mercredi 25 décembre 2019

Deux grandes filles à éduquer - chapitre 27

Marguerite cria. Elle ne pouvait pas supporter plus longtemps cette douleur. Pourtant, la fessée continuait. Teva alternait. Elle frappait les fesses du bouquet d’orties à plusieurs reprises, changeant l’endroit où elle appliquait les poils urticants et cherchant à couvrir toute la surface de peau à sa disposition. Puis, elle en caressait la surface, veillant à ce que la face interne des feuilles soit bien en contact avec les fesses.
Quand elle eut l’impression que les feuilles situées à l’extérieur de la gerbe, eurent produit tout leur effet, elle réarrangea le bouquet de façon à pouvoir utiliser celles qui, étant restées à l’intérieur, n’avaient rien perdu de leur pouvoir urticant.
Hélène était admirative. L’idée de Teva correspondait tout à fait à ce dont Marguerite avait besoin. Avec des orties, il ne pouvait y avoir de dommages dangereux sur la peau comme avec des instruments dont l’efficacité reposait sur la force de l’impact. Des cloques se formaient à vue d’œil sur la peau de Marguerite.
« De l’urticaire de contact, pensa-t-elle. Rien de grave, mais ça doit brûler. »
Les réactions de Marguerite confirmaient son impression. Elle ne se débattait pas vraiment, mais ses pieds battaient irrégulièrement puis elle croisait les pieds, enfin elle écartait les jambes. Sa tête dodelinait et le visage enfoncé dans les coussins, elle pleurait à gros sanglots. A peine si son bassin bougeait quand les orties caressaient sa peau. Elle avait juste un geste instinctif mais bien inutile de retrait.
Teva reposa le premier bouquet. La douleur s’amplifia en un pic qui arracha un grognement prolongé à Marguerite.
« La même chose sur les cuisses, et ce sera fini.
– Oh non, pardon, cria Marguerite ! »
Mais c’était déjà trop tard. Avec les orties fraîches, Teva caressa le haut des cuisses, dessinant trois longues lignes de cloques qui les barrèrent de part en part. Les hurlements et les pleurs de Marguerite redoublèrent. Elle essaya de se relever mais le bras de Teva dans son dos stoppa cette tentative.
« Marguerite, gronda Teva, je ne veux plus de ça. Tu sais ce que tu risques si je t’y reprends !
– Plus les orties, s'il te plait Teva !
– Je sais que ça brûle, mais c’est ce que tu as mérité. Tu te souviendras longtemps de cette punition et je suis certaine que tu n’es pas prête à recommencer. Mais cette fessée n’est pas finie. Elle ira jusqu’au bout et pas question que je tolère une prochaine désobéissance ! Attention à toi ! »
Deux autres fois, Teva passa sa gerbe sur les cuisses de Marguerite, y laissant des traces douloureuses. Marguerite fondit en sanglots, mais elle ne fit pas un geste pour s’y opposer. La caresse urticante se poursuivit.
A chaque fois qu’elle écartait les jambes, elle laissait les plantes s’insérer entre ses cuisses, y déposant leur lot de cloques brûlantes. Teva profitait de ces moments pour infliger à cet endroit sensible la terrible morsure des orties. Elle remontait le long des cuisses et le bouquet finit sa course à l’entrejambe plus d’une fois.

Quand le pouvoir urticant du deuxième faisceau d’orties fut épuisé, Teva le replaça dans la boite d’où il venait. Marguerite gisait sur ses genoux. Elle écartait ses jambes, ne pouvant plus supporter le contact de ses cuisses l’une contre l’autre.
Teva inspecta son travail.
« Je crois qu’il n’y a pas un centimètre carré de peau qui n’ait été visité par les orties. C’est ce qu’il fallait. Tu te souviendras longtemps de cette correction. »
A chaque fois qu’elle posait ses doigts sur les fesses ou les cuisses de Marguerite, cela provoquait une onde de douleur qui relançait les pleurs de sa grande fille. Elle pleurait encore à gros sanglots quand elle fut envoyée au coin. Même de là, on voyait sa peau entièrement couverte de cloques, boursouflée, là où habituellement elle était lisse.

Les premières minutes furent horribles. Rien ne semblait vouloir faire diminuer le fourmillement qui emportait les fesses et les cuisses de Marguerite. Il était continu et uniforme et une chaleur intense rayonnait depuis le postérieur de Marguerite. Elle ne le savait pas encore, mais elle devrait patienter plusieurs heures avant d’en noter une diminution. C’était comme si des centaines d’aiguilles piquaient la peau toutes en même temps et cela continuait sans fin.
De façon discontinue, imprévisible, ses fesses étaient parcourues d’une douleur plus aiguë qui les traversait dans un sens, puis dans l’autre, s’arrêtant, puis reprenant, disparaissant là pour renaître un peu plus loin. C’était incessant, cela durait.
« Marguerite, cette fessée ne doit pas te faire oublier comment on doit se tenir au coin. Resserre tes jambes ! Je les veux bien jointives, comme d’habitude. Et cesse de pleurer bruyamment ! Si je te mets au coin, c’est pour que tu t’y fasses oublier, pas pour que tu empêches toute conversation. Silence tout de suite ! »
Elle n’obtint pas gain de cause sur le champ.
« Si tu y tiens, il doit y avoir encore quelques orties qui n’ont pas épuisé la totalité de leurs capacités urticantes. Je peux te le prouver en mettant tes fesses à contribution si c’est nécessaire. »
C’était difficile, mais Marguerite y parvint. Tout était possible pour éviter une nouvelle confrontation avec les orties. Ses cuisses jointes étaient maintenant le centre de la douleur. Même en restant immobile comme c’était la règle au coin, elles frottaient légèrement l’une contre l’autre, provoquant à chaque fois des ondes de douleur. Sa poitrine était toujours soulevée par des sanglots, mais ils étaient maintenant silencieux.
Elle n’avait aucun mal à tenir sa chemise de nuit relevée au-dessus de sa taille. Contrairement à d’habitude, monter ses fesses nues ne lui posait aucun problème. Pour rien au monde, elle n’aurait laissé le tissu de son vêtement entrer en contact avec ses fesses. Rien que d’y penser, cela augmentait l’inflammation sur sa peau.

Fara avait quitté la pièce. Il avait à faire dans son bureau. Hélène et Teva commentaient la récente punition.
« Je n’aurais jamais imaginé une telle efficacité. Quelle punition. Rien qu’à voir les réactions de Marguerite, même maintenant au coin, on sait qu’elle a reçu une correction mémorable.
– Oui, c’est l’effet que font les orties. Et c’est durable ! Marguerite en a bien pour trois jours à sentir des démangeaisons continues sur ses fesses, à chaque fois qu’elles seront en contact avec quelque chose.
– Tu es sûre que c’est sans risque ? Ses fesses sont totalement couvertes de cloques. C’est impressionnant.
– Impressionnant, oui, mais sans danger. Ce ne sont que des réactions aux piqûres des orties. Elles vont progressivement disparaître. Cela va juste prendre un peu de temps, ce qui ne laissera pas le loisir à notre grande fille d’oublier cette correction. »
Puis se tournant vers Maeva.
« Ni à Maeva d’ignorer ce que cela fait de recevoir la fessée aux orties. N’est-ce pas ma chérie ?
– Non Teva. »
Maeva se faisait toute petite sur son fauteuil. Elle voulait se faire oublier. Elle se disait qu’elle ferait tout ce qu’il faudra pour éviter une telle fessée. Le martinet était terrible, mais ça… Maeva ne bougeait pas, regardant les fesses cloquées de Marguerite.
Teva et Hélène poursuivirent leur conversation. Elles devisaient sur les avantages et les inconvénients de telle ou telle punition. Leur échange durait, il y en avait tellement.

« Ma grande fille a dû avoir le temps de prendre de bonnes résolutions. Voyons cela. Viens-ici Marguerite ! »
Marguerite marcha vers Teva. Elle tenait sa chemise de nuit relevée jusqu’en-dessous de ses seins. Son corps était nu de son ventre jusqu’à ses pieds. La gêne qu’elle éprouvait de se montrer dans une tenue aussi indécente passait ce soir au second plan. Elle tenait à montrer à Teva qu’elle avait appris sa leçon et qu’elle savait obéir. Elle s’arrêta à frôler les genoux de Teva.
« Alors, ma chérie, où en sommes-nous ?
– Je te demande pardon, Teva. Je ne le ferai plus.
– Qu’est-ce que tu ne feras plus ?
– Changer de vêtement sans autorisation… et aussi te désobéir aussi… »
Elle ne trouvait pas le mot qui convenait.
« Aussi effrontément ! »
C’est Teva qui avait fini la phrase.
« Si je t’y reprends, tu sais que tu auras une nouvelle fois les orties.
– Oh non Teva, s'il te plait !
– Je n’hésiterai pas à recommencer aussi souvent que tu en auras besoin. C’est bien compris ?
– Oui Teva. »
Teva prit les deux mains de Marguerite et la rapprocha d’elle. Elle ouvrit les bras et Marguerite s’y laissa tomber. Le visage sur le sein de sa mère adoptive, elle recommença à pleurer, bruyamment au début.
« Allons, moins de bruit ! »
Une petite tape sur les fesses la ramena à plus de modération. Elle lui fit l’effet d’une véritable fessée. Teva la souleva avec son habituelle facilité et l’assit à califourchon sur ses genoux.
« Aaah ! Aïe, aïe !
– Ah oui, c’est une conséquence des orties. T’asseoir va être inconfortable pendant quelques temps. Il faudra t’y habituer. »
Elle posa la tête de sa grande fille sur son épaule qui absorbait les larmes de Marguerite. Elle était satisfaite. Elle avait puni Teva très sévèrement sans rien perdre de son affection. Au contraire, dans ses bras, Marguerite semblait encore plus câline que d’habitude. Elle avait entouré le buste de Teva de ses deux bras et elle se serrait le plus étroitement possible contre elle.
Teva répondait à cette étreinte qui semblait un peu désespérée. Elle caressait les fesses qu’elle avait meurtries peu de temps auparavant. Teva sentait que Marguerite avait besoin de ce contact corps à corps pour se sentir pardonnée. Peu à peu, elle sentit Marguerite se détendre dans ses bras. Elle laissa la situation durer.
Il fallait du temps à Marguerite pour savoir qu’elle était toujours en sécurité dans les bras de sa mère adoptive, mais il fallait aussi du temps à Teva pour être certaine que Marguerite lui faisait toujours confiance en toute chose, et surtout en ce qui concernait la discipline. La réaction de sa grande fille la rassurait. Tout pouvait revenir à la normale. Marguerite avait certainement progressé sur le chemin de l’obéissance. C’était, au bout du compte, une soirée fructueuse.
Hélène et Teva reprirent leur conversation. La discipline à appliquer aux enfants en était le sujet principal. Elles parlaient des deux grandes filles et des fessées qu’elles avaient reçues. Bien au chaud dans les bras de Teva, Marguerite entendait parler d’elle, sachant que son avis n’était pas souhaité. C’était un peu vexant qu’une conversation à propos de soi et de son intimité était en cours, comme si elle n’était pas là. Mais ce n’était pas le moment de rompre l’harmonie retrouvée. Elle voulait rester là où elle était, malgré l’irritation persistante de ses fesses au contact du pantalon de Teva.
Ce ne fut qu’au bout de quelques minutes que la quiétude fut interrompue par des pleurs de Moana  venus de sa chambre.
« Fara n’entend pas. Je dois aller voir. Lève-toi ma grande. »
Marguerite se leva, mais elle se débrouilla pour montrer sa mauvaise humeur.
« Attention, prévint Teva ! Pas de bouderie ! Les orties sont toujours là ! On doit pouvoir y trouver encore un peu de piquant !
– Oh non ! Pardon ! J’arrête tout de suite.
– Va donc sur les genoux d’Hélène ! »
Une petite claque sur les fesses indiqua à Marguerite qu’il était temps de changer d’attitude. Hélène lui tendit la main. Marguerite la prit.
« Laisse-moi faire. Je vais t’installer. »
Hélène allongea Marguerite en travers de ses genoux. Elle plaça un coussin sous la tête de la jeune femme, puis elle retroussa la chemise de nuit afin qu’elle ne soit pas en contact avec les fesses. Elle serra Marguerite contre elle, tourna son visage contre le haut de sa cuisse. Une main caressait le dos et remontait jusque dans les cheveux de Marguerite qui se laissait faire. L’autre main effleurait les fesses et les cuisses. Le parfum d’Hélène. Les frissons qui parcouraient son dos. Marguerite ferma les yeux. Si seulement elle avait pu rester dormir là !
Dans une demi-conscience, Marguerite entendit quand Teva revint prendre place à leurs côtés. Elle avait Moana dans les bras.
« Qu’est-ce que c’était, demanda Hélène ?
– Sans doute pas grand-chose. Un petit caprice pour se faire un peu cajoler. »
Moana enfoui sa tête entre les deux seins de sa mère.
« Peut-être cela aurait-il mérité une fessée ? »
Moana mit son pouce dans sa bouche.
« Une fessée, pensa-t-elle ? Pour un aussi petit caprice ? Cela n’arrive qu’aux grandes, jamais à moi ! »
Teva passa sa main sous la chemise de nuit de sa petite fille et tapota un peu sèchement ses fesses.
« Je me demande si elle ne se croit pas immunisée contre les fessées. Il est vrai qu’elle n’en reçoit quasiment jamais.
– Après avoir vu sa mère dans le rôle de la Maman fesseuse, peut-être avait-elle envie d’être certaine que la Maman câlin était toujours disponible, risqua Hélène.
– Tu as sans doute raison. »
Fara arriva sur ces entrefaites.
« Chacun a une petite fille sur ses genoux, et pas moi ! »
Il prit Maeva sous le ventre d’une main, la souleva, s’assit à sa place et la posa sur ses genoux.
« C’est mieux comme cela, non ? »
Maeva prit sa place sur la vaste plateforme que les genoux de Fara constituaient. Elle s’y installa confortablement. Fara caressait ses cuisses, remontant jusqu’aux fesses. Pour la première fois, Maeva trouva agréable cette caresse venant de Fara et elle se laissa aller contre sa poitrine sans aucune arrière-pensée.

« Je crois que la mienne s’endort, dit Teva.
– Cela ne risque pas avec la mienne, remarqua Hélène. Ses fesses la tiennent éveillée. J’ai peur que ce soit pour un moment encore.
– Il est tout de même l’heure de mettre tout cela au lit. La journée a été fatigante pour tout le monde. Hélène, veux-tu bien t’occuper de Marguerite ?
– Volontiers ! »
Fara et Teva se levèrent et calèrent leur fille sur leur hanche. Direction la chambre. Hélène regarda Marguerite. Bien qu’elle soit petite, il ne lui était pas possible de la porter. Une dernière caresse sur les fesses.
« Debout, Marguerite ! »
Un gémissement lui répondit. La caresse s’acheva en une bonne claque sur les fesses qui fut suivie d’un cri.
« Cesse de geindre quand je te dis de faire quelque chose »
Marguerite se leva. Les recommandations d’Hélène étaient à prendre en compte au plus vite.
« Je te suis vers ta chambre. Allons, marche !
– Tu me portes ?
– Non tu es trop lourde pour moi.
– Oh non !
– Qu’est-ce que je viens de te dire à propos de tes plaintes continuelles ? »
Hélène souleva la chemise de nuit. La claque qui accompagna cette phrase était tout ce qu’il y avait de sérieux. Elle relança le fourmillement douloureux là où elle avait atterri. Le cri de Marguerite y fut proportionné.
« En route ! »

Fara avait déjà mis Maeva au lit. Il déposait un bisou sur sa joue quand Marguerite et Hélène entrèrent dans la chambre. Guidée par Hélène, elles firent le tour du lit pour rejoindre le côté où dormait Marguerite.
« Sur le ventre ? »
Marguerite hocha la tête. Il lui serait difficile de dormir autrement. Hélène l’aida à s’installer. Elle releva la chemise de nuit afin qu’elle ne frotte pas contre les fesses, mais elle rabattit le drap aussi doucement que possible. Fara éteignit la lumière.
Marguerite n’eut que le temps de se dire que la caresse d’Hélène était bien agréable avant de tomber dans une torpeur qui pouvait passer pour les premières phases du sommeil. Quand les deux grandes personnes furent parties, Maeva l’attira à elle. Elle s’était placée sur le dos et elle invita Marguerite à s’allonger entre ses jambes, ventre contre ventre.
Quand elle fut dans cette position, elle s’aperçut que plus aucun endroit qui avait été caressé par les orties, n’était en contact avec le drap. Maeva releva sa chemise de nuit et de la main, elle effleura la peau des fesses de sa compagne. C’était douloureux, mais cela soulageait à la fois.
Marguerite s’endormit à peine la caresse était-elle commencée.


Voyons, voyons, Maeva, Teva... ça me dit quelque chose

Eh bien oui ! Nous les avons déjà croisées. Rappelez-vous c'était dans le chapitre 93 d'Axel au supermarché que nous avons fait la connaissance de la jeune fille et, dans le chapitre  98, de sa sœur si sévère.

Il faut suivre si l'on veut comprendre, donc avoir lu ce qui a précédé

Voici le début du récit : le chapitre 1
L'épisode précédent : le chapitre 26
Et tous les autres sur la page "mes récits"

Mais, ce n'est pas fini

Y a-t-il une suite ? Bientôt, bien sûr, c'est le chapitre 28.

Un commentaire, deux commentaires, trois... n'en jetez plus !

Si, si, au contraire, ne vous restreignez pas. Abondance de commentaire ne nuit point.

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