Dans mon demi-sommeil,
j’entendis, dans le couloir, les pas de Tatie Nathalie qui venait me réveiller.
Je ne ressentais pas le confort habituel quand, le matin, on est encore niché
au fond de son lit avant que les préoccupations de la journée ne chassent les
derniers vestiges de la nuit. Je n’arrivais pas à identifier pourquoi.
Je faisais attention à ne pas me
réveiller avant que Tatie Nathalie ne s’en charge. Elle s’y prenait tout en
douceur : un bisou sur ce qui dépassait de la couette, une main qui
passait dans les cheveux. J’ouvrais alors les yeux. Chaque matin, je me
laissais aller, profitant de ce moment de tendresse où j’avais Tatie Nathalie
pour moi tout seul pendant quelques instants.
Ce matin-là, j’avais un sentiment
d’urgence, une alarme qui résonnait dans ma tête mais que je ne voulais pas
entendre. Cela gâchait l’instant de confort dans lequel je me trouvais
habituellement juste avant que Tatie Nathalie exige que je me lève.
Elle entra dans ma chambre. Je
sus immédiatement que quelque chose n’allait pas. Cela acheva de me réveiller.
« Que se passe-t-il
ici ? Qu’est-ce que c’est que cette odeur ? »
Habituellement, elle laissait la
porte du couloir ouverte, pour qu’un peu de clarté puisse entrer dans la
chambre. Elle attendait que je sois complètement réveillé pour allumer le
plafonnier, ce ne fut pas le cas. La lumière m’éblouit.
Je sentis alors l’odeur acide qui
avait alerté Tatie Nathalie. Elle fit le tour de mon lit.
« D’où vient cette
odeur ? »
Sortant le nez de dessous la
couette, je me rendis compte que l’exhalaison désagréable était bien moins
forte à l’extérieur. Les miasmes se concentraient sous ma couette. Je pris
alors conscience de la sensation d’humidité dans laquelle je baignais. Tatie
Nathalie se retourna vers moi. Elle avait identifié la source de l’effluve dont
elle cherchait l’origine.
« Ce n’est pas
possible ! »
Elle se pencha et rabattit la
couette au pied de mon lit, me découvrant totalement. Elle mit ainsi en évidence
ce qui m’était arrivé.
« Tu as fait pipi au lit ! »
Cette expression me ramena plus
de vingt années en arrière, lorsqu’un matin, ma mère, ayant fait la même
découverte, avait eu la même expression. Elle avait eu l’air désorientée, ne
sachant pas très bien quoi faire de ce garçon de dix ans qui avait mouillé son
lit. Tatie Nathalie n’eut pas ces interrogations.
« Debout ! »
Elle fit le tour du lit dans
l’autre sens avant que je n’aie le temps de me lever.
« Plus vite que
ça ! »
Dès que je fus debout, elle me
donna une fessée, quatre solides claques sur chaque fesse, indifférente au fait
que mon pyjama fût trempé.
« Dans la salle de
bains ! »
Bien que je me fusse dépêché, sa
main claqua mes fesses encore trois ou quatre fois avant que je puisse franchir
la porte de ma chambre. Tatie Nathalie me suivait de près. La halte que je fis
pour ouvrir la porte de la pièce où nous nous rendions, lui suffit pour
m’administrer une nouvelle fessée.
Elle me planta sur le tapis qui
servait de sortie de bains. Elle me baissa le pyjama. Ce n’était pas une sensation
agréable. Le tissu collait à la peau. Il y avait un petit bruit d’aspiration à
chaque fois que mon pyjama descendait un peu plus vite. Une claque appuyée sur
la cuisse droite.
« Ton pied ! »
Je le levais pour lui permettre
d’ôter la jambe droite. La même claque sur l’autre cuisse.
« L’autre pied »
Elle se releva en tenant le
pyjama trempé entre son pouce et son index. Elle le déposa dans le lavabo. Une
autre claque sur les fesses.
« Lève les
bras ! »
Le haut de mon pyjama passa
par-dessus ma tête et alla rejoindre le pantalon dans le lavabo. Encore une
claque sur les fesses.
« Dans la
douche ! »
Je m’attendais à cette fessée et
je ne cherchais pas à l’éviter. J’étais encore sonné par ce que je venais de
découvrir à mon réveil : j’avais mouillé mon lit comme quand j’étais
enfant. Je ne contestais donc pas la nécessité de m’en punir. Pour ce faire, je
me sentais en de bonnes mains. Sans doute Tatie Nathalie réussirait-elle à me
faire renoncer à ce qui ne devait pas devenir une habitude : faire de nouveau
régulièrement pipi au lit, comme cela m’était arrivé il y a un peu plus de
vingt ans.
Tatie Nathalie fit couler l’eau
de la douche. Elle n’attendit pas qu’elle soit devenue chaude pour m’en
mouiller tout le bas de mon corps. Au contact de ce froid, je tendais de lui
échapper. Elle coupa l’eau, puis elle me ramena au centre du bac et, me tenant
par le bras d’une main, elle m’administra une vigoureuse fessée.
« Si tu bouges encore une
fois, je vais chercher la brosse. D’avoir fait pipi au lit ne te donne pas le
droit de me désobéir ! »
La fessée reprit. Je criais et je
sautillais sur place.
« Aïe, … aie, je vais obéir,
je vais obéir ! »
Elle fit de nouveau jaillir l’eau
et elle n’était pas plus chaude, je ne bougeais pas, bien que j’en eusse le
souffle coupé. Elle frotta un gant avec du savon et elle me lava en commençant
à la taille jusqu’où le pipi avait remonté, puis elle descendit en insistant
particulièrement sur ma verge et mon entrejambe.
« Ecarte un peu plus les jambes que je
lave tes cuisses ! »
Pas un centimètre carré de la
face interne de mes cuisses ne fut oublié. Ma toilette express achevée, elle
rinça abondamment toute la peau qu’elle avait savonnée, aidant de sa main à
évacuer le savon.
« Sors de là ! »
Avant de me sécher, elle n’oublia
pas de claquer une nouvelle fois mes fesses.
« Va te mettre au coin
pendant que je m’occupe de ton pyjama ! »
Le seul espace disponible, dans
la salle de bain, pour se mettre au coin se trouvait près de la porte. Une fois
que je m’y fusse mis, je devais être visible depuis le couloir. Il n’y avait
pas beaucoup de place. Je ne cherchais pas à pinailler. Quelle importance que
Mamie ou Julie m’aperçoivent tout nu en passant ? Elles seraient vite mises
au courant de ma mixtion nocturne.
J’entendis Tatie Nathalie rincer
mon pyjama, puis le mettre dans la machine à laver. Elle sortit de la salle de
bains, sans oublier ma claque sur les fesses en passant. Quand elle revint,
elle me passa un pyjama propre.
« Au petit-déjeuner, dans la
cuisine ! »
Bien que elles soient maintenant
couvertes par une épaisseur de tissu, cela m’amortit que très peu la cuisson
que provoqua, encore une fois, sa main sur mes fesses. Je me dépêchais, tentant
de mettre un peu de distance entre elle et mon postérieur.
A notre arrivée, Mamie et Julie
levèrent la tête, le regard interrogateur.
« Axel tu te mets au coin,
le temps que je finisse de préparer le petit-déjeuner. »
Elle attendit que j’y sois
immobile pour donner plus d’explication.
« Ce jeune homme a fait pipi
dans son lit. Je lui ai fait prendre une douche et je m’occuperais de sa fessée
quand nous aurons fini de manger.
Elle me laissa quelques minutes
au coin. Je n’étais pas mécontent de ne pas devoir faire face à Julie et à
Mamie. J’aurais eu du mal à soutenir leur regard. J’avais déjà suffisamment
honte de ce que j’avais fait. Il me fallut toutefois faire face.
« Viens déjeuner, c’est
prêt ! »
Assis à table, je baissais les
yeux sur mon bol. Quand, à cause des nécessités du repas, je les levais, je
voyais en face de moi des airs réprobateurs et des sourcils froncés. Je ne
m’attendais pas à recevoir des félicitations, mais personne n’avaient envie de
m’en adresser. Dès que j’eus fini mon bol et avalé la dernière bouchée de ma
tartine, Tatie Nathalie reprit la main.
« As-tu fini de
déjeuner ? »
Je savais ce qui m’attendait,
mais je ne trouvais pas ça injuste, au contraire. C’était le moins que pouvait
faire Tatie Nathalie. Si elle avait décidé de m’épargner, j’en aurais été déçu,
voire inquiet. Tout ce qui s’était passé depuis mon lever, la douche et les
claques sur les fesses, montrait qu’elle tenait à s’occuper de moi, à me
montrer que j’avais fait quelque chose de mal.
La fessée à venir en était la
confirmation, le moment où elle prenait le temps de rectifier mes comportements
inadéquats. Elle me démontrait ainsi qu’elle prenait soin de moi. Cela apaisait
certaines de mes craintes, même si je savais que, dans quelques instants, je
pleurerai et je gigoterai sur ses genoux.
« Mets ton bol et tes couverts
dans le lave-vaisselle ! »
Je savais tout cela. C’était la
routine de chaque matin, mais je n’aurais pas osé faire remarquer à Tatie
Nathalie qu’il était inutile qu’elle me rappelât des consignes aussi simples.
Je n’en étais pas à oublier des choses aussi évidentes. A la réflexion, je me
dis que comme j’avais oublié qu’on ne faisait pas pipi au lit, il était
concevable que j’en oublie d’autres.
« Viens-ici recevoir ta
fessée ! »
Dire que je m’y rendis avec
empressement, serait une exagération flagrante, mais je ne fis pas de
difficulté pour me placer sous la coupe de Tatie Nathalie. Certes, recevoir une
fessée est douloureux et humiliant, surtout si on a eu, en préalable, la
culotte baissée et que cela se passe en présence de spectateurs. Je savais que
ce serait le cas ce matin, c’était inévitable. Mais c’était un mal nécessaire
dont j’avais besoin pour que se matérialise la réprobation dont j’étais
l’objet. Cela me donnerait la possibilité, une fois la punition achevée, de
revenir dans l’espace social. J’aurais payé la dette que j’avais contractée,
vis-à-vis de mes compagnes, en faisant pipi au lit.
C’était la responsabilité de
Tatie Nathalie de me fesser pour officialiser que j’avais eu un comportement
défendu. C’était mon devoir de m’y soumettre, aussi difficile que cela soit,
pour montrer que j’avais bien compris que ce que j’avais fait ne devait pas se
reproduire.
Dès que je fus à sa portée elle
me plaça à sa droite. Elle avait laissé un espace entre sa chaise et la table.
J’avais la place à m’allonger en travers de ses genoux. A peine étais-je en
place, qu’elle baissa ma culotte de pyjama.
« Je pense que tu n’as pas fait
volontairement pipi au lit. Si je le croyais, la fessée que tu recevrais serait
des plus sévères, tu peux me faire confiance. Mais je dois, cependant, te faire
comprendre que c’est inadmissible. Je ne te laisserais jamais croire que ce
genre d’accident peut se comprendre. »
Elle commença à me fesser
alternativement une fesse puis l’autre.
« Même si, en travaillant au
supermarché, tu dois t’attendre à deux journées compliquées, ce n’est pas une
raison suffisante pour te comporter comme un bébé. Assume les conséquences de
bêtises que tu as faites. Je vais te montrer que je ne laisserai pas ça passer. »
Je sentais la température de mes
fesses monter de façon inexorable. Les stigmates des fessées de la veille
n’avaient pas disparu. La fessée que Tatie Nathalie me donnait n’était pas des
plus fortes au regard de celles que j’avais reçues, notamment la veille, mais
elle suffisait à raviver la douleur résiduelle de punition de la soirée
précédente.
Je serrais les dents au début,
puis je laissais sortir les larmes. Mes gémissements répondirent à chacune des
claques que je recevais. La fessée ne dura pas très longtemps.
« Bon, ça suffira comme ça.
Une petite fessée pour un petit garçon qui fait pipi au lit. Je pense que tu as
compris qu’ici, quand on mouille ses draps, on est puni. J’espère que tu ne
recommenceras pas. Je vais tout de même prendre quelques mesures. Mamie,
peux-tu finir sa toilette ? »
J’étais soulagé. Tatie Nathalie
ne semblait pas vraiment en colère contre moi. Elle m’avait corrigé, je sentais
que cet incident appartenait presque au passé.
Mamie estima que ma douche du
matin était suffisante. Elle me surveilla pendant que je me rasais et que je me
lavis les dents. Puis elle me débarbouilla le visage, les oreilles et les
mains. Enfin, elle m’habilla. J’étais prêt à partir pour ma première journée de
travail ou de punition, comme on voulait bien la nommer.
Tatie Nathalie m’intercepta avant
que je mette mon manteau.
« Je n’ai pas oublié que tu
as été copieusement fessé hier. Tes fesses doivent encore en ressentir les
effets. S’il faut que tu en supportes quelques-unes aujourd’hui, comme c’est
probable et ce serait justifié, il vaut mieux aider tes fesses à récupérer.
Viens-ici ! »
Elle me baissa le pantalon, puis
la culotte et elle me coucha sur ses genoux. Cette position était toujours ambiguë. J’avais cru comprendre qu’il n’y avait pas de fessée prévue, mais j’avais
toujours un doute. Je n’en eus la certitude que quand la crème coula sur mes
fesses.
Tatie Nathalie l’étala avec sa
main. Je n’avais pas mesuré combien la cuisson de mes fesses était encore bien
présente. La nuit n’avait pas suffi pour en faire disparaître les effets et la
fessée de ce matin avait réactivé toute la sensibilité de ma peau. La main de
Tatie Nathalie, là où elle passait, faisait diminuer l’échauffement qui en
résultait.
« C’est bien, mon chéri.
Laisse-moi faire mon petit garçon. »
Je n’arrivais pas à me détendre
complètement. Tout, pourtant, m’y incitait : la fraîcheur que la lotion répandait
sur mes fesses, la main douce de Tatie Nathalie qui me caressait, l’atmosphère
sereine qui régnait à ce moment-là, le réconfort que je ressentais dans
l’attention que me portait Tatie Nathalie.
« Tu vois, quand tu veux, tu
es un gentil garçon bien sage. »
Je me tenais effectivement bien
sagement sur les genoux de mon hôte, mais je n’arrivais pas à profiter
complètement de ce moment. Il restait, dans un coin de ma tête, le sentiment
que j’obligeais les personnes qui s’occupaient de moi, à suppléer à mes
insuffisances. Mes carences les contraignaient à me prendre en charge comme un
petit garçon et j’en ressentais un fort sentiment de culpabilité … tout en m’y
abandonnant avec délice. Tatie Nathalie, avec son attitude très maternelle, me
confortait dans cette ambivalence.
« Il était temps que je
m’occupe de ces fesses … enfin, pour les soigner. Les marques que nous y avons
laissées commençaient à jaunir à leur périphérie. Ce soir, elles se seraient transformées
en bleus. Il ne faut pas en arriver là. Nous ne pourrions plus te punir
correctement. Avoue que ce serait dommage, tu en as si souvent besoin. »
Oui, j’en avais besoin, mais …
Oui, la fessée était utile, mais, …
« D’autant plus que je compte
sur la directrice du supermarché pour rajouter quelques bonnes fessées
aujourd’hui ! »
Je grognais un peu. Cette
dernière remarque me ramenait à la journée que j’appréhendais.
« Attention, prévint Tatie
Nathalie ! Je ne veux entendre aucune protestation ! »
La petite claque sur les fesses
retentit comme un avertissement. Elle avait changé de voix. Son ton était mi
grondant, mi cajolant.
« Tu as bien mérité ce qui
va t’arriver pendant ces deux jours. J’espère qu’on va être sévère avec toi. Ne
t’avise pas de mettre de la mauvaise volonté ni dans ton travail ni lorsqu’il
sera décidé de te fesser. Je te préviens qu’il est préférable pour toi de te
laisser faire. Si ce n’est pas le cas, je viendrai m’en occuper. Tes fesses en
paieront le prix et je prolongerais alors la punition ! »
Tatie Nathalie reprit le massage
sur mes fesses.
« Je compte sur toi pour
être bien obéissant. Tu me le promets ?
– Oui, Tatie Nathalie, je te le
promets.
– Tu sais comment sont punis les
enfants qui ne tiennent pas leur promesse, dans ma maison ?
– Oui, Tatie !
– Alors tu es prévenu ! Tu
ne seras donc pas étonné si je te donne une grosse fessée. »
Tatie Nathalie insista un peu plus sur le bas de mes fesses, juste à la
jonction de mes cuisses.
« Lève-toi que je regarde tes
cuisses ! »
Tatie Nathalie me positionna debout
face à elle.
« Ecarte les jambes !
Cette pommade devrait l’affaire pour prévenir les irritations dues au
pipi. »
Elle fit couler de la crème sur sa
main puis elle la répandit sur toute leur surface la face interne de mes
cuisses.
« Il faut faire attention
avec les enfants qui font pipi au lit ou dans leur culotte. La peau s’abîme
très vite là où se répand le pipi. »
Elle souleva ma verge et mes
bourses pour atteindre la peau située dans le pli de l’aine. Elle y passa
longuement sa main.
« Il y a des endroits cachés
où il faut faire particulièrement attention. Ça s’irrite très
vite ! »
Elle fit un petit hochement de
tête. Les soins qu’elle m’avait apportés lui semblaient suffisants.
« On va s’en tenir là pour ce
matin. J’y jetterai de nouveau un œil ce soir. »
Elle me reculotta avec la
dextérité qui montrait une pratique habituelle.
« Va mettre ton manteau et
tes chaussures et attend-moi. Je me lave les mains et j’arrive. »
Nous
étions sur le point de franchir la porte quand Tatie Nathalie me rappela :
« As-tu
bien pris ton panneau à attacher dans le dos ? »
Je n’y
pensais plus. Je devais passer les deux jours à venir avec une feuille fixée
dans mon dos sur laquelle était écrit : « je suis un petit voleur. »
Je m’empressais d’aller le chercher avant que cet oubli ne se transformât en
fessée. Tatie Nathalie fronça les sourcils mais elle en resta là. Je l’avais
échappé belle.
« En route ! »
Jeanne et Florence nous
attendaient sur le trottoir. Nous montâmes tous dans la voiture de Tatie
Nathalie.
« Désolée, fit-elle, nous
sommes un peu en retard. Axel a fait pipi au lit cette nuit. Il a fallu le
laver et le fesser. Cela nous a pris du temps, plus que ce que j’avais prévu
pour le préparer. »
Je rougis jusqu’aux oreilles.
Jeanne et Florence me regardaient comme pour chercher confirmation de ce que
venait d’annoncer leur voisine. Je baissais la tête.
« Tu peux avoir honte petit
pissou, poursuivit Tatie Nathalie. Ce que tu as fait n’est pas digne d’un grand
garçon. Tu es encore un bébé. »
Pour Tatie Nathalie il était
aussi naturel de parler de mes oublis nocturnes que des fessées que je
recevais. C’était, bien sûr, plus difficile à entendre pour moi et encore plus
de savoir que tout le monde en était au courant.
« Jeanne, as-tu bien pensé à
passer la lotion sur les fesses de ta fille ? »
La conversation se poursuivit
ente les deux grandes personnes. Florence et moi, dans le fond de la voiture
nous écoutions. Il était préférable que nous y soyons sages et silencieux. Il
n’aurait pas été apprécié que nous interrompons leur conversation.
Le trajet jusqu’au magasin ne
prit que quelques minutes.
Et avec un nouveau dessin de Peter Pan
Pour suivre le fil de cette histoire :
Comprendre le contexte : l'introduction
Le premier épisode : chapitre 1
De l'usage des commentaires
N'hésitez pas à donner votre avis. Les retours des lecteurs sont un encouragement précieux pour les auteurs, si vous voulez que ça dure. Faites-en un usage immodéré.
Bonjour, JLG
RépondreSupprimerFinalement drôle et touchant ce chapitre qui commence par une moment de douceur matinale. En complément de la multiplication des fessées et de diverses claques aux fesses, il y a beaucoup de tendresse dans la sévère attention que prodigue Tatie Nathalie, au ton ,"Mi grondant, mi cajolant" Juste équilibre sans doute. Comme une mère s'occupe de l'éducation de son enfant avec amour et sévérité.
Beaucoup d'habileté à transformer ce personnage en un enfant entièrement pris en charge. Eduqué, lavé, nourri, changé, discipliné, fessé.On finit par oublier qu'il est adulte. Le processus de régression est mené jusqu'au bout... du pipi au lit !
Cordialement
Ramina
Ramina,
SupprimerVous avez saisi le cœur de ce qui arrive à Axel. Comme un enfant placé sous la coupe d'une adulte bienveillante, mais sévère, il ne sait plus vraiment si la situation est humiliante ou s'il doit s'y complaire.
C'est toute l’ambiguïté d'une relation avec une figure d'autorité dont on se débarrasserait volontiers, du moins de ses manifestations disciplinaires les plus cuisantes, tout en ayant besoin de l'attention dont on est l'objet.
Au plaisir de vous lire,
JLG.
et que devient notre chère Julie ??? que du repos pour ses ravissantes fesses en attendant !!!
SupprimerJuve Fandor,
SupprimerIl est vrai que Julie a un peu disparu du paysage. Le récit se focalise sur d'autres personnages. Ainsi va la vie et les écrits oublient des personnages... Si quelqu'un veut raconter la suite des aventures de Julie, il y a de quoi faire.
Au plaisir de vous lire,
JLG.