Quand Tatie Nathalie et moi
arrivâmes chez les Moreau le lendemain matin, tout le monde était au travail.
Ça récurait, ça nettoyait, ça essuyait dans tous les coins. Il y avait dans
l’air une odeur persistante de produits détergents. L’arrivée de Tatie Nathalie
provoqua un peu d’émoi. De l’inquiétude se lisait dans les regards :
serait-elle satisfaite de ce qui avait été entreprit depuis le matin ?
Jugerait-elle que l’un ou l’autre des Moreau avait mérité une fessée pour une
négligence qu’il n’avait as identifiée ?
Dans un premier temps, Tatie
Nathalie resta énigmatique. Elle fit le tour de la maison, inspectant le
travail qui avait été fait. Elle s’attarda dans les toilettes de l’étage.
« Jeanne, viens voir
ici ! »
L’interpellée arriva presque
tremblante. Elle était dans ces petits souliers, non sans raison. Etre
convoquée par Tatie Nathalie n’était pas une très bonne nouvelle.
« Qui a fait le ménage
ici ?
– C’est Raoul qui a …
– Il n’a pas été minutieux. Il
reste une trace de coulure d’eau sale sur l’extérieur de la cuvette, là.
Regarde ! »
Elle montrait la partie de la
cuvette qui touchait presque le mur.
« Quand je dis que le ménage
doit être fait à fond, cela veut dire qu’il ne reste pas d’endroit oublié.
C’est le genre de détail qui vaudra une fessée, à celui qui a été négligent, ce
soir quand je vérifierai le travail que vous avez fait. Inutile de te préciser
que dans ce cas, tu seras fessée toi aussi. Raoul doit être plus méticuleux.
Occupe-toi-en ! »
Moins d’une minute plus tard,
Jeanne ramenait un Raoul qui n’en menait pas large. Il ne cessait de jeter des
coups d’œil craintifs vers Tatie Nathalie qui pourtant se contenta d’observer.
Jeanne prit son mari par l’oreille et l’obligea à se pencher vers l’endroit
litigieux.
« Comment se fait-il qu’il
reste une trace là ?
– Aïe, je vais l’essuyer !
– Dépêche-toi de t’y
mettre ! »
Elle administra, pour bonne
mesure, une série de claques sur le fond du pantalon de son mari. Raoul revint
munit d’une éponge et rectifia son oubli.
« C’est bien, lui dit
Jeanne. Retourne à ton travail. »
Une nouvelle claque sur les
fesses l’y encouragea. Jeanne se tourna vers Tatie Nathalie, guettant son
approbation.
« Tu ne t’y es pas trop mal
prise. Cependant, je ne suis pas certaine qu’autant de claques étaient
nécessaires. Tout d’abord parce que quand tu les donnes sur le fond du
pantalon, elles ne sont que symboliques. Raoul ne les a même pas senties. Ta
main sur les fesses une ou deux fois suffisent pour lui faire comprendre qu’il
est à la limite d’une fessée plus efficace s’il ne rectifie pas son erreur au
plus vite. »
Jeanne acquiesça.
« Le pinçon sur l’oreille
était inutile. Raoul ne montrait aucune mauvaise volonté qui aurait pu t’amener
à le contraindre. N’en abuse pas ou bien ces gestes d’autorité auront perdu de
leur efficacité quand il faudra t’en servir. Mais, je note que tu fais des
efforts. C’est bien mieux qu’hier. »
Jeanne rougit. Elle ne devait pas
s’attendre à un compliment.
« J’ai encore quelques
petites choses à vérifier. Retourne à ton travail, je t’appellerai si j’ai
besoin de toi. »
Tatie Nathalie poursuivit son
tour de la maison sans faire d’autres commentaires. Elle finit dans la cuisine
et elle s’arrêta devant les deux téléphones portables. Elle voulut en regarder
le contenu, mais elle ne put aller au bout sans les mots de passe.
« Jeanne s’il te
plait ! »
Elle arriva presque en courant.
« As-tu vérifié si les
téléphones ont été utilisés depuis qu’ils ont été confisqués ? »
Jeanne porta sa main à sa bouche.
Elle n’y avait pas pensé. Tatie Nathalie lui donna deux claques sur le fond du
pantalon. Le visage de Jeanne s’assombrit.
« Tu vois, ces deux petites
claques suffisent pour te donner un avertissement. Tu comprends tout de suite
que la prochaine fois, il n’y aura pas de pantalon, et probablement pas de
culotte non plus. Je suis certaine que tu as tout de suite compris. »
Jeanne hocha la tête. Elle n’oublierait plus de vérifier les
téléphones.
« Appelle les enfants. Ils
doivent te donner le mot de passe. »
Florence et Anthony ne furent pas
ravis de la demande de leur mère.
« Mais, … mais, commença
Florence, tu ne peux pas regarder mes messages, je …
– Je ne te donnerai pas mon code,
poursuivit Anthony, c’est personnel, intime ce qu’il y a dans mon téléphone. Ça
ne te regarde pas. »
Jeanne ne passait pas à
l’offensive face aux protestations de ses enfants. Tatie Nathalie nota, dans sa
tête d’en reparler avec Jeanne, et elle prit le relais.
« Tout ce qui vous concerne
regarde votre mère. De la même façon qu’elle doit avoir accès aux parties
intimes de votre corps pour en vérifier la propreté ou à tout ce qu’il y a dans
votre chambre, elle doit savoir ce qu’il y a dans votre téléphone. C’est son
rôle de vérifier avec qui vous êtes en contact, avec qui vous échangez, quelles
sont les personnes que vous voyez et les contenus de ce que vous
échangez. »
Les deux jeunes gens restaient
interloqués à l’annonce de ce programme.
« Elle doit pouvoir mettre
fin à des situations qui vous entraîneraient trop loin. C’est sa
responsabilité, elle doit pouvoir l’assumer. Vous allez donc lui donner votre
mot de passe !
– Il n’en est pas question,
insista Anthony ! »
J’aurais pu lui expliquer qu’il
avait été trop loin. La suite était évidente.
« Jeanne, je crois que nous
avons là un grand garçon qui vient de refuser d’obéir. »
La voix de Tatie Nathalie était
calme, mais la menace pointait sous la douceur du ton. Cela sembla réveiller
Jeanne. Elle agrippa le bras de son fils et le plaça devant elle.
« Ici, les garçons
désobéissants reçoivent la fessée, proclama-t-elle. »
Elle déboucla la ceinture
d’Anthony qui esquissa un mouvement de ses mains pour s’y opposer, mais il y
renonça.
« Mais, … mais, … mais, …
bredouilla-t-il. »
Jeanne baissa son pantalon.
« Je vais le donner, le
code, je vais le donner !
– Je n’en ai pas douté un seul
instant, répondit Tatie Nathalie, mais maintenant, ce sera après la
fessée. »
Jeanne avait maintenant baissé la
culotte et elle courba son fils sous son bras en passant son bras autour de la
taille du jeune homme. Elle sentit tout de suite que la position ne convenait
pas. Anthony était plus grand qu’elle. Ses fesses arrivaient bien trop haut
pour qu’elle puisse lui donner une fessée efficace. Heureusement, Tatie
Nathalie vint à la rescousse. Elle savait comment s’y prendre en pareilles
circonstances.
« Anthony, tu plies les
genoux afin que ta Maman puis te mettre à la bonne hauteur pour te donner la
fessée. »
L’opposition qu’Anthony avait
manifestée quand le code d’accès à son téléphone lui avait été demandé, avait
été instinctive. C’était un réflexe malheureux qu’il regrettait déjà, mais il
était trop tard. La désobéissance avait été actée et la fessée méritée qui en
découlait était décidée. Il ne lui restait plus qu’à subir sa correction en
espérant qu’une volonté marquée de collaborer atténuerait la rigueur de la
punition. Il fléchit les genoux tant que sa mère pesait sur son dos. Il fut
rapidement en place pour recevoir une bonne fessée.
Jeanne commençait à acquérir de
l’expérience en ce qui concerne l’administration de fessées. Ses hésitations de
la veille se voyaient encore, mais elles avaient largement diminué. Dès le
début, il fut clair qu’Anthony en sentirait les effets.
Les claques résonnaient sur ses
fesses nues. Elles laissèrent tout de suite des marques rosées qui foncèrent au
fur et à mesure que Jeanne insistait. Anthony ne chercha pas à retenir ses
cris. Dès la première claque il gémit et cela ne cessa que quand les premiers
pleurs prirent le relais.
à
chaque fois que la main de Jeanne s’abattait, le pied du côté où elle fessait,
se soulevait jusqu’à tendre le pantalon tombé sur les chevilles, mais cela ne
pouvait aller plus loin. Cela dessinait un ballet bien réglé dont Jeanne
donnait le tempo.
Quand les fesses d’Anthony furent
uniformément rouges soutenu, Jeanne relâcha son fils.
« Le mot de passe s’il te
plait. »
Anthony le lui donna entre deux
sanglots.
« Florence, à toi. »
Jeanne ne rencontra pas plus de difficulté.
« Quel miracle que la
fessée ! Sans elle, je n’aurai jamais pu avoir ces mots de passe !
– L’un de vous deux, demanda
Tatie Nathalie, a-t-il utilisé son téléphone depuis qu’il a été
confisqué ? »
Florence et Anthony se
regardèrent.
– Attention, il est encore temps
d’avouer une désobéissance. Dans cinq secondes, il sera trop tard. »
Anthony prit une grande
respiration.
« Moi, j’ai répondu à un
SMS. »
Il baissa la tête, honteux de
cette nouvelle désobéissance. Jeanne n’hésita pas. Elle replaça Anthony dans la
position qu’il venait de quitter.
« Florence, va me chercher
la ceinture. Elle doit encore être sur le canapé.
– Une seconde, s’interposa Tatie
Nathalie, Anthony a avoué sa désobéissance, tu dois en tenir compte. S’il
n’avait rien dit, la ceinture s’imposait. Il faut graduer les punitions en
fonction de la gravité de la faute. Autrement, tes punis n’y comprendront plus
rien. Là, je pense que cela devrait suffire. »
Elle tendait une grande spatule
en bois qu’elle venait de prendre dans un pot placé sur le plan de travail.
Tatie Nathalie avait raison. La spatule en bois était largement suffisante. Les
fesses d’Anthony avaient été chauffées par la fessée donnée à la main. L’impact
de la spatule se voyait à l’attitude du jeune homme.
Anthony cherchait instinctivement
à éviter l’instrument en bois. Il se tortillait sous le bras de sa mère, sans
toutefois essayer de se dégager de la position punitive dans laquelle il était.
Cela ne gênait pas sa mère qui atteignait sa cible à tous les coups. Cela
montrait, par contre, combien la spatule permettait de faire du bon travail.
Bien qu’elle n’ait pas été en
mesure de contraindre son fils à rester en position, cela donnait pourtant
l’impression qu’il en était ainsi. Elle lui imposait sa volonté, non pas
physiquement, mais tout se tenait dans la tête. Anthony, malgré ses vingt-et-un
ans, admettait maintenant que sa mère puisse lui administrer la fessée quand
elle le jugeait nécessaire.
Certes, la présence tutélaire de
Tatie Nathalie y était pour beaucoup, mais il avait le vague sentiment que la
discipline qui lui était imposée lui serait profitable. En, très peu de temps,
cela ne faisait même pas deux jours qu’il avait reçu sa première correction,
une grande partie du poids qui pesait sur lui, s’était allégé. Il recherchait
inconsciemment une autorité dans les mains de laquelle se remettre, il l’avait
trouvée en même temps que sa première fessée.
Cela faisait plusieurs années
qu’il sentait que sa vie se déstructurait lentement. Il n’arrivait pas à
s’imposer des normes de vie qui lui permettraient de construire son avenir. Il
se sentait livré à lui-même, sans repère et sans personne auprès de qui
chercher appui. Alors qu’il n’avait que très peu connu cela durant son enfance
et son adolescence, il sentait poindre une exigence qui commençait à constituer
des repères stables. Cela le rassurait. Si recevoir la fessée en était le prix,
c’était un moindre mal.
La fessée suivait son cours.
Anthony extériorisait la douleur qu’elle provoquait par des sanglots bruyants
et des mouvements désordonnés de ses pieds. Ses fesses prenaient une couleur de
plus en plus sombre. Tout allait donc pour le mieux.
« Va au coin ! »
M’étant trouvé dans une situation
analogue de nombreuses fois, je savais que le coin apparaissait, dans un premier
temps, comme un refuge attendu, du moins quand il se situait après une fessée.
Quand il m’était arrivé d’y être placé dans l’attente d’une correction, il en
était tout autrement.
« Voyons ce qu’il a dans ces téléphones »
Tatie Nathalie composa les mots
de passe. Elle regarda les appels téléphoniques enregistrés, consulta les
messages enregistrés et les SMS reçus et envoyés.
« Effectivement, Anthony, je
vois le SMS que tu as envoyé ce matin. Etant donné ce qu’il y a dedans, tu
aurais pu t’épargner une fessée sans que cela nuise. »
Elle passa au téléphone de
Florence. Celle-ci rougit et baissa les yeux ?
« Je ne tiendrai pas compte
de ce que tu as écrit à l’époque où tu ne recevais pas encore la fessée. Qu’il
soit bien clair que si tu recommences à utiliser ce langage, non seulement je
te confisque définitivement ton téléphone, mais en plus tu recevras la plus
belle fessée de toute te vie. Préviens tes copines de ne plus utiliser ces
appellations, notamment en ce qui concerne tes parents. C’est toi qui en serais
puni, à défaut de pouvoir fesser ces péronnelles. »
Florence acquiesça d’un hochement
de tête rapide. Elle trouvait qu’elle s’en sortait à bon compte, beaucoup plus
facilement que ce qu’elle avait craint.
« Que les choses soient
claires, vous n’avez pas le droit de toucher à votre téléphone sans
l’autorisation préalable de votre Maman ou de moi d’ici la fin des vacances. Si
vous êtes sages, nous vous laisserons le consulter une fois par jour et pas
plus d’un quart d’heure. Vous montrerez alors à votre Maman qui vous a écrit et
ce que vous lui avez répondu. S’il y a des insolences, des impolitesses ou des
gros mots, ce sera la fessée. »
Ces décisions changeaient
considérablement la façon dont les enfants Moreau utilisaient leur téléphone.
Ce n’était pourtant pas le moment de s’en plaindre.
« Quand vous retournerez à
l’école, sauf punition, vous pourrez avoir votre portable. Mais dès que vous
renterez à la maison, il retrouvera sa place dans la cuisine. Vous montrez, à
votre Maman, chaque jour, tous les courriels et SMS que vous avez reçus et
envoyés afin qu’elle puisse en contrôler le contenu. S’il y a un problème, vous
serez punis. »
Il n’était pas possible de voir
la réaction d’Anthony. Sa position dans le coin ne le permettait pas. Florence,
par contre, ne cachait pas son ébahissement. Tatie Nathalie éradiquait l’un
après l’autre tous les espaces d’intimité. Le contrôle sur la vie de son frère
et la sienne allait désormais être bien plus étroit. Cela obligerait à changer
quelques habitudes et comportements. Toutefois, elle n’alla pas plus loin.
« Oui, Florence, quelque
chose ne va pas ? »
Tatie Nathalie l’interpellait.
Elle s’empressa de répondre.
« Non, non, Tatie, tout va
bien. J’ai compris. »
L’opinion d’Anthony ne fut pas
sollicitée. Au coin il était contraint au silence et il n’y avait pas de raison
suffisante pour y déroger.
« Retourne au travail,
Florence. Je crois qu’il y a encore beaucoup à faire. »
Jeanne s’apprêtait à suivre sa
fille.
« Une seconde, jeune femme,
il y a encore une chose dont nous avons à discuter. »
Jeanne se retourna. Elle était blême.
« Oui, que se
passe-t-il ? »
Sa voix tremblait. Discuter de
quelque chose avec Tatie Nathalie pouvait s’avérer périlleux.
« Peux-tu m’expliquer deux
choses. Premièrement que tu n’as pas vérifié si la confiscation des portables
était effective, mais, deuxièmement, plus grave, comment ton fils a-t-il pu se
servir de son portable sans que tu t’en aperçoives ?
– Je ne sais pas, bredouilla
Jeanne.
– C’est bien ce qui m’inquiète.
Comment dois-je interpréter que tu n’as pas d’idée de la façon dont Anthony s’y
est pris ? »
Jeanne resta silencieuse. Il n’y
avait pas de bonne réponse.
« Laisse-moi imaginer.
Aurais-tu été négligente dans ta surveillance des enfants ? »
Jeanne n’avait rien à répondre à
cette question. Elle subissait la réprimande de Tatie Nathalie en sachant où
cela allait la mener.
« Je te promets que tu vas
devenir plus vigilante. Je veux que tu saches en permanence où sont les enfants
et ce qu’ils font. Si Anthony a pu se servir de son téléphone, c’est qu’il
n’était pas assez occupé. C’est ton rôle de donner du travail à tous les
habitants de cette maison et de veiller à ce qu’ils le fassent. »
Jeanne acquiesça. Tatie Nathalie
mettait le doigt sur ses manquements du matin. Encore un fois, elle n’avait pas
réussi à tenir son rôle correctement. Cela lui avait semblé simple, hier au
soir, mais confrontée à la réalité elle se rendait compte de la difficulté de
la tâche et de l’attention de tous les instants qu’elle lui demandera.
« J’ai dit que je t’aiderai
dans cette tâche. Pour cela, je t’ai promis que je ne te passerai rien, pas la
plus petite négligence, pas le moindre oubli. A chaque fois, tu seras punie. Je
ne vois pas d’autre solution, ce matin, que te corriger une nouvelle fois. Ne
crois-tu pas que c’est juste et que tu en as besoin ? »
Jeanne hocha la tête pour
signifier son accord. La boule qu’elle avait dans la gorge ne lui permettait
pas d’émettre le moindre son, encore moins une phrase cohérente. Elle espérait
que Tatie Nathalie s’en contenterait.
« Je vois que tu es
d’accord. Tu vas donc prendre une bonne fessée. Approche ! »
Ses pieds se déplacèrent tous
seuls. Sur l’instant, Jeanne était incapable de prendre une décision.
L’habitude d’obéir aux commandements de Tatie Nathalie avait été la plus forte.
Tatie Nathalie lui défit le
pantalon aussitôt. Elle le descendit en dessous des genoux. Puis elle fit
passer Jeanne sous son bras et ceintura sa taille pour la plaquer contre son
flanc. Elle fit décoller les pieds de la femme qu’elle tenait sous son coude,
pour la placer un peu plus à sa convenance. Jeanne avait l’impression d’être
déplacée comme un fétu de paille, comme si elle ne pesait rien dans les mains
de sa voisine.
Puis elle sentit les doigts de sa
voisine se glisser sous l’élastique de sa culotte. Bien qu’elle s’y attendît,
Jeanne ne put maîtriser la chair de poule qui s’empara de toute la peau dénudée
après que Tatie Nathalie lui a baissé la culotte.
A son grand étonnement, elle
s’aperçut que l’angoisse qui la paralysait depuis que Tatie Nathalie avait
commencé à la gronder, était bien moins présente. Il restait l’appréhension de
la fessée à venir et de ses conséquences douloureuses sur ses fesses. Mais,
sous-jacent, c’était le soulagement : elle allait enfin recevoir la fessée
qu’elle avait méritée. Ensuite, ce serait terminé. Elle pourrait reprendre son
rôle, libérée de ses précédentes fautes.
La fessée répondit à ses
attentes. La main de Tatie Nathalie transforma ses fesses en une zone
incandescente en très peu de temps. Elle sentait la cuisson augmenter
progressivement à droite, puis à gauche, encore à droite et de nouveau à
gauche. Elle laissa la douleur se répandre, criant et pleurant pour exprimer
ses regrets et tenter de détourner son attention de la brûlure qui embrasait
ses fesses.
Comme d’habitude, cela fut assez
inefficace, mais il est très difficile de ne pas s’y essayer à chaque fois.
Elle se promit de faire les efforts nécessaires, non pas pour ne plus recevoir
la fessée, cela faisait partie de son apprentissage, mais pour mériter les
compliments de Tatie Nathalie.
Pas de dessin de Peter Pan cette semaine.
Il reviendra, après un repos bien mérité.
Pour suivre le fil de cette histoire :
Comprendre le contexte : l'introduction
Le premier épisode : chapitre 1
L'épisode précédent : chapitre 76
Le prochain épisode ... soyez patient, il arrive bientôt.
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C'est par ici
De l'usage des commentaires
N'hésitez pas à donner votre avis. Les retours des lecteurs sont un encouragement précieux pour les auteurs, si vous voulez que ça dure. Faites-en un usage immodéré.
Bsr,
RépondreSupprimerJeanne va t elle , convoquer les copines de florence pour les punir aussi ???
A suivre
Bonjour,
RépondreSupprimerA l'allure ou ça va et les multiples entrées en scène, il faut s'attendre à quelques coups de théâtre... et nouvelles claques sur les fesses avant la tombée du rideau!
Ramina
Bonjour,
Supprimerune nouvelle direction lors du prochain épisode, ça vous va ?
J'espère que oui. Tout cela est déjà écrit.
Au plaisir de vous lire,
JLG.