Mais quand donc vais-je arriver à te guérir de tes maladresses et de tes étourderies qui tournent à la négligence ? Qui avait laissé tombé cette sauce par terre et qui avait oublié d'essuyer ? Comme ce n'est pas moi, je ne vois ici qu'une personne : toi ! Ma fille et j'en suis fatiguée !
Et bien entendu, tu ne trouves rien d'autre à faire que marcher exactement à cet endroit-là quand tu as, dans les mains, le plat de légumes tout juste sorti du four. Et comme ne prends jamais le temps de faire les choses posément, tu étais tellement pressée que tu as tout laissé tombé.
Malgré tes trente ans passés, j'ai toujours l'impression d'avoir affaire à une gamine écervelée et non à une jeune femme adulte qui réfléchit avant de faire quelque chose. Depuis que tu es revenue vivre à la maison, ce ne sont que bêtises sur bêtises !
J'ai tout essayé. La patience n'a donné aucun résultat. En six mois, j'ai même l'impression que ton dilettantisme s’accroît. J'ai cru, au début, qu'il te fallait du temps pour te réhabituer à la vie dans la maison familiale. Mais c'est de pire en pire.
Quand j'ai commencé à te faire remarquer tes légèretés et leurs conséquences, j'ai eu l'impression de t'ennuyer. Tu n'as absolument pas pris en compte mes remarques. Je crois bien que, plus d'une fois, tu as commis quelques bêtises volontairement pour me montrer combien tu étais exaspérée par mes récriminations.
J'ai demandé à ta tante, puis à ta meilleure amie de t'en parler. Rien n'y a fait. Elles se sont fait vertement conseillé de s'occuper de leurs affaires et dans les jours qui ont suivi ces conversations, tu as été carrément odieuse.
Même les menaces sont restées lettre-morte. Tu savais parfaitement que je n'irai pas jusqu'à les mettre à exécution. Jamais je ne te mettrai dehors. Tu es ici chez toi, mais pas à n'importe quelle condition.
C'est ta tante qui m'a donné la solution. Elle m'a dit qu'elle n'hésitait jamais ni avec ta cousine, ni avec ton cousin, bien qu'ils aient à peu près le même âge que toi. Je ne me serai jamais douté qu'elle recourait à une telle punition. Elle m'a assuré de son efficacité et j'ai tendance à la croire.
"Quand il n'y a plus d'autre solution, une bonne fessée déculottée donne de très bons résultats !" Je crois que son conseil était le bon.
Oh tu as beau te débattre, nous irons au bout de cette conversation. Enfin, je ne suis pas certaine que le mot "conversation" soit le plus adapté, bien que tes cris répondent admirablement au bruit de ma main sur tes fesses.
Il va falloir t'habituer à ce que cette situation se reproduise aussi souvent que nécessaire. A la moindre bêtise, à la plus petite négligence, au premier oubli, ce sera un tour à plat ventre sur mes genoux, la culotte baissée. Ne compte plus pouvoir impunément me répondre d'un ton acerbe comme tu l'as fait deux fois ce matin encore. Quand tu en auras marre d'avoir les fesses rouges et brûlantes, tu changeras de comportement !
Dès que j'en aurai fini avec toi, tu vas aller au coin. Ta culotte restera là où elle est et tu relèveras ta jupe bien au-dessus de tes reins. Je tiens à ce que tout le monde puisse se rendre compte de la façon dont tu as été punie. Cela me laissera le temps de réparer tes bêtises et de préparer un nouveau plat de légumes.
Oui, car tu vas rester en pénitence dans cette tenue jusqu'à ce que ta tante ta cousine et ton cousin arrivent. Nous les attendons pour déjeuner, cela tombe bien. Je veux montrer à ma sœur que j'ai suivi ses avis et que cela t'est bénéfique.
A la moindre remarque désagréable ou malvenue, au moindre regard de travers, à la plus petite bévue, je n'hésiterai pas à te déculotter en leur présence et à t'administrer une magistrale fessée.
N'aie crainte, il paraît que ton cousin et ta cousine ont le diable au corps en ce moment. Il y a de fortes chances qu'il leur arrive la même mésaventure que toi et qu'ils te rejoignent au coin.
N'aie crainte, il paraît que ton cousin et ta cousine ont le diable au corps en ce moment. Il y a de fortes chances qu'il leur arrive la même mésaventure que toi et qu'ils te rejoignent au coin.
Merci à Peter Pan qui est l'auteur de ce dessin.
Faute de trouver suffisamment de dessins qui cadrent avec la ligne éditoriale du blog, nous avons décidé, Peter Pan et moi, de les produire nous-mêmes. Il se charge des illustrations sur une esquisse de scénario que je lui fournis et je rédige le texte qui l'accompagne.
Si vous souhaitez me proposer un dessin à commenter qui n'a pas déjà été publié sur ce blog et qui corresponde à l'esprit du blog, n'hésitez pas ! Envoyez-le moi par courriel.
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On peut compter sur les Mamans pour ramener leurs enfants à la raison
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ah ces mères de famille et tantes elles ont toujours des solutions miracles pour leurs grandes filles et grands garçons !!!
RépondreSupprimertout comme les femmes professeurs et autres enseignantes ...
Alain,
SupprimerC'est ainsi que se reproduisent les bonnes vieilles méthodes pour éduquer les enfants... y compris quand ils ont trente ans. On peut compter sur les conseils des tantes pour rappeler comment il faut s'y prendre : une bonne fessée déculottée.
Au plaisir de vous lire,
JLG.
Bonjour à tousse... Encore le ruhme!
SupprimerAh ah! Comme c'est charmant. Serait ce l'influence de Gladys, ou Clarisse...ou Patricia... les pétroleuses du porte-jarretelles? Peter s'encanaille et nous enjolive les jambes de la demoiselle d'une paire de bas à résille! Mais on garde de sages talons plats. Ce qui ne change rien aux mesures éducatives nécessaires.
De la culotte blanche en coton aux bas nylon, il y en décidément pour tous les goûts sur le blog!
Amicalement
Ramina
Bonjour JLG, bonjour Peter Pan. Et bonjour à tous.
RépondreSupprimerLe retour dans le giron familial, après quelques années d'indépendance au cours desquelles de très mauvaises habitudes ont souvent été prises, constitue un moment-clef essentiel. C'est très rapidement qu'il faut remettre les pendules à l'heure et établir les règles qui doivent être respectées, faute de quoi la fessée va tomber.
Amicalement.
François
Bonjour François,
SupprimerEt une mère est exactement bien placée pour faire effectuer ce retour aux bonnes habitudes. Lourde responsabilité mais investissement fort utile.
Souvent, les enfants n'en sont reconnaissants que bien plus tard. c'est le triste lot de cette fonction disciplinaire.
Au plaisir de vous lire,
JLG.