plaisir m’envahit. Le plaisir m’inonde. Je l’ai doucement modulé. Aussi doucement que possible. Mais, dans l’autre lit, là-bas, près de la fenêtre, Iourievna s’est tournée, retournée, a soupiré.

« Fais ça en silence, merde ! »

 

On n’était que des filles. Onze. Dont Mylène. Qui m’a fait un petit clin d’œil de loin. J’ai rougi, détourné le regard.

Margaux m’a posé une main sur l’épaule.

« Ben alors, t’as pas amené Théo ?

Je l’avais pas amené, non.

‒ Il passe son permis cet après-midi, Théo.

‒ Il va nous manquer.

Mais Chelsea, elle, trouvait que c’était mieux qu’il soit pas là.

‒ Nettement mieux. Parce que tu te sens moins libre quand il y a un mec. Tu te laisses moins aller.

Sa sœur Grace n’était pas vraiment d’accord.

‒ D’un autre côté, tu peux jeter un œil dessus. Sur ce qu’il fait. C’est pas mal non plus. Moi, je sais que j’aime bien… Surtout quand il la sort et qu’il est bien monté.

Il y en a qui ont protesté.

‒ Attendez ! Chut ! Silence. Ça y est. Ça commence.

Sur l’écran est apparue la cour de la gendarmerie. La caméra s’est longuement attardée sur la poutre de punition, puis sur les assistants. Les gendarmes. Une bonne trentaine. Et puis les invités. Le conseil municipal au grand complet. Il y en avait même qui avaient amené leurs femmes, leurs maris ou d’autres membres de leur famille. Et tout ce beau monde discutait, plaisantait, s’interpellait à qui mieux mieux.

Quand la gendarme Gwenola G. a amené Anne-Sophie C. de V. dans la cour, le silence s’est aussitôt fait. Un silence impressionnant. Elle l’a accompagnée jusqu’à l’estrade, l’y a fait monter, l’a fait pivoter sur elle-même de façon à ce qu’elle soit face au public. Qu’elle a ouvertement défié du regard. Il y a eu des murmures de réprobation. Une femme a crié. « Non, mais pour qui elle se prend, celle-là ? » Gwenola G. lui a lentement, très lentement déboutonné sa robe. Elle n’a pas protesté. Elle n’a pas résisté. Quand elle lui a descendu sa culotte non plus. Elle regardait, imperturbable, fièrement devant elle. Ce qui, à l’évidence, exaspérait un certain nombre de spectateurs. Et ils l’ont fait savoir. « On voit ta chatte, ma chérie ! Tu n’as pas honte ? » « Tu feras moins ta faraude dans cinq minutes, va… »

Sur ma gauche, l’une des Parisiennes s’est mise à haleter. Elle avait remonté son tee-shirt très haut et se caressait les tétons, les deux, du bout des pouces.

Margaux l’a regardée faire. Un bon moment.

‒ Ben dit donc celle-là, faut croire que ça pressait.

Le maire est monté demander à Anne-Sophie C. de V. de reconnaître ses torts et de s’excuser. Elle a fait signe que non. Non. « Il n’en est pas question. » Alors la gendarme Gwenola G. l’a attachée à la poutre de punition. Et elle l’a fouettée. Sans la ménager. À grands coups qui lui claquaient sur le derrière, qui s’y inscrivaient en longues zébrures écarlates. Anne-Sophie ne bronchait pas. Elle ne criait pas. Elle se cramponnait à ses liens en serrant les dents et en grimaçant. Vingt coups. Vingt-cinq coups. Quelqu’un a crié : « Mais fais-la beugler, putain ! Tu fais semblant, là. » Gwenola G. a cinglé plus fort. Aussi fort qu’elle pouvait. Sans parvenir pour autant à lui arracher le moindre cri.

À quarante coups le commandant de gendarmerie a donné l’ordre d’arrêter. Ça a protesté de tous les côtés. « Oh, non, elle a pas eu son compte… » « Oui, faut la finir. » Même nous, devant l’écran, on a récriminé.

‒ Ça peut quand même pas s’arrêter comme ça… »

Mais si ! Si ! Ça s’est arrêté comme ça. Il s’est montré inflexible. « La punition prévue était de quarante coups. Les quarante coups ont été donnés. C’est terminé. » Il y a eu des huées. Il n’en a tenu aucun compte. Il a fait évacuer la cour. Et le film s’est arrêté. Quelqu’un l’a remis au début et alors là comment ça s’est mis à y aller ! Et toutes, hein ! Ce n’était que seins à l’air, culottes descendues sur les chevilles, jupes troussées, pantalons ouverts. Ça gémissait de tous les côtés, ça haletait, ça criait. De se voir faire les unes les autres, de s’entendre jouir, ça relançait sans arrêt tout le monde. Quand mon plaisir est monté, j’ai levé les yeux sur Mylène qui, de son côté, avait les yeux rivés sur Elena. Et j’ai ressenti une pointe de jalousie. C’était moi qu’elle aurait dû regarder en se caressant. Moi et personne d’autre.

 

Théo avait eu son permis. On a fêté ça. Pas trop tard. On a été raisonnables. Parce qu’on avait bien l’intention de se rendre à la plage le lendemain, dès la première heure. Même qu’Elena et Britanny aient encore les marques sur les fesses.

« On restera sur le dos.

Et c’était bien ce qu’on avait pensé. Maintenant qu’Anne-Sophie C. de V. avait été désapprouvée, toutes les femmes, ou presque, bronzaient les seins nus.

On n’y était pas pour grand-chose, mais bon, c’était quand même une belle petite victoire.

Vers dix heures, Ekaterina a suggéré qu’on aille faire un petit tour à la bibliothèque.

‒ Elle doit être ouverte maintenant…

Parce que la bibliothécaire, c’est Anne-Sophie C. de V.

‒ Qu’on voie la tête qu’elle fait.

Tout le monde a tout de suite été d’accord. Sauf Théo. Qui trouvait qu’on n’était pas mal du tout, là.

‒ Évidemment que tu te plais ! T’arrêtes pas de leur mater les seins aux filles. Tu crois que je te vois pas ?

Mais, finalement, il est quand même venu avec nous.

Il y avait beaucoup plus de monde que d’habitude. Deux à trois fois plus. Des gens qui, pour la plupart, s’en fichaient pas mal, des livres. Ils étaient pas là pour ça. Ils la fixaient ostensiblement, sans rien dire. Mais il y en avait aussi une bonne dizaine qui y allaient de leurs réflexions tout fort.

‒ Pourquoi elle s’assied pas ? Pourquoi qu’elle reste debout ?

‒ Demande-lui…

‒ Parce que tu crois que je suis pas cap ?

Et le type, un jeune d’à peu près notre âge, est venu s’accouder au comptoir, a approché son visage tout près de celui d’Anne-Sophie C. de V.

‒ Ben oui, pourquoi vous vous asseyez pas ? C’est vrai ce qu’on dit alors ? Que les gendarmes, ils vous ont fouettée hier ? Et cul nu, en plus. Remarquez, nous, on vous plaint pas, hein ! Parce qu’avec votre air de prendre toujours tout le monde de haut, c’est pas mal que, de temps en temps, on vous remette un peu à votre place.

Il y en a tout autour qui ont bruyamment approuvé. Elle, elle restait impassible. À faire celle qui n’entendait rien, qui était au-dessus de tout ça, mais on voyait bien qu’elle bouillait tout en dedans d’elle-même et qu’elle faisait tout ce qu’elle pouvait pour se retenir. On est restés là un bon quart d’heure, à écouter, à regarder et puis Iourievna est allée chercher un livre dans les rayons, le lui a tendu.

‒ Vous l’avez lu ?

Je me suis penchée par-dessus son épaule. C’était « Éloge de la fessée » de Jacques Serguine.

‒ Hein ? Vous l’avez lu ?

Elle l’a enregistré, le lui a tendu sans un mot.

‒ Ben dit donc, comment elle est polie, celle-là !

Et on a éclaté d’un rire moqueur.

L’après-midi, avant d’accompagner Britanny à la gare, on est allées déambuler un peu partout dans les rues de la ville, les seins libres sous nos petits hauts.

‒ Ça s’impose…

Et ce qui s’imposait aussi, c’était d’aller faire un petit tour du côté du magasin de chaussures. On est passées et repassées devant la vitrine. On a fini par s’y arrêter et, alignées toutes les cinq côte à côte, on a tout relevé bien haut en poussant un grand cri.

À l’intérieur rien n’a bougé.

‒ Ils nous ont peut-être pas vues.

‒ Oh, ben on va aller leur montrer de plus près alors s’ils nous ont pas vues. Attendez-nous là. On revient.

Et Britanny et Elena se sont engouffrées à l’intérieur. Où elles sont restées près d’une demi-heure durant.

‒ Ben alors, qu’est-ce vous fichiez ?

‒ Je vous raconterai. Plus tard. On a pas le temps. Britanny va rater son train sinon. »



Et Iourievna ? On la connait

Je veux ! Elena nous l'a longuement présentée mais si vous êtes passés à côté,  voici le premier épisode de la série : le chapitre 1

Il y a un début à cette série

Le chapitre 1
et l'épisode précédent : chapitre 40 1ère partie
Mais si vous voulez lire ce récit d'un autre point de vue : les rebelles chapitre 40

Et la suite ?

François nous la prépare pour la semaine prochaine

N'hésitez pas pour les commentaires

Tout le monde les attend : que pensez-vous de cette série croisant l'imaginaire d'Elena et celui de François ?

8 commentaires:

  1. Bonjour François,
    C'est bon de relire cet épisode, car ça correspond à une tendance de l'époque. Se sentir libre pour une femme... Loin des clichés sociétaux.
    Dans cet épisode, un peu décalé / avec les autres textes du Blog, fait la part belle aux relations humaines, même si entre femmes, ça parait un peu osé. A l'époque dans laquelle on vit, il ne fat s'étonner de rien. Et puis, tant que personne ne souffre, tant mieux ! Les personnages sont à un âge où tout leur est permis. L'âge où le choix n'est pas encore fait et les expériences sont diverses, à part les gens qui savent vraiment ce qu'ils veulent. L'âge où amour et amitiés se mélangent et forment une atmosphère de bien être et d'insouciance. Il est bien temps de grandir.
    La séance de la fessée est très réussie, et au moins, cette adjointe au maire la ramènera moins et laissera les touristes tranquille après ça, bien qu'elle ait fait preuve d'un grand courage en ne poussant aucun cri. Par contre, la douleur était bien réelle. En sa qualité de femme noble, elle a mis un point d'honneur a ne pas extérioriser sa souffrance.
    Nos héroïnes tiennent leur vengeance, tout de même, et sur la plage, les habitudes reprennent leurs droits. Tout le monde peu se bronzer comme il l'entend, sans se sentir coupable de quoi que ce soit... Super, non ?
    Amitiés.
    Elena.

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    1. Bonjour Elena. Et bonjour à tous.
      Nos amies tiennent leur vengeance. Celle qui tenait tant à faire allègrement fesser les femmes "libres" y a eu droit à son tour. Nos héroïnes ne peuvent pas ne pas en éprouver une intense satisfaction bien compréhensible. Mais surtout elles vont pouvoir à nouveau déambuler et bronzer comme elles le souhaitent. À moins que des esprits chagrins ne viennent à nouveau leur mettre des bâtons dans les roues. Auquel cas il leur faudra à nouveau monter au créneau. On peut également supposer que cette adjointe au maire va ronger son front et saisir la première occasion qui se présentera pour faire payer au centuple à ces jeunes femmes, et à d'autres, l'humiliation qu'elle a subie.
      Amicalement.
      François

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  2. Amis de la poésie et de la liberté inconditionnelle pour les poitrines à l'air... bonjour!
    Bonjour François Fabien.
    Curieuse histoire qui semble surannée, tant les slogans de mai 68 clamaient déjà : "jouissons sans entrave" et les mouvements naissant de libération de la femme, les encourageaient brûler leur soutien gorge. Geste symbolique de l'émancipation des femmes à disposer de leur corps en dehors des clichés sexistes d'une société ouvertement Phallocrate. Bon, ça c'est fait. Par contre, ça n'arrangeait pas les amateurs, sensible au charme de la lingerie féminine, mais ça faisait avancer un peu la société vers une prise de conscience de la condition des femmes. Soit belle et tais toi!

    ET bien, que nenni non point, chers citoyens et citoyennes du 21è siècle, le récit de François Fab' n'a rien de plaisirs démodés. Assez récemment,de braves gens, bien sous tous rapports(sauf sexuels), de bonnes mœurs et tout et tout, adeptes des sous-vêtements à col roulé, ont réussi à faire intervenir la police pour faire se rhabiller des jeunes femmes seins nus sur une plage!!! Le spectacle de poitrines en parfaite santé risquait de troubler la puberté de leurs jeunes enfants, qui n'avaient sans doute jamais tété le sein de leur mère et ne savaient donc pas ce que c'était. Horreur malheur et tartufferie, cachez ce sein que je ne saurais voir, mais que je regarde par le trou de la serrure !! Les monomaniaques pères et mères "lapudeur" sévissent toujours, tel le Phoénix, renaissent sans cesse des cendres des bûchers de la bonne conscience moralisatrice!

    Oui,oui, c'est bon, je me calme... là gentil Ramina...faut pas s'énerver comme ça pour une histoire de soutien gorge. La dame Patronnesse adjointe, Anne Sophie C.de V. comme têtue comme une bourrique, à eu sa fessée. Les balloches à l'air, punie par où elle voulait que les autres ne montrent rien. Privée de soutien gorge jusqu'à sa ménopause, quand elle aura les nibards comme des gants de toilette.
    Tout ça pour dire que le récit de François Fab, vient à point pour célébrer la liberté des femmes à se balader les seins à l'air et de chopper des rhumes de poitrine si elles en ont envie.

    Au passage, de souligner à nouveau la vivacité et la dynamique d'un récit à la forme originale, tout en dialogue,( et pas des Carmélites celui là) ), qui confère une étonnant réalisme au déroulement des situations.
    Cordialement
    Ramina

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    1. Bonjour, Ramina. Et bonjour à tous.
      Merci de votre commentaire toujours aussi empreint d'humour.
      J'avoue que précisément, pour moi qui suis un vieux de la vieille et qui n'ai plus trop l'occasion de fréquenter les plages, ce retour en arrière, alors qu'une certaine liberté de comportement me semblait acquise me laisse perplexe. Pas seulement d'ailleurs en ce qui concerne le port du soutien-gorge. Shorts, mini-jupes, etc. On tend sournoisement à imposer aux femmes une façon de se vêtir et de se comporter au nom d'on ne sait trop quelle bienséance. Pudibonderie et puritanisme me semblent faire un retour en force. C'est ainsi. Le fameux balancier peut-être?
      Amicalement.
      François

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    2. On laisse parfois passer des coquilles. Il fallait lire: Eh, ben dis donc, comment elle est polie, celle-là!" Et non ben dit donc. Désolé.

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  3. Re-bonjour F.F et tout le monde du blog.

    Rien n'est acquis cher ami... Retour vers le futur!
    Très récemment, on a pu assister à des réactions scandalisées contre les "Crop Top" jugés provocateurs, Tee Shirt très courts montrant le nombril, portés par des adolescentes. Les demoiselles étaient invitées par le ministre, retro 1950, de l'éducation nationale, à adopter "Une tenue républicaine !!!" Rien que ça... Robe longue et bonnet Phrygien ? A quand le retour de la soutane?
    Pas un mot, sur l'influence de la mode mercantile qui incite à revêtir ces tenues, à grand renfort promotionnel des stars VIP et autres "top modèles" du moment... On n'est pas sortis de l'asperge !
    Faudrait il aussi interdire le fameux tableau de Delacroix souvent publié dans les livres d'Histoire, "La Liberté guidant le peuple", symbolisée par une femme au sein nu. Et ne parlons pas du tableau "L'Origine du Monde" de Courbet. Il y a des fessées qui se perdent ma pov' Dame, et déculottées encore!
    Amicalement
    Ramina
    PS, Avec ce que je fais comme coquilles, il y aurait de quoi repeupler la baie de St Brieuc en crustacés. Et pourtant je vais systématiquement à la pêche aux fautes, et plusieurs fois!!

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  4. Bonjour à tous,
    Heureuse de voir que, nous autres, pauvres femmes, estimées par de valeureux pieux chevaliers comme vous, pouvons nous dévêtir sans que quiconque puisse y trouver à redire, surtout en plein été, sur la plage.
    Le principal est qu'il n'y ait pas de provocation. Les hommes peuvent se bronzer torse nu, pourquoi pas les femmes...
    Amitiés.
    Elena.

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  5. Rebonjour Elena, Ramina. Et rebonjour à tous.
    Dans les années 70, j'enseignais en lycée. Il y avait des filles qui portaient des shorts, d'autres des mini-jupes, d'autres des robes longues style hippie, d'autres encore des pantalons. Chacune faisait comme bon lui semblait et cela ne posait de problème à personne. J'ai vraiment l'impression d'avoir changé de monde. Je crois qu'on peut s'attendre à tout. Le nombril indécent? On aura tout vu. La censure grignote et rogne peu à peu. Quand on voit qu'on a empêché la représentation des "Suppliantes" d'Eschyle à la Sorbonne l'année dernière, sous prétexte de racisme, on se dit que oui, vraiment, on peut s'attendre à tout.

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