mercredi 4 décembre 2019

Deux grandes filles à éduquer - chapitre 24

Marguerite s’installa au coin. Elle savait qu’elle y était pour un bon moment. Même si Teva ne faisait pas du tout attention à elle, et qu’elle était quasiment tout le temps seule dans le séjour, elle observait rigoureusement les exigences de Teva. Il ne s’agissait pas de se faire de nouveau punir.
Elle était à l’affut du moindre bruit qui résonnait dans la maison. C’était la seule distraction dont elle disposait et la seule façon d’être un peu intégrée dans ce que faisait sa famille. Elle devinait, à peu près, les déplacements de Teva et de Maeva. Elles étaient les deux seules à se signaler par des sons furtifs, Fara ayant amené Moana jouer au parc, pendant que Teva s’occupait des deux grandes.
Marguerite n’eut aucune difficulté à identifier le bruit qui retentit soudain bien qu’il vint de la cuisine : c’était celui de vaisselle se répandant par terre. Il y avait de la casse, cela s’était entendu. La suite ne fut pas plus compliquée à décrypter.
« Encore ! Mais tu les accumules ce matin ! »
C’était Teva.
« Je t’avais pourtant prévenu de ne pas tout porter un une seule fois, mais il a fallu que tu t’obstines. Tu n’écoutes jamais rien des conseils que te donnent les autres. »
Cela sentait la fessée à plein nez.
« La seule chose que tu comprennes, c’est ça !
– Non, Teva, non, s'il te plait, pas la fessée !
– Il n’y a pourtant que cela qui te met du plomb dans la tête ! »
La culotte avait été baissée, cela s’entendait au bruit de la main sur les fesses et ce n’était pas étonnant avec Teva à la manœuvre. Les cris de Maeva confirmèrent rapidement l’efficacité de la punition. Elle dura suffisamment pour que Maeva cesse de supplier Teva de l’épargner et qu’elle en vienne aux premières larmes.
Teva s’estima bientôt satisfaite par la sanction qu’elle avait appliquée. Elle était bien proportionnée à la bêtise que Maeva avait commise et elle avait permis de signifier à Maeva, sans aucun doute possible, ce comportement inconsidéré. On pouvait espérer qu’une prochaine fois, elle réfléchirait avant de négliger les avertissements des autres. Si cette leçon pouvait lui être profitable…
Marguerite entendit des pas se diriger vers le séjour dans lequel elle se tenait. Maeva, malgré sa culotte tendue entre ses genoux avançait d’un bon pas. Elle était suivie de Teva qui, à chaque fois que les fesses nues étaient à sa portée, rajoutait une claque sonore.
« Au coin ! En vitesse ! »
Maeva, avec l’expérience, avait compris comment il était possible de se déplacer relativement rapidement malgré une culotte baissée. Elle s’efforçait de rester hors de l’atteinte de la main de sa sœur. Elle y arrivait quand Teva la laissait faire. Afin de maintenir la pression, cette dernière rattrapait régulièrement la jeune femme qui se précipitait devant elle. Il lui suffisait d’allonger le pas. Elle délivrait alors une belle claque que Maeva encaissait en pressant encore un peu plus le pas.
Maeva trouva refuge au coin. Encore une belle claque et c’était fini. Elle laissa échapper deux ou trois sanglots bruyants, un soupir, puis elle s’y tint silencieuse.
« Puisque tu tiens tellement à accompagner Marguerite durant son temps au coin, te voilà exaucée ! Là au moins tu n’auras plus l’occasion de faire des bêtises ! Et que je ne te vois pas bouger ! »
C’était une recommandation inutile.

Teva ne fit aucune apparition dans la pièce où se tenaient ses deux filles avant d’interpeller Marguerite. Cela renforçait le sentiment de solitude, indispensable à un moment passé au coin. Elle n’avait pas besoin de surveiller les deux punies.
C’était un mélange d’acceptation de la punition et de souhait de rentrer dans les bonnes grâces de leur mère adoptive, d’un côté, mais également de crainte de la correction qui suivrait un comportement inadéquat alors qu’on était au coin. Cela constituait un cocktail qui en faisait un moment dont les règles étaient scrupuleusement respectées. Il est vrai qu’elles étaient d’une simplicité ascétique et qu’il était aisé, autant pour l’une des deux punies que pour Teva, de savoir si on était dedans ou non. Toutes les trois étaient certaines que le moindre écart déclencherait une sévère fessée.
« Marguerite, viens-ici ! »
Quand Marguerite se détourna, elle vit le tube de pommade entre les mains de Teva. Les minutes qui s’annonçaient seraient des plus agréables, sauf si le premier contact de la main avec la peau du postérieur était encore douloureux. Marguerite ne le croyait pas. Même si elle avait été des plus sévères, les conséquences d’une fessée à main nue, ne duraient pas autant de temps que cela. Marguerite ne sentait plus aucun échauffement sur ses fesses.
Obéissant aux indications de Teva, Marguerite s’allongea en travers de ses genoux. C’était un endroit aux multiples usages. Marguerite ne rejetait aucun d’entre eux, mais elle préférait celui dont il était question dans les minutes à venir. Elle abandonna ses fesses aux soins de sa mère adoptive.

Hormis ces fessées du matin, la journée s’était passée dans une harmonie parfaite. Ni Maeva ni Marguerite n’avaient eu besoin d’une fessée. Elles avaient été sages et obéissantes et aucune des deux n’avait trouvé une bêtise à faire qui aurait contraint Teva à la fesser. Fara s’était absenté. Il était convenu qu’il ne reviendrait que pour le dîner.
C’est donc Teva qui donna le bain à ses trois filles. Marguerite qui ne voulait pas rompre l’équilibre qui avait régné toute la journée fit attention à obéir à ses consignes. Elle avait reçu une fessée presque à chaque fois qu’on avait fait sa toilette, elle ne tenait à pas ce que cela continuât. Elle ne put réprimer une contraction quand Teva passa le gant de toilette entre ses jambes, mais cela ne valait pas une fessée.
Séchées, pommadées et revêtues de leur chemise de nuit, elles furent envoyées dans leur chambre pour attendre le dîner. Moana exigea de Marguerite qu’elle vienne jouer avec elle à la poupée, ce que la grande sœur accepta bien volontiers.
« Les filles, j’ai besoin de vous ! »
Les trois accoururent en courant. Elles voulaient toutes faire plaisir à Teva.
« Nous attendons Hélène pour l’apéritif. Aidez-moi à le préparer ! »
Maeva et Marguerite se regardèrent. Ce n’était pas une bonne nouvelle. Elles n’avaient rien contre Hélène. C’était plutôt une personne charmante, mais dans les circonstances actuelles une rencontre serait gênante.
Maeva se rappelait la présence d’Hélène alors que, la veille au soir, Teva lui donnait la fessée. Maeva avait beaucoup de mal à concevoir qu’elle pouvait ainsi être punie en présence de personnes qui n’appartenaient pas au cercle familial. Sans en être consciente, elle mettait de côté toutes les corrections qu’elle recevait au travail comme s’il s’agissait de faits qui se déroulaient dans un autre univers.
Alors qu’elle n’avait même pas vu Hélène de face, celle-ci avait pu contempler ses fesses nues et ne trouvant rien d’incongru à la situation, comme si cela allait de soi de recevoir la fessée en sa présence à vingt-huit ans. Maeva sentait qu’en lui faisant rencontrer cette même personne, sans s’inquiéter de ses états d’âme, on la traitait comme un enfant qu’il était normal de fesser, y compris en présence d’une quasi inconnue.
Comment lui faire face ? Quel comportement adopter ? Devrait-elle subir les moqueries de cette femme qu’avant-hier soir, elle n’avait croisée que deux ou trois fois dans l’escalier ? Teva serait-elle amenée à donner des détails sur ce qui avait provoqué cette fameuse fessée ? Il y avait trop de question et trop de honte résiduelle. Décidément, elle ne pouvait pas la rencontrer et surtout pas croiser son regard.
Marguerite n’avait pas imaginé que d’autres personnes n’appartenant pas au strict cercle familial, pourrait pénétrer dans l’appartement alors qu’elle était déjà en vêtements de nuit. Même avec un pyjama couvrant correctement son corps, elle n’aurait pas osé se montrer dans une tenue aussi intime. Avec sa chemise de nuit courte, très courte, il n’en était pas question.
« Teva, est-ce que je peux remettre une jupe et un corsage pour accueillir la voisine ?
– Pourquoi voudrais-tu faire cela ? Tu es très bien comme cela !
– Oui, mais je pourrais mettre une jupe.
– Je n’ai pas le temps de te changer.
– Je pourrais le faire toute seule.
– Hum ! Je n’aime pas le ton que prend cette conversation. Cela ressemble à un caprice.
– Mais non, Teva ! C’est juste que je ne peux pas venir voir la voisine habillée comme ça.
– Ne fais donc pas tant de manières. Hélène ne s’offusquera pas de voir mes trois filles prêtes pour aller se coucher. Elle sait que j’ai toujours procédé ainsi pour Moana. Après le bain, les enfants mettent leur vêtement de nuit. C’est comme ça et je n’ai pas l’intention de changer les habitudes. Tu restes comme cela ! »
Rien à faire. Teva avait pris sa décision. Insister, ce serait un caprice et les conséquences en étaient claires. Marguerite ne tenait pas à accueillir la voisine alors qu’elle était au coin. Ce serait pire que tout. Peut-être pouvait-elle éviter de la voir en restant dans la chambre ?
L’apéritif était prêt. Maeva et Marguerite se réfugièrent dans leur chambre dont elles fermèrent la porte. On n’attendait plus que l’invitée. Un coup de sonnette signala son arrivée. Ni Maeva ni Marguerite ne bougèrent. Cinq minutes passèrent.
« Marguerite, Maeva, venez dire bonjour ! »
Bien que la porte fût fermée, on entendait quand même Teva qui réclamait leur présence. Le son était étouffé, mais il était audible. Les deux filles se regardèrent.
« On aura qu’à dire qu’on a pas entendu ! »
Un hochement de tête pour confirmer leur accord. Chacune se plongea de nouveau dans son livre. Elles entendaient les deux femmes papoter, sans distinguer clairement ce qu’elles disaient. Elles les avaient sans doute oubliées. Ce n’est que plusieurs minutes plus tard que vint le deuxième avertissement.
« Les filles, venez-ici ! Je vous ai déjà appelé une fois ! Si je dois me déplacer… »
Pas si oubliées que ça, finalement. Maeva fit une grimace. Elles s’attendaient à ce que Teva insiste, mais elle s’en tint là et le calme revint. Le risque était grand de se faire taxer de désobéissance. Elles hésitaient l’une comme l’autre. Désobéir à Teva, ce n’était pas rien. Aucune des deux ne voulait faire le premier pas.
Quelques minutes passèrent. L’alerte avait été chaude, mais elle était passée.
« Mais ce n’est pas vrai ! Elles vont voir de quel bois je me chauffe ! »
Teva arrivait. C’était trop tard. Elles se levèrent toutes les deux et se précipitèrent vers la porte qui s’ouvrit quand elles y arrivèrent. Teva était furieuse. Cela se voyait.
« Qu’est-ce que c’est que cette porte fermée ? Depuis quand avez-vous le droit de la clore pendant la journée ? Je veux savoir ce que vous faites à tout moment et surtout quand vous êtes dans votre chambre. »
Elle attrapa Maeva qui était la plus proche d’elle, elle lui fit faire un quart de tour et elle lui donna deux claques bien senties sur les fesses, à travers la chemise de nuit. Maeva ne put retenir deux petits cris qui suivirent chaque claque. Même à travers la chemise de nuit, cela se sentait. Puis elle rapprocha Marguerite qui eut le droit au même traitement.
« Laquelle des deux a fermé la porte ? »
Les deux filles se regardèrent. Teva n’obtint pas sa réponse. Teva renouvela l’opération fessée qui venait de finir. Chacune se prit quatre claques sur les fesses.
« Alors, laquelle ? Je peux continuer à vous fesser ainsi jusqu’à ce que j’aie ma réponse, mais je peux aussi aller chercher le martinet. »
Le martinet ! Les choses allaient trop loin.
« C’est moi, dit Maeva. »
Teva la plaqua contre sa cuisse, elle releva la chemise de nuit et c’est une bonne dizaine ce claques que Maeva reçut sur les fesses maintenant nues.
« La prochaine fois que cette porte sera fermée sans autorisation, ce sera pire. »
Les deux filles hochèrent la tête. Elles ne s’en tiraient pas si mal.
« Occupons-nous maintenant de votre impolitesse ! »
Elle saisit chacune des filles par une oreille et direction le séjour. Ce ne fut pas une entrée très glorieuse. Teva les planta juste devant Hélène qui avait un petit sourire amusé.
« Toi, tu es Maeva, non ? C’est ton derrière tout rouge que j’ai vu hier ? »
Maeva rougit jusqu’à la racine des cheveux.
« Ne sois pas timide. Viens me faire un bisou ! »
Hélène posa ses mains de chaque côté de son visage et lui fit un bisou sur le front.
« Et toi tu es Marguerite, la belle jeune fille que je n’ai pas encore rencontrée, la nouvelle grande fille de Teva. Tu es jolie, habillée comme ça, tu sais ? »
Marguerite avait l’impression qu’on lui parlait comme à une petite fille.
« Dis-moi, Marguerite, quel âge as-tu ?
– Tente-et-un ans, Madame.
– Tant que ça ? Je n’aurais pas cru ! Viens me faire un bisou, comme ta sœur. »
Elle en déposa un sur le front de Marguerite. Puis, se tournant vers Teva.
« Elles sont mignonnes, tes filles, de vrais amours.
– Pas tant que ça ! Elles ont oublié ce que c’est que la politesse. Je vais le leur rappeler avec une bonne fessée chacune ! »
Les deux filles comprenaient la mansuétude dont Teva avait fait preuve. C’était pour les fesser en présence d’Hélène envers qui elle estimait qu’elles avaient été impolies. Il y avait une logique certaine.
Teva attrapa la plus proche des deux. C’était Maeva. Elle l’amena entre ses pieds et la courba sous son bras. La chemise de nuit ne couvrit pas longtemps les fesses.
« Je peux fesser l’autre, si tu veux, proposa Hélène.
– Bien volontiers ! »
Hélène prit la main de Marguerite et la tira à elle. La résistance de la jeune femme, malgré son horreur d’être corrigée par une quasi inconnue, fut purement symbolique. Elle se laissa traîner par la main jusqu’à être en même position que Maeva : entre les jambes d’Hélène. Celle-ci la courba sur sa cuisse et son bras serra Marguerite contre sa hanche. Elle imitait Teva en tous points.
« Je relève la chemise de nuit, c’est ça ?
– Oh oui, les fessées, c’est toujours sur les fesses nues. Là tu n’as pas besoin de baisser la culotte, mais autrement, il faudrait le faire. »
Marguerite sentit que sa chemise de nuit était retroussée dans son dos. Elle qui avait monté tout ce scénario pour que Hélène ne voie pas ses fesses, c’était raté. Elle les avait sous les yeux.
« Voyons si tu sais donner une fessée. »
Elle savait ou bien elle apprit très vite. Quelques dizaines de claques sur les fesses et les deux jeunes femmes clamaient leur douleur et leur regret de cette impolitesse si malvenue. C’est Teva qui donnait le rythme. Hélène la suivait. Mais elles frappaient toutes les deux aussi fort et les réactions de Maeva et de Marguerite se ressemblaient.
Marguerite avait d’abord été horrifiée que Teva la laisse entre les mains d’une étrangère. Elle s’était allongée sur ses genoux avec répugnance. Elle avait l’impression d’être victime d’une injustice. Qui était cette dame pour avoir le droit de la corriger ? Bien sûr, c’était Teva qui lui en avait donné l’autorisation, mais elle n’en avait pas le droit.
Bientôt, la fessée produisit les effets qu’on en attendait. Marguerite sentit la fournaise s’emparer de ses fesses. Ce n’était pas si différent de ce que Teva savait produire. Elle n’était pas installée tout à fait de la même façon, mais elle sentait qu’Hélène maîtrisait la situation et qu’elle n’aurait pas pu se défaire facilement de l’étreinte qui la maintenait en position. Si ce n’était la brûlure qu’elle commençait à ressentir, elle était bien installée sur les genoux d’Hélène. Son parfum, par contre, était très différent de celui de Teva. Très différent, mais pas désagréable.
C’était la dernière pensée dont Marguerite se rappela. Après, elle ne fut préoccupée que par la main qui claquait ses fesses et qui en augmentait la chaleur sans qu’il semblât y avoir une fin. La propriétaire de cette main importait peu. Elle corrigeait et Marguerite se sentait punie tout comme elle le ressentait quand c’était Teva qui fessait.
Ce fut un soulagement quand la fessée s’arrêta. Marguerite pleurait. Elle posa son visage contre le flanc d’Hélène. Le tissu de la robe absorbait les larmes au fur et à mesure qu’elles coulaient. La cuisson des fesses ne diminuait pas. Les bras d’Hélène la tenaient étroitement enlacée sur ses genoux. Elle sentit les mains qui, timidement d’abord, puis plus franchement, commencèrent à caresser la peau nue de ses fesses. Cela faisait naître des petits frissons qui remontaient le long de son dos.
Discrètement Teva observait la façon dont Hélène s’y prenait. Spontanément, elle ne lui aurait pas proposé de prendre sa part de la punition que ses deux filles avaient méritée. Elle avait accepté sans réfléchir aux conséquences et elle en était très satisfaite. Hélène s’était acquittée de la tâche avec brio et Marguerite avait réagi très positivement à la correction. Il était évident que Hélène avait du répondant question fessée. C’était bon à savoir. Cela pourrait donner une solution de rechange au cas où elle devrait confier les filles à une tierce personne.
« Les filles, c’est l’heure d’aller au coin ! »
Maeva se leva sans attendre. Marguerite grogna un peu. Une claque sur les fesses fit taire ce début de protestation.
« Qu’est-ce que c’est que ces manières, gronda Hélène ? Vas-tu obéir ou préfères-tu une autre fessée ? »
Marguerite ne voulait pas quitter la sécurité des genoux sur lesquels elle se trouvait, mais cela n’allait pas jusqu’à accepter une autre fessée. Elle se leva et regarda Hélène, l’air perplexe. Marguerite n’avait plus du tout l’impression de se trouver face à une étrangère.
« Va, ordonna Hélène ! »
Marguerite marcha vers le coin.

La conversation entre Teva et Hélène tourna essentiellement autour des méthodes disciplinaires dont avaient besoin les deux filles qui se tenaient dans deux des coins de la pièce. Teva expliqua ce qu’elle voulait faire et Hélène ne cacha pas son enthousiasme. Deux choses ressortirent de cet échange.
Hélène s’engageait à punir d’une bonne fessée déculottée les filles s’il s’avérait qu’elles en avaient besoin et que c’était Hélène qui le constatait. Ce devoir ne comportait pas de restriction, ni de lieu, ni de moment, ni de personne présente. Elle pouvait, désormais, les punir de son propre chef, y compris quand Teva ou Fara pourraient être présents.
En deuxième lieu, il fut convenu qu’en cas de besoin, Hélène acceptait de garder les deux filles quad Teva et Fara en auraient besoin. Cet accord convint à tout le monde. Depuis leur coin d’où elles avaient entendu les décisions prises qui les concernaient, même si elles avaient pu donner leur opinion, ni Maeva ni Marguerite n’auraient trouvé à y redire. Cela les aurait même plutôt réjouies, surtout Marguerite.

« Venez-ici, mes deux vilaines filles ! »
Maeva et Marguerite savaient ce que cela voulait dire. Il leur faudrait demander pardon, mais la punition touchait à sa fin. Elles se présentèrent devant Teva, chemise de nuit relevée. Toutes deux était très gênées de devoir se montrer ainsi. La présence d’Hélène ne faisait que renforcer le sentiment de honte.
« Demandez pardon à Hélène pour votre impolitesse. »
Elles se tournèrent toutes les deux vers l’invitée de Teva.
« Quelle ironie, pensa Marguerite ! Moi qui ai fait tout cela pour éviter qu’elle ne voie un petit bout de mes fesses ! »
Hélène accepta les excuses et le pardon leur fut accordé. Maeva et Marguerite ne savaient pas trop quoi faire de cette absolution. S’il n’y avait eu que Teva, elles seraient allées chercher un câlin dans les bras de leur mère adoptive qui aurait partagé ses genoux. Là, elles restaient au milieu de la pièce, tenant encore leur vêtement de nuit relevé.
« Vous pouvez baisser votre chemise, la punition est terminée. »
Teva ouvrit les bras. C’était le signal qu’elles attendaient. Chacune prit possession d’un genou de Teva et elles se nichèrent contre sa poitrine, le visage caché sur une des épaules de leur mère pour dissimuler leur honte.
« Dis-moi, proposa Hélène, ils sont très encombrés ces genoux, alors que les miens sont libres. Pourrais-je t’emprunter l’une des deux ? Peut-être la grande fille à qui j’ai donné la fessée ? Qu’en dis-tu ? »
Teva murmura à l’oreille de Marguerite.
« Veux-tu aller faire un câlin sur les genoux d’Hélène ? »
Marguerite n’hésita pas. Elle approuva d’un petit hochement de tête. Il y avait une certaine logique à se faire pardonner sur les genoux de la personne qui avait donné la fessée. Marguerite se rappelait encore les petits frissons qui remontaient dans son dos quand les mains d’Hélène caressaient sa peau.
Hélène installa Marguerite sur ses genoux. Elle posa le visage de la jeune femme au creux de son épaule. Le nez dans le corsage d’Hélène, Marguerite reconnu tout de suite son parfum Elle en respira une longue bouffée. Elle se sentait en sécurité.
« Voyons les fesses de cette demoiselle. »
Hélène releva la chemise de nuit pour dégager entièrement les fesses. Elle y passa doucement sa main et Marguerite sentit les mêmes frissons parcourir son dos.
« Absolument plus aucune trace. Prête pour la prochaine fessée.
– Justement, rajouta Teva. C’est dans peu de temps ! »
Elle expliqua pourquoi Marguerite était punie et que le martinet serait de service ce soir encore et qu’il y aurait une demoiselle qui passerait sa soirée au coin. Hélène approuva la sévérité de Teva. Marguerite fit une grimace. Elle avait oublié la fessée au martinet. Elle mit son pouce dans sa bouche, bien décidé à profiter du câlin d’Hélène. Elle était bien sur ces genoux.


Voyons, voyons, Maeva, Teva... ça me dit quelque chose


Eh bien oui ! Nous les avons déjà croisées. Rappelez-vous c'était dans le chapitre 93 d'Axel au supermarché que nous avons fait la connaissance de la jeune fille et, dans le chapitre  98, de sa sœur si sévère.

Il faut suivre si l'on veut comprendre, donc avoir lu ce qui a précédé

Voici le début du récit : le chapitre 1
L'épisode précédent : le chapitre 23
Et tous les autres sur la page "mes récits"

Mais, ce n'est pas fini

Y a-t-il une suite ? Bientôt, bien sûr, le chapitre 25

Un commentaire, deux commentaires, trois... n'en jetez plus !

Si, si, au contraire, ne vous restreignez pas. Abondance de commentaire ne nuit point.

1 commentaire:

  1. Amis de la poésie et de la fessée en chemise de nuit... Bonjour.
    Bonjour JLG.
    Alors, l'épisode commence par le dicton bien connu: " Vaisselle cassée c'est la fessée!" que Téva applique à la lettre. Maeva du coup n'est plus trop dans son assiette et ne perd pas une miette de la fessée punitive...
    Et ça continue par une autre petite comptine, bien connue des cours de récréation des écoles primaires du temps jadis... Dansons la capucine...
    " Dansons la capucine, y d'la fessée chez nous, aussi chez la voisine et celle la c'est pour nous!"
    Hélène, la voisine en question, dans "l'immeuble infernal de la fessée", a l'air de bien s'y connaître en la matière. Pas besoin de lui demander, bonne poire, la belle Hélène propose...le coup de main pour corriger les désobéissantes qui se sont bêtement enfermées dans leur chambre pour éviter... l'invitée!
    Et c'est comme ça qu'au lieu des amuse gueule, à l'apéritif, Maeva et Marguerite découvrent les "amuse fesses" C'est nouveau ça vient de sortir, et ça se sert chaud ! Service rapide, pas besoin de déculotter, la tenue de réception en chemise de nuit facilite l'accès au théâtre des opérations. Les jeunes filles de trente et un ans apprécient. Drôle d'impression car on avait fini par oublier leur âge.

    C'est fou ce qu'il s'en passe dans ces appartements modèles ou tout le monde s'entre aide, même dans les escaliers. Bel exemple de conscience collective des occupants qui développent la pratique de la fessée solidaire. L'avenir d'une société organisée ? (rires)
    Amicalement
    Ramina

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