lundi 6 avril 2020

Les rebelles - chapitre 29

Pas très loin de chez nous, vit Denis S., le consul du Congo, dont le bureau se trouve à Marseille, mais pour des raisons de confinement, il est venu se retirer dans sa maison secondaire, afin d’y être plus tranquille. Il travaille à distance avec ses collaborateurs et depuis son bureau, il a une très belle vue sur le littoral, puisque sa maison donne directement sur la plage, en contrebas. Il y vit avec sa fille Dalliana vingt ans, étudiante de Ste CROIX et amie de Léa, notre déléguée de classe.
La situation au Congo est compliquée et, comme dans quelques pays d’Afrique, des dissidences ont lieu. Le président du Congo exerce des représailles sur les contestataires de son parti politique, si bien que l’un des principaux opposants, Manassé E. est obligé de fuir avec sa famille ( sa femme Eunice E., son fils ainé Stany dix-neuf ans et ses deux filles Tesa seize ans et Efe treize ans ). Manassé E. est accueilli en secret par son grand ami le consul Denis S. Celui-ci le cache dans sa maison secondaire.
Comme c’est la loi au Congo, les manifestants, arrêtés par la police secrète du parti, sont fouettés, nus, en public, puis exposés aux regards de tous afin d’avertir les uns et de calmer les autres. Les flagellations sont un peu plus légères pour les femmes mais elles subissent les mêmes peines de prison (de quelques semaines à six mois). Seuls les meneurs sont emprisonnés plus longuement.
C’est avec beaucoup de tristesse que Manassé E. quitte son pays, car sa famille y a ses amis et ses collègues. En France, ils ne connaissent personne et ça risque d’être compliqué pour recommencer une nouvelle vie. Les trois enfants du couple dissident, protestent avec vigueur, car ils vont être déracinés pour un certain nombre d’années et cet état de fait ne leur convient absolument pas. Stany, le plus âgé, est le plus touché par cet exil. Il doit laisser sa petite amie sur place et ne la reverra peut-être plus.
Il y a un an, à Matadi, au Congo, un groupe de dix jeunes ( sept garçons et trois filles ), dont Stany et sa petite amie Lucia, ont tous reçu soixante coups de sjambok (long martinet de cuir, dont la lanière mesure un mètre cinquante) sur tout le corps, nu, sur la place centrale de la ville et les jeunes sont restés exposés quatre heures durant, devant les habitants de Matadi car ils menaient une campagne d’affichage subversive et ils prévoyaient de passer en Angola pour avoir des fonds afin de continuer leurs actions contre le gouvernement du Congo. Les dix jeunes sont restés quinze jours en prison sans visite, entièrement nus, pour leur apprendre à respecter le pouvoir en place. Une bonne partie de ces jeunes ont définitivement cessé leurs actions de révolte.
Après avoir purgé leur peine de prison, le juge leur dit que s’ils venaient à être arrêtés une seconde fois, ils recevraient le double de coup de sjambok et seraient incarcérés six mois. Manassé E. et sa femme Eunice E. ont eu toutes les peines du monde à faire entendre raison à Stany et Lucia de se tenir tranquille. Voir ses enfants recevoir le sjambok, nus et en public n’est pas plaisant, mais les parents de Lucia et de Stany reconnaissent qu’ils l’avaient amplement mérités, tant leurs actions étaient irréfléchies. Si ça n’avait pas été fait pas la justice, Manassé E. aurait fouetté lui-même son fils, tant il s’était mis en danger pour rien et espère que partir ailleurs le calmera.

En France, les premiers jours se passent dans le calme, bien que Stany soit toujours en colère contre le gouvernement du Congo, et il doit ronger son frein. Mais au bout de deux semaines, Stany n’y tient plus et sort pour aller protester avec une banderole contre le gouvernement congolais. Depuis notre maison, nous voyons passer deux jeunes, Stany et Dalliana, qu’il a rallié à sa cause, en train de crier dans les rues. Cela nous semble bizarre, car en période de confinement, les sorties sont proscrites, et le fait de vociférer des slogans politiques l’est encore plus. Dans le calme ambiant, ils ne passent pas inaperçus, si bien que quelques coups de fils avertissent la gendarmerie que des jeunes sont en train de manifester.
Le résultat ne se fait pas attendre, une voiture des forces de l’ordre arrive sur les lieux. Voyant les gendarmes arriver, Stany et Dalliana prennent leurs jambes à leur cou et s’enfuient pour rejoindre comme ils peuvent la résidence du père de Dalliana. Arrivant à semer les gendarmes, Stany et Dalliana rentrent à la maison, essoufflés, et ils invoquent un footing sur la plage auprès de leurs parents pour expliquer qu’ils soient en nage. Denis S. est fâché contre sa fille, car elle sait qu’il est interdit de sortir. Ils auraient pu se faire arrêter, s’ils avaient été repérés, même sur la plage. Le consul Denis S. est un homme respectable et il ne tient pas à ce que sa fille ternisse sa réputation !

Le lendemain, le commandant de gendarmerie Jean-Luc L. téléphone à Denis S. et lui dit que sa fille et un de ses copains ont été vus en train de défiler au travers des rues de la ville. Des photos de riverains lui ont été envoyées et sa fille y est nettement reconnaissable. Un gendarme passera pour dresser une procès-verbal à sa fille. Le commandant lui dit qu’en principe, l’amende aurait dû être de quinze mille euros pour « sortie sans motif » plus « trouble à l’ordre public », mais dans la mesure où c’est la première fois que Dalliana se fait prendre pour une telle incivilité, il n’y aura que mille cinq cents euros et qu’il ne peut pas faire moins. En fait, Dalliana a de la chance d’être la fille d’un consul étranger, notable dans notre ville...
Denis S. se fait envoyer les photos et reconnait sa fille et Stany. Les deux jeunes sont appelés par leurs parents pour s’expliquer. D’abord, Stany et Dalliana nient catégoriquement les faits, car ils jurent qu’ils étaient sur la place en train de courir mais lorsque Denis S. leur montre les photos d’eux avec une grande banderole avec un slogan peu flatteur pour le gouvernement du Congo, il ne peut plus s’agir d’une confusion et ce sont bien eux sur ces photos. A ce moment-là ils sont obligés d’avouer leur manifestation.
Manassé E. est furieux contre son fils, car non seulement il s’est rendu coupable d’une faute sur le sol français en sortant sans autorisation, mais en plus, il a entrainé la fille de leur ami dans sa manifestation et a menti à ses parents. De plus, il y a une amende, minorée, mais amende quand même.

Denis S. décide de punir les deux jeunes, car l’un a désobéi à une consigne stricte et l’autre s’est montrée imprudente de l’avoir suivi. Denis S. demande à Eunice E., la seule femme, qu’elle leur administre une sévère correction ( dans la culture congolaise, la femme est la maîtresse de la maison et la responsable de l’éducation des enfants, comme dans bon nombre d’autres pays ). Denis S. lui donne le typique sjambok. Stany proteste avec virulence, car il a un très mauvais souvenir du sjambok, car c’est avec ça qu’il a déjà été fouetté à MATADI et il a souffert durant plusieurs jours, quant à Dalliana, elle s’effondre en larmes, craignant de souffrir. Elle demande pardon à son père, mais celui-ci est ferme dans sa décision et il lui dit qu’il fallait qu’elle réfléchisse avant.
Denis S. ordonne aux deux jeunes de se dévêtir entièrement pour une flagellation sur les fesses, les cuisses et le dos, après quoi, ils resteront nus durant deux semaines complètes, pour leur faire passer le gout de sortir. Stany et Dalliana ne peuvent qu’obtempérer aux injonctions du consul. Les jeunes retirent un à un leurs vêtements en se cachant leur sexe et leurs seins. Dalliana est réellement la seule à regretter ses actes et elle tente d’amadouer Eunice E. Celle-ci lui dit qu’elle est désolée pour eux deux, mais elle doit les punir pour leur bien. Ils les ont déçus et vont payer pour ça.
Denis S. et Manassé E. emmènent Stany et Dalliana dans le jardin et leur attachent les mains aux poteaux de la rambarde, de sorte qu’ils aient les mains au-dessus de la tête, surtout pour qu’ils ne puissent pas se protéger durant la correction. Dalliana, toute tremblante, avec la chair de poule, pleure toutes les larmes de son corps et appelle au secours, car elle sait ce qu’elle va devoir supporter. Sous la grande émotion, ses tétons sont déjà bien dressés et son entrecuisse se mouille déjà par l’imminence de sa correction. Quant à Stany, il se laisse attacher sans broncher, toujours fermement convaincu du bien-fondé de son engagement. Il ne regrette même pas d’avoir entrainé et forcé la main de la fille de leur hôte.
Manassé E. recommande cinquante coups de sjambok pour son fils et Denis S. dit que sa fille doit en recevoir autant. Ils vont très vite regretter leurs actes. Tesa et Efe, les deux sœurs de Stany viennent aux premières loges pour ne pas perdre une miette du spectacle. Elles se réjouissent de les voir être punis. Efe fait remarquer à sa sœur que Dalliana est entièrement épilée et qu’on voit bien sa fente et ses grandes lèvres. Tesa lorgne plus sur le long pénis de son frère et sourit lorsqu’elle voit les gros tétons dressés de Dalliana.
Tesa dit à qui veut l’entendre, que lorsqu’ils assistaient des flagellations publiques, à Matadi, tous les punis mâles devaient avoir le prépuce retroussé pour que les spectatrices puissent se régaler en admirant leur gland à l’air et ainsi les humilier davantage. Efe, qui glousse, trouve en effet, que c’est une excellente idée à appliquer pour lui faire regretter ce qu’il a fait. Eunice E. se dirige vers son fils et d’un geste rapide, le décalotte entièrement, découvrant son intimité la plus secrète, ce qui le fait être en érection sous l’émotion, attirant l’attention le regard de Dalliana, Tesa et Efe. Ses deux sœurs s’esclaffent en voyant son gros membre se dresser. Pour cette humiliation, Stany traite ses jeunes sœurs de « sales garces » et qu’elles lui paieront ça. Eunice E. lui ordonne de se taire et pour qu’il ravale ses insultes, il recevra dix cinglées de sjambok supplémentaires. Stany lance un regard noir à ses deux cadettes.

Eunice E. commence les punitions. A tour de rôle, une fois à droite et une fois à gauche pour bien cingler chaque partie du corps des punis, Eunice E. s’applique à chaque fouettée. Tandis que Dalliana crie dès la première cinglée en se dandinant dans tous les sens et en bombant les fesses en avant, Stany serre les dents en serrant ses liens pour prouver son courage et la force de ses convictions. Manassé E. dit à sa femme que leur fils ne semble rien sentir et qu’elle peut appuyer ses fouettées pour qu’on l’entendre hurler et Denis S. ajoute que sa fille fait la douillette, mais qu’elle peut, tout à fait, en supporter plus. C’est une femme à présent, plus une petite fille et elle doit être corrigée comme telle.
Ecoutant les directives des deux hommes, Eunice E. ne retient plus ses coups et cingle vraiment les deux jeunes, qui cette fois, poussent de véritables cris de douleur. On peut les entendre brailler en tapant des pieds et en se secouant. En hurlant, Dalliana se dressent sur la pointe des pieds en écartant les cuisses, de façon très impudique. Les claquements de la lanière sur leur chair sont plus sonores et on devine que la douleur est bien plus vive. Leurs contorsions fait ballotter les gros seins de Dalliana et vibrer le long pénis de Stany. A chaque cinglée, les jeunes se crispent et lâchent un hurlement. Leur corps se zèbre de belles marques sombres et ils ne tardent pas à être humide de sueur à force de gesticuler et de souffrir.
Dalliana ne peut plus se retenir et urine. Un long jet coule entre ses cuisses pour former une flaque par terre. Eunice E. la laisse finir avant de la faire danser à nouveau. Tesa et Efe ne se contiennent pas et se bidonnent lorsqu’elles voient leur amie se pisser dessus. Offusquée de cette vision, Efe la traite de « dégoutante » de pisser comme ça en public. Eunice E. reprend la punition et leur cingle à quelques reprises l’intérieur des cuisses, là où la peau est plus fine ce qui provoque une douleur vraiment plus intense. La sensation ressemble à des barres brulantes que l’on poserait sur les chairs. Dalliana n’est vraiment pas à la fête en recevant des cinglées sur les hanches.
En fouettant le dos des punis, Eunice E. cinglent involontairement plusieurs fois le torse des jeunes, car la longue lanière s’enroule autour de leur buste et le bout de celle-ci vient cingler leur poitrine et leur ventre, provoquant des hurlements stridents de la part des deux punis, qui passent un très mauvais moment. Dalliana secoue ses seins lourds intensément pour tenter d’atténuer l’ardente douleur.
Lorsque les cinquante fouettées ont été données, Eunice E. vient vers Dalliana et lui dit que sa punition est finie et la détache. La jeune femme tombe à genoux, gémissant, le corps marqué, trempée de sueur, le visage inondé de larmes et reprend son souffle peu à peu. Puis, elle se dirige vers son fils et lui écarte les jambes pour lui appliquer les dix cinglées restantes sur l’intérieur des cuisses. Avec celles déjà reçues, il risque de marcher les cuisses écartées durant quelques jours et pour aller défiler dans les rues, nu et dans cet état, ce sera compliqué.
Eunice E. appliquent cinq bonnes cinglées sur l’intérieur de chaque cuisse de son fils, le faisant bondir, hurler de douleur et taper des pieds comme un damné.

Lorsque sa mère vient le détacher, Stany, en pleurs, lui demande pardon. Il reconnait avoir fauter et lui promet de ne plus recommencer. Eunice E. prend son fils dans ses bras et le console comme quand il était petit et qu’il venait de se faire mal. Tesa et Efe aident Dalliana à se relever et son père lui dit qu’elle est pardonnée et la câline également. Blottie dans ses bras, Dalliana s’excuse pour son indigne attitude. Les deux jeunes punis sont rendus enfin dociles.
Dalliana et Stany sont emmenés au bain, car ils ont grand besoin de se laver. Tesa et Efe gloussent de les voir marcher les cuisses écartées comme des canards. On dirait qu’ils avancent sur des œufs !
Dans l’eau du bain, ils crient lorsqu’Eunice E. les savonne, car les parties cinglées sont terriblement sensibles. Comme des petits enfants, chacun leur tour, Eunice E. les badigeonne de savon liquide et méticuleusement, les lave dans tous les recoins. Curieuses, Tesa et Efe assistent à la toilette et font remarquer à leur mère que tel ou tel partie du corps de l’un ou de l’autre, n’est pas bien savonnée. Cette toilette d’enfant, provoque des réflexes chez les deux punis, car ils n’ont plus du tout l’habitude d’être lavés, ni que leur intimité ne soit tripotée.
Stany a une solide érection, aussitôt reprochée par sa mère, car c’est elle qui l’a mise au monde et sa réaction pénienne est vraiment grotesque devant sa mère qui lui met une tape sur le pénis de son fils pour tenter, en vain, de mettre un terme à cette turgescence immorale puis lorsqu’elle passe à la toilette de Dalliana, elle voit que ses tétons se dressent lorsqu’elle lui savonne la poitrine et que son entrecuisse est gluant de cyprine lorsqu’elle lui lave le sexe et elle s’empresse de la qualifier de « chiennasse » et qu’elle aurait dû la cingler davantage pour qu’elle n’ait pas ce genre de réactions obscènes. Eunice E. vient lui pincer les tétons pour la punir d’avoir eu ce genre de réaction. Humiliée d’avoir été insultée devant tout le monde, Dalliana s’effondre en sanglots.
Lorsqu’ils sont propres et séchés, Dalliana et Stany sont couchés sur le ventre sur leur lit et en bonne mère de famille, Eunice E. leur tartine le corps de crème pour tenter de les soulager un peu. Durant les soins, Tesa et Efe sont également présentes et en profitent amplement, commentant les marques boursoufflées qu’elles voient sur le corps des deux punis et leurs réactions lors des soins, car Dalliana gigote et gémit tandis que Stany trépigne lorsqu’Eunice E. les enduit de crème. Tesa dit aux deux jeunes qu’elle espère qu’ils ont compris et qu’elle est bien contente qu’ils aient été punis.
Après un peu de repos, Dalliana et Stany sont levés et dans la salle de séjour, devant tout le monde, ils doivent s’excuser pour ce qu’ils ont fait, après quoi, ils sont mis à genoux, les mains sur la tête, face à face et y restent durant plusieurs heures.

Durant les quinze jours suivants, chaque matin, ils se lèvent tôt, préparent le petit déjeuner pour la maisonnée et attendent, à genoux, les mains sur la tête, que tout le monde soient levés pour que la punition du piquet soit levée et qu’ils rejoignent la famille.
Après avoir mangé et avoir fait leur toilette, Dalliana et Stany sont à la disposition de tout le monde. Il est hors de question qu’ils passent leur journée devant la télévision ou devant leur ordinateur. Ils font des tâches utiles pour le foyer : le ménage, la cuisine, le service, la vaisselle et l’entretien du jardin. Inutile de dire que la quinzaine ne passe pas rapidement pour les deux jeunes qui étaient plus habitués à l’oisiveté que vraiment autre chose...
Leur sévère punition commune les rapprochent vraiment et avant la fin de la quinzaine de jours de punition, ils sont amants et leur esprit contestataire est mis en sourdine. Tout d’abord assez remontée contre Stany pour l’avoir entrainée dans cette aventure scabreuse et pour l’avoir fait punir, Dalliana lui pardonne au point d’en tomber éperdument amoureuse. Ils ont leur premier rapport peu de temps après, au cours d’une douche prise en commun, car depuis leur correction, ils s’entraident pour se laver.
Remise de ses émotions, Dalliana tchate avec sa grande copine Léa pour lui annoncer sa nouvelle liaison et au cours de la conversation, elle lui fait une confidence sur sa punition reçue. Après la tonne de tchats échangés où Léa veut absolument avoir tous les détails, même les plus intimes, celle-ci en fera des gorges chaudes auprès de ses autres copines. Par l’intermédiaire d’Olga, je suis informée de la mésaventure de Dalliana et de Stany. En fait, les nouvelles vont très vite dans notre quartier, dans la mesure où tout le monde se connait très bien. Certaines filles sont de véritables commères et je ne suis pas la dernière !
Par un concours de circonstances, Efe entend Dalliana et Stany s’ébattre en pleine nuit et en informe Tesa dès le lendemain matin. Fortes de cette information croustillante, les deux adolescentes font chanter Dalliana et Stany, qui se plieront à leurs caprices d’adolescentes, ne sachant pas comment leurs parents réagiront s’ils apprenaient la vérité... Dalliana et Stany préfèrent céder au chantage que de risquer de se faire punir une seconde fois.

Irina S. (la maman d’Ekaterina, d’Olga et de Iourievna), et membre du « conseil des mères » téléphone à son voisin, Denis S., pour lui demander quelques explications sur les claquements facilement identifiables d’un fouet suivis de hurlements récemment entendus. Denis S. explique à Irina S. que son fils et une amie de celui-ci se sont fait corriger par une de ses amies à lui pour un comportement inacceptable. Irina S. lui demande si cette amie serait d’accord pour venir renforcer le conseil des mères du quartier, car toutes les mamans souhaitant que leurs enfants soient repris en main sont les bienvenues dans le groupe. Il ne faut pas longtemps à Eunice E. pour accepter la proposition d’Irina S. qui la félicite pour avoir discipliné deux des jeunes de la maison. Leurs hurlements attestent qu’ils ont amèrement regrettés leurs actes et ne recommenceront pas de sitôt leurs extravagances.
Eunice E. viendra volontiers aux séances lorsque le confinement sera levé. Elle fera un excellent duo avec Sœur Marie-Zénaïde pour appliquer les corrections aux dissipés. Avec deux expertes du maniement du martinet dans le conseil des mères, nous, les jeunes adultes du quartier, avons plutôt intérêt à bien nous comporter.


Une série écrite par Elena

Elle nous revient pour quelques épisodes, un, c'est sûr, deux, très probable, plus ? ça semble le cas ! L'aventure continue !
Dans l'entourage d'Iourevna d'autres fessées ont déjà été administrées, lisez-les ici : le chapitre 1, début de la série et l'épisode précédent, le chapitre 28

Retrouvez-les tous sur la page des auteurs invités

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8 commentaires:

  1. Amis de la poésie et de la fessée dissidente ... Bonjour.

    Ce coup ci Eléna plonge, culotte baissée, pardon... tête baissée, dans une actualité plutôt polémique et brûlante... et pas que sur les fesses.
    Il ne fait pas bon contester le pouvoir en place, dans certains pays d'Afrique ou à régime autoritaire en général. A vos ordres mon Général! Dans cette fiction, même dans notre beau pays de cocagne !

    Pour faire court cette fois ci, dénonciation de voisins bons citoyens, , prise de photos témoins par les riverains... délation à la police, police, amende, flagellation public...
    Evocations d'heures sombres d'une collaboration qui n'avait pas besoin du prétexte d'un virus pour exister...La milice était la police et le supplice de la baignoire était plus à la mode que les fessées, même très sévères. Et pas certain qu'il y ait eu beaucoup d'érections ou de production de cyprine pendant ces joyeusetés!
    Aux confins du confinement... Tout d'un coup, on rigole moins!
    Amicalement,
    Ramina

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  2. Bonjour Elena. Et bonjour à tous.

    Encore des corrections qui valent leur pesant d'or. Et dont les coupables vont se souvenir longtemps. Mais cette Léa! Toujours à fouiner partout! Toujours à se repaître, finalement, du malheur des autres. Quant à Efe et Tesa nul doute qu'elles vont profiter de la situation pour obliger Dalliana et Stany à en passer par tous leurs caprices. Et on peut craindre le pire. Quant au conseil des mères du quartier, nul doute qu'elles vont avoir fort à faire.
    Amicalement.
    François

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    1. Bonjour François,
      Merci pour le compliment. Vous commencez à bien connaitre mon style ( LOL ). Le quartier est petit est tout le monde se connait. Avec les maisons mitoyennes, il n'est pas compliqué de voir ce qu'il se passe chez les voisins, pour notre plus grand plaisir !
      Pour les ados Efe et Tesa, elles profitent de tout pour regarder les attributs de leur frère, voire même Dalliana. A leur jeune âge où tout est découverte, on aurait fait de même...
      Avec ce qu'elles savent, les deux "sauterelles" peuvent faire chanter les deux grands de la façon dont elles le souhaitent.
      Le conseil des mères est en train de se former, pour juger et remettre les jeunes du quartier dans le droit chemin. Il est vrai qu'ils en ont besoin.
      Amitiés.
      Elena.

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  3. Bonjour Ramina,
    Fidèle à vos tournures drôles à souhait, encore un de mes textes qui n'échappera pas à votre perspicacité de fin limier. Aucun détail ne vous aura échappé. J'aime changer le cadre à chaque fiction.
    Bon, on notera que la fessée aura lieu en famille. Chez notre cher consul, on lave son linge sale en famille.
    Pour cette fiction, j'ai pioché et transposé la situation de la famille d'une amie qui a fui l'Afrique pour un coup d'état, il y a longtemps. Voilà le socle de mon histoire. Je ne souhaite pas faire passer quelques idées politiques que ce soit. Je voulais être claire sur ce point.
    Cette fiction a une morale, celle de tenir ses jeunes pour qu'ils n'aillent pas se mettre en danger inutilement, même s'ils ont des idéaux, ce qui est le cas de beaucoup de nos ados. Leur fougue peut devenir aussi leur faiblesse.
    Amitiés.
    Elena

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  4. Bonjour Elena,
    J'apprécie l'esprit d'authenticité avec lequel vous puiser l'inspiration dans le réel (ou votre vécu) pour construire la trame de vos récits de fiction. Il est clair qu'il est inutile d'y chercher un quelconque message politique, mais convenez que les références à certain événements peuvent amener le lecteur à y penser indépendamment de vos intentions.

    C'est ainsi que les situations, réalistes, dans lesquelles vous placez certains de vos personnages, m'ont amené naturellement à faire ce rapprochement avec une époque trouble de notre histoire... à l'insu, dans doute, de votre plein gré! (sourire)
    Amicalement.
    Ramina

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    1. Bonjour Ramina. Merci d'avoir mis le doigt... ( ou l'accent ) sur cet aspect de compréhension. Moi, qui n'ai pas vécu cette époque, je n'y avait seulement jamais pensé. Vous l'avez vu, chaque épisode se passe autour d'une trame différente. Je cherche toutes les situations dans lesquelles faire évoluer mes personages et les conditions assez réalistes de les punir. La recherche de situations nouvelles peut m'entraîner, comme dans ce texte, sur des chemins bizarres.
      Soyez sûr qu'aucun message subliminal n'est à associer aux textes. Je tenterai de trouver des situations moins polémiques.
      Merci.
      Amitiés.
      Elena.

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  5. Elena,
    Je n'ai pas vécu cette période non plus!
    Ne changez rien à votre inspiration... il n'y aucune polémique.
    Ramina

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    1. Merci Ramina de vos encouragements.
      Amitiés.
      Elena.

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