La négociation n’avait pas duré
bien longtemps. Tatie Nathalie revint, seule.
« Allez, les deux punis,
reculottez-vous. Nous finirons votre punition un peu plus tard. »
Je ne me le fis pas dire deux
fois. Florence fut aussi rapide que moi. Bien que de nouveau dans une tenue
décente, je n’osais toujours pas regarder les personnes qui circulaient dans le
hall. Combien d’entre elles m’avait vu criant ma douleur alors que je recevais
la fessée ? Qui, parmi eux, avait pris le temps de contempler mes fesses
nues quand j’étais au coin ? Je ne pouvais pas le savoir. Je prenais
chaque regard que j’accrochais pour une moquerie envers moi, l’adulte qui
l’avait si peu été ce matin.
Notre retour à la maison ne fut
pas glorieux. Tatie Nathalie nous mit au coin, puis elle nous oublia pendant un
petit moment. Ce fut Mamie qui vint me prendre par l’oreille. Elle m’emmena
dans la cuisine. Elle s’assit sur une chaise et me laissa debout devant elle.
« Raconte-moi tous les
détails de votre exploit dans le magasin, depuis le moment où vous vous êtes
retrouvés seuls, Florence et toi, jusqu’à ce que vous soyez pris à la caisse.
N’oublie rien ! »
Je me doutais qu’il y avait de la
fessée dans l’air. Mamie pouvait me baisser la culotte et m’allonger sur les
genoux quand elle le voulait, à chaque fois que mon récit montrerait que
j’avais fait une faute. Je restais donc prudent sur ce que je disais,
édulcorant les moments qui étaient à mon désavantage. Je n’hésitais pas, par
contre, à charger Florence. Chacun pour soi. Je ne passais sous silence aucune
de ses insolences, ni que c’était elle qui avait volé en premier. Mon récit
terminé, Mamie me ramena, toujours tenu par l’oreille, dans le séjour où Tatie
Nathalie et Florence nous attendait.
« Voyons donc si les récits
de nos deux apprentis voleurs sont cohérents ! »
Je vis Florence blêmir et je me
sentis faire pareil. Comment seraient prises les différences entre nos deux
récits ?
« Axel tu commences.
Redis-nous ce que tu as raconté à Mamie !
Mon récit ne mentionnait pas ma
première provocation. Tatie Nathalie m’arrêta tout de suite.
« D’après Florence, il manque
un épisode. Raconte nous, ma chérie, comment les choses ont réellement
commencées. »
Le récit de Florence mentionnait
cet épisode. C’était la seule solution pour qu’elle n’apparaisse pas comme
portant l’entière responsabilité de notre larcin collectif. Tatie Nathalie leva
la main pour interrompre Florence.
« Si je comprends bien,
Axel, tu as « oublié » de tous raconter à Mamie. »
Elle se tourna vers sa mère.
« Qu’en dis-tu, cela
ressembla à un mensonge, non ?
– Ça m’en a tout l’air !
– Que fait-on dans cette maison
aux garçons qui mentent ? »
Je ne voyais aucune raison qui
aurait justifié que je sois épargné. Je ne tentais rien pour plaider ma cause,
persuadé de ma culpabilité. Mamie me le confirma. Elle me saisit par la
ceinture et me fit faire un pas en avant. Elle me déboucla la ceinture,
déboutonna mon pantalon, le fit glisser le long de mes cuisses et le laissa à
hauteur de mes mollets. Elle ne perdit pas de temps pour baisser ma culotte. Après
s’être assise sur une chaise opportunément placée, elle me conduisit sur son
côté droit et me plaça à plat-ventre en travers de ses genoux. Tout cela fut
fait avec une fluidité remarquable, fruit d’une habitude partagée. Mamie savait
y faire et je savais me laisser faire.
La fessée commença aussitôt. Avec
la succession de fessées que j’avais reçues ce matin, Tatie n’eut pas besoin de
forcer son talent pour me faire regretter cet oubli volontaire. J’avais cru me
sortir avec plus d’aisance de cette situation, j’avais provoqué le contraire.
Mamie attendit que la cuisson de
mes fesses fût assez sérieuse pour mettre fin à la fessée.
« Voici qui devrait suffire
pour cette première fessée. »
J’étais d’accord. L’intensité de
la cuisson de mes fesses suffisait pour le moment. J’esquissais le geste de me
relever. Je fus remis à ma place par une bonne claque sur les fesses.
« Non, non, tu restes
là ! Tu seras en position pour ta prochaine fessée. »
Je n’en avais pas fini. L’annonce
de Mamie valait promesse d’une autre correction à venir, le genre de promesse
qui, dans cette maison, étaient généralement tenues. Mamie posa sa main sur mes
fesses, puis avec un petit tapotement d’encouragement :
« Continue ton
récit ! »
J’en arrivais à une partie
délicate de ma narration. Il fallait évoquer les insolences de Florence envers
Tatie Nathalie et Jeanne. Je trouvais cela particulièrement périlleux alors que
j’étais prêt à subir la main de Mamie sur mes fesses dénudées.
Ce fut Tatie Nathalie qui
interrompit le cours de mon propos.
« Dis-moi, Florence, je n’ai
pas entendu ces détails dans ton récit. Comment disais-tu ?
« Vieilles chipies », c’est bien cela ? »
Tout en reprenant à son compte
mes paroles, Tatie Nathalie déculottait Florence. Elle plaça une chaise face à
celle sur laquelle nous nous tenions, Mamie et moi.
« Il ne serait pas juste
que, pour la même faute qu’Axel, tu ne reçoives pas la même punition que lui,
n’est-ce pas ma chérie ? »
Pure rhétorique. Ce n’était pas
une vraie question. Demande-t-on son avis à un enfant avant de le fesser ?
L’opinion de Florence n’avait pas plus d’importance. Tatie Nathalie, tout en
devisant la coucha sur ses genoux.
J’avais les fesses nues de
Florence sous mes yeux et elles devaient avoir les miennes sous les siens. La
couleur de son postérieur était bien plus pale que celle du mien. Cela ne dura
pas. Je voyais la main de Tatie Nathalie frapper les fesses, un côté puis
l’autre. Cela faisait naître une petite vague de peau qui se propageait en
s’éloignant de là où la main avait laissé son empreinte, une marque rosée qui
fonça tant que la fessée dura.
Tatie Nathalie jugea, à la
couleur des fesses et aux cris stridents que poussait Florence, que la fessée
avait assez duré pour le moment. Elle frotta un peu les fesses de Florence,
puis elle y laissa sa main.
« Un petit acompte pour ce
mensonge, mais continuons ! Florence, que s’est-il donc passé après que tu
ais sorti toutes ces insolences envers Jeanne et moi ? Continue à nous
raconter ! »
Bien évidemment, nos deux récits
différaient sensiblement. Florence n’avait pas repris depuis plus de deux
minutes que ma version s’écartait de la sienne. Cela me valut une nouvelle
fessée qui fut suivie par une autre pour Florence.
Je crois que Tatie Nathalie et
Mamie s’étaient accordées pour nous administrer le même nombre de fessées. Nous
considérant responsable l’un et l’autre à égalité, elles avaient décidé de nous
punir égalitairement. Nous finîmes, tous deux, avec les fesses rougeoyantes de
ceux qui avaient reçu une magistrale fessée.
« Allez donc faire refroidir
vos fesses au piquet ! »
J’accueillis cette consigne avec
soulagement. La séquence punitive était finie, au moins provisoirement, et je
disposais d’un peu de temps pour récupérer bien que la position, le nez contre
le mur et les mains sur la tête, devint rapidement inconfortable.
Je ne montrais plus mes fesses
nues qu’à un cercle restreint de personnes qui étaient toutes au courant du
régime habituel de punition auquel j’étais soumis. S’il restait un réel
sentiment de me trouver dans une situation humiliante, cela n’avait plus rien à
voir avec la honte que j’avais éprouvée en me tenant au piquet dans le hall du
supermarché.
Tatie Nathalie ne nous y laissa
qu’un temps très court par rapport à ce qu’elle pratiquait habituellement. Elle
nous convoqua devant le canapé où nous nous présentâmes tel que nous étions au
piquet : la culotte baissée et les mains sur la tête. Il n’aurait pas
s’agit de s’affranchir des signes extérieurs de punition. Il fallait montrer
que nous reconnaissions l’utilité de la sanction à laquelle nous étions soumis.
L’humilité et la soumission étaient de rigueur.
« Je vais faire en sorte que
vous ne voliez plus jamais de toute votre vie. Je vais vous en faire passer
l’envie. Je vous promets que vous n’êtes pas prêts à oublier cette
matinée. »
Si j’avais eu la possibilité de
placer un commentaire, j’aurais pu lui assurer que ce but était atteint.
« Vous êtes punis pour les
trois prochains jours. Dès demain, vous êtes attendus dans le magasin :
deux jours de travail pour compenser le préjudice que vous avez causé. Inutile
de préciser que j’ai donné toutes les autorisations nécessaires pour que la
directrice et toutes les personnes qu’elle désignera aient la possibilité de
vous fesser quand elles ne seront pas contentes de votre travail ou de votre
comportement. »
Depuis mon retour du supermarché,
j’avais surtout songé à la fessée que je ne manquerais pas de recevoir. Cela
m’avait presque fait oublier que je n’en avais pas fini avec ce maudit magasin.
Deux jours !
« Je leur ai demandé de ne
pas prendre de précaution particulière quant aux lieux où vous serez punis. Là
où c’est nécessaire. J’espère bien qu’il y aura quelques fessées devant les
clients ! Cela renforcera le souvenir que vous garderez de cette matinée
et vous serez moins enclin à récidiver et vous servirez d’exemple pour ceux qui
auraient envie de vous imiter. Je parie que les vocations de voleur vont
devenir moins fréquentes ! »
En ce qui concerne la mienne,
elle était étouffée dans l’œuf.
« Bien entendu, cela ne vous
dispensera pas des fessées que vous aurez à la maison. Ces trois prochains
soirs, vous vous coucherez les fesses brûlantes. Rien de tel qu’une bonne
fessée avant d’aller au lit pour inciter à réfléchir à ce qui l’a rendue
nécessaire ! Cela vous promet trois nuits à penser aux inconvénients qu’il
y a à voler dans les magasins.
Il y avait effectivement peu de
chance que nous nous y risquions de sitôt.
« Et bien entendu, ce soir,
je veux marquer le coup par une fessée magistrale. Florence, tu viendras ici,
avec la ceinture. Ce sera une soirée punition. Une dernière chose :
pendant ces trois jours, vous garderez, accrochés dans votre dos et bien
visibles, les écriteaux indiquant que vous êtes des petits voleurs. Je ne vous
autorise à les enlever que quand vous serez en pyjama. »
Je ne pouvais m’empêcher
d’apprécier la qualité de la punition que Tatie Nathalie nous avait concoctée.
Elle avait une réelle compétence dans ce domaine.
« En attendant, vous allez
vous remettre au travail. La punition qui vous attend ne vous en dispense pas.
Vous avez déjà perdu bien assez de temps. Florence, tu retournes au ménage que
tu as à faire et toi, Axel, tu reprends tes devoirs.
Reculottez-vous ! »
La soirée s’est déroulée comme je
l’avais prévu. Avec Tatie Nathalie, il n’y avait pas de surprise. Ce qu’elle
avait annoncé se produisait. Nous avions tout juste achevé notre dîner quand
Florence sonna à la porte. Quand elle pénétra dans la cuisine, elle tenait la ceinture
à la main.
« Allez mettre votre nez
chacun dans un coin du séjour ! Vous m’y attendrez ! »
Je suivis Florence qui se
retourna avant de passer la porte.
« Que dois-je faire de la
ceinture ?
– Pose-la sur le canapé, c’est là
que j’en aurais besoin. »
Nous allâmes prendre notre place
sans chercher à différer plus le début de notre punition, retournant chacun,
sans nous concerter, dans le coin où nous avions passé un petit moment le matin-même.
C’était à la fois un espace accueillant et repoussant.
Je m’y sentais à ma place. Le
châtiment que j’y attendais était justifié et nécessaire pour, enfin, obtenir
le pardon pour une bêtise dont je mesurais maintenant l’ampleur et la stupidité.
J’avais eu toute l’après-midi pour réfléchir à la situation dans laquelle je
m’étais mis et j’avais conclu à mon entière responsabilité. Certes, Florence en
avait été la complice et, sans elle, probablement rien ne se serait passé, mais
je ne pouvais lui attribuer la paternité de ce qui m’arrivait. Plus exactement,
nous en étions co responsables, à parts égales, ce qui justifiait que nous en
soyons punis de la même manière.
J’étais partagé entre la
nécessité de recevoir la juste rétribution de la sottise que j’avais commise
afin que Tatie Nathalie et moi puissions la laisser derrière nous ; et la
crainte de la fessée qui m’était promise. Je devais aller jusqu’au bout et
assumer les conséquences de mes actes, si douloureuses et humiliantes
soient-elles.
J’espérais qu’elles me
permettraient, une prochaine fois, de savoir éviter de me mettre dans une
semblable situation. Songer à l’inéluctable fessée qui m’attendait alors me
forcerait-il à réfléchir avant de me
fourrer dans un bourbier analogue ? Je l’espérais de toutes mes forces. Il
ne me restait plus qu’à montrer combien je regrettais ma bévue en me
soumettant, sans réserve à la correction que j’avais méritée. De toute façon,
je n’avais pas le choix. C’est Tatie Nathalie qui décidait et sa sentence était
sans appel.
Florence et nous tenions donc
sagement au coin, bien heureux d’avoir encore notre culotte et notre pantalon
pour recouvrir nos fesses. Cela ne saurait durer.
J’entendis des pas.
« Avec la culotte baissée,
vous aurez bien plus l’air des punis que vous êtes ! »
Tatie Nathalie s’occupa d’abord
de Florence. Je ne pus que deviner ce qui se passait car cela fut fait dans le
plus grand silence. La claque sonore que Florence prit sur les fesses ne
laissait aucun doute. C’était de la peau nue que Tatie Nathalie venait de
claquer.
Puis Tatie Nathalie se tint juste
derrière moi. Sans me faire changer de position, elle fourailla du côté de la
boucle de ma ceinture. Je sentis qu’elle la défaisait, mais je n’osais pas
baisser la tête pour voir, de visu, ce qu’elle faisait. Le bouton de mon
pantalon glissa de la boutonnière, mais il lui fallut insister un peu pour
descendre la fermeture éclair de ma braguette. Mon pantalon tomba de lui-même
sur le haut de mes cuisses. Elle l’accompagna jusqu’à ce qu’il soit à la
hauteur de mes mollets.
Enfin, elle passa ses pouces sous
l’élastique qui tenait ma culotte. Elle tira vers le bas, dévoilant mes fesses.
Elle laissa mon sous-vêtement en bas de mes cuisses où il fut retenu par mes
genoux. Je reçus la claque sur les fesses à laquelle je m’attendais, le même
traitement que Florence. Nous avions mérité la même punition, Tatie Nathalie veillait
à ce qu’elle soit équitablement répartie.
L’attente recommença.
J’entendais des bruits étouffés
venant de la cuisine. La fin du repas se poursuivait. Notre présence, au coin
la culotte baissée, dans la pièce adjacente n’était pas une raison suffisante
pour en changer la routine. Nul besoin de nous surveiller. Je n’aurais pas osé,
et je pense que Florence non plus, prendre des libertés avec la position que
Tatie Nathalie attendait de nous alors que nous étions en pénitence. Cela
n’aurait fait qu’aggraver notre cas.
Plus d’une fois, je crus entendre
le frôlement provoqué par des chaussons s’arrêtant sur le seuil de la pièce,
mais je n’en étais pas certain. Je ne les entendais ni arriver, ni repartir. Il
était, de toute façon, pas question que je tourne la tête pour vérifier s’il y
avait réellement quelqu’un.
Je ne sais combien de temps nous
dûmes rester ainsi. Suffisamment pour que la station immobile devienne
difficile à conserver. Quand l’arrivée des trois femmes y mit fin, je
regrettais cependant qu’elle n’eût pas duré un peu plus longtemps.
« Venez-ici, mes deux petits
voleurs ! »
C’était l’heure. L’heure de la
sérieuse punition, celle qui devait laisser son empreinte sur nos fesses. Je
j’attendais, avec appréhension, depuis le matin, tout en sachant qu’elle était
non seulement inévitable, mais également nécessaire. Il s’agissait de marquer
notre esprit en imprimant, sur notre postérieur, la signature des instruments
que les deux femmes tenaient en main : la ceinture et la palette à fesser.
Cette séquence devait mettre un point final à notre carrière de voleur à
l’étalage. A son issue, il ne devait plus avoir de doute ni pour Florence ni
pour moi, sur les risques que nous encourions en nous engageant dans cette
voie.
J’avais du mal à avaler ma salive
et mes genoux en coton avaient du mal à me porter. Pourtant le chemin n’était
pas bien long jusqu’aux deux chaises qui se faisaient face à face et sur
lesquelles Mamie et Tatie Nathalie avaient pris place.
« Axel, c’est Mamie qui s’occupe
de toi. Florence, tu viens me voir. »
Je dus contourner la chaise pour
me placer sur la droite de Mamie, du côté de la main avec laquelle elle donnait
la fessée. Notre culotte étant à la place adéquate, il suffisait de nous
allonger à plat-ventre en travers des genoux qui nous attendaient. Ni Florence
ni moi ne rechignèrent à mettre ainsi nos fesses à disposition du châtiment
promis. Il était amplement mérité et il fallait en passer par là pour obtenir
le pardon auquel nous aspirions.
Florence et moi étions de nouveau
placés tête-bêche. J’avais sous les yeux les fesses de ma compagne de punition.
Elles étaient couvertes de chair de poule et je voyais des frissons parcourir
sa peau. Florence tenait ses genoux pliés à angle droit, laissant juste la
pointe de ses pieds effleurer le sol. Ses cuisses tombaient à la verticale, le
long de la chaise. Ses hanches étaient donc placées sur la cuisse droite de
Tatie Nathalie. Son pantalon et sa culotte entouraient ses chevilles. Je ne
voyais pas ses mains, mais elles étaient hors de vue, donc hors du territoire
où serait administrée la fessée. Je pris conscience que je devais lui offrir le
même type de spectacle.
Mamie tenait la palette à la main
et Tatie Nathalie s’était munie de la ceinture. Je savais donc quel était
l’instrument dont j’allais sentir la morsure. Je n’eus pas longtemps à
patienter. Mamie abattit la palette à fesser, barrant le haut de mes fesses
d’une large bande de douleur. J’entendis la ceinture claquer sur les fesses de
Florence en même temps.
Nos deux cris furent simultanés
et je vis les jambes de Florence se tendre à l’horizontal. Je ne sais pas
exactement ce que firent les miennes, mais je sentis la main de Mamie peser un
peu plus fort dans mon dos avant de réappliquer la palette juste en-dessous de
la première barre cuisante qu’elle avait laissé quelques secondes auparavant.
A partir de ce moment, je ne sus
plus du tout ce qui se passait du côté de Florence. J’avais bien trop à faire
pour absorber la correction que je recevais. Je ne voyais plus ce qui
n’entourait, je n’entendais plus rien ou plutôt je n’enregistrais plus rien de
ce que je voyais ni entendais. J’attendais le prochain claquement de la palette
sur les fesses et je laissais l’onde de douleur tout emporter sur son passage.
Mes réactions vocales et corporelles étaient instinctives, un simple réflexe
que je ne maîtrisais pas, mais qui ne semblait pas nuire à l’application de la
fessée.
Mamie s’appliqua à couvrir la
totalité du territoire qu’elle avait à sa discrétion, du bas de mes reins au
haut de mes cuisses. Parfois elle insistait un peu plus longtemps au même
endroit. Sans doute la couleur obtenue ne lui paraissait pas suffisamment
prononcée. J’avais l’impression que le châtiment ‘aurait pas de fin quand il
cessa.
« On échange, proposa Tatie
Nathalie ? »
Je reçus l’ordre de me lever et
l’aide de Mamie fut la bienvenue.
« Va voir Tatie
Nathalie ! Et toi, Florence, vient ici ! »
Cette disposition inhabituelle me
prit au dépourvu. Que se passait-il ? Tout cela ne me disait rien de bon.
A peine arrivé à la place libérée
par Florence, Tatie Nathalie me coucha sur ses genoux. Mamie en avait fait de
même pour Florence. Je retrouvais les fesses de Florence sous mes yeux. Elles
avaient copieusement rougi.
« Je tiens à ce que vous
soyez également punis, de la même façon avec la même sévérité. »
La ceinture tomba là où Mamie
avait déjà appliqué plusieurs fois la palette. Je rugis et je ruais sur les
genoux de Tatie Nathalie, incapable de supporter la brûlure qui en résultait.
Je ne retombais pas exactement à la même place, mais à l’extrémité des cuisses
sur lesquelles j’étais censé recevoir la fessée. Tatie Nathalie me rattrapa
avant que je bascule. Puis la ceinture s’abattit sur le haut de mes cuisses.
« Tiens-toi tranquille, tu
vas tomber ! Je t’interdis de te débattre de la sorte ! »
Je n’avais pas la possibilité de
lui expliquer que je n’y étais pour rien. Je sentis la morsure de la ceinture
une nouvelle fois.
« Si tu continues, je te
réserve une autre fessée pour demain ! »
Tatie Nathalie raffermit sa
prise, me tenant plus étroitement plaqué contre son ventre. Elle avait été
surprise par la violence de ma réaction, mais il était patent qu’elle
maîtriserait dorénavant mes mouvements, même les plus intempestifs. La fessée continuait
avec la régularité qu’impose l’utilisation d’une ceinture.
« Encore une dizaine,
encouragea Tatie Nathalie ! »
J’eus l’impression qu’elle y
mettait toute l’énergie qui lui restait. Puis soudain, les deux fessées
cessèrent en même temps.
« Je crois que nos deux
garnements ne sont pas prêts de renouveler leurs exploits. Ce ne sont pas eux
qui feront les prochains Arsène Lupin ! »
Mamie émit un petit gloussement
en réponse à la plaisanterie de sa fille. Elles continuèrent sur ce ton alors
que qu’elles nous avaient gardés sur leurs genoux. Cela nous permit de
récupérer un peu.
« Un bon moment au coin pour
laisser tout cela refroidir un peu et il sera l’heure d’aller au
lit ! »
Le trajet jusqu’au coin fut plus
difficile que ce à quoi je m’attendais. Le simple mouvement dû à la marche et
transmis à la peau de mes fesses provoquait de légers frottements et des
tiraillements qui suffisaient pour amplifier la brûlure qui emportait tout mon
postérieur. J’accueillis l’angle de la pièce avec soulagement.
Et avec un nouveau dessin de Peter Pan
Pour suivre le fil de cette histoire :
Comprendre le contexte : l'introduction
Le premier épisode : chapitre 1
Le prochain épisode ... c'est le chapitre 81.
Vous cherchez un chapitre en particulier ?
C'est par ici
De l'usage des commentaires
N'hésitez pas à donner votre avis. Les retours des lecteurs sont un encouragement précieux pour les auteurs, si vous voulez que ça dure. Faites-en un usage immodéré.
Bonjour,
RépondreSupprimerQuel feu d'arti-fesses! ( Oui je sais c'est un peu convenu...)
Pour en revenir à des échanges précédents, des séances de fessées aussi bien fournies régleraient peut-être quelques problèmes de vol à l'étalage! Ne vaut-il pas mieux quelques bonnes fessées déculottées qu'un petit séjour en prison ou une grosse amende... ?!
Description réussie et suggestive de l'atmosphère de la maison et de l'appréhension ressentie par les deux punis en attente de leur n'ième déculotté.
La pratique régulière de la fessée s'actualise. Tatie Nathalie et Mamie pratiquent la fessée équitable par un échange judicieux des deux paires de fesses qui doivent goûter l'une et l'autre du même instrument de discipline. Liberté, égalité, fraternité devant la fessée! Mais derrière rouge, sans bleu ni blanc!
Cordialement
Ramina
PS. Peter s'amuse à rentrer dans le détail en cadrages : plans très rapprochés. Exercice de style réussi et toujours aussi plaisant. A les multiplier, par contre, les scènes sont très morcelées et on finit par manquer un peu de vues d'ensemble... Remarque toute personnelle.
Cordialement
Ramina.
Bonjour ,
RépondreSupprimerBientôt retour au super marché , avec des témoins gênants ?
Bonjour lecteur anonyme,
SupprimerJe pense que c'est dans cette direction que va s'orienter la suite. Mais il faut attendre la semaine prochaine.
Au plaisir de vous lire,
JLG.
Bonjour Ramina,
RépondreSupprimerUne échange de bons procédés, ces fessées.
Une correction équitable avec redistribution des bienfaits.
Vos remarques sont toujours les bienvenus, mon ami.
En effet, j'ai pensé à rester au découpage plus sobre avec plan d'ensemble mais il faut détailler plus le décor. Exercice pas toujours facile sur une feuille A4. Le récit de notre cher JLG est très détaillé et se rapproche d'un plateau de théâtre (au sens positif du terme).
Pour les récits situés à Sainte-Marie, j'avais opté pour des dessins souvent sur plan général. J'essaierai de revenir à ce choix si tout cela s'y prête. Bien sûr.
Bon WE. Peter.
Peter,
SupprimerOui, votre choix de découpage est plus narratif que descriptif...
Et comme vous le dites très bien, au bout du compte, c'est vous le Boss!
Cordialement.
Ramina