« Jeanne, tu peux sortir du
coin et te reculotter. »
Jeanne poussa un petit
gémissement et se frotta les fesses des deux mains. Ses fesses avaient tout
juste eu le temps de refroidir. Elle n’était pas certaine que les recouvrir dès
maintenant d’une culotte, mais surtout du tissu d’un jean, était une bonne
idée. Comme elle hésitait, Tatie Nathalie intervint.
« N’essaye pas de me faire
croire qu’une aussi petite fessée a des effets aussi durables. Tu sais que
quand je veux que mon puni ressente les conséquences de la fessée que je lui
donne pendant longtemps, je m’y prends autrement. »
Tatie Nathalie attrapa le bras de
sa voisine, la positionna de profil et passa sa main sur les fesses nues de
Jeanne.
« Plus aucune rougeur et
plus aucun échauffement ! Ne fais donc pas tant de manière, à moins que tu
ne veuilles que je réchauffe tout cela. »
Elle asséna une claque sonore sur
les fesses qui étaient à sa portée.
« Aïe, cria
Jeanne ! »
Mais elle se hâta de remonter sa
culotte et reboutonner son pantalon.
« Voilà qui est mieux,
ironisa Tatie Nathalie. Je ne me demandais si j’allais devoir t’emmener en
course, la culotte baissée. »
Jeanne regarda Tatie Nathalie du
coin de l’œil. Plaisantait-elle ? Etait-elle sérieuse ? Serait-elle
capable de la faire sortir de la maison les fesses nues à la vue de tout le
monde, de la mener dans cette tenue là où elle rencontrerait forcément du
monde ? Jeanne résolut de ne pas chercher la réponse à cette question.
Elle avait compris que cette hypothèse n’était pas absurde, quand on parlait de
Tatie Nathalie.
« Nous avons des emplettes à
faire d’ici ce soir : des chemises de nuit décentes pour Florence et toi.
Je vous y emmène maintenant. Inutile de vous changer. Prenez un manteau et nous
y allons. »
Tatie Nathalie se ravisa avant de
sortir.
« Jeanne, tu devrais
remettre Anthony au travail. Il ne va pas passer sa matinée au coin à ne rien
faire lors qu’il y a tant à faire. »
Les suggestions de Tatie Nathalie
étaient des ordres. Il fut fait selon son souhait. Je faisais partie de
l’expédition qui nous mena au super marché situé en banlieue de la ville.
Je fus désigné pour pousser le
chariot. Tatie Nathalie ouvrait la marche et nous avions reçu l’ordre de ne pas
nous éloigner. Jeanne et Florence se tenaient à mes côtés.
Tatie Nathalie nous conduisit
directement au rayon vêtements.
« Réglons tout de suite la
question des chemises de nuit. Axel, nous prendrons ton dentifrice
après. »
Je ne savais pas que j’avais
besoin de dentifrice, mais je n’en fis pas la remarque. Tatie Nathalie avait
sans doute ses raisons.
« Lesquelles vais-je
prendre ? »
Elle ignorait la partie du rayon
où étaient présentées les nuisettes de dentelles. Elle choisit un modèle avec
des rayures et un autre avec des petites fleurs. Jeanne et Florence n’avaient
pas eu leur mot à dire. Dans un sens, c’était préférable. Si la chemise de nuit
convenait à Tatie Nathalie, c’était une raison de moins de prendre une fessée
pour les deux jeunes femmes. Elles y trouvaient finalement leur compte.
Tatie Nathalie présenta les deux
vêtements sur le dos des deux femmes.
« Je ne sais pas si c’est
bien votre taille. Allons les essayer ! »
Portant les chemises de nuit sur
son bras, Tatie Nathalie se dirigea vers les cabines d’essayage. Cela ne nous
avait pas été précisé, mais chacun comprit qu’il fallait suivre.
La vendeuse eut une brève mimique
d’étonnement quand Tatie Nathalie demanda une seule cabine d’essayage et quand
elle y fit entrer les deux femmes qui l’accompagnaient, tout en se tenant dans
l’entrée, ce qui empêchait de refermer totalement le rideau.
« Tu nous attends là, sans
bouger. »
Je ne risquais pas de contrevenir
à un ordre aussi direct. J’étais face à la cabine et le rideau entrouvert me
laissait entrevoir ce qui se passait à l’intérieur. Tatie Nathalie donnait ses
ordres à voix haute.
« Accrochez vos manteaux
ici ! »
Il y eut un peu de remue-ménage
dans la cabine dont l’étroitesse ne facilitait pas les mouvements trop amples.
« Mettez-vous en culotte et
en soutien-gorge, je veux voir ce que cela donnera quand vous les porterez pour
aller au lit. »
Florence regarda dans l’entrebâillement
du rideau. Elle jugea que la probabilité d’être aperçue en tenue légère était
forte.
« Il suffit, certainement de
les passer par-dessus nos vêtements. Elles sont assez larges pour qu’on puisse
le faire.
– Florence, tu discutes encore
une fois une consigne que je te donne, et c’est moi qui t’enlève ce pantalon.
Mais alors, tu auras une fessée. Comme il n’y a pas la place à de te la donner
ici, ce sera dans l’allée du magasin et comme d’habitude avec la culotte
baissée. »
Je vis la stupéfaction sur le
visage de la vendeuse. Elle fit discrètement un pas vers la cabine. Il était
clair qu’elle écoutait attentivement ce qui s’y passait.
« Jeanne, ton pantalon, au
porte-manteau ! Depuis quand laisses-tu tes vêtements en tas par
terre ? »
Le bruit de la claque sur de la
peau nue s’entendit distinctement. S’il était besoin, le « aïe » de
Jeanne confirmait ce qui venait de se passer. La jeune vendeuse en resta bouche
bée. J’apercevais des bouts de peau nue que le rideau n’arrivait pas à cacher.
Le mouvement brusque qu’avait provoqué la fessée, avait entrouvert un peu plus
largement le rideau. Tatie Nathalie ne faisait aucun effort pour le fermer. Qui
que ce soit qui, passant derrière moi, aurait regardé attentivement, aurait
assisté au même spectacle. Je distinguais nettement le soutien-gorge de
Florence et son ventre nu.
« Tatie Nathalie, on nous
voit !
– La belle affaire ! Si cela
vous gêne, dépêchez-vous ! Moins vous mettrez de temps, moins on pourra
vous voir ! »
Cet argument n’eut pas l’air de
convaincre totalement les deux femmes.
« Lève tes bras, Jeanne, que
je te passe la chemise de nuit ! »
Tatie Nathalie, pour passer la
chemise par-dessus la tête de Jeanne, fit encore un demi-pas en arrière, ce qui
écarta encore un peu plus le rideau. Tatie Nathalie s’y prenait comme s elle
avait eu deux gamines avec elles. C’était d’ailleurs probablement comme cela
qu’elle voyait les deux femmes qui étaient avec elles. Je me réjouissais de ne
pas avoir besoin de sous-vêtements neufs.
« A ton tour,
Florence ! »
La même manœuvre se reproduisit.
« Montrez voir … celle-là
est un peu juste et je n’aime pas la couleur de celle-là. Je crois qu’il y en
avait une jaune qui irait bien mieux. Viens ici que je te l’enlève … à toi
Florence. »
Tatie Nathalie sortit de la
cabine, laissant le rideau presque complétement ouvert. Jeanne le ferma aussi
rapidement qu’elle le put, mais une dame accompagnée d’une petite fille avait
vu toute la scène.
« Oh, la dame est en
culotte, claironna la petite fille ! »
Elles s’éloignèrent toutes les
deux en discutant.
« Mais c’est vrai, insista
la petite fille, les deux dames elles n’avaient que leur culotte ! »
Tatie Nathalie revint. Elle
reprit sa place. Ce fut le même manège. C’est Florence qui, cette fois-ci,
reçut une claque pour n’avoir pas été assez rapide à répondre aux ordres de
Tatie Nathalie. Les chemises plurent à Tatie Nathalie, il fut donc décidé d’en
prendre trois exemplaires de chaque.
« Les enfants, déclara Tatie
Nathalie … »
Elle s’adressait à Florence et à
moi. Jeanne avait un statut intermédiaire. Pas tout à fait adulte, mais plus
vraiment enfant.
« Les enfants, si vous
voulez faire un tour dans le magasin, profitez du moment où Jeanne et moi nous
allons du côté de l’alimentaire. Je pense que cela ne vous intéresse pas. Vous
êtes grands, vous pouvez vous promener seuls dans le magasin. »
Je fus presque fier que Tatie
Nathalie nous octroie ce droit.
« Mais attention, soyez de
retour à côté des caisses dans vingt minutes. Ne soyez pas en retard. Si nous
ne sommes pas encore là, vous nous attendez. C’est compris ?
– Oui, Tatie, acquiesçais-je. »
Florence semblait ennuyée.
« Qu’y a-t-il, Florence ?
– Je n’ai pas mon téléphone pour
voir l’heure, je ne sais pas …
– Ecoute, tu as deux
solutions : soit tu restes avec nous, soit tu vas avec Axel. »
Elle hésita un petit moment.
« Je vais avec Axel.
– Dans vingt minutes au plus
tard ! »
Sur cette dernière mise en garde,
nous nous séparâmes.
C’est moi qui ai commencé. Si
j’avais pu en prévoir les conséquences …
« Super ton strip-tease dans
la cabine. Tu aurais dû enlever ta culotte. »
Je reconnais que ce n’était pas
très intelligent, ni très solidaire. Il aurait suffi d’un rien et j’aurais pu
me trouver à sa place. Florence était furieuse, pas tant de ce que Tatie
Nathalie lui avait imposé, mais de la moquerie que je me permettais.
« Tu veux que je dise à
Tatie Nathalie que tu t’es moqué de moi, tout à l’heure quand nous passerons
aux caisses ? Devine ce qui va t’arriver ? Ce n’est pas que tes
sous-vêtements que tu vas montrer à tout le monde, mais tes
fesses ! »
A ce stade, il aurait suffi que
je présente mes excuses et nous en serions restés là. Ma fierté m’obligea à
n’en rien faire. Florence avait vu qu’elle avait marqué un point. Elle poussa
son avantage.
« Toi, de toute façon, tu ne
sais faire que ce qui fait plaisir à Tatie Nathalie. Tu n’es qu’un petit toutou
bien obéissant ! »
Elle n’avait pas tort, mais elle
oubliait les quatre mois que je venais de passer sous la férule des Sœurs de St
Marie sans pouvoir me défaire de leur mainmise sur moi. Au contraire, plus
l’année avançait, plus je me retrouvais sous la domination de plus en plus de
monde. J’avais payé cher mes rébellions. Florence n’en avait pas connaissance.
Mes envies d’indépendance en avaient été largement émoussées. Je pouvais le
reconnaître quand je me regardais dans la glace, mais pas devant cette gamine
qui ne recevait la fessée que depuis deux jours.
« Et toi, en deux jours, tu
es devenue bien obéissante ! Tu ne fais plus que ce qu’on te dit de faire.
– Ah, tu crois cela ? Je
suis encore capable de faire des choses dont ces deux vieilles chipies ne
sauront jamais. »
Je jetais un œil autour de moi
pour vérifier que nous n’étions pas à portée d’oreille de Tatie Nathalie.
« Je te montre si tu jures de
ne rien dire. De toute façon si tu parles, je dirai que tu étais au courant. Tu
seras complice. »
Florence m’entraîna vers le rayon
des cosmétiques. Elle fit celle qui cherchait un rouge à lèvres, qui hésitait
sur la couleur à prendre. Je la vis glisser un tube dans sa poche alors qu’elle
en replaçait un autre dans le rayon. Le rouge à lèvre, emballé dans un carton,
justement pour rendre le vol difficile, était complètement dissimulé au fond de
sa poche. Elle s’éloigna et je la suivis. Elle posa la main sur la poche dans
laquelle elle tenait son larcin.
« Alors, qu’en dis-tu ?
– Si tu te fais prendre ?
– Pourquoi me ferais-je
prendre ? J’ai l’habitude de le faire, il n’y a aucun risque. Tout le
monde n’y voit que du feu.
– Oui, mais quand même, si cette
fois …
– Tu vois, c’est toute la
différence entre toi et moi. Je suis capable de faire des choses qui ne
plairient pas aux deux vieilles, et toi tu t’applatis devant elles. »
Je ne pouvais pas en rester là.
Florence aurait gagné. Elle me regardait avec un petit air supérieur et
méprisant.
« Moi aussi, je
peux ! »
La phrase était sortie sans que
j’y aie totalement réfléchi. C’était trop tard, je ne pouvais plus faire comme
si je ne l’avais pas dit. Florence sauta sur l’occasion.
« Toi, impossible, tu n’en
es pas capable !
– Bien sûr que si ! Il n’y a
pas que toi qui sais mettre un rouge à lèvre dans sa poche !
– Alors fais-le ! »
Le défi était lancé. Je ne
pouvais plus reculer. Je cherchais des yeux ce que je pourrais bien subtiliser
à mon tour. Un stylo. Il devait tenir dans la poche intérieure de mon manteau.
Je me dirigeais nonchalamment vers le rayon. J’ouvris mon manteau. Je
m’arrêtais devant l’étalage de stylo, … j’en pris un, je le reposais, … un
autre, … je me retrouvais avec plusieurs en main, … je les échangeais contre
d’autres, … j’en conservais deux dans ma main gauche et un dans ma droite que
je glissais, discrètement espérais-je, dans la poche de mon manteau. Je
reposais les deux autres puis je rejoignis Florence qui m’observait à quelque
distance.
« Alors ? Je crois que
ça t’en bouche un coin !
– Ouais, je ne t’en croyais pas
capable. On est à égalité. »
Je feignais l’indifférence, mais
intérieurement, j’étais paniqué. Que se passerait-il si Tatie Nathalie se
rendait compte de mon forfait ? C’était la fessée assurée ! A coup
sûr avec la palette à fessée, à moins qu’elle ne décide de me faire goûter à la
ceinture comme elle le faisait pour les Moreau. Que Florence m’accompagne dans
cette punition ne me rassurait pas du tout.
Et puis, je me surpris à me
résigner. Ce ne serait qu’une fessée de plus, un sale moment à passer, mais
cela ne durerait pas. C’était un risque nécessaire pour répondre au défi de
Florence. Je lui avais cloué le bec. Le jeu en valait la chandelle. Si j’avais
su …
Il était temps de rejoindre Tatie
Nathalie. Nous dûmes patienter un peu devant les caisses, mais elles finirent
par arriver. Comme toujours, le passage aux caisses fut lent et ennuyeux. Je
sentais la tension monter. C’était l’heure de vérité.
Notre tour arriva. Tatie Nathalie
et Jeanne payèrent chacune leurs achats. Nous nous apprêtions à quitter le
magasin quand un agent de sécurité nous interpella.
« Un instant, s’il vous
plait ! »
Je crois que mon cœur s’arrêta de
battre pendant quelques secondes. Derrière nous arrivait une dame. Elle avait
le visage fermé, comme quelqu’un sur le point de faire une chose désagréable.
« Excusez-moi, Mesdames et
Monsieur, mais j’ai bien peur que vous n’ayez pas réglé tous vos achats.
– Que voulez-vous dire, je ne
vois pas de quoi … »
Tatie Nathalie s’était
interrompue. Elle se rendit compte que son interlocutrice ne la regardait pas.
C’est Florence et moi qu’elle fixait. J’étais blême et mais jambes tremblaient.
Je n’étais même pas en capacité de tenter une défense.
« Monsieur, s’il vous plait,
pouvez-vous me montrer ce que vous avez dans la poche de votre
manteau ? »
J’étais paralysé, incapable du
moindre geste. Tatie Nathalie prit l’initiative. Elle fouilla dans mes poches
extérieures et ne trouva que des objets qui m’appartenaient. Elle examina alors
la poche intérieure et tomba tout de suite sur le stylo, encore dans son
emballage.
« Tu as … »
Elle s’étranglait d’indignation.
La dame continua.
« Mademoiselle, s’il vous
plait, dans la poche de votre pantalon. »
Florence sortit le rouge à lèvre
et le lui tendit.
« Non, gardez-le. C’est un
objet volé. »
Pour une fois Tatie Nathalie ne
savait plus quoi dire. Sa fureur était visible, mais elle se contenait dans cet
espace public. Tout avait été fait avec discrétion, mais les clients proches de
nous avaient assisté à toute la scène. Ils en suivaient les péripéties du coin
de l’œil en cherchant à garder un air indifférent.
« Voulez-vous me
suivre ? »
Elle nous précéda vers la partie
du magasin interdite au public.
« Laissez votre chariot ici,
il ne risque rien. »
Nous la suivîmes dans un
escalier, puis dans son bureau. La plaque sur la porte indiquait qu’elle était
la directrice du magasin. Elle nous fit asseoir après avoir été chercher deux
chaises supplémentaires.
« La procédure normale,
commença-t-elle, consiste à appeler la police. Je porte plainte et cela se
finit devant un tribunal. »
Florence et moi faisions profil
bas, immobiles sur notre chaise. Maintenant que nous étions pris, cela ne
pouvait que mal finir. Il y avait les suites judiciaires et les conséquences
disciplinaires. Il fallait faire face aux deux. Jeanne était dépassée par la
situation. Tatie Nathalie avait repris ses esprits.
« Tout d’abord, je vous
présente toutes mes excuses pour ce que ces garnements viennent de faire. Je
considère cela comme inadmissible et je peux vous promettre qu’ils vont être
punis. »
L’utilisation de ce mot surprit
la directrice. Elle avait plus l’habitude de l’entendre en pareilles
circonstances, quand c’était des parents d’adolescents qui étaient assis sur
les chaises.
« Je trouve normal que vous
cherchiez à dissuader les clients de voler dans votre magasin. L’option de la
police est une réaction logique, mais je vous propose une alternative qui sera
infiniment plus dissuasive pour ces deux jeunes gens et pour les autres
candidats au vol.
Tatie Nathalie exposa son idée.
La directrice fut rapidement séduite par la proposition. Il fallut régler
quelques détails, mais Tatie Nathalie voulait passer par-dessus tous les
obstacles qui se présenteraient. L’accord fut vite conclu.
« S’il vous plait, Elise,
pouvez-vous me ramener deux règles en bois. Il doit y en avoir en rayon. »
La directrice mettait la dernière
main aux préparatifs. Nous avions été ramenés, tenus par le bras, Florence par
sa mère et moi par Tatie Nathalie, dans le magasin juste derrière les caisses.
Notre arrivée ne passa pas inaperçue.
Florence et moi avions dû laisser
notre manteau dans le bureau de la directrice. Tatie Nathalie s’arrêta au
milieu du vaste espace qui servait à la
fois de hall d’entrée et de sortie. Il servait également à mettre en évidence
les promotions. Là nous étions visibles du maximum de personnes. Il avait été
convenu que Jeanne s’occuperait de sa fille et Tatie Nathalie de moi.
« Le pantalon pour
l’instant ! »
Tatie Nathalie avait pris la direction
des opérations. Jeanne suivait scrupuleusement ses ordres. Les deux femmes les
ceintures de nos pantalons, le déboutonnèrent et ils furent baissés en dessous
de nos genoux.
Le silence s’était fait autour de
nous. Il n‘y avait plus de doute sur ce qui était en préparation. Les clients
qui avaient fini leurs achats et qui se dirigeaient vers la sortie, s’étaient
arrêtés. Ils prenaient le temps d’assister à la scène qui se préparait. Un
demi-cercle s’était formé, laissant la vue dégagée vers les caisses.
« Maintenant la
culotte ! »
Cette consigne fut accompagnée
d’un murmure qui ne dura pas. Le silence reprit ses droits. Les quelques
personnes qui parlaient encore à voix haute furent priées de se taire. D’un
geste coordonné, Tatie Nathalie et Jeanne baissèrent nos culottes.
« Non, pardon, je ne le
ferai plus … pas la culotte … pas ici … pardon, pardon, … je promets d’être
sage … je vais rendre ce que j’ai pris … »
Florence et moi, nous nous
lançâmes dans un flot de supplications inutiles et de promesses tardives qui
n’émurent absolument pas nos deux correctrices désignées.
« Silence ! Je ne veux
pas t’entendre ! »
Florence prit également pour elle
cette injonction. Nous gardâmes le silence. Notre cas était suffisamment grave
pour nous n’y rajoutions pas une nouvelle désobéissance.
« Mesdames et Messieurs, ces
deux jeunes gens se sont rendus coupables de vol dans le magasin. Plutôt que
d’appeler la police, leurs mères se sont proposées pour leur administrer une bonne
fessée déculottée en public. »
Tatie Nathalie me ploya sous son
coude. Jeanne en fit autant avec sa fille. Florence et moi avions les fesses tournées
vers l’alignement des caisses. Face à moi, une rangée continue de spectateurs.
Tatie Nathalie rectifia ma position pour que je sois disposé à sa convenance.
La fessée commença aussitôt. Comme en écho à la mienne, j’entendais les claques
retentir sur les fesses de Florence.
Tatie Nathalie était furieuse.
Cela se sentait à l’application et à la vigueur qu’elle mettait à me fesser.
Dès la première claque, je ne pus retenir mes cris. Florence ne tarda pas à
m‘accompagner. Peu à peu le brouhaha habituel dans un grand magasin s’apaisa.
Presque tous les clients s’étaient agglomérés soit dans le hall, soit le long
des caisses.
C’en était trop. Je ne pouvais
plus tenir. Je me mis à sangloter, honteux d’avoir mérité, moi, cet adulte de
plus de trente ans, une fessée déculottée en public.
« Jeanne, il est temps de
passer à la règle. »
Il y eut une courte pause qui me
permit juste de comprendre que la fessée allait devenir bien plus sévère. Le
premier coup de règle sur mes fesses me le confirma. J’entendis Jeanne gronder.
« Florence, tiens-toi
tranquille ! »
Tatie Nathalie et Jeanne nous
fessaient conjointement. Elles furent synchronisées pendant un petit moment. Le
claquement de la règle sur mes fesses répondait à celui qui retentissait sur
celles de Florence. Mes supplications et celles de Florence venaient rompre
cette belle ordonnance.
Puis, comme à chaque fessée très
sévère, j’oubliais tout ce qui se passait autour de moi. Il ne restait plus que
le brasier qui se situait au centre de mes fesses et que Tatie Nathalie
s’employait à entretenir. Je trépignais sur place, mes mouvements limités par
mon pantalon qui entourait mes pieds. Mais quel que soit la douleur que je
ressentais, je restais sur place, dans la position dans laquelle Tatie Nathalie
m’avait placé, laissant mes fesses à disposition de la règle.
C’est l’absence du battement régulier
de la règle qui m’indiqua que la fessée avait pris fin. L’absence de ce bruit
me paraissait étrange, alors que la cuisson sur mes fesses était toujours aussi
vive.
Quand Tatie Nathalie me laissa me
relever, je découvris que l’assistance avait beaucoup augmenté. Je ne sais
combien de personnes pouvaient être là, mais il ne devait pas rester beaucoup
de monde occupé à faire leurs courses.
Il n’y avait personne pour nous
plaindre. Les regards exprimaient la satisfaction que justice ait été rendue.
Les quelques bribes de commentaires que je pouvais entendre allaient également
dans ce sens.
De façon surprenante, notre tenue
impudique en public ne suscitait pas plus de commentaire. De mon côté je
n’avais pas encore suffisamment repris mes esprits pour être gêné de me montrer
nu en public de la taille aux chaussettes, exposant à tous vents aussi bien mes
fesses que mes organes génitaux. Faire refroidir le brasier que constituaient
mes fesses était ma seule préoccupation.
Je sentis qu’on accrochait
quelque chose dans mon dos.
« Allons
marche ! »
Jeanne et Tatie Nathalie nous
conduisirent le long d’un mur sur le côté du hall d’entrée.
« Le nez contre le
mur ! Les mains sur la tête ! »
A ma droite, il y avait un
panneau sur lequel étaient punaisées des petites annonces. A ma gauche se
tenait Florence et quelques mètres plus loin, le comptoir où se faisait
l’accueil du magasin.
« Vous restez là tant qu’on
ne vous a pas dit que vous avez le droit de bouger. »
L’ordre fut souligné par une
dizaine de claques sur chaque fesses que Florence et moi accueillirent par un
court gémissement. Cette dernière fessée était plus vexante que douloureuse.
Puis, on nous laissa là.
Et voici de nouveau les dessins de Peter Pan !
Pour suivre le fil de cette histoire :
Comprendre le contexte : l'introduction
Le premier épisode : chapitre 1
Le prochain épisode ... c'est le chapitre 79.
Vous cherchez un chapitre en particulier ?
C'est par ici
De l'usage des commentaires
N'hésitez pas à donner votre avis. Les retours des lecteurs sont un encouragement précieux pour les auteurs, si vous voulez que ça dure. Faites-en un usage immodéré.
ah ah ah !!! fini le repos pour les fesses d'Axel ...
RépondreSupprimerà quand la reprise en main(s) de celles de Julie ???