mercredi 20 février 2019

Recadrage en Provence - chapitre 6

Faute grave 

L’après-midi se passa sans encombre pour moi et pour tout le monde, il faisait tellement chaud que nous étions tous abattus mais concentrés sur notre travail. Anna n’eue aucune plainte à émettre, quelques petites recommandations à l’une ou l’autre des ouvrières, à Noémie dont c’était la première cueillette mais rien qui méritait un recadrage ou une punition.

De mon côté je n’arrivais pas à oublier ce qui m’était arrivé ce midi, des larmes se formaient à chaque fois que j’y songeais, la honte me gagnait et une boule se formait dans mon ventre. Je devais faire des efforts prodigieux pour penser à autre chose et faire disparaître ce malaise mais la douleur sur mes fesses m’en empêchait systématiquement. Le frottement de la combinaison sur mes fesses nues était là pour me rappeler sans cesse que j’avais été fessé il y a à peine une heure ou deux. Il y avait donc en plus de la douleur physique, une sorte d’emprise psychologique. Je me rendais compte à quel point les fessées étaient efficaces puisque je me jurais de progresser très rapidement, de faire tous les efforts nécessaires pour éviter de me retrouver à nouveau cul nu soumis à la fessée de cousine Martha ou d’Anna.
Le travail terminé je prenais mon temps pour ranger et nettoyer le matériel pour que tout soit prêt le lendemain. En fin de compte j’attendais que la voie soit libre, j’imaginais bien que la douche extérieure sans intimité me serait à nouveau imposée. J’entendis les ouvrières saluer Anna puis le calme gagna les environs. Je sortais deux minutes plus tard et croisais Anna.
« Je pars chez une cliente Maxime, passe sous la douche et essaie de profiter un peu de ta soirée. Tu trouveras un peignoir et des claquettes sur le banc à l’arrière des douches, tâche d’en prendre soin et de les prévoir systématiquement pour ta douche du soir après le travail. Madame n’est pas encore rentrée de son déplacement, je te conseille donc de refaire un peu le point sur le rangement de ta chambre ou sur autre chose qu’elle pourrait te reprocher à son retour. En général elle est plutôt exigeante et sévère lorsqu’elle a eu une grosse journée comme aujourd’hui. Gare à toi !
–Merci Anna, je vais suivre vos conseils. »
Anna me sourit puis elle monta dans son Quashkai et prit la route.
J’étais tout de même heureux, fier d’avoir achevé cette première journée de travail, je m’étais senti utile et considéré malgré les punitions et la soumission au régime si autoritaire de ces femmes.
Je croisais Louise et Noémie à la porte de la ferme, elles avaient déjà revêtu leur tenue de sport. Quel courage me dis-je ! Qu’est-ce qu’elles ont prévu de faire ces deux-là ? Une séance de sport intensive à 19h ?
« Maman n’est pas encore rentrée Maxime, Noémie et moi allons en profiter pour courir une vingtaine de minutes. A tout à l’heure ! »
Louise était souriante, je me demande bien ce qui pouvait la motiver autant et la rendre si souriante. Sans doute la satisfaction du travail accompli également…
Les deux femmes me tournèrent le dos et empruntèrent le chemin menant au portail de la propriété à petites foulées. Je ne pus ne pas remarquer leurs fesses galbées rebondir dans leur short moulant. Leur postérieur était serré dans ce si petit vêtement, je remarquais encore quelques traces de précédentes fessées sur le haut des cuisses des jeunes femmes qu’un si petit short ne pouvait pas couvrir.
Malgré ces marques de corrections, ce sont des fesses joyeuses et arrogantes qui dansaient de droite à gauche, au rythme des foulées. Le tissu s’étirait à chaque mouvement puis regagnait sa tension normale, ces petits shorts de sport peinaient à retenir les globes fessiers des deux jeunes femmes en place. Elles n’avaient rien enfilé d’autre en dessous de leur court vêtement de sport, sans doute pour éviter la marque disgracieuse d’un élastique de culotte... A moins qu’elles aient opté pour un mini-string ce qui n’était pas du tout du goût de cousine Marta... Ces visions me donnèrent l’idée de les accompagner la prochaine fois, je n’étais pas un grand joggeur mais courir en compagnie de ces deux belles sportives me faisait tout à coup envie...

Je regagnais ma chambre, mon sexe était à moitié dur, ces petites pestes avaient provoqué cette réaction et toutes sortes de pensées obscènes défilaient dans ma tête. Je décidais de ranger rapidement ma chambre puis assis sur mon lit, dans la calme de la ferme inoccupée, je guettais, sexe en main, leur retour du jogging.
Les deux jeunes femmes ne tardèrent pas à réapparaître au portail au bout du terrain, elles avaient une bonne allure, elles arrêtèrent leur foulée à quelques pas de la porte d’entrée. Elles rentrèrent au pas dans la ferme et s’engagèrent dans l’escalier. Toute mon attention était portée sur elles, j’éprouvais un sentiment de bien-être et je me sentais excité de partager ce lieu avec ces belles jeunes filles. Je les écoutais parler tout bas dans le couloir à quelques pas de ma porte.
« J’enfile mon peignoir et je file sous la douche ! »
Je reconnus la voix de Noémie. Celle qui suivi fut donc celle de Louise.
« Je vais en faire autant, le temps d’étendre mes affaires de sport pour qu’elles sèchent et je te suis. »
Il est vrai que n’ayant pas de douche dans leur chambre, Louise et Noémie devait utiliser la salle de bain qui était au milieu du palier. L’oreille contre la porte de ma chambre je guettais les faits et gestes de mes colocataires...
La porte de la chambre de Louise située en face s’ouvrit puis se referma une petite minute après, je l’entendis alors se diriger vers la salle de bain. Quelques instants plus tard c’est une autre porte du couloir qui se referma et je devinais que Noémie entrait également dans la salle de bain. La ferme restait silencieuse quelques instants puis c’est un son doux d’écoulement d’eau qui se fit entendre. Les deux jeunes femmes devaient être nues, j’imaginais leur corps, je voyais l’eau ruisseler entre leurs seins, emprunter le sillon de leurs fesses puis parcourir leurs jambes…
Je ne tenais plus derrière la porte de ma chambre, je bandais comme un taureau et il ne me fallut pas longtemps pour décider de me rapprocher de la porte de la salle de bain.  J’ouvris la porte de ma chambre en silence et, pieds nus, boxer à mi-cuisses, j’avançais à tâtons. Le bruit d’écoulement de l’eau de la douche était très franc depuis le couloir, on n’entendait que ça, hormis une petite voix étouffée de temps à autre, on aurait dit qu’une des deux femmes donnait de brèves consignes à l’autre.
Approchant à quelques pas de la porte de la salle de bain ma curiosité fut récompensée ! La porte n’était pas complètement fermée, une fente d’une bonne dizaine de centimètres me permis de découvrir une scène terriblement sensuelle et excitante…
Louise était nue au pied du receveur de la belle douche à l’italienne, à quelques mètres de moi. Elle était de ¾ dos à moi, le pommeau de douche en main elle arrosait la nuque de Noémie qui m’apparaissait au travers de la cloison transparente. Les deux femmes ne pouvaient pas m’apercevoir étant toutes les deux dos à la porte.
La petite ouverture et la pénombre du couloir me permettait de me dissimuler tranquillement mais de ne rien rater du spectacle. Sexe en main je prenais un plaisir immense, j’assistais à une scène d’une sensualité sans pareil. Louise concentrait maintenant les jets de la douche sur le derrière de Noémie, elle lui demanda de se cambrer en avant et Noémie s’exécuta. La belle rousse se courba en avant et posa ses mains contre le mur de la douche.
Son cul était désormais complètement exhibé et offert, on ne voyait plus que lui dans la pièce. A l’aide de sa main libre Louise passait doucement la main sur les quelques marques rouges qui étaient dessinées sur ce postérieur blanc et luisant. Noémie émettait quelques râles, elle se mordait la lèvre inférieure, je me demandais si elle souffrait des vestiges de sa fessée du matin ou si elle prenait du plaisir à se soumettre aux caresses de Louise. Je perdis de vue la main libre de Louise qui s’engouffra entre les cuisses de Noémie, je ne voyais pas exactement ce qu’elle faisait mais ça avait l’air de plaire à l’intéressée.
Cette scène me rendait fou, se fut encore pire quand Louise se mit à genoux pour lui savonner les pieds. Elle s’occupait soigneusement de la toilette de sa congénère, prenant un pied puis l’autre. Mon attention était maintenant attirée par l’arrière train de Louise… A genou, penchée en avant, son derrière était exorbitant, son sexe et son anus m’étaient offerts. Le spectacle était parfait, on aurait dit une scène d’un magnifique film érotique à succès.

La beauté de ces femmes nues, leurs fesses exhibées en arrière à ma vue, le sexe, l’anus de Louise, toutes ces visions me firent atteindre un niveau de torture insupportable et sans prendre garde je ne parvins pas à me maintenir au bord de l’orgasme. De nombreuses saccades s’emparèrent de moi et le liquide visqueux gicla. Je jouissais encore lorsqu’une main attrapa mon oreille !
Je crus mourir sur place de surprise et de honte ! La situation était déplorable, j’étais dans le couloir, culotte baissée, la verge gonflée et luisante, j’avais recueilli mon sperme dans la paume de ma main. Les yeux de Nathalie dans les miens me paralysèrent pendant plusieurs secondes, j’étais mortifié, que faisait-elle ici ? Je l’avais complètement oubliée ! Avec le silence qui régnait je n’avais pas pris garde et elle m’était sortie de l’esprit ! Totalement pris par la scène qui se déroulait sous mes yeux je ne l’avais même pas entendu approcher ! Elle aussi avait l’air d’être sous le choc, rouge de colère.
« Viens ici ! Petit pervers ! Voyeur ! »
Sans un mot elle me tira jusqu’à ma chambre, tête baissée à hauteur de son épaule. Je tendais devant moi ma main remplie de sperme pour éviter d’en faire couler sur le sol. Mon boxer descendu à mes chevilles dans le feu de l’action m’empêchait de faire de grands pas mais je parvins à suivre Nathalie furieuse et probablement choquée par ce qu’elle venait de surprendre. Nous entrâmes dans la chambre, puis dans la salle de douche, elle attrapa mon poignet et rinça ma main au-dessus du lavabo.
« Je n’ai jamais vu ça ! Un jeune homme pervers, se masturbant à l’insu de deux pauvres jeunes filles ! Lorsque je vais révéler ça à Madame Marta tu vas subir la plus grosse correction de toute ta vie mon cher !
–S’il te plaît Nathalie, je t’en supplie, ne dis rien à Marta, s’il te plaît, j’en mourrai !
–Il fallait y penser avant, nous ne pouvons pas vivre avec un homme comme toi ici, après ce que j’ai vu ce n’est pas possible ! Elle doit être mise au courant et prendre une décision ! Déshabille-toi complètement maintenant ! Tu t’es mis de ce truc partout sur les cuisses regarde ! »
Je faisais peine à voir c’est vrai, un peu de liquide avait coulé sur mes bourses, mes cuisses… j’avais tellement honte, cette jeune femme avait un an de moins que moi et je me sentais ridicule face à elle, comme un adolescent stupide surpris en plein plaisir solitaire. Je m’empressais d’exécuter tous les ordres de Nathalie en espérant gagner son silence, je me mis nu dans la douche et commença ma toilette. Nathalie supervisait ce que je faisais.
« Nettoies bien le gland ! ... Les poils pubiens ! … La raie de tes fesses ! …. Tes cuisses ! … Tes pieds ! … Il en reste là sur les poils au-dessus de ton genou gauche ! »
Rouge de honte j’effectuais cette toilette dégradante devant la jeune femme…
« Ok c’est bon coupe l’eau ! Sèche-toi !
– Excuse-moi Nathalie, je te promets que ça n’arrivera plus, s’il te plaît je ferai ce que tu voudras mais n’en parle pas à Marta, s’il te plaît !
– Tais-toi Maxime ! Termine de te sécher !
– S’il te plaît, si je suis viré d’ici je n’aurais plus aucune chance de m’en sortir, mon avenir est foutu… J’aime être ici et j’ai bien travaillé aujourd’hui, pour la première fois je me suis senti utile dans mon travail, je veux persévérer et je te promets que je serai irréprochable… »
J’avais réussi à faire réfléchir Nathalie, mes excuses et mes promesses étaient sincères, cela ne lui avait pas échappé. Si Marta me virait j’étais perdu et je pense que Nathalie était sensible à cela. Je laissais Nathalie quelques secondes dans ses pensées, elle me regardait me sécher, elle fixait les marques sur mes fesses, pensive… les secondes s’écoulaient en silence, on entendit les deux jeunes femmes dans le couloir regagner leur chambre mais tout cela nous paraissait tous les deux bien loin de nos préoccupations. Qu’allait-il m’arriver ? Mon cœur battait la chamade, je craignais de devoir faire face à cousine Marta et être viré sur le champ. Enfin Nathalie rompit le silence et me défia du regard.
« Je ne souhaite pas que tu sois viré en effet, mais tu dois être puni sévèrement, très sévèrement. C’est moi qui vais m’occuper de te corriger comme il se doit !
– Mais… comment… me punir… com…
– Viens avec moi ! »
Nathalie me tira à nouveau par l’oreille pour me sortir de la salle de bain.
« Prend ton pyjama je t’emmène dans ma chambre.
–Oui Nathalie »
Soulagé d’entrevoir une ouverture pour rester ici je ne bronchais pas une seconde.
« Suis-moi. Eteints la lumière. Ferme la porte. »
Enroulé dans ma serviette de bain, toujours traîné par l’oreille, je suivais Nathalie jusqu’à sa chambre à l’autre bout du couloir.


Il y  a une suite. le chapitre 7

Vous n'avez pas lu le début de l'histoire ? Le voici : chapitre 1
Et l'épisode précédent ? Il est disponible, le chapitre 5


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