samedi 26 janvier 2019

Axel au supermarché - chapitre 80


La négociation n’avait pas duré bien longtemps. Tatie Nathalie revint, seule.
« Allez, les deux punis, reculottez-vous. Nous finirons votre punition un peu plus tard. »
Je ne me le fis pas dire deux fois. Florence fut aussi rapide que moi. Bien que de nouveau dans une tenue décente, je n’osais toujours pas regarder les personnes qui circulaient dans le hall. Combien d’entre elles m’avait vu criant ma douleur alors que je recevais la fessée ? Qui, parmi eux, avait pris le temps de contempler mes fesses nues quand j’étais au coin ? Je ne pouvais pas le savoir. Je prenais chaque regard que j’accrochais pour une moquerie envers moi, l’adulte qui l’avait si peu été ce matin.

Notre retour à la maison ne fut pas glorieux. Tatie Nathalie nous mit au coin, puis elle nous oublia pendant un petit moment. Ce fut Mamie qui vint me prendre par l’oreille. Elle m’emmena dans la cuisine. Elle s’assit sur une chaise et me laissa debout devant elle.
« Raconte-moi tous les détails de votre exploit dans le magasin, depuis le moment où vous vous êtes retrouvés seuls, Florence et toi, jusqu’à ce que vous soyez pris à la caisse. N’oublie rien ! »
Je me doutais qu’il y avait de la fessée dans l’air. Mamie pouvait me baisser la culotte et m’allonger sur les genoux quand elle le voulait, à chaque fois que mon récit montrerait que j’avais fait une faute. Je restais donc prudent sur ce que je disais, édulcorant les moments qui étaient à mon désavantage. Je n’hésitais pas, par contre, à charger Florence. Chacun pour soi. Je ne passais sous silence aucune de ses insolences, ni que c’était elle qui avait volé en premier. Mon récit terminé, Mamie me ramena, toujours tenu par l’oreille, dans le séjour où Tatie Nathalie et Florence nous attendait.
« Voyons donc si les récits de nos deux apprentis voleurs sont cohérents ! »
Je vis Florence blêmir et je me sentis faire pareil. Comment seraient prises les différences entre nos deux récits ?
« Axel tu commences. Redis-nous ce que tu as raconté à Mamie !
Mon récit ne mentionnait pas ma première provocation. Tatie Nathalie m’arrêta tout de suite.
« D’après Florence, il manque un épisode. Raconte nous, ma chérie, comment les choses ont réellement commencées. »
Le récit de Florence mentionnait cet épisode. C’était la seule solution pour qu’elle n’apparaisse pas comme portant l’entière responsabilité de notre larcin collectif. Tatie Nathalie leva la main pour interrompre Florence.
« Si je comprends bien, Axel, tu as « oublié » de tous raconter à Mamie. »
Elle se tourna vers sa mère.
« Qu’en dis-tu, cela ressembla à un mensonge, non ?
– Ça m’en a tout l’air !
– Que fait-on dans cette maison aux garçons qui mentent ? »
Je ne voyais aucune raison qui aurait justifié que je sois épargné. Je ne tentais rien pour plaider ma cause, persuadé de ma culpabilité. Mamie me le confirma. Elle me saisit par la ceinture et me fit faire un pas en avant. Elle me déboucla la ceinture, déboutonna mon pantalon, le fit glisser le long de mes cuisses et le laissa à hauteur de mes mollets. Elle ne perdit pas de temps pour baisser ma culotte. Après s’être assise sur une chaise opportunément placée, elle me conduisit sur son côté droit et me plaça à plat-ventre en travers de ses genoux. Tout cela fut fait avec une fluidité remarquable, fruit d’une habitude partagée. Mamie savait y faire et je savais me laisser faire.
La fessée commença aussitôt. Avec la succession de fessées que j’avais reçues ce matin, Tatie n’eut pas besoin de forcer son talent pour me faire regretter cet oubli volontaire. J’avais cru me sortir avec plus d’aisance de cette situation, j’avais provoqué le contraire.
Mamie attendit que la cuisson de mes fesses fût assez sérieuse pour mettre fin à la fessée.
« Voici qui devrait suffire pour cette première fessée. »
J’étais d’accord. L’intensité de la cuisson de mes fesses suffisait pour le moment. J’esquissais le geste de me relever. Je fus remis à ma place par une bonne claque sur les fesses.
« Non, non, tu restes là ! Tu seras en position pour ta prochaine fessée. »
Je n’en avais pas fini. L’annonce de Mamie valait promesse d’une autre correction à venir, le genre de promesse qui, dans cette maison, étaient généralement tenues. Mamie posa sa main sur mes fesses, puis avec un petit tapotement d’encouragement :
« Continue ton récit ! »
J’en arrivais à une partie délicate de ma narration. Il fallait évoquer les insolences de Florence envers Tatie Nathalie et Jeanne. Je trouvais cela particulièrement périlleux alors que j’étais prêt à subir la main de Mamie sur mes fesses dénudées.
Ce fut Tatie Nathalie qui interrompit le cours de mon propos.
« Dis-moi, Florence, je n’ai pas entendu ces détails dans ton récit. Comment disais-tu ? « Vieilles chipies », c’est bien cela ? »
Tout en reprenant à son compte mes paroles, Tatie Nathalie déculottait Florence. Elle plaça une chaise face à celle sur laquelle nous nous tenions, Mamie et moi.
« Il ne serait pas juste que, pour la même faute qu’Axel, tu ne reçoives pas la même punition que lui, n’est-ce pas ma chérie ? »
Pure rhétorique. Ce n’était pas une vraie question. Demande-t-on son avis à un enfant avant de le fesser ? L’opinion de Florence n’avait pas plus d’importance. Tatie Nathalie, tout en devisant la coucha sur ses genoux.
J’avais les fesses nues de Florence sous mes yeux et elles devaient avoir les miennes sous les siens. La couleur de son postérieur était bien plus pale que celle du mien. Cela ne dura pas. Je voyais la main de Tatie Nathalie frapper les fesses, un côté puis l’autre. Cela faisait naître une petite vague de peau qui se propageait en s’éloignant de là où la main avait laissé son empreinte, une marque rosée qui fonça tant que la fessée dura.
Tatie Nathalie jugea, à la couleur des fesses et aux cris stridents que poussait Florence, que la fessée avait assez duré pour le moment. Elle frotta un peu les fesses de Florence, puis elle y laissa sa main.
« Un petit acompte pour ce mensonge, mais continuons ! Florence, que s’est-il donc passé après que tu ais sorti toutes ces insolences envers Jeanne et moi ? Continue à nous raconter ! »
Bien évidemment, nos deux récits différaient sensiblement. Florence n’avait pas repris depuis plus de deux minutes que ma version s’écartait de la sienne. Cela me valut une nouvelle fessée qui fut suivie par une autre pour Florence.
Je crois que Tatie Nathalie et Mamie s’étaient accordées pour nous administrer le même nombre de fessées. Nous considérant responsable l’un et l’autre à égalité, elles avaient décidé de nous punir égalitairement. Nous finîmes, tous deux, avec les fesses rougeoyantes de ceux qui avaient reçu une magistrale fessée.
« Allez donc faire refroidir vos fesses au piquet ! »
J’accueillis cette consigne avec soulagement. La séquence punitive était finie, au moins provisoirement, et je disposais d’un peu de temps pour récupérer bien que la position, le nez contre le mur et les mains sur la tête, devint rapidement inconfortable.

Je ne montrais plus mes fesses nues qu’à un cercle restreint de personnes qui étaient toutes au courant du régime habituel de punition auquel j’étais soumis. S’il restait un réel sentiment de me trouver dans une situation humiliante, cela n’avait plus rien à voir avec la honte que j’avais éprouvée en me tenant au piquet dans le hall du supermarché.
Tatie Nathalie ne nous y laissa qu’un temps très court par rapport à ce qu’elle pratiquait habituellement. Elle nous convoqua devant le canapé où nous nous présentâmes tel que nous étions au piquet : la culotte baissée et les mains sur la tête. Il n’aurait pas s’agit de s’affranchir des signes extérieurs de punition. Il fallait montrer que nous reconnaissions l’utilité de la sanction à laquelle nous étions soumis. L’humilité et la soumission étaient de rigueur.
« Je vais faire en sorte que vous ne voliez plus jamais de toute votre vie. Je vais vous en faire passer l’envie. Je vous promets que vous n’êtes pas prêts à oublier cette matinée. »
Si j’avais eu la possibilité de placer un commentaire, j’aurais pu lui assurer que ce but était atteint.
« Vous êtes punis pour les trois prochains jours. Dès demain, vous êtes attendus dans le magasin : deux jours de travail pour compenser le préjudice que vous avez causé. Inutile de préciser que j’ai donné toutes les autorisations nécessaires pour que la directrice et toutes les personnes qu’elle désignera aient la possibilité de vous fesser quand elles ne seront pas contentes de votre travail ou de votre comportement. »
Depuis mon retour du supermarché, j’avais surtout songé à la fessée que je ne manquerais pas de recevoir. Cela m’avait presque fait oublier que je n’en avais pas fini avec ce maudit magasin. Deux jours !
« Je leur ai demandé de ne pas prendre de précaution particulière quant aux lieux où vous serez punis. Là où c’est nécessaire. J’espère bien qu’il y aura quelques fessées devant les clients ! Cela renforcera le souvenir que vous garderez de cette matinée et vous serez moins enclin à récidiver et vous servirez d’exemple pour ceux qui auraient envie de vous imiter. Je parie que les vocations de voleur vont devenir moins fréquentes ! »
En ce qui concerne la mienne, elle était étouffée dans l’œuf.
« Bien entendu, cela ne vous dispensera pas des fessées que vous aurez à la maison. Ces trois prochains soirs, vous vous coucherez les fesses brûlantes. Rien de tel qu’une bonne fessée avant d’aller au lit pour inciter à réfléchir à ce qui l’a rendue nécessaire ! Cela vous promet trois nuits à penser aux inconvénients qu’il y a à voler dans les magasins.
Il y avait effectivement peu de chance que nous nous y risquions de sitôt.
« Et bien entendu, ce soir, je veux marquer le coup par une fessée magistrale. Florence, tu viendras ici, avec la ceinture. Ce sera une soirée punition. Une dernière chose : pendant ces trois jours, vous garderez, accrochés dans votre dos et bien visibles, les écriteaux indiquant que vous êtes des petits voleurs. Je ne vous autorise à les enlever que quand vous serez en pyjama. »
Je ne pouvais m’empêcher d’apprécier la qualité de la punition que Tatie Nathalie nous avait concoctée. Elle avait une réelle compétence dans ce domaine.
« En attendant, vous allez vous remettre au travail. La punition qui vous attend ne vous en dispense pas. Vous avez déjà perdu bien assez de temps. Florence, tu retournes au ménage que tu as à faire et toi, Axel, tu reprends tes devoirs. Reculottez-vous ! »

La soirée s’est déroulée comme je l’avais prévu. Avec Tatie Nathalie, il n’y avait pas de surprise. Ce qu’elle avait annoncé se produisait. Nous avions tout juste achevé notre dîner quand Florence sonna à la porte. Quand elle pénétra dans la cuisine, elle tenait la ceinture à la main.
« Allez mettre votre nez chacun dans un coin du séjour ! Vous m’y attendrez ! »
Je suivis Florence qui se retourna avant de passer la porte.
« Que dois-je faire de la ceinture ?
– Pose-la sur le canapé, c’est là que j’en aurais besoin. »
Nous allâmes prendre notre place sans chercher à différer plus le début de notre punition, retournant chacun, sans nous concerter, dans le coin où nous avions passé un petit moment le matin-même. C’était à la fois un espace accueillant et repoussant.
Je m’y sentais à ma place. Le châtiment que j’y attendais était justifié et nécessaire pour, enfin, obtenir le pardon pour une bêtise dont je mesurais maintenant l’ampleur et la stupidité. J’avais eu toute l’après-midi pour réfléchir à la situation dans laquelle je m’étais mis et j’avais conclu à mon entière responsabilité. Certes, Florence en avait été la complice et, sans elle, probablement rien ne se serait passé, mais je ne pouvais lui attribuer la paternité de ce qui m’arrivait. Plus exactement, nous en étions co responsables, à parts égales, ce qui justifiait que nous en soyons punis de la même manière.
J’étais partagé entre la nécessité de recevoir la juste rétribution de la sottise que j’avais commise afin que Tatie Nathalie et moi puissions la laisser derrière nous ; et la crainte de la fessée qui m’était promise. Je devais aller jusqu’au bout et assumer les conséquences de mes actes, si douloureuses et humiliantes soient-elles.
J’espérais qu’elles me permettraient, une prochaine fois, de savoir éviter de me mettre dans une semblable situation. Songer à l’inéluctable fessée qui m’attendait alors me forcerait-il  à réfléchir avant de me fourrer dans un bourbier analogue ? Je l’espérais de toutes mes forces. Il ne me restait plus qu’à montrer combien je regrettais ma bévue en me soumettant, sans réserve à la correction que j’avais méritée. De toute façon, je n’avais pas le choix. C’est Tatie Nathalie qui décidait et sa sentence était sans appel.
Florence et nous tenions donc sagement au coin, bien heureux d’avoir encore notre culotte et notre pantalon pour recouvrir nos fesses. Cela ne saurait durer.

J’entendis des pas.
« Avec la culotte baissée, vous aurez bien plus l’air des punis que vous êtes ! »
Tatie Nathalie s’occupa d’abord de Florence. Je ne pus que deviner ce qui se passait car cela fut fait dans le plus grand silence. La claque sonore que Florence prit sur les fesses ne laissait aucun doute. C’était de la peau nue que Tatie Nathalie venait de claquer.
Puis Tatie Nathalie se tint juste derrière moi. Sans me faire changer de position, elle fourailla du côté de la boucle de ma ceinture. Je sentis qu’elle la défaisait, mais je n’osais pas baisser la tête pour voir, de visu, ce qu’elle faisait. Le bouton de mon pantalon glissa de la boutonnière, mais il lui fallut insister un peu pour descendre la fermeture éclair de ma braguette. Mon pantalon tomba de lui-même sur le haut de mes cuisses. Elle l’accompagna jusqu’à ce qu’il soit à la hauteur de mes mollets.
Enfin, elle passa ses pouces sous l’élastique qui tenait ma culotte. Elle tira vers le bas, dévoilant mes fesses. Elle laissa mon sous-vêtement en bas de mes cuisses où il fut retenu par mes genoux. Je reçus la claque sur les fesses à laquelle je m’attendais, le même traitement que Florence. Nous avions mérité la même punition, Tatie Nathalie veillait à ce qu’elle soit équitablement répartie.
L’attente recommença.
J’entendais des bruits étouffés venant de la cuisine. La fin du repas se poursuivait. Notre présence, au coin la culotte baissée, dans la pièce adjacente n’était pas une raison suffisante pour en changer la routine. Nul besoin de nous surveiller. Je n’aurais pas osé, et je pense que Florence non plus, prendre des libertés avec la position que Tatie Nathalie attendait de nous alors que nous étions en pénitence. Cela n’aurait fait qu’aggraver notre cas.
Plus d’une fois, je crus entendre le frôlement provoqué par des chaussons s’arrêtant sur le seuil de la pièce, mais je n’en étais pas certain. Je ne les entendais ni arriver, ni repartir. Il était, de toute façon, pas question que je tourne la tête pour vérifier s’il y avait réellement quelqu’un.
Je ne sais combien de temps nous dûmes rester ainsi. Suffisamment pour que la station immobile devienne difficile à conserver. Quand l’arrivée des trois femmes y mit fin, je regrettais cependant qu’elle n’eût pas duré un peu plus longtemps.

« Venez-ici, mes deux petits voleurs ! »
C’était l’heure. L’heure de la sérieuse punition, celle qui devait laisser son empreinte sur nos fesses. Je j’attendais, avec appréhension, depuis le matin, tout en sachant qu’elle était non seulement inévitable, mais également nécessaire. Il s’agissait de marquer notre esprit en imprimant, sur notre postérieur, la signature des instruments que les deux femmes tenaient en main : la ceinture et la palette à fesser. Cette séquence devait mettre un point final à notre carrière de voleur à l’étalage. A son issue, il ne devait plus avoir de doute ni pour Florence ni pour moi, sur les risques que nous encourions en nous engageant dans cette voie.
J’avais du mal à avaler ma salive et mes genoux en coton avaient du mal à me porter. Pourtant le chemin n’était pas bien long jusqu’aux deux chaises qui se faisaient face à face et sur lesquelles Mamie et Tatie Nathalie avaient pris place.
« Axel, c’est Mamie qui s’occupe de toi. Florence, tu viens me voir. »
Je dus contourner la chaise pour me placer sur la droite de Mamie, du côté de la main avec laquelle elle donnait la fessée. Notre culotte étant à la place adéquate, il suffisait de nous allonger à plat-ventre en travers des genoux qui nous attendaient. Ni Florence ni moi ne rechignèrent à mettre ainsi nos fesses à disposition du châtiment promis. Il était amplement mérité et il fallait en passer par là pour obtenir le pardon auquel nous aspirions.
Florence et moi étions de nouveau placés tête-bêche. J’avais sous les yeux les fesses de ma compagne de punition. Elles étaient couvertes de chair de poule et je voyais des frissons parcourir sa peau. Florence tenait ses genoux pliés à angle droit, laissant juste la pointe de ses pieds effleurer le sol. Ses cuisses tombaient à la verticale, le long de la chaise. Ses hanches étaient donc placées sur la cuisse droite de Tatie Nathalie. Son pantalon et sa culotte entouraient ses chevilles. Je ne voyais pas ses mains, mais elles étaient hors de vue, donc hors du territoire où serait administrée la fessée. Je pris conscience que je devais lui offrir le même type de spectacle.
Mamie tenait la palette à la main et Tatie Nathalie s’était munie de la ceinture. Je savais donc quel était l’instrument dont j’allais sentir la morsure. Je n’eus pas longtemps à patienter. Mamie abattit la palette à fesser, barrant le haut de mes fesses d’une large bande de douleur. J’entendis la ceinture claquer sur les fesses de Florence en même temps.
Nos deux cris furent simultanés et je vis les jambes de Florence se tendre à l’horizontal. Je ne sais pas exactement ce que firent les miennes, mais je sentis la main de Mamie peser un peu plus fort dans mon dos avant de réappliquer la palette juste en-dessous de la première barre cuisante qu’elle avait laissé quelques secondes auparavant.


une fessée déculottée pour deux


A partir de ce moment, je ne sus plus du tout ce qui se passait du côté de Florence. J’avais bien trop à faire pour absorber la correction que je recevais. Je ne voyais plus ce qui n’entourait, je n’entendais plus rien ou plutôt je n’enregistrais plus rien de ce que je voyais ni entendais. J’attendais le prochain claquement de la palette sur les fesses et je laissais l’onde de douleur tout emporter sur son passage. Mes réactions vocales et corporelles étaient instinctives, un simple réflexe que je ne maîtrisais pas, mais qui ne semblait pas nuire à l’application de la fessée.
Mamie s’appliqua à couvrir la totalité du territoire qu’elle avait à sa discrétion, du bas de mes reins au haut de mes cuisses. Parfois elle insistait un peu plus longtemps au même endroit. Sans doute la couleur obtenue ne lui paraissait pas suffisamment prononcée. J’avais l’impression que le châtiment ‘aurait pas de fin quand il cessa.
« On échange, proposa Tatie Nathalie ? »
Je reçus l’ordre de me lever et l’aide de Mamie fut la bienvenue.
« Va voir Tatie Nathalie ! Et toi, Florence, vient ici ! »
Cette disposition inhabituelle me prit au dépourvu. Que se passait-il ? Tout cela ne me disait rien de bon.
A peine arrivé à la place libérée par Florence, Tatie Nathalie me coucha sur ses genoux. Mamie en avait fait de même pour Florence. Je retrouvais les fesses de Florence sous mes yeux. Elles avaient copieusement rougi.
« Je tiens à ce que vous soyez également punis, de la même façon avec la même sévérité. »
La ceinture tomba là où Mamie avait déjà appliqué plusieurs fois la palette. Je rugis et je ruais sur les genoux de Tatie Nathalie, incapable de supporter la brûlure qui en résultait. Je ne retombais pas exactement à la même place, mais à l’extrémité des cuisses sur lesquelles j’étais censé recevoir la fessée. Tatie Nathalie me rattrapa avant que je bascule. Puis la ceinture s’abattit sur le haut de mes cuisses.
« Tiens-toi tranquille, tu vas tomber ! Je t’interdis de te débattre de la sorte ! »
Je n’avais pas la possibilité de lui expliquer que je n’y étais pour rien. Je sentis la morsure de la ceinture une nouvelle fois.
« Si tu continues, je te réserve une autre fessée pour demain ! »
Tatie Nathalie raffermit sa prise, me tenant plus étroitement plaqué contre son ventre. Elle avait été surprise par la violence de ma réaction, mais il était patent qu’elle maîtriserait dorénavant mes mouvements, même les plus intempestifs. La fessée continuait avec la régularité qu’impose l’utilisation d’une ceinture.
« Encore une dizaine, encouragea Tatie Nathalie ! »
J’eus l’impression qu’elle y mettait toute l’énergie qui lui restait. Puis soudain, les deux fessées cessèrent en même temps.
« Je crois que nos deux garnements ne sont pas prêts de renouveler leurs exploits. Ce ne sont pas eux qui feront les prochains Arsène Lupin ! »
Mamie émit un petit gloussement en réponse à la plaisanterie de sa fille. Elles continuèrent sur ce ton alors que qu’elles nous avaient gardés sur leurs genoux. Cela nous permit de récupérer un peu.
« Un bon moment au coin pour laisser tout cela refroidir un peu et il sera l’heure d’aller au lit ! »
Le trajet jusqu’au coin fut plus difficile que ce à quoi je m’attendais. Le simple mouvement dû à la marche et transmis à la peau de mes fesses provoquait de légers frottements et des tiraillements qui suffisaient pour amplifier la brûlure qui emportait tout mon postérieur. J’accueillis l’angle de la pièce avec soulagement.


Et avec un nouveau dessin de Peter Pan


Pour suivre le fil de cette histoire :

Comprendre le contexte : l'introduction

Le premier épisode : chapitre 1

L'épisode précédent : chapitre 79

Le prochain épisode ... c'est le chapitre 81.

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C'est par ici

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5 commentaires:

  1. Bonjour,
    Quel feu d'arti-fesses! ( Oui je sais c'est un peu convenu...)
    Pour en revenir à des échanges précédents, des séances de fessées aussi bien fournies régleraient peut-être quelques problèmes de vol à l'étalage! Ne vaut-il pas mieux quelques bonnes fessées déculottées qu'un petit séjour en prison ou une grosse amende... ?!
    Description réussie et suggestive de l'atmosphère de la maison et de l'appréhension ressentie par les deux punis en attente de leur n'ième déculotté.
    La pratique régulière de la fessée s'actualise. Tatie Nathalie et Mamie pratiquent la fessée équitable par un échange judicieux des deux paires de fesses qui doivent goûter l'une et l'autre du même instrument de discipline. Liberté, égalité, fraternité devant la fessée! Mais derrière rouge, sans bleu ni blanc!
    Cordialement
    Ramina
    PS. Peter s'amuse à rentrer dans le détail en cadrages : plans très rapprochés. Exercice de style réussi et toujours aussi plaisant. A les multiplier, par contre, les scènes sont très morcelées et on finit par manquer un peu de vues d'ensemble... Remarque toute personnelle.
    Cordialement
    Ramina.

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  2. Bonjour ,
    Bientôt retour au super marché , avec des témoins gênants ?

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    1. Bonjour lecteur anonyme,
      Je pense que c'est dans cette direction que va s'orienter la suite. Mais il faut attendre la semaine prochaine.
      Au plaisir de vous lire,
      JLG.

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  3. Bonjour Ramina,

    Une échange de bons procédés, ces fessées.
    Une correction équitable avec redistribution des bienfaits.
    Vos remarques sont toujours les bienvenus, mon ami.
    En effet, j'ai pensé à rester au découpage plus sobre avec plan d'ensemble mais il faut détailler plus le décor. Exercice pas toujours facile sur une feuille A4. Le récit de notre cher JLG est très détaillé et se rapproche d'un plateau de théâtre (au sens positif du terme).
    Pour les récits situés à Sainte-Marie, j'avais opté pour des dessins souvent sur plan général. J'essaierai de revenir à ce choix si tout cela s'y prête. Bien sûr.
    Bon WE. Peter.

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    1. Peter,
      Oui, votre choix de découpage est plus narratif que descriptif...
      Et comme vous le dites très bien, au bout du compte, c'est vous le Boss!
      Cordialement.
      Ramina

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