Tatie Nathalie nous conduisit
directement dans le bureau de la directrice qui nous attendait.
« Voilà mes punis !
Bonjour Mesdames. »
Elle proposa à Jeanne et à Tatie
Nathalie de prendre place sur les deux chaises prévues pour les visiteurs.
« Quant à vous deux, allez donc
vous mettre face au mur, les mains sur la tête. »
Le ton de la journée était donné.
Nous y serions sous le régime de la punition.
« Je vous prie d’excuser les
quelques minutes de retard que nous avons. Le lever d’Axel a pris plus de temps
que d’habitude. Il a fait pipi au lit. Je crois que c’est une conséquence de la
crainte qu’il a des deux jours qu’il doit passer chez vous. J’ai dû le laver
et, bien entendu, lui donner une fessée.
– Est-il coutumier du fait ?
– Non, je ne crois pas. C’est la
première fois que cela lui arrive depuis qu’il est chez moi, mais je ne sais
pas si cela lui est arrivé à l’internat. »
S’en suivit une explication sur
mon statut de grand garçon régulièrement fessé depuis deux mois. Elles
parlaient de moi, dévoilant nombre de mes activités intimes, comme si je
n’étais pas là, ce qui était assez proche la réalité alors que mon nez touchait
le mur.
« J’espère, relança la
directrice, qu’il ne fait pas pipi dans sa culotte. Je n’ai rien pour le
changer !
– Non, non, ce serait étonnant.
Il est propre en journée. »
Puis se ravisant Tatie Nathalie
ajouta :
« Enfin, propre, oui, parce
que je me charge de le laver. Autrement ses fesses ne seraient pas toujours
impeccables. »
J’avais l’impression qu’elles
parlaient d’un enfant de deux ou trois ans et non de moi, à trente-deux ans.
J’étais mortifié.
« S’il mouille sa culotte,
appelez-moi. Je viendrai le changer et lui donner une fessée, sauf si vous
voulez vous en charger. Il ne faudrait pas que ça devienne une habitude.
– Cela me convient !
Espérons que nous n’aurons pas à recourir à de telles extrémités. »
Puis la conversation glissa sur
l’organisation de la journée.
« A quelle heure dois-je
venir rechercher mes deux galopins ?
– Que diriez-vous de dix-neuf
heures ? Cela leur fera dix heures de travail, je n’ai pas l’intention de
leur accorder de pause. Ça suffira pour une première journée.
– Ce sera parfait ! Je
compte sur vous pour être sévère.
– J’ai fait passer la consigne à
la responsable du magasin. Je vais lui demander de nous rejoindre. »
Elle passa un coup de fil et on
ne tarda pas à frapper à la porte.
« Entrez ! »
Du coin de l’œil, j’aperçus une
femme qui ne devait pas avoir plus de quatre à cinq années de plus que moi.
Elle était plutôt petite et assez menue.
« Bonjour Madame la
directrice, bonjour Mesdames. »
Elle se plaça juste derrière
Florence et moi.
« Ce sont donc eux les deux
petits voleurs dont je vais m’occuper pendant ces deux jours. J’avais pensé à
des adolescents. Plus jeunes. Mais peu importe.
– Je vous présente Madame André.
C’est elle qui manage le personnel du magasin. Je lui ai confié nos deux
délinquants en herbe pour ces deux jours. Elle va leur trouver du travail, pas
toujours agréable, mais ce sera du travail.
– Je suis plutôt excédée par les
petits voleurs. Je n’ai donc pas l’intention de leur offrir deux jours de
repos. Je ne suis pas la seule à le penser. Le personnel du magasin sera ravi
d’avoir à son service deux subalternes obéissants. J’avais suggéré que cela
dure jusqu’à la fin des vacances, mais il semble que nous devions nous limiter
à deux jours. J’aime bien l’écriteau dans leur dos du jeune homme. Dommage que
la demoiselle n’ait pas le sien. »
La voix de Tatie Nathalie montrait
qu’elle était irritée quand elle s’adressa à Jeanne.
« Comment se fait-il que
Florence n’ait pas son panneau dans le dos. Je t’en ai pourtant parlé hier
soir. Dois-je comprendre que tu as oublié ? »
Jeanne se savait prise en faute
et il n’y avait pas de doute sur les conséquences.
« Je peux en faire un autre
si Madame veut bien me donner une feuille.
–
Evidemment que tu vas en faire un autre. Immédiatement. Tu as de la chance que
nous sommes occupés. Autrement j’aurais réglé ça sur le champ. Nous attendrons
notre retour à la maison. »
Jeanne ne
relança pas le sujet. Elle savait ce que cela voulait dire. Pour l’instant,
Tatie Nathalie n’avait pas été explicite, même si, dans le contexte les deux
autres femmes devaient avoir des doutes. Tatie Nathalie se tourna vers Madame
André.
« Je suis tout à fait
d’accord avec ce programme. C’est exactement ce dont ils ont besoin. Ils ont
été corrigés hier soir. Je compte sur vous pour qu’ils soient dégoûtés à tout
jamais de se livrer à un autre chapardage dans le magasin.
– Corrigés, dites-vous ?
Cela veut dire une fessée, comme hier matin ?
– Bien plus sévère. Quand on
utilise une palette à fesser et une ceinture, cela laisse des marques. Baissez
donc tous les deux votre pantalon et votre culotte qu’on puisse voir les traces
de votre punition. »
Nous étions sur un terrain
mouvant où la désobéissance ne serait pas la bienvenue. Je dégrafais mon
pantalon et je le baissais, puis je fis suivre ma culotte.
« Florence ! »
Florence avait hésité et se
trouvait donc en retard sur moi. J’étais déjà les fesses nues alors qu’elle
avait à peine touché son pantalon. L’avertissement de Tatie Nathalie porta ses
fruits. Elle se débarrassa de son pantalon et de sa culotte en un rien de
temps. Cela ne suffit pas pour contenter Tatie Nathalie qui se leva de sa
chaise. Elle souleva la chemise de la jeune femme et lui donna une bonne
fessée.
« Vous voyez, il faut sévir
à la plus petite incartade. Tenez donc vos chemises au-dessus de vos reins
qu’on puisse voir vos fesses correctement ! »
Chacune y alla de ses
commentaires sur la couleur de nos fesses. Plusieurs des mains des femmes qui
se trouvaient derrière moi tâtèrent mon postérieur dénudé. Florence dut subir
le même traitement, si j’en crus les petits gémissements qu’elle laissait
échapper. Cela lui valut une nouvelle claque sur les fesses.
« Reste sage ! »
Elle ne fit alors plus aucun
bruit. C’était préférable. Connaissant Tatie Nathalie, j’étais à peu près
certain qu’elle n’aurait pas admis une troisième fois que Florence marquât sa
désapprobation.
« Nous étions convenus,
hier, que vous nous autoriseriez à fesser ces garnements quand ils seront sous
notre responsabilité. Est-ce toujours d’actualité ?
– Plus que jamais. Je compte sur
vous pour leur faire passer définitivement l’envie de chaparder. Je vous en
confie la pleine autorité que vous pourrez déléguer à qui vous le jugerez bon.
Madame André semble tout à fait compétente pour s’en charger, mais n’hésitez
pas à encourager d’autres personnes à les fesser. Surtout n’oubliez pas de leur
dire qu’il faut leur baisser la culotte. Fesses nues, c’est bien plus efficace.
– C’est bien comme cela que nous
l’entendions. Faites-nous confiance, ils ne voleront plus dans les
magasins. »
Il y eut un murmure général
d’assentiment.
« Madame André, vous prenez
en charge ces jeunes gens dès maintenant ?
– Volontiers !
– Faites attention, celui-là a
fait pipi au lit cette nuit. Il ne faudrait pas qu’il mouille sa culotte dans
le magasin.
– Je vois. Encore un adulte qui a
oublié de grandir dans sa tête. C’est Axel et Florence, n’est-ce pas ?
– Oui répondîmes à l’unisson.
– Oui, qui ? »
J’entendis deux claques tomber
sur les fesses de Florence et deux secondes après, ce fut mon tour.
« Oui, Madame.
– J’aime bien que les jeunes gens
soient polis. Remontez votre culotte et votre pantalon. Nous aurons bien
l’occasion de montrer vos fesses nues à vos collègues d’ici la fin de la
journée. »
Reculotté, je restais prudemment
le nez contre le mur.
« Suivez-moi ! Je vais
vous montrer le travail que vous aurez à faire. »
Madame André nous conduisit dans
la réserve, où il n’y avait que des employés du magasin. Visiblement, chacun
savait ce que nous faisions là et l’écriteau fixé dans notre dos le rappelait à
ceux qui l’auraient oublié. Il avait également eu un certain succès alors que
nous traversions le magasin.
« Mettez ces blouses, là. Je
vais vous mettre à faire du ménage pour commencer. Faites attention, je suis
très pointilleuse sur les questions de propreté. Toi, Axel, tu feras les
toilettes qui sont là. »
Elle pointa son doigt vers une
porte tout à côté de nous.
« Et toi, Florence, tu vas
nettoyer la cuisine qui est là-bas. »
En dix petites minutes, nous
avions en main tout ce qu’il fallait pour récurer, du sol au plafond ou
presque, les espaces qui nous avaient été assignés. J’étais bien conscient du
risque que j’encourrais. Ma dernière expérience de ménage sous la houlette de
Sœur Gabrielle, s’était mal terminée. J’en gardais un souvenir cuisant.
Je résolus de m’attaquer
résolument au travail que Madame André m’avait donné. Si d’autres arrivaient à
effectuer ce genre de tâches avec succès, il n’y avait pas de raison que je ne
puisse pas le faire moi aussi.
J’enfilais les gants que Madame
André m’avait donnés, je remplis un seau d’eau chaude dans lequel je versais un
peu de nettoyant, je me muni de la bouteille du produit pour nettoyer les
cuvettes des toilettes et je pénétrais dans le premier box. L’odeur n’y était
pas très engageante. J’y mis toute mon énergie.
Ce n’était pas si facile que ça.
Il fallait frotter pour que les tâches se décollent des cuvettes émaillées,
parfois, pour venir à bout de l’une d’elle, je devais y mettre tant d’énergie
que je finissais en sueur. Je voulais aller dans le moindre racoin afin qu’il
ne puisse pas m’être reproché d’avoir fait preuve de paresse ou d’inattention.
Il fallait donc que je me mette à genoux pour arriver derrière la cuvette.
Le positionnement de mon seau
d’eau me posa problème. Il était toujours trop près ou trop loin. A la deuxième
cuvette, je compris qu’il fallait l’éloigner de moi quand j’étais debout et le
mettre au plus près quand je devais m’agenouiller. J’entamais ma troisième
cuvette avec le sentiment d’avoir trouvé comment il fallait que je m’y prenne.
La cuvette récurée, je
rapprochais le seau et je posais mes deux genoux à terre pour avoir accès à
l’arrière.
« Où en es-tu, mon
garçon ? »
L’interpellation à laquelle je ne
m’attendais pas me pris de court. Je sursautais et je me relevais d’un bon. La
poche de la blouse se prit dans le bout de l’anse du seau et en poursuivant mon
geste, je le renversais. J’avais été surpris par l’arrivée de Madame André.
Debout, face à elle, je ne
pouvais plus que constater les dégâts. Il y avait une large flaque d’eau sur le
sol dans laquelle trempaient les chaussures de la responsable du magasin. Elle
semblait se tenir sur une île qui avait été submergée par la marée. Cette
pensée ma fit sourire.
Elle eut une mimique de surprise
qui se transforma en colère.
« Espèce de petit
impertinent ! Je vais te faire passer l’envie de faire des blagues aussi
pendables. Si tu crois que nous avons le temps de nous amuser à renverser un
seau sur les pieds de nos voisins ! Je vais d’expliquer que nous avons
bien d’autres choses à faire. Et en plus, ça l’amuse.
– Non, non, excusez-moi Madame,
je ne l’ai pas fait exprès, c’est un accident.
– Il rajoute le mensonge le plus
extravagant à ses plaisanteries douteuses. C’était quoi ce sourire quand tu as
vu que mes chaussures étaient pleines d’eau ?
– Non, Madame, attendez, je …
– Je ne veux plus
t’entendre ! Encore un mot et je te conduis dans le milieu du magasin pour
t’y donner une fessée. »
La menace était dissuasive.
« Tu vas éponger tout l’eau
que tu as mis par terre, puis tu m’attends ici. Je vais changer de
chaussures. »
Je pris la serpillière et je
réparais mes bêtises. Madame André avait cru que je lui avais renversé
intentionnellement le seau sur les pieds et je n’avais pas eu l’occasion de
m’expliquer. Le sourire avait été de trop. Je ne pouvais m’empêcher de penser
que je n’échapperais pas à la fessée.
« Elle ne me connait pas,
elle ne va pas oser me déculotter. Ça ne se fait pas pour un garçon de mon
âge. »
Je cherchais à me rassurer, mais
au fond de moi, je savais que mon sort était scellé. Jusqu’où irait-elle ?
Je n’avais plus très longtemps à attendre pour le savoir.
« Nous allons voir dans
quelques minutes, petit plaisantin, si tu trouves cela toujours aussi
drôle. »
Les quelques instants qu’elle
avait pris pour changer de chaussures n’avaient pas atténué sa colère. Elle me
prit par la main et elle me tira à elle. Elle écarta le bas de la blouse et
elle s’arrêta là. Il était évident qu’elle réfléchissait. L’espoir me revint.
Peut-être n’oserait-elle pas ?
« Nous allons prendre un peu
de distance avec ce seau. Cela évitera un autre accident malheureux pendant que
je te donne la fessée. »
Le mot était lâché. La
fessée ! J’envisageais un moment de me rebeller. Une inconnue qui ne
m’était rien pouvait-elle me fesser ? Mais je savais bien que c’était
inutile. Tatie Nathalie lui en avait donné le droit. Refuser la fessée, c’était
désobéir gravement à Tatie Nathalie et ça, je n’y étais pas prêt.
Madame André sortit des toilettes
en me tirant derrière elle par la main. Je ne fis pas un geste qui aurait pu
faire savoir ma réticence à la suivre. Nous étions de nouveau dans le grand
espace de stockage, près de la porte par laquelle entraient et sortaient de
charriots pleins dans un sens et vide dans l’autre. Il y avait un va-et-vient
régulier d’employés du magasin.
Elle écarta de nouveau le devant
de ma blouse, mais, cette fois-ci, son geste ne s’arrêta pas là. Elle agrippa
la taille de mon pantalon et déboucla la ceinture. Je n’avais plus de doute.
Elle irait jusqu’au bout. Pendant qu’elle baissait mon pantalon, je regardais
autour de moi. Les employés du magasin, essentiellement des femmes, mais de
tous âges nous regardaient en passant. Aucune ne s’arrêtait. Certaines souriaient,
mais pas ce n’était pas le cas de tout le monde.
Madame André baissa ma culotte.
Je me trouvais une nouvelle fois cul nu dans un lieu circulaient des tas de
gens que je ne connaissais pas, mais qui n’avaient pas l’air étonné de me voir dans
cette tenue. J’avais du mal à avaler ma salive, tant ma gorge était nouée. Je
n’eus pas le temps de cogiter plus longtemps.
Madame André me fit faire un
demi-tour pour me placer dos au flux de personnes qui passaient. Elle me
ceintura de son bras gauche et je dus me courber sous son coude. Je sentis
qu’elle relevait les pans de la blouse, exposant mes fesses nues à la vue de
tous.
Il y avait un petit courant d’air
que je sentis sur mes fesses quand une personne poussant un chariot franchi la
porte qui la ramenait du magasin.
« Ah, fit-elle, le jeune
homme a mérité une fessée. La première de la journée ! Ce ne sera pas la
dernière ! »
Elle était mal informée. Ce
n’était pas ma première fessée de la journée. Mais peut-être avait-elle raison
pour le reste.
« Vous avez raison, Pascale,
répondit Madame André. Mais que cela ne vous arrête pas dans votre travail. Il
pourrait me prendre l’envie que vous soyez la suivante sur la liste. »
J’entendis le chariot reprendre
son chemin. La femme ainsi publiquement apostrophée n’avait pas pipé mot. Madame
André semblait disposer, dans ce magasin, d’une autorité qu’on ne discutait
pas. Elle disposait également d’une paume de main dont la résistance était à
toute épreuve, tout du moins bien plus que mes fesses.
Dès les premières claques, j’ai
su que j’aurai du mal à supporter cette fessée si elle la faisait durer un peu.
Sa main était ferme et, quand elle claquait, elle épousait parfaitement
l’endroit qu’elle rougissait. Le bruit qui en résultait résonnait dans tout l’entrepôt
et il attirait les employés qui s’y trouvaient, curieux d’assister à une
punition aussi inhabituelle.
La force de la main sur mes
fesses me poussait en avant et j’aurais dû faire un pas à chaque fois si le
bras de Madame André, entourant ma taille, me maintenait en position, prêt à
goûter la cuisson de la main sur l’autre fesse. Peu à peu, elle couvrit la
totalité de mon postérieur, rougissant les endroits qu’elle trouvait un peu
trop pâles.
C’était une situation nouvelle
pour moi. C’était la première fois que j’étais fessé par une personne que je ne
connaissais pas, ou presque, devant des personnes que je ne connaissais pas du
tout. Je ne voulais pas me répandre devant elles.
Je serrais les dents pour montrer
que je pouvais supporter la punition, question de fierté. Ce sont des pensées
étranges. Il y aurait de la fierté à supporter sans broncher une correction,
alors que je recevais publiquement une fessée déculottée. Je tentais de montrer
que j’encaissais inébranlablement la douleur, alors que mes fesses exposées
avaient anéanti toute prétention à conserver l’apparence d’un adulte.
Cette vision décalée et
orgueilleuse de ma situation ne tint que quelques petites minutes, pas plus. La
tension due à la souffrance dont le siège se tenait sur mes fesses, augmentait
sans cesse et je dus passer une énergie considérable à retenir mes cris. Je
persistais dans mes efforts, mais je savais bien que j’avais perdu. Je ne
tiendrai pas.
Effectivement, j’abandonnais mes
prétentions intenables. J’avais trop retenu mes réactions. Je craquais d’un
seul coup en éclatant en sanglots. A partir de ce moment-là, je n’eus plus
aucune retenue. La vanne, ouverte, mes cris et mes pleurs ne s’arrêtèrent plus.
Je suppliais Madame André mais je ne suis pas sûr qu’elle en ait compris
quoique ce soit, tant mes implorations étaient entrecoupées par des cris et des
sanglots. Elle ne manifestait aucune intention de vouloir céder à mes suppliques
désespérées.
Je trépignais sur place et mes mouvements
devinrent de plus en plus brusques au fur et à mesure que mes fesses
s’échauffaient. Madame André, qui était loin d’avoir la carrure de Sœur
Gabrielle, en fut presque déséquilibrée.
« Tu vas me laisser finir
cette fessée. Si tu y mets encore de la mauvaise volonté, je demande à mes
collègues de te tenir et j’en parlerai ce soir à ta tante ! »
Elle me remit en position et la
fessée reprit. Je n’avais plus que mes pleurs pour extérioriser ma douleur. Je
ne pouvais, de temps en temps, éviter qu’un de mes pieds se soulève en réaction
à une claque particulièrement douloureuse, mais je ne m’appuyais plus contre la
femme qui me fessait. Elle n’avait donc plus de mal à tenir son équilibre et à
me garder en position disciplinaire.
Lorsqu’elle me laissa me
redresser, je ne savais plus très bien où j’étais. J’effectuais des petits
sauts d’un pied sur l’autre, en maintenant ma blouse relevée, de peur qu’en
touchant mes fesses, elle en rajoute à l’inflammation.
Lorsque je repris un peu la
maîtrise de mes gestes et de mes pensées, je laissais tomber la blouse, ce qui
cacha mes fesses.
« Ici, ce sera comme à la
maison. Ta tante nous a recommandé de te mettre au coin après une fessée. Tu
vas t’y mettre tout de suite ! »
Elle me désignait l’angle de la
pièce qui était juste à côté de la porte par laquelle passait tout
l’approvisionnement du magasin. Elle avait démontré qu’elle savait affirmer ses
exigences de façon frappante. Je considérais qu’elle avait gagné le droit que
je lui obéisse sans discuter.
Je me plaçais au coin et je
croisais mes bras dans mon dos. Volontairement, j’avais laissé la blouse là où
elle était. S’il était clair que j’étais puni, la station au coin et ma culotte
baissée le démontrait sans qu’il soit possible d’en douter, nul ne pouvait voir
mes fesses. C’était une petite consolation.
« Dis-moi, mon garçon,
habituellement quand tu vas au coin après une fessée, tu caches tes fesses
rougies comme maintenant ? »
Mentir ? Il ne valait mieux
pas. C’était trop facile à vérifier.
« Non, Madame.
– Je crois que quand tu seras au
coin, dans ce magasin, ce sera pareil. »
Je relevais la blouse, dévoilant
mes fesses.
« Un petit séjour au coin
pour que tu réfléchisses à tes insolences. Je parie que ton petit sourire en
coin a disparu. Je viendrai te chercher quand il sera temps de finir le
ménage. »
Le passage des employés, dans mon
dos, était incessant.
Et avec un nouveau dessin de Peter Pan
Pour suivre le fil de cette histoire :
Comprendre le contexte : l'introduction
Le premier épisode : chapitre 1
Le prochain épisode ... c'est le chapitre 84.
Vous cherchez un chapitre en particulier ?
C'est par ici
De l'usage des commentaires
N'hésitez pas à donner votre avis. Les retours des lecteurs sont un encouragement précieux pour les auteurs, si vous voulez que ça dure. Faites-en un usage immodéré.
Bonjour,
RépondreSupprimerOn ne connait pas la dimension des fesses d'Axel pour les qualifier de grande surface , mais par contre, les fessées qu'il reçoit depuis un certain temps se situent bien dans ce genre d'endroit surdimensionné communément appelé "Supermarché".
Le super marché passé avec ces Dames c'est de "sévir à la plus petite incartade" Les fessées en public, plus marquantes que dans l'intimité de la maison, s'enchaînent au fur et à mesure des bêtises. Madame Andrée assure la promotion des punitions... Après Axel,premier servi, Il serait étonnant que Solange n'en profite pas à son tour.
Cordialement
Ramina
Ramina,
SupprimerSeriez-vous devin ? Ou serai-je aussi prévisible ? Plaisanterie mise de côté, je crois que Solange va avoir sa part. Ce serait une injustice autrement, non ?
Dans ce supermarché, on ne consomme pas que des produits de première nécessité. Quoique ! La fessée ne serait-elle pas un produit de base absolument nécessaire dans tout ménage normalement constitué ? Cela mériterait un long débat.
Au plaisir de vous lire,
JLG.
bonjour Messieurs,
SupprimerJe me permets d'intervenir: ne s'agit-il pas plutôt de Pascale l'employée curieuse et voyeuse? Puisqu'elle semble s'être intéressée à la déconfiture d'Axel (?).
Vous avez remarqué que pour une fois, je n'ai pas dessiné explicitement la fessée aboutie. Elle n'est pas dévoilée et s'entoure donc de mystère...
Suspense, suspense...
Rires. Peter.
Peter Pan,
SupprimerPourquoi voudriez-vous que nous soyons avare en matière de fessée ? Il n'y a pas encore de quota que je sache ! Il y en a donc pour tout le monde. La fessée, ce n'est pas un produit qui s'use quand on s'en sert, au contraire.
Pascale, dites-vous ? Aïe ! Je crois qu'elle est passée à travers des mailles du filet. J'ai dû l'oublier.
Au plaisir de vous lire,
JLG.
Bonjour messieurs.
RépondreSupprimerJe ne peux pas résister... Ce devait être le deuxième pari de Pascale : Se faire oublier pour éviter la fessée!!
Ramina
Re bonjour,
RépondreSupprimerLa fessée cachée, Peter nous en fait tout un mystère... Elle n'est peut être pas dévoilée mais les paire de fesses déculottées le sont bien, elles !
Certes la fessée n'est pas un produit périssable, tout comme la main qui les administre. A l'inverse des martinets, battoirs et autres instruments de discipline qui eux s'usent quand on s'en sert... souvent.
L'utopie joyeuse de la fessée normalisée dans les ménages serait effectivement régulatrice de bien des conflits. A la réconciliation sur l'oreiller s'ajouterait la contrition après la fessée. On peut toujours rêver!
Cordialement
Ramina
Bonjour ,
RépondreSupprimeron va revoir aussi les fesses de Florence bientôt devant des témoins gênant pour elle ....???
Bonjour lecteur anonyme
SupprimerCe n'est pas très gentil pour Florence de vouloir de nouveau mettre ses fesses à contribution. Mais bon, puisque vous le demandez.
Le retour des fesses de Florence est pour bientôt.
Au plaisir de vous lire,
JLG.