Quand elle eut l’impression que les feuilles situées à l’extérieur de la gerbe, eurent produit tout leur effet, elle réarrangea le bouquet de façon à pouvoir utiliser celles qui, étant restées à l’intérieur, n’avaient rien perdu de leur pouvoir urticant.
Hélène était admirative. L’idée de Teva correspondait tout à
fait à ce dont Marguerite avait besoin. Avec des orties, il ne pouvait y avoir
de dommages dangereux sur la peau comme avec des instruments dont l’efficacité
reposait sur la force de l’impact. Des cloques se formaient à vue d’œil sur la
peau de Marguerite.
« De l’urticaire de contact, pensa-t-elle. Rien de grave,
mais ça doit brûler. »
Les réactions de Marguerite confirmaient son impression. Elle
ne se débattait pas vraiment, mais ses pieds battaient irrégulièrement puis elle
croisait les pieds, enfin elle écartait les jambes. Sa tête dodelinait et le
visage enfoncé dans les coussins, elle pleurait à gros sanglots. A peine si son
bassin bougeait quand les orties caressaient sa peau. Elle avait juste un geste
instinctif mais bien inutile de retrait.
Teva reposa le premier bouquet. La douleur s’amplifia en un
pic qui arracha un grognement prolongé à Marguerite.
« La même chose sur les cuisses, et ce sera fini.
– Oh non, pardon, cria Marguerite ! »
Mais c’était déjà trop tard. Avec les orties fraîches, Teva
caressa le haut des cuisses, dessinant trois longues lignes de cloques qui les
barrèrent de part en part. Les hurlements et les pleurs de Marguerite
redoublèrent. Elle essaya de se relever mais le bras de Teva dans son dos
stoppa cette tentative.
« Marguerite, gronda Teva, je ne veux plus de ça. Tu sais
ce que tu risques si je t’y reprends !
– Plus les orties, s'il te plait Teva !
– Je sais que ça brûle, mais c’est ce que tu as mérité. Tu te
souviendras longtemps de cette punition et je suis certaine que tu n’es pas
prête à recommencer. Mais cette fessée n’est pas finie. Elle ira jusqu’au bout
et pas question que je tolère une prochaine désobéissance ! Attention à
toi ! »
Deux autres fois, Teva passa sa
gerbe sur les cuisses de Marguerite, y laissant des traces douloureuses. Marguerite
fondit en sanglots, mais elle ne fit pas un geste pour s’y opposer. La caresse
urticante se poursuivit.
A chaque fois qu’elle écartait
les jambes, elle laissait les plantes s’insérer entre ses cuisses, y déposant
leur lot de cloques brûlantes. Teva profitait de ces moments pour infliger à
cet endroit sensible la terrible morsure des orties. Elle remontait le long des
cuisses et le bouquet finit sa course à l’entrejambe plus d’une fois.
Quand le pouvoir urticant du
deuxième faisceau d’orties fut épuisé, Teva le replaça dans la boite d’où il
venait. Marguerite gisait sur ses genoux. Elle écartait ses jambes, ne pouvant
plus supporter le contact de ses cuisses l’une contre l’autre.
Teva inspecta son travail.
« Je crois qu’il n’y a pas
un centimètre carré de peau qui n’ait été visité par les orties. C’est ce qu’il
fallait. Tu te souviendras longtemps de cette correction. »
A chaque fois qu’elle posait ses
doigts sur les fesses ou les cuisses de Marguerite, cela provoquait une onde de
douleur qui relançait les pleurs de sa grande fille. Elle pleurait encore à
gros sanglots quand elle fut envoyée au coin. Même de là, on voyait sa peau
entièrement couverte de cloques, boursouflée, là où habituellement elle était
lisse.
Les premières minutes furent
horribles. Rien ne semblait vouloir faire diminuer le fourmillement qui
emportait les fesses et les cuisses de Marguerite. Il était continu et uniforme
et une chaleur intense rayonnait depuis le postérieur de Marguerite. Elle ne le
savait pas encore, mais elle devrait patienter plusieurs heures avant d’en
noter une diminution. C’était comme si des centaines d’aiguilles piquaient la
peau toutes en même temps et cela continuait sans fin.
De façon discontinue,
imprévisible, ses fesses étaient parcourues d’une douleur plus aiguë qui les traversait dans un sens, puis dans l’autre, s’arrêtant, puis
reprenant, disparaissant là pour renaître un peu plus loin. C’était incessant,
cela durait.
« Marguerite, cette fessée
ne doit pas te faire oublier comment on doit se tenir au coin. Resserre tes
jambes ! Je les veux bien jointives, comme d’habitude. Et cesse de pleurer
bruyamment ! Si je te mets au coin, c’est pour que tu t’y fasses oublier,
pas pour que tu empêches toute conversation. Silence tout de
suite ! »
Elle n’obtint pas gain de cause
sur le champ.
« Si tu y tiens, il doit y
avoir encore quelques orties qui n’ont pas épuisé la totalité de leurs
capacités urticantes. Je peux te le prouver en mettant tes fesses à
contribution si c’est nécessaire. »
C’était difficile, mais Marguerite
y parvint. Tout était possible pour éviter une nouvelle confrontation avec les
orties. Ses cuisses jointes étaient maintenant le centre de la douleur. Même en
restant immobile comme c’était la règle au coin, elles frottaient légèrement
l’une contre l’autre, provoquant à chaque fois des ondes de douleur. Sa
poitrine était toujours soulevée par des sanglots, mais ils étaient maintenant
silencieux.
Elle n’avait aucun mal à tenir sa
chemise de nuit relevée au-dessus de sa taille. Contrairement à d’habitude,
monter ses fesses nues ne lui posait aucun problème. Pour rien au monde, elle
n’aurait laissé le tissu de son vêtement entrer en contact avec ses fesses.
Rien que d’y penser, cela augmentait l’inflammation sur sa peau.
Fara avait quitté la pièce. Il
avait à faire dans son bureau. Hélène et Teva commentaient la récente punition.
« Je n’aurais jamais imaginé
une telle efficacité. Quelle punition. Rien qu’à voir les réactions de Marguerite,
même maintenant au coin, on sait qu’elle a reçu une correction mémorable.
– Oui, c’est l’effet que font les
orties. Et c’est durable ! Marguerite en a bien pour trois jours à sentir
des démangeaisons continues sur ses fesses, à chaque fois qu’elles seront en
contact avec quelque chose.
– Tu es sûre que c’est sans
risque ? Ses fesses sont totalement couvertes de cloques. C’est
impressionnant.
– Impressionnant, oui, mais sans
danger. Ce ne sont que des réactions aux piqûres des orties. Elles vont
progressivement disparaître. Cela va juste prendre un peu de temps, ce qui ne
laissera pas le loisir à notre grande fille d’oublier cette correction. »
Puis se tournant vers Maeva.
« Ni à Maeva d’ignorer ce
que cela fait de recevoir la fessée aux orties. N’est-ce pas ma chérie ?
– Non Teva. »
Maeva se faisait toute petite sur
son fauteuil. Elle voulait se faire oublier. Elle se disait qu’elle ferait tout
ce qu’il faudra pour éviter une telle fessée. Le martinet était terrible, mais
ça… Maeva ne bougeait pas, regardant les fesses cloquées de Marguerite.
Teva et Hélène poursuivirent leur
conversation. Elles devisaient sur les avantages et les inconvénients de telle
ou telle punition. Leur échange durait, il y en avait tellement.
« Ma grande fille a dû avoir
le temps de prendre de bonnes résolutions. Voyons cela. Viens-ici Marguerite ! »
Marguerite marcha vers Teva. Elle
tenait sa chemise de nuit relevée jusqu’en-dessous de ses seins. Son corps
était nu de son ventre jusqu’à ses pieds. La gêne qu’elle éprouvait de se
montrer dans une tenue aussi indécente passait ce soir au second plan. Elle
tenait à montrer à Teva qu’elle avait appris sa leçon et qu’elle savait obéir.
Elle s’arrêta à frôler les genoux de Teva.
« Alors, ma chérie, où en
sommes-nous ?
– Je te demande pardon, Teva. Je
ne le ferai plus.
– Qu’est-ce que tu ne feras
plus ?
– Changer de vêtement sans
autorisation… et aussi te désobéir aussi… »
Elle ne trouvait pas le mot qui
convenait.
« Aussi
effrontément ! »
C’est Teva qui avait fini la
phrase.
« Si je t’y reprends, tu
sais que tu auras une nouvelle fois les orties.
– Oh non Teva, s'il te
plait !
– Je n’hésiterai pas à
recommencer aussi souvent que tu en auras besoin. C’est bien compris ?
– Oui Teva. »
Teva prit les deux mains de Marguerite
et la rapprocha d’elle. Elle ouvrit les bras et Marguerite s’y laissa tomber.
Le visage sur le sein de sa mère adoptive, elle recommença à pleurer,
bruyamment au début.
« Allons, moins de
bruit ! »
Une petite tape sur les fesses la
ramena à plus de modération. Elle lui fit l’effet d’une véritable fessée. Teva
la souleva avec son habituelle facilité et l’assit à califourchon sur ses
genoux.
« Aaah ! Aïe,
aïe !
– Ah oui, c’est une conséquence
des orties. T’asseoir va être inconfortable pendant quelques temps. Il faudra
t’y habituer. »
Elle posa la tête de sa grande
fille sur son épaule qui absorbait les larmes de Marguerite. Elle était
satisfaite. Elle avait puni Teva très sévèrement sans rien perdre de son
affection. Au contraire, dans ses bras, Marguerite semblait encore plus câline
que d’habitude. Elle avait entouré le buste de Teva de ses deux bras et elle se
serrait le plus étroitement possible contre elle.
Teva répondait à cette étreinte
qui semblait un peu désespérée. Elle caressait les fesses qu’elle avait
meurtries peu de temps auparavant. Teva sentait que Marguerite avait besoin de
ce contact corps à corps pour se sentir pardonnée. Peu à peu, elle sentit Marguerite
se détendre dans ses bras. Elle laissa la situation durer.
Il fallait du temps à Marguerite
pour savoir qu’elle était toujours en sécurité dans les bras de sa mère
adoptive, mais il fallait aussi du temps à Teva pour être certaine que Marguerite
lui faisait toujours confiance en toute chose, et surtout en ce qui concernait
la discipline. La réaction de sa grande fille la rassurait. Tout pouvait
revenir à la normale. Marguerite avait certainement progressé sur le chemin de
l’obéissance. C’était, au bout du compte, une soirée fructueuse.
Hélène et Teva reprirent leur
conversation. La discipline à appliquer aux enfants en était le sujet principal.
Elles parlaient des deux grandes filles et des fessées qu’elles avaient reçues.
Bien au chaud dans les bras de Teva, Marguerite entendait parler d’elle,
sachant que son avis n’était pas souhaité. C’était un peu vexant qu’une
conversation à propos de soi et de son intimité était en cours, comme si elle
n’était pas là. Mais ce n’était pas le moment de rompre l’harmonie retrouvée.
Elle voulait rester là où elle était, malgré l’irritation persistante de ses
fesses au contact du pantalon de Teva.
Ce ne fut qu’au bout de quelques
minutes que la quiétude fut interrompue par des pleurs de Moana venus de sa chambre.
« Fara n’entend pas. Je dois
aller voir. Lève-toi ma grande. »
Marguerite se leva, mais elle se
débrouilla pour montrer sa mauvaise humeur.
« Attention, prévint
Teva ! Pas de bouderie ! Les orties sont toujours là ! On doit
pouvoir y trouver encore un peu de piquant !
– Oh non ! Pardon !
J’arrête tout de suite.
– Va donc sur les genoux
d’Hélène ! »
Une petite claque sur les fesses
indiqua à Marguerite qu’il était temps de changer d’attitude. Hélène lui tendit
la main. Marguerite la prit.
« Laisse-moi faire. Je vais
t’installer. »
Hélène allongea Marguerite en
travers de ses genoux. Elle plaça un coussin sous la tête de la jeune femme,
puis elle retroussa la chemise de nuit afin qu’elle ne soit pas en contact avec
les fesses. Elle serra Marguerite contre elle, tourna son visage contre le haut
de sa cuisse. Une main caressait le dos et remontait jusque dans les cheveux de
Marguerite qui se laissait faire. L’autre main effleurait les fesses et les
cuisses. Le parfum d’Hélène. Les frissons qui parcouraient son dos. Marguerite
ferma les yeux. Si seulement elle avait pu rester dormir là !
Dans une demi-conscience, Marguerite
entendit quand Teva revint prendre place à leurs côtés. Elle avait Moana dans
les bras.
« Qu’est-ce que c’était,
demanda Hélène ?
– Sans doute pas grand-chose. Un
petit caprice pour se faire un peu cajoler. »
Moana enfoui sa tête entre les
deux seins de sa mère.
« Peut-être cela aurait-il
mérité une fessée ? »
Moana mit son pouce dans sa
bouche.
« Une fessée,
pensa-t-elle ? Pour un aussi petit caprice ? Cela n’arrive qu’aux
grandes, jamais à moi ! »
Teva passa sa main sous la
chemise de nuit de sa petite fille et tapota un peu sèchement ses fesses.
« Je me demande si elle ne
se croit pas immunisée contre les fessées. Il est vrai qu’elle n’en reçoit
quasiment jamais.
– Après avoir vu sa mère dans le
rôle de la Maman fesseuse, peut-être avait-elle envie d’être certaine que la
Maman câlin était toujours disponible, risqua Hélène.
– Tu as sans doute raison. »
Fara arriva sur ces entrefaites.
« Chacun a une petite fille
sur ses genoux, et pas moi ! »
Il prit Maeva sous le ventre
d’une main, la souleva, s’assit à sa place et la posa sur ses genoux.
« C’est mieux comme cela,
non ? »
Maeva prit sa place sur la vaste
plateforme que les genoux de Fara constituaient. Elle s’y installa
confortablement. Fara caressait ses cuisses, remontant jusqu’aux fesses. Pour
la première fois, Maeva trouva agréable cette caresse venant de Fara et elle se
laissa aller contre sa poitrine sans aucune arrière-pensée.
« Je crois que la mienne
s’endort, dit Teva.
– Cela ne risque pas avec la
mienne, remarqua Hélène. Ses fesses la tiennent éveillée. J’ai peur que ce soit
pour un moment encore.
– Il est tout de même l’heure de
mettre tout cela au lit. La journée a été fatigante pour tout le monde. Hélène,
veux-tu bien t’occuper de Marguerite ?
– Volontiers ! »
Fara et Teva se levèrent et
calèrent leur fille sur leur hanche. Direction la chambre. Hélène regarda Marguerite.
Bien qu’elle soit petite, il ne lui était pas possible de la porter. Une
dernière caresse sur les fesses.
« Debout, Marguerite ! »
Un gémissement lui répondit. La
caresse s’acheva en une bonne claque sur les fesses qui fut suivie d’un cri.
« Cesse de geindre quand je
te dis de faire quelque chose »
Marguerite se leva. Les
recommandations d’Hélène étaient à prendre en compte au plus vite.
« Je te suis vers ta
chambre. Allons, marche !
– Tu me portes ?
– Non tu es trop lourde pour moi.
– Oh non !
– Qu’est-ce que je viens de te
dire à propos de tes plaintes continuelles ? »
Hélène souleva la chemise de
nuit. La claque qui accompagna cette phrase était tout ce qu’il y avait de
sérieux. Elle relança le fourmillement douloureux là où elle avait atterri. Le
cri de Marguerite y fut proportionné.
« En route ! »
Fara avait déjà mis Maeva au lit.
Il déposait un bisou sur sa joue quand Marguerite et Hélène entrèrent dans la
chambre. Guidée par Hélène, elles firent le tour du lit pour rejoindre le côté
où dormait Marguerite.
« Sur le
ventre ? »
Marguerite hocha la tête. Il lui
serait difficile de dormir autrement. Hélène l’aida à s’installer. Elle releva
la chemise de nuit afin qu’elle ne frotte pas contre les fesses, mais elle
rabattit le drap aussi doucement que possible. Fara éteignit la lumière.
Marguerite n’eut que le temps de
se dire que la caresse d’Hélène était bien agréable avant de tomber dans une torpeur
qui pouvait passer pour les premières phases du sommeil. Quand les deux grandes
personnes furent parties, Maeva l’attira à elle. Elle s’était placée sur le dos
et elle invita Marguerite à s’allonger entre ses jambes, ventre contre ventre.
Quand elle fut dans cette
position, elle s’aperçut que plus aucun endroit qui avait été caressé par les
orties, n’était en contact avec le drap. Maeva releva sa chemise de nuit et de
la main, elle effleura la peau des fesses de sa compagne. C’était douloureux,
mais cela soulageait à la fois.
Marguerite s’endormit à peine la
caresse était-elle commencée.
Voyons, voyons, Maeva, Teva... ça me dit quelque chose
Eh bien oui ! Nous les avons déjà croisées. Rappelez-vous c'était dans le chapitre 93 d'Axel au supermarché que nous avons fait la connaissance de la jeune fille et, dans le chapitre 98, de sa sœur si sévère.Il faut suivre si l'on veut comprendre, donc avoir lu ce qui a précédé
Voici le début du récit : le chapitre 1
L'épisode précédent : le chapitre 26
Mais, ce n'est pas fini
Y a-t-il une suite ? Bientôt, bien sûr, c'est le chapitre 28.
Un commentaire, deux commentaires, trois... n'en jetez plus !
Si, si, au contraire, ne vous restreignez pas. Abondance de commentaire ne nuit point.
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