mercredi 13 février 2019

Recadrage en Provence - Chapitre 5

La pause de midi

La première matinée de travail s’était bien déroulée, j’avais fait le maximum pour que les ouvrières puissent avancer dans la cueillette sans avoir à attendre un panier vide. J’étais plutôt soulagé et fier de moi, à 9h30, la pause avait eu lieu et c’est à ce moment que j’avais pu aller déverser les fleurs de lavande dans le hangar.
La chaleur s’était installée progressivement dans la matinée, il était maintenant près de 11h30, tout comme moi les ouvrières transpiraient fortement. Comme j’étais nu sous ma combinaison les gouttes de sueur perlaient de mon dos jusqu’à mes chaussettes.

Anna sonna la fin du travail du matin et elle désigna du doigt deux points de douche situés entre le hangar et la ferme, les ouvrières s’y rendirent pendant que je retournais décharger les fleurs de lavande pour pouvoir redémarrer l’après-midi à vide. En me dirigeant vers la ferme pour aller me doucher dans ma chambre je repassais devant le point de douche extérieur utilisé par les ouvrières. Certaines se rhabillaient déjà, les dernières se rinçaient nues, à mon passage certaines d’entre elles se mirent à couvrir leur poitrine d’un bras et leur sexe avec l’autre. Je tournais la tête, honteux d’avoir posé les yeux sur elles et de m’être fait remarquer. Anna lança :
« Stoppez cet excès de pudeur mesdames, je peux parier ici devant vous que Maxime aura l’occasion de voir vos fesses fréquemment tout comme cela sera votre cas concernant celles de notre jeune homme. »
Les deux dernières ouvrières se séchaient et se rhabillaient. Je restais planté là à regarder à l’horizon.
« Viens ici Maxime ! Tu dois également te doucher, si tu penses que tu pourras passer à table dans cet état, poussiéreux et transpirant tu te trompes. »
J’avançais péniblement vers les douches, la plupart des ouvrières se moquèrent de ma présence et de ma douche à venir, elles quittèrent la zone et se dirigèrent à l’intérieur de la salle de pause qui leur était réservée. Seule Louise restait là, elle traînait, encore en sous-vêtement, séchant délicatement un pied puis l’autre.
« Ote cette combinaison Maxime, je n’ai pas de temps à perdre avec toi, nous souhaitons tous passer à table. Dépêche-toi !
- Je souhaiterais utiliser ma douche s’il vous plaît Anna.
- Sûrement pas, tu salirais tout sur ton passage et Nathalie te flanquerait une fessée sur le champ, tu t’en souviendrais je te l’assure. Ote cette combinaison tout de suite ! Sinon c’est ici que tu recevras une correction, tu m’entends ? »

Louise émit un son moqueur, dos à la scène elle ne pouvait cacher son sourire malgré tout. Malgré mes péripéties de ce matin pendant notre café, je n’arrivais pas à surmonter ma pudeur, d’autant plus à l’extérieur, des ouvrières auraient pu passer, Anna et Louise assistaient déjà à la scène, je peinais à me dévoiler complètement nu devant elles. Anna m’impressionnait par sa beauté et son autorité, j’étais complètement figé.
« Tu l’auras voulu, cette fois-ci je ne laisserai pas passer cette désobéissance. Viens ici ! Et baisse moi cette combinaison ! »
Assistant une nouvelle fois à ma stupeur et mon immobilisme, Anna se rua vers moi.
« Non Anna s’il vous plaît je suis bien trop grand pour être traité de la sorte, devoir me doucher nu devant vous, être fessé parce que je souhaite un peu d’intimité, ce n’est pas normal, je ne peux pas me soumettre à tout ça !
- Tu n’es qu’un petit garçon qui a besoin d’être recadré. Penses-tu que je ne suis pas au courant de tes difficultés. Je sais bien pourquoi tes parents t’envoient ici, tu es arrogant, tu ne sais pas ce qu’est une vie d’adulte responsable. Je peux te dire que tu vas recevoir la fessée plus que quiconque ici si tu continues sur cette voie ! »

Anna attrapa la fermeture éclair de ma combinaison et la fît glisser jusqu’au bas du dos, elle empoigna des deux mains le tissu au-dessus de mes épaules et la combinaison se retrouva en quelques secondes à mes genoux. Je gisais nu, bêtement, combinaison abaissée, debout à quelques mètres des douches. Mon sexe était à moitié en érection à cause de la scène de douche des ouvrières à laquelle je venais d’assister. Anna se mit à côté de moi et me ceintura la taille à l’aide de son bras gauche.
« Non Anna je t’ai dit que je n’étais pas une personne à qui on faisait subir ce genre de correction !
- Si tu ne te laisses pas faire je serai dans l’obligation de te la donner de force, crois-moi mon garçon, j’en ai maté des plus costauds que toi ! J’en profiterai ce soir pour doubler ta punition suite à ta résistance. Ici les jeunes gens doivent accepter leurs fautes et se soumettre à la fessée de leur plein gré sinon ils ont droit à des fessées encore plus nombreuses et plus cuisantes ! »

Anna appuya fortement sur mon dos, mon corps faisait un angle droit. Je ne pouvais pas me déplacer à cause de la combinaison qui encerclait mes jambes. Mon bras gauche ne m’était d’aucune aide, il était bloqué derrière le dos d’Anna. Avec mon bras droit j’essayais donc de remonter ma combinaison mais en vain, le pied gauche d’Anna écrasait une partie du tissu sur le sol.
C’est à ce moment que je sentis la première claque sur mon postérieur, le son était vite étouffé par le chant des cigales et par la nature environnante. La deuxième claque s’abattit sur mon autre fesse, c’était fait, Anna m’administrait la fessée complètement nu, j’avais l’impression que la transpiration sur mes fesses accentuait le contact de la main d’Anna sur ma peau. Les tapes sur mes fesses s’enchainaient, quatre, cinq, six, sept… je perdis le compte alors que la douleur envahissait mon derrière.
Je fixais le sol aux pieds de Louise et je la vis se retourner pour assister au spectacle dégradant que je donnais. Elle se déplaça rapidement pour se mettre à quelques mètres derrière moi, j’imagine que c’était pour avoir une vue parfaite sur le postérieur qu’Anna martyrisait. La douleur était de plus en plus présente sur mes fesses, mais à ce moment c’est encore la honte d’être fessé qui me torturait le plus. Anna fit une courte pose pour évaluer la couleur de mon postérieur et l’élasticité de ma peau. Sa main glissait doucement du haut de mes cuisses au sommet de mes fesses. J’aurais pu percevoir ces caresses comme une délicate attention, comme un acte tendre et érotique mais il en était rien.
« C’est bien que Louise assiste à ta fessée finalement, cela rendra ta punition encore plus marquante ! Etre fessé, les fesses rougies bien exposées à des témoins rend la correction encore plus efficace ! Je sens que tu te souviendras de celle-ci mon cher Maxime.
- …
- Il est temps que tu comprennes que tu es ici pour apprendre et obéir pour devenir un adulte, tant que tu feras ta forte tête tu seras fessée, nous n’avons pas l’habitude de recevoir de jeunes hommes ici mais ce n’est pas ce qui nous arrêtera.
- … »

La fessée continuait, je sentais mon derrière chauffer sérieusement, des larmes se formaient puis coulaient sur mes joues. Je posai ma main droite au milieu de mes fesses pour retrouver un peu de dignité, pour protéger mon derrière douloureux et le cacher quelque peu du regard pesant de Louise. Je devinais le regard de la jeune femme sur mon anatomie, la douleur atteinte lors de la fessée qui me fut administrée hier par Marthe fut vite égalée puis dépassée. Anna m’attrapa le bras sans effort alors que sa main droite continuait à cingler mes fesses redécouvertes.
« Si tu oses un jour interposer à nouveau ta main, je t’assure que tu le regretteras, Louise ici présente sait bien ce qu’il en coûte aussi, c’est une deuxième fessée avec le martinet qui s’en suivrait immédiatement ! As-tu bien compris Maxime ? Je ne le répèterai plus !
Louise, interpellée émis une plainte :
« Pourquoi lui fais-tu grâce du martinet puisqu’il s’est protégé de sa main ? Ce n’est pas juste, tu n’es pas aussi indulgente avec nous Anna !
- Ne t’inquiète pas, le pauvre n’a pas fini d’être fessé, si j’en crois ce que j’ai entendu sur lui, il y aura du travail pour faire de ce garçon indiscipliné un adulte responsable. Je l’ai prévenu une fois, maintenant il connait la règle et saura de lui-même qu’il mérite le martinet s’il désobéit. »

Les deux femmes argumentaient et échangeaient des commentaires sur les règles de la fessée qui étaient appliquées ici à la ferme, je les entendais parler de mes fesses, des zones encore blanches qui persistaient sur ma peau, Anna s’empressa de les faire virer au rouge.
« Ohhh lâchait Louise, son cul devient de plus en plus rouge, c’est une fessée magistrale à laquelle il a droit !»
Les claques continuaient à se succéder sur mon postérieur, j’arrivais difficilement à me concentrer, à rester immobile, je ne sentais plus la peau de mes fesses, juste une boule de chaleur et de douleur qui irradiait mon derrière, cela me picotait jusqu’en haut des cuisses. Je songeais à Louise qui assistait tranquillement à mon désarroi, à cette situation des plus humiliantes pour un homme, être soumis cul nu, fessé par une femme soit disant plus faible. Anna avait su me soumettre par son autorité, son charisme et sa fougue. Je regrettais de ne pas m’être jeté sous la douche dès qu’elle me l’avait demandé, je ne me ferai plus avoir à l’avenir, je m’en faisais la promesse !
La fessée cessa et je restais dans cette position, sous le choc, honteux, j’attendais les ordres d’Anna bêtement, je ne voulais plus faire un geste ou quoi que ce soit qu’elle ne m’ait pas ordonné. Anna me senti perdu, sans un mot elle se chargea alors de me redresser, elle s’agenouilla et retira complètement ma combinaison en faisant passer une jambe puis l’autre. Malgré la douleur, les picotements sévères sur mes fesses, j’eus à nouveau un début d’érection lorsque, la tête située à une quelques centimètres de moi, je sentis le souffle d’Anna sur mon sexe. Anna me mit une claque sur le fesse et je m’empressai d’aller me rafraîchir sous la douche.
Louise et Anna restaient là, elles assistaient à ma toilette, je sentais leur regard sur mes fesses et mon anatomie. J’avais l’impression d’être devenu un petit garçon que l’on peut mettre à nu, que l’on peut punir et déshabiller sans se soucier de ses états d’âme et de sa pudeur.
« N’oublie pas de bien nettoyer entre les orteils, sous les aisselles et entre les fesses, je ne tiens pas à disposer d’un postérieur qui manque d’hygiène lorsque que je te déculotterai à nouveau pour te donner une bonne correction. Je demanderai d’ailleurs à Nathalie de surveiller tous les aspects de ta toilette de près. Ici nous ne supportons pas les jeunes hommes qui ne prennent pas soin de leur hygiène. »
Louise esquissait un sourire, je ressentais une telle humiliation, mon statut ne cessait de se rapprocher de celui d’un jeune garçon, soumis aux pratiques les plus infantilisantes. La fessée cul nu, reçue en public qui plus est, la surveillance de la toilette, sans aucune intimité, le contrôle de l’ordre de ma chambre… Que pourraient encore inventer ces femmes pour continuer à me transformer en un garçon soumis et piétiner ma virilité ?
Anna me tendit une serviette sèche ainsi qu’une nouvelle combinaison, elle restait présente pour je ne sais quelle raison, je n’étais pas un enfant, je savais encore me débrouiller seul pour cela. Alors que j’étais sec, prêt à enfiler mon vêtement propre, Anna me pris par les hanches et me fit tourner d’un quart de tour sur moi-même, je me laissais faire sans broncher, je ne voulais pas risquer une nouvelle fessée, j’avais eu ma dose à l’instant. Elle inspecta à nouveau mes fesses, et de près. Ses doigts palpaient doucement les zones meurtries ce qui me fis émettre une plainte que je tentais de retenir comme je le pouvais.
« Ça va, dit-elle, il ne faudra pas surveiller la guérison de trop près, tu viendras tout de même me voir tout à l’heure après le travail Maxime.
- En fin d’après-midi ? Mais...
- Oui ! Je jetterais un œil, je ne voudrais pas que ton cul soit inapte à recevoir d’autres fessées dès le premier jour. J’ai bien peur pour toi qu’elles soient très fréquentes d’ici à ce que tu prennes un peu de plomb dans la tête. »

Rouge de honte, les yeux dans le vague, je l’enfilais rapidement ma combinaison de travail propre et nous rejoignîmes tout le monde pour déjeuner.



Il y  a une suite, le chapitre 6

Vous n'avez pas lu le début de l'histoire ? Le voici : chapitre 1
Et l'épisode précédent ? Il est disponible, le chapitre 4


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