samedi 2 février 2019

Axel au supermarché - chapitre 81


Le moment de quiétude fut de courte durée. Il ne fallut pas plus de quelques secondes avant que mes fesses fussent parcourues d’élancements qui les traversaient de part en part, renaissant un peu plus loin pour revenir de là où elles venaient. Les pics de souffrance suivaient les traces laissées par la palette et la ceinture, puis la brûlure la plus vive était supplantée par une autre un peu plus loin. Ce cycle semblait sans fin.
Je n’arrivais pas à retrouver ma respiration normale. Je ne pouvais retenir mes sanglots et mon nez encombré par tous ces pleurs, commença à couler. Il me fallait renifler pour éviter que la morve ne tombe sur ma chemise. Tout cela ne faisait pas de moi un puni bien silencieux, d’autant plus que Florence était aussi bruyante que moi.

Nous atteignîmes bien vite les limites de la patience de Tatie Nathalie. Je l’entendis se rapprocher de nous.
« Qu’est-ce que c’est que tout ce boucan ? »
Elle donna une claque sur les fesses de Florence, mais cela suffit à lui arracher un « aïe » sonore.
« Depuis quand les punis, quand ils sont au coin se permettent autant de bruit ? »
J’eus le droit également à ma claque sur mes fesses nues. Elle n’était pas très forte, même plutôt d’une force modérée, mais elle suffit à ce qu’à mon tour je laisse échapper un cri. Je sentis alors la main de Tatie Nathalie se poser sur ma nuque. Elle me fit tourner la tête et présenta un mouchoir devant mon nez.
« Souffle, ordonna-t-elle ! »
J’obéis.
« L’autre côté, dit-elle en bouchant l’autre narine ! »
Elle acheva de me moucher en essuyant les dernières gouttes qui coulaient encore de mon nez. Elle replaça mon visage dans l’angle de la pièce, puis je l’entendis effectuer la même opération avec Florence.
Cette attention de Tatie Nathalie me fit le plus grand bien. Malgré ses menaces et la petite fessée qui les avait accompagnées, elle avait pris soin de moi. Cela me soulagea et il me sembla, malheureusement pendant quelques minutes seulement, que la douleur qui embrasait mes fesses, était moins vive qu’auparavant. Je récupérais rapidement une respiration normale.
Le silence rétabli, Tatie Nathalie nous laissa mariner dans notre bouillon de souffrance qui émanait de nos fesses, de la honte de notre bêtise de ce matin et de notre pudeur dédaignée par notre tenue indécente. Florence et moi savions que nous avions à passer là un long moment.

 « Il est temps de mettre ces deux vauriens au lit. Venez-ici ! »
Florence et moi nous présentâmes devant Tatie Nathalie et Mamie aussi vite que nous le pouvions. Nos chemises relevées encore tenues par nos bras croisés dans notre dos, mettaient en évidence nos sexes, le mien ballottant entre mes jambes à chaque pas que je faisais, à la hauteur des yeux des deux femmes assises sur le canapé.
Il n’était pas question de pudeur déplacée. Maintenir nos vêtements hauts au-dessus de notre taille montrait notre acceptation de la punition, reconnaissant ainsi notre culpabilité suite à notre prouesse matinale. Notre attitude ne nécessitait pas une longue explicitation, elle était intelligible pour tous les spectateurs : nous avions reçu une sévère, mais juste punition.
Tatie Nathalie mit ses mains de chaque côté de mes hanches et me fit pivoter.
« Montrez-moi vos fesses que je les examine pour savoir si vous avez été assez punis ! »
Nous lui présentâmes notre dos. Elle rapprocha Florence jusqu’à ce que, nous tenant côte à côte, nos cuisses nues se touchent. Sa main tâta tous les endroits qui étaient encore très douloureux, probablement là où les marques qu’elle et Mamie y avaient laissées, étaient les plus prononcées.
« Je crois que nous avons fait un excellent travail. Crois-tu qu’il est encore possible de leur administrer une fessée au moment de les coucher ? »
Cette annonce me glaça le sang. Je ne me sentais pas capable de supporter une nouvelle correction. J’entendis Florence à mes côtés qui gémit doucement. Je sentis une deuxième main se poser sur mes fesses et en parcourir la surface.
« En se limitant à une fessée à main nue, pas trop appuyée, je pense qu’il n’y aura pas de soucis. Il est préférable d’aller au bout de la punition pour leur ôter toute envie de recommencer. Dormir avec un derrière brûlant leur sera profitable. Ils s’en souviendront.
– C’est d’accord ! Pas de pommade sur les fesses avant demain matin et une fessée à la main avant de les mettre au lit. »
Je serrais les dents. La fin de la correction était encore à venir.
« Préparons-les pour le coucher. Je pense qu’il est préférable de ne pas leur remettre de culotte, ce n’est pas indiqué avec des fesses aussi enflammées. Enlevons-la. Ce sera ça de fait pour les mettre en pyjama. Occupe-toi d’Axel, je me charge de Florence. »
Mamie me remit face à elle et d’une petite tape sur le côté de la cuisse, elle m’indiqua que je devais lever un pied pour lui permettre de faire glisser le pantalon. Comme la jambe du pantalon ne passait aisément, je faillis perdre l’équilibre.
« Appuie-toi sur mon épaule, grand nigaud, autrement tu vas tomber ! »
Je posais mes deux mains sur ses épaules et je pus tenir mon pied en l’air assez longtemps pour qu’elle fasse passer l’un des côtés du pantalon.
« L’autre ! »
Une petite claque sur l’autre cuisse confirma son indication. Le pantalon enlevé, elle s’occupa de m’ôter la culotte en procédant de la même façon. Le haut du corps habillé, mes fesses nues et mon sexe pointant sous me chemise, j’avais l’impression d’être encore plus dénudé que si je n’avais porté aucun vêtement. A côté de moi, Florence était dans le même appareil.
Tatie Nathalie et Mamie se comportaient comme si la nudité publique des deux personnes qui se tenaient devant elles, était la chose la plus naturelle du monde, comme peut l’être celle de très jeunes enfants. Il est vrai que, privé de notre culotte en présence d’autres personnes habillées normalement, les fesses portant des traces bien visibles d’une récente fessée, nous avions perdu, Florence et moi, bien des attributs des adultes.

Bien que depuis un peu plus de deux mois, être à demi nu en présence d’autres personnes, soit devenu une situation courante, je ne m’y faisais pas. J’avais le ventre noué, à chaque fois que je me retrouvais dans ces conditions, Non pas que j’eusse considéré qu’il y eût quoique ce soit d’exceptionnel à cacher. J’avais bien compris, à St Marie, qu’il n’en était rien et Sœur Gabrielle s’était chargée de me le faire savoir. De plus, Tatie Nathalie, Mamie et même Florence avaient eu tout le loisir d’examiner mes fesses et mes organes sexuels sous toutes les coutures.
Mon éducation pudibonde avait profondément ancré en moi l’interdit de me montrer nu à autrui. Je ne me rappelle pas avoir vu mon père ou ma mère, à aucun moment, dans une tenue relâchée qui aurait laissé entrevoir un centimètre carré de peau de plus que ce qui était strictement nécessaire. Même avec mon frère et ma sœur, bien que nous soyons d’âges proches, de telles privautés étaient proscrites. Les jupes descendaient en dessous des genoux, les pantalons courts couvraient les cuisses, le maillot de bain était strictement réservé à la plage. Nous nous habillons et nous déshabillions seuls dans notre chambre et il n’était pas question de bains ni même de toilettes communes.
Dès l’âge de trois ou quatre ans, je fus prié de de me livrer à mes habillages et mes déshabillages ainsi qu’à mes toilettes en privé. On me fit comprendre que seules les parties intimes des tous petits enfants pouvaient être vues par autrui puisqu’ils ne pouvaient en prendre soin par eux-mêmes. C’était le travail de leur mère et il n’était pas nécessaire de l’exposer publiquement. Bien que ma sœur n’ait qu’un an de moins que moi, je n’ai jamais été présent ni aux bains que lui donnait ma mère, ni lorsqu’elle lui changeait les couches.
Je me souviens, alors que je devais avoir à peu près dix ans, qu’une irritation cutanée persistante au pubis nécessita l’intervention de ma mère. C’était la conséquence d’une hygiène approximative alors que j’étais sensé être assez grand pour m’en occuper moi-même, comme le faisaient sans problème mon frère et ma sœur. Ma mère dut, pour un temps, prendre en charge ma toilette intime et l’application d’une pommade antibiotique. Cela fut fait en catimini et je sentais le malaise de ma mère pendant qu’elle se livrait à ces soins. J’avais éprouvé un fort sentiment de honte et de culpabilité à l’obliger à une telle activité. Cela avait, pendant quelques temps, ébranlé la confiance que j’avais en moi, ce qui s’était traduit par le retour de quelques pipis au lit que, sur l’injonction de mon père, j’avais dû prendre en charge moi-même. Je me rappelle alors la forte réprobation de toute la famille. J’avais été considéré et traité comme un bébé durant toutes les semaines où se déroulèrent ces incidents.
Il n’était, dans ma famille, bien entendu pas question de déculotter un enfant pour le fesser, ni en privé et encore moins en public. Le contact de la main avec des fesses, même au travers du fond d’un pantalon était impensable. Je n’avais donc jamais reçu une fessée avant que Sœur Gabrielle s’en soit chargée, à St Marie. J’avais, depuis, bien rattrapé le temps perdu.
Etre debout devant Mamie, nu de la taille aux chaussettes, me renvoyait à mes années d’enfance et aux interdits qu’elles avaient construits sur de solides fondations. Je retrouvais alors la sensation d’être toujours un tout petit enfant dont les adultes devaient s’occuper, et la honte de les y obliger par mes inconséquences.

« Allez, jeune fille, on rentre à la maison. »
Florence fit quelques pas vers la porte, puis elle s’arrêta.
« Mais, il faut que je me rhabille ! »
L’habitude d’obéir sans discuter l’avait amenée devant la porte. Elle venait de prendre conscience que de l’autre côté, elle se trouverait à l’extérieur, les fesses nues alors qu’elle pouvait être aperçue par les passants et les voisins.
« Ne t’inquiète pas. Il ne fait pas si froid. Tu ne tomberas pas malade avec un si court trajet.
– Mais … je… je … je n’ai pas de culotte !
– Ce n’est pas nécessaire, répondit Tatie Nathalie. Si je te mets une culotte, je vais devoir te l’enlever dès que nous serons dans ta chambre. Tu n’en as pas besoin pour faire les cinquante mètres qui séparent nos deux maisons.
– Mais … mais … tout le monde peut me voir !
– C’est exact ! Je doute qu’à cette heure-ci, il y ait de nombreux promeneurs dans la rue, mais s’il y a l’un des voisins derrière ses carreaux, il verra que je te raccompagne les fesses nues. Quoi de plus normal pour une petite fille qui vient de prendre une fessée et qui va en recevoir une autre dans quelques instants ?
– Je … je ne peux pas !
– Oh si, tu peux ! »
La claque que Florence reçut sur les fesses, lui fit franchir la porte.
« Je n’ai pas l’intention de cacher à qui que ce soit dans le voisinage que tu reçois la fessée quand tu en as besoin, ni que, pour ce faire, je te déculotte. C’est le lot de toutes les vilaines petites filles, même si elles ont vingt ans. Dans quelques jours, tout le monde sera au courant. Non seulement tes aventures cuisantes au supermarché auront fait le tour de la ville, mais il y a de fortes chances que l’un ou l’autre des voisins, dans les jours prochains, assiste à l’une de tes punitions. »
Florence resta bouché bée. Elle n’avait pas encore mesuré toutes les conséquences de l’irruption de Tatie Nathalie dans la vie de sa famille.
« Si tu n’avances pas de toi-même, je t’y emmène par l’oreille. Tu vois ce lampadaire, là, sur le trottoir devant chez vous ? Nous ferons un arrêt juste en-dessous. Je t’y donnerai une fessée. A toi de choisir ! »
La menace était concrète et Florence était certaine que Tatie Nathalie la mettrait à exécution. Elle fit un premier pas hésitant, puis elle avança jusqu’à la grille. Au-delà, elle était dans la rue. Elle marqua un temps d’arrêt dont le grondement de Tatie Nathalie eut raison.
« Florence ! »
Elle franchi la grille et c’est presque en courant qu’elle parcourut les premiers mètres.
« Reviens-ici tout de suite ! »
Florence, stoppée dans son élan, fit demi-tour. Elle revint, tête basse, vers Tatie Nathalie qui lui donna une forte claque sur les fesses dès qu’elle l’eut à sa portée.
« Nous avons le temps. Nous allons faire le trajet ensemble, en marchant normalement. »
Cette fois-ci, Florence resta à côté de Tatie Nathalie qui traversa la rue en prenant son temps. Elles parcoururent les quelques mètres sur le trottoir de l’autre côté d’un pas tranquille. Florence avait tenté de se mettre du côté la clôture ce qui lui aurait permis de se dissimuler un peu derrière sa voisine. Une claque sur les fesses et elle fut ramenée sur le bord du trottoir.
« Encore une fois et nous profiterons de la place sous le lampadaire qui est encore disponible. »
Florence marchait à côté de Tatie Nathalie sans chercher à se soustraire aux regards. Elle laissait ses mains pendre le long de ses cuisses, mais elle ne pouvait s’empêcher, machinalement, de tirer de temps en temps sur le bas de son chemisier, soulignant ainsi encore plus la tenue légère dans laquelle elle se tenait.

Mamie m’avait conduit à l’étage. J’avais monté l’escalier devant elle pendant qu’elle m’encourageait avec de petites fessées. Elle m’assit sur la cuvette des toilettes.
« Tu fais pipi ! »
Elle me laissa seul, mais en laissant la porte des toilettes ouvertes. J’avais l’habitude de ces situations et je savais maintenant ce qu’on attendait de moi. J’urinais un peu et j’attendis le retour de Mamie. Elle me félicita de ma mixtion, me mit debout, puis, avec une feuille de papier toilette, elle m’essuya le bout du pénis après l’avoir décalotté. Enfin, elle me courba sous son bras et vérifia la propreté de la raie de mes fesses. C’était la routine que Julie avait instaurée et qu’elle avait transmise à sa mère et à sa grand-mère. Je les laissais faire, bien que ces attouchements me remplissent de honte. J’avais bien conscience que si Mamie s’en occupait, c’est parce que j’avais montré mon incompétence à le faire moi-même correctement.
Ma toilette fut expédiée en quelques minutes. Sous la supervision de Mamie, je me lavais les dents. Puis, s’emparant d’un gant qu’elle savonna, elle me débarbouilla le visage.
« Ecarte les jambes ! »
Je savais ce que cela signifiait. Elle passa le gant savonné sur mon pénis, mes testicules et mon entrejambe. Enfin, elle lava l’intérieur de mes cuisses.
« Nous éviterons les fesses pour ce soir. Je m’en occuperais demain matin. »
Rincé, puis séché, j’étais prêt à aller au lit. Mamie me conduisit dans ma chambre et elle ôta ma chemise pour la remplacer par le haut de mon pyjama. Je repris la position qu’elle m’avait fait adopter dans le séjour pour qu’elle me passe le pantalon de pyjama une jambe après l’autre. C’est en recouvrant mes fesses avec précaution, qu’elle se souvint.
« La fessée, s’exclama-t-elle. J’ai failli oublier ! »
Elle baissa mon pyjama à hauteur de mes genoux.
« Tu ne pouvais pas m’y faire penser ? »
Une claque bien sentie atterrit sur mes fesses.
« Viens-ici ! »
Elle me coucha en travers de ses genoux.
« Tu ne t’imaginais tout de même pas que tu allais passer à travers. »


Mamie donne la fessée


La fessée ne fut ni longue ni très énergique, mais le plat de la main de Mamie, appliqué sur mes fesses endolories par la correction du début de soirée suffit à en réveiller la douleur. Mamie jugea mes pleurs trop démonstratifs. Elle fit une pause.
« Julie dort dans la chambre à côté. Si tu la réveilles avec tes beuglements, la fessée va être plus sévère. »
Elle prit mon oreiller et le posa à côté de ma tête.
« Enfonce ta tête dans l’oreiller, cela étouffera les bruits. »
Elle me laissa quelques petits instants pour me préparer et la fessée reprit, un peu plus sévère qu’avant me sembla-t-il. Mes cris et mes pleurs ne devaient plus maintenant être audibles au-delà de l’enceinte de ma chambre.
« Bon, cela suffira pour ce soir. Demain, au supermarché, j’espère que tu seras fessé à plusieurs reprises ! »
J’avais oublié ! Deux jours de travail au supermarché avec la fessée à la moindre occasion. J’aurais préféré être encore un petit garçon, mais il fallait faire face à mes responsabilités. Sans me faire bouger, Mamie remit mon pyjama en place. Elle avait fait attention à ce que l’élastique ne touche pas les zones que les fessées de la journée avaient contusionnées.
« Au lit ! »
Mamie avait ouvert mes draps et je m’y glissais, restant sur le ventre.
« Oui, commenta Mamie, c’est mieux ainsi. »
Elle borda mon lit et éteignit la lumière. Elle ouvrit la porte pour sortir.
« Mamie, la rappelais-je ! 
– Chut, c’est l’heure de dormir !
– Mamie, insistais-je.
– Veux-tu une autre fessée ?
– Non, Mamie, … mais je voudrais … »
Elle revint vers moi et s’assit sur le bord de mon lit, tout prêt de ma tête et elle passa sa main dans mes cheveux. Elle prit un mouchoir et essuya les larmes qui perlaient encore au coin de mes yeux.
« Que veux-tu ? »
J’hésitais un peu.
« Alors ?
– Je voudrais te demander pardon, à toi et à Tatie Nathalie pour avoir volé dans le magasin. »
Je sentis qu’elle s’installait plus confortablement sur mon lit et sa main descendit dans mon dos.
« Ce n’est pas si grave. C’est une bêtise d’adolescent. Ce qui est important, c’est que tu aies été pris et sévèrement puni pour que tu n’aies plus jamais envie de recommencer. Crois-tu que tu voleras une nouvelle fois dans un magasin ? »
Sa voix avait pris un ton plus sévère, presque celui qu’elle prenait pour gronder, mais pas tout à fait.
« Oh non, Mamie, plus jamais.
– C’est bien ! Tu vas finir ta punition, deux jours de travail et j’espère que tes fesses ne seront pas épargnées. Puis, le dernier soir, tu iras demander pardon à Tatie Nathalie. Ce sera peut-être avec une fessée, mais je pense qu’elle te l’accordera. Tu ne crois pas ?
– Si Mamie.
– Dors maintenant !
– Mamie ?
– Oui, quoi encore ?
– Est-ce que tu peux rester encore un peu ?
– Je ne suis pas certaine que tu ais mérité un câlin. Mettons que c’est une avance parce que tu vas être très sage demain, mais je ne veux plus t’entendre !  Encore un mot et c’est la fessée !»
Démentant la sévérité de sa voix, sa main se glissa jusqu’en bas de mon dos et remonta sous ma veste de pyjama. Elle trouva dans mon dos quelques muscles noués et elle entreprit de les détendre.
J’étais inquiet. Comment allaient se dérouler les deux jours à venir. Je ne me faisais pas d’illusion, il y aurait quelques fessées. Les vendeuses avaient certainement reçu des consignes dans ce sens. Qui serait chargé de me punir ? Une seule personne ou tout le monde ? Où cela se passerait-il ? Aurais-je encore une fessée devant tout le monde dans le magasin ? La liste de mes questions étains sans fin.
Plus encore, je n’arrivais pas à me débarrasser de la honte que je ressentais depuis que j’avais été interpellé dans le supermarché. J’avais honte de m’être si mal conduit, j’avais honte d’avoir mis Tatie Nathalie dans l’embarras, j’avais honte de l’avoir obligée à me punir, j’avais honte qu’une fois de plus j’aie dû être déculotté pour me punir, j’avais honte de m’être comporté, une nouvelle fois, comme un petit garçon irresponsable. La punition, pourtant très rigoureuse et humiliante, n’avait pas permis que je laisse cet épisode derrière moi.
Tatie Nathalie accepterait-elle de me pardonner ? Je n’en étais pas absolument certain. Ne garderait-elle pas une suspicion à mon égard qui l’amènerait à ne plus jamais me faire réellement confiance ? Voudrait-elle encore s’occuper d’un garçon qui faisait d’aussi graves bêtises et qui se comportait aussi mal ?
Je reconnaissais les sensations que j’avais éprouvées quand, à l’âge de dix ans, j’avais contraint, à cause de ma négligence, ma mère à s’occuper de mon hygiène intime : le regret, la honte et la certitude de ne pas être à la hauteur de ce que devait faire un garçon de mon âge.
Sans doute étais-je, en fait, resté un petit garçon qui avait oublié de grandir dans sa tête.

La main de Mamie se glissa sous l’élastique de ma culotte de pyjama. Le premier contact avec mes fesses fut douloureux et je sentis une crispation parcourir tout le bas de mon dos.
« Chut, ordonna Mamie. Laisse-moi faire ! »
Elle effleurait à peine ma peau, mais j’avais l’impression qu’elle emportait avec elle une partie de la brûlure. Je soupirais et je me détendis. Je n’eus pas conscience de sombrer dans le sommeil.


Et avec un nouveau dessin de Peter Pan


Pour suivre le fil de cette histoire :

Comprendre le contexte : l'introduction

Le premier épisode : chapitre 1

L'épisode précédent : chapitre 80

Le prochain épisode ... c'est le chapitre 82.

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3 commentaires:

  1. Bonjour ,
    Florence surement arrogante avec beaucoup de personnes va surement devoir leurs
    dévoiler ses fesses et supporter leurs moqueries au super marche et ailleurs

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    Réponses
    1. Cher lecteur ou lectrice anonyme,
      Etre envoyé travailler au supermarché en guise de punition comportera certainement quelques inconvénients... pour Florence, mais je serai surpris qu'Axel passe au travers. Pas vous ?
      Au plaisir de vous lire,
      JLG.

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    2. Bonjour JLG ,
      Bien sur Axel va subir le même sort que Florence , mais il est moins connu que Florence avec des voisins camarades de classes etc ...
      Vivement Samedi ...!!!

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