Elle était à
l’affut du moindre bruit qui résonnait dans la maison. C’était la seule
distraction dont elle disposait et la seule façon d’être un peu intégrée dans
ce que faisait sa famille. Elle devinait, à peu près, les déplacements de Teva
et de Maeva. Elles étaient les deux seules à se signaler par des sons furtifs,
Fara ayant amené Moana jouer au parc, pendant que Teva s’occupait des deux
grandes.
Marguerite
n’eut aucune difficulté à identifier le bruit qui retentit soudain bien qu’il
vint de la cuisine : c’était celui de vaisselle se répandant par terre. Il
y avait de la casse, cela s’était entendu. La suite ne fut pas plus compliquée
à décrypter.
« Encore !
Mais tu les accumules ce matin ! »
C’était Teva.
« Je
t’avais pourtant prévenu de ne pas tout porter un une seule fois, mais il a
fallu que tu t’obstines. Tu n’écoutes jamais rien des conseils que te donnent
les autres. »
Cela sentait
la fessée à plein nez.
« La
seule chose que tu comprennes, c’est ça !
– Non, Teva,
non, s'il te plait, pas la fessée !
– Il n’y a
pourtant que cela qui te met du plomb dans la tête ! »
La culotte
avait été baissée, cela s’entendait au bruit de la main sur les fesses et ce
n’était pas étonnant avec Teva à la manœuvre. Les cris de Maeva confirmèrent
rapidement l’efficacité de la punition. Elle dura suffisamment pour que Maeva
cesse de supplier Teva de l’épargner et qu’elle en vienne aux premières larmes.
Teva s’estima
bientôt satisfaite par la sanction qu’elle avait appliquée. Elle était bien
proportionnée à la bêtise que Maeva avait commise et elle avait permis de
signifier à Maeva, sans aucun doute possible, ce comportement inconsidéré. On
pouvait espérer qu’une prochaine fois, elle réfléchirait avant de négliger les
avertissements des autres. Si cette leçon pouvait lui être profitable…
Marguerite
entendit des pas se diriger vers le séjour dans lequel elle se tenait. Maeva,
malgré sa culotte tendue entre ses genoux avançait d’un bon pas. Elle était
suivie de Teva qui, à chaque fois que les fesses nues étaient à sa portée,
rajoutait une claque sonore.
« Au
coin ! En vitesse ! »
Maeva, avec
l’expérience, avait compris comment il était possible de se déplacer
relativement rapidement malgré une culotte baissée. Elle s’efforçait de rester
hors de l’atteinte de la main de sa sœur. Elle y arrivait quand Teva la
laissait faire. Afin de maintenir la pression, cette dernière rattrapait
régulièrement la jeune femme qui se précipitait devant elle. Il lui suffisait
d’allonger le pas. Elle délivrait alors une belle claque que Maeva encaissait
en pressant encore un peu plus le pas.
Maeva trouva
refuge au coin. Encore une belle claque et c’était fini. Elle laissa échapper
deux ou trois sanglots bruyants, un soupir, puis elle s’y tint silencieuse.
« Puisque
tu tiens tellement à accompagner Marguerite durant son temps au coin, te voilà
exaucée ! Là au moins tu n’auras plus l’occasion de faire des
bêtises ! Et que je ne te vois pas bouger ! »
C’était une
recommandation inutile.
Teva ne fit
aucune apparition dans la pièce où se tenaient ses deux filles avant
d’interpeller Marguerite. Cela renforçait le sentiment de solitude,
indispensable à un moment passé au coin. Elle n’avait pas besoin de surveiller
les deux punies.
C’était un
mélange d’acceptation de la punition et de souhait de rentrer dans les bonnes
grâces de leur mère adoptive, d’un côté, mais également de crainte de la
correction qui suivrait un comportement inadéquat alors qu’on était au coin.
Cela constituait un cocktail qui en faisait un moment dont les règles étaient
scrupuleusement respectées. Il est vrai qu’elles étaient d’une simplicité ascétique
et qu’il était aisé, autant pour l’une des deux punies que pour Teva, de savoir
si on était dedans ou non. Toutes les trois étaient certaines que le moindre
écart déclencherait une sévère fessée.
« Marguerite,
viens-ici ! »
Quand Marguerite
se détourna, elle vit le tube de pommade entre les mains de Teva. Les minutes
qui s’annonçaient seraient des plus agréables, sauf si le premier contact de la
main avec la peau du postérieur était encore douloureux. Marguerite ne le
croyait pas. Même si elle avait été des plus sévères, les conséquences d’une
fessée à main nue, ne duraient pas autant de temps que cela. Marguerite ne
sentait plus aucun échauffement sur ses fesses.
Obéissant aux
indications de Teva, Marguerite s’allongea en travers de ses genoux. C’était un
endroit aux multiples usages. Marguerite ne rejetait aucun d’entre eux, mais
elle préférait celui dont il était question dans les minutes à venir. Elle
abandonna ses fesses aux soins de sa mère adoptive.
Hormis ces
fessées du matin, la journée s’était passée dans une harmonie parfaite. Ni
Maeva ni Marguerite n’avaient eu besoin d’une fessée. Elles avaient été sages
et obéissantes et aucune des deux n’avait trouvé une bêtise à faire qui aurait
contraint Teva à la fesser. Fara s’était absenté. Il était convenu qu’il ne
reviendrait que pour le dîner.
C’est donc
Teva qui donna le bain à ses trois filles. Marguerite qui ne voulait pas rompre
l’équilibre qui avait régné toute la journée fit attention à obéir à ses
consignes. Elle avait reçu une fessée presque à chaque fois qu’on avait fait sa
toilette, elle ne tenait à pas ce que cela continuât. Elle ne put réprimer une
contraction quand Teva passa le gant de toilette entre ses jambes, mais cela ne
valait pas une fessée.
Séchées,
pommadées et revêtues de leur chemise de nuit, elles furent envoyées dans leur
chambre pour attendre le dîner. Moana exigea de Marguerite qu’elle vienne jouer
avec elle à la poupée, ce que la grande sœur accepta bien volontiers.
« Les
filles, j’ai besoin de vous ! »
Les trois
accoururent en courant. Elles voulaient toutes faire plaisir à Teva.
« Nous
attendons Hélène pour l’apéritif. Aidez-moi à le préparer ! »
Maeva et Marguerite
se regardèrent. Ce n’était pas une bonne nouvelle. Elles n’avaient rien contre Hélène.
C’était plutôt une personne charmante, mais dans les circonstances actuelles une
rencontre serait gênante.
Maeva se
rappelait la présence d’Hélène alors que, la veille au soir, Teva lui donnait
la fessée. Maeva avait beaucoup de mal à concevoir qu’elle pouvait ainsi être
punie en présence de personnes qui n’appartenaient pas au cercle familial. Sans
en être consciente, elle mettait de côté toutes les corrections qu’elle
recevait au travail comme s’il s’agissait de faits qui se déroulaient dans un
autre univers.
Alors qu’elle
n’avait même pas vu Hélène de face, celle-ci avait pu contempler ses fesses
nues et ne trouvant rien d’incongru à la situation, comme si cela allait de soi
de recevoir la fessée en sa présence à vingt-huit ans. Maeva sentait qu’en lui
faisant rencontrer cette même personne, sans s’inquiéter de ses états d’âme, on
la traitait comme un enfant qu’il était normal de fesser, y compris en présence
d’une quasi inconnue.
Comment lui
faire face ? Quel comportement adopter ? Devrait-elle subir les
moqueries de cette femme qu’avant-hier soir, elle n’avait croisée que deux ou
trois fois dans l’escalier ? Teva serait-elle amenée à donner des détails
sur ce qui avait provoqué cette fameuse fessée ? Il y avait trop de
question et trop de honte résiduelle. Décidément, elle ne pouvait pas la
rencontrer et surtout pas croiser son regard.
Marguerite
n’avait pas imaginé que d’autres personnes n’appartenant pas au strict cercle
familial, pourrait pénétrer dans l’appartement alors qu’elle était déjà en
vêtements de nuit. Même avec un pyjama couvrant correctement son corps, elle
n’aurait pas osé se montrer dans une tenue aussi intime. Avec sa chemise de
nuit courte, très courte, il n’en était pas question.
« Teva,
est-ce que je peux remettre une jupe et un corsage pour accueillir la voisine ?
– Pourquoi
voudrais-tu faire cela ? Tu es très bien comme cela !
– Oui, mais je
pourrais mettre une jupe.
– Je n’ai pas
le temps de te changer.
– Je pourrais
le faire toute seule.
– Hum !
Je n’aime pas le ton que prend cette conversation. Cela ressemble à un caprice.
– Mais non,
Teva ! C’est juste que je ne peux pas venir voir la voisine habillée comme
ça.
– Ne fais donc
pas tant de manières. Hélène ne s’offusquera pas de voir mes trois filles
prêtes pour aller se coucher. Elle sait que j’ai toujours procédé ainsi pour
Moana. Après le bain, les enfants mettent leur vêtement de nuit. C’est comme ça
et je n’ai pas l’intention de changer les habitudes. Tu restes comme
cela ! »
Rien à faire.
Teva avait pris sa décision. Insister, ce serait un caprice et les conséquences
en étaient claires. Marguerite ne tenait pas à accueillir la voisine alors
qu’elle était au coin. Ce serait pire que tout. Peut-être pouvait-elle éviter
de la voir en restant dans la chambre ?
L’apéritif
était prêt. Maeva et Marguerite se réfugièrent dans leur chambre dont elles
fermèrent la porte. On n’attendait plus que l’invitée. Un coup de sonnette
signala son arrivée. Ni Maeva ni Marguerite ne bougèrent. Cinq minutes
passèrent.
« Marguerite,
Maeva, venez dire bonjour ! »
Bien que la porte
fût fermée, on entendait quand même Teva qui réclamait leur présence. Le son
était étouffé, mais il était audible. Les deux filles se regardèrent.
« On aura
qu’à dire qu’on a pas entendu ! »
Un hochement
de tête pour confirmer leur accord. Chacune se plongea de nouveau dans son
livre. Elles entendaient les deux femmes papoter, sans distinguer clairement ce
qu’elles disaient. Elles les avaient sans doute oubliées. Ce n’est que
plusieurs minutes plus tard que vint le deuxième avertissement.
« Les
filles, venez-ici ! Je vous ai déjà appelé une fois ! Si je dois me
déplacer… »
Pas si
oubliées que ça, finalement. Maeva fit une grimace. Elles s’attendaient à ce
que Teva insiste, mais elle s’en tint là et le calme revint. Le risque était
grand de se faire taxer de désobéissance. Elles hésitaient l’une comme l’autre.
Désobéir à Teva, ce n’était pas rien. Aucune des deux ne voulait faire le
premier pas.
Quelques
minutes passèrent. L’alerte avait été chaude, mais elle était passée.
« Mais ce
n’est pas vrai ! Elles vont voir de quel bois je me chauffe ! »
Teva arrivait.
C’était trop tard. Elles se levèrent toutes les deux et se précipitèrent vers
la porte qui s’ouvrit quand elles y arrivèrent. Teva était furieuse. Cela se
voyait.
« Qu’est-ce
que c’est que cette porte fermée ? Depuis quand avez-vous le droit de la
clore pendant la journée ? Je veux savoir ce que vous faites à tout moment
et surtout quand vous êtes dans votre chambre. »
Elle attrapa
Maeva qui était la plus proche d’elle, elle lui fit faire un quart de tour et
elle lui donna deux claques bien senties sur les fesses, à travers la chemise
de nuit. Maeva ne put retenir deux petits cris qui suivirent chaque claque.
Même à travers la chemise de nuit, cela se sentait. Puis elle rapprocha Marguerite
qui eut le droit au même traitement.
« Laquelle
des deux a fermé la porte ? »
Les deux
filles se regardèrent. Teva n’obtint pas sa réponse. Teva renouvela l’opération
fessée qui venait de finir. Chacune se prit quatre claques sur les fesses.
« Alors,
laquelle ? Je peux continuer à vous fesser ainsi jusqu’à ce que j’aie ma
réponse, mais je peux aussi aller chercher le martinet. »
Le
martinet ! Les choses allaient trop loin.
« C’est
moi, dit Maeva. »
Teva la plaqua
contre sa cuisse, elle releva la chemise de nuit et c’est une bonne dizaine ce
claques que Maeva reçut sur les fesses maintenant nues.
« La
prochaine fois que cette porte sera fermée sans autorisation, ce sera
pire. »
Les deux
filles hochèrent la tête. Elles ne s’en tiraient pas si mal.
« Occupons-nous
maintenant de votre impolitesse ! »
Elle saisit
chacune des filles par une oreille et direction le séjour. Ce ne fut pas une
entrée très glorieuse. Teva les planta juste devant Hélène qui avait un petit
sourire amusé.
« Toi, tu
es Maeva, non ? C’est ton derrière tout rouge que j’ai vu
hier ? »
Maeva rougit
jusqu’à la racine des cheveux.
« Ne sois
pas timide. Viens me faire un bisou ! »
Hélène posa
ses mains de chaque côté de son visage et lui fit un bisou sur le front.
« Et toi
tu es Marguerite, la belle jeune fille que je n’ai pas encore rencontrée, la
nouvelle grande fille de Teva. Tu es jolie, habillée comme ça, tu
sais ? »
Marguerite
avait l’impression qu’on lui parlait comme à une petite fille.
« Dis-moi,
Marguerite, quel âge as-tu ?
– Tente-et-un
ans, Madame.
– Tant que
ça ? Je n’aurais pas cru ! Viens me faire un bisou, comme ta sœur. »
Elle en déposa
un sur le front de Marguerite. Puis, se tournant vers Teva.
« Elles
sont mignonnes, tes filles, de vrais amours.
– Pas tant que
ça ! Elles ont oublié ce que c’est que la politesse. Je vais le leur
rappeler avec une bonne fessée chacune ! »
Les deux
filles comprenaient la mansuétude dont Teva avait fait preuve. C’était pour les
fesser en présence d’Hélène envers qui elle estimait qu’elles avaient été
impolies. Il y avait une logique certaine.
Teva attrapa
la plus proche des deux. C’était Maeva. Elle l’amena entre ses pieds et la
courba sous son bras. La chemise de nuit ne couvrit pas longtemps les fesses.
« Je peux
fesser l’autre, si tu veux, proposa Hélène.
– Bien
volontiers ! »
Hélène prit la
main de Marguerite et la tira à elle. La résistance de la jeune femme, malgré
son horreur d’être corrigée par une quasi inconnue, fut purement symbolique.
Elle se laissa traîner par la main jusqu’à être en même position que
Maeva : entre les jambes d’Hélène. Celle-ci la courba sur sa cuisse et son
bras serra Marguerite contre sa hanche. Elle imitait Teva en tous points.
« Je
relève la chemise de nuit, c’est ça ?
– Oh oui, les
fessées, c’est toujours sur les fesses nues. Là tu n’as pas besoin de baisser
la culotte, mais autrement, il faudrait le faire. »
Marguerite
sentit que sa chemise de nuit était retroussée dans son dos. Elle qui avait
monté tout ce scénario pour que Hélène ne voie pas ses fesses, c’était raté.
Elle les avait sous les yeux.
« Voyons
si tu sais donner une fessée. »
Elle savait ou
bien elle apprit très vite. Quelques dizaines de claques sur les fesses et les
deux jeunes femmes clamaient leur douleur et leur regret de cette impolitesse
si malvenue. C’est Teva qui donnait le rythme. Hélène la suivait. Mais elles
frappaient toutes les deux aussi fort et les réactions de Maeva et de Marguerite
se ressemblaient.
Marguerite
avait d’abord été horrifiée que Teva la laisse entre les mains d’une étrangère.
Elle s’était allongée sur ses genoux avec répugnance. Elle avait l’impression
d’être victime d’une injustice. Qui était cette dame pour avoir le droit de la
corriger ? Bien sûr, c’était Teva qui lui en avait donné l’autorisation,
mais elle n’en avait pas le droit.
Bientôt, la
fessée produisit les effets qu’on en attendait. Marguerite sentit la fournaise
s’emparer de ses fesses. Ce n’était pas si différent de ce que Teva savait
produire. Elle n’était pas installée tout à fait de la même façon, mais elle
sentait qu’Hélène maîtrisait la situation et qu’elle n’aurait pas pu se défaire
facilement de l’étreinte qui la maintenait en position. Si ce n’était la
brûlure qu’elle commençait à ressentir, elle était bien installée sur les
genoux d’Hélène. Son parfum, par contre, était très différent de celui de Teva.
Très différent, mais pas désagréable.
C’était la
dernière pensée dont Marguerite se rappela. Après, elle ne fut préoccupée que
par la main qui claquait ses fesses et qui en augmentait la chaleur sans qu’il
semblât y avoir une fin. La propriétaire de cette main importait peu. Elle
corrigeait et Marguerite se sentait punie tout comme elle le ressentait quand
c’était Teva qui fessait.
Ce fut un
soulagement quand la fessée s’arrêta. Marguerite pleurait. Elle posa son visage
contre le flanc d’Hélène. Le tissu de la robe absorbait les larmes au fur et à
mesure qu’elles coulaient. La cuisson des fesses ne diminuait pas. Les bras d’Hélène
la tenaient étroitement enlacée sur ses genoux. Elle sentit les mains qui,
timidement d’abord, puis plus franchement, commencèrent à caresser la peau nue
de ses fesses. Cela faisait naître des petits frissons qui remontaient le long
de son dos.
Discrètement
Teva observait la façon dont Hélène s’y prenait. Spontanément, elle ne lui
aurait pas proposé de prendre sa part de la punition que ses deux filles
avaient méritée. Elle avait accepté sans réfléchir aux conséquences et elle en
était très satisfaite. Hélène s’était acquittée de la tâche avec brio et Marguerite
avait réagi très positivement à la correction. Il était évident que Hélène
avait du répondant question fessée. C’était bon à savoir. Cela pourrait donner
une solution de rechange au cas où elle devrait confier les filles à une tierce
personne.
« Les
filles, c’est l’heure d’aller au coin ! »
Maeva se leva
sans attendre. Marguerite grogna un peu. Une claque sur les fesses fit taire ce
début de protestation.
« Qu’est-ce
que c’est que ces manières, gronda Hélène ? Vas-tu obéir ou préfères-tu
une autre fessée ? »
Marguerite ne
voulait pas quitter la sécurité des genoux sur lesquels elle se trouvait, mais
cela n’allait pas jusqu’à accepter une autre fessée. Elle se leva et regarda Hélène,
l’air perplexe. Marguerite n’avait plus du tout l’impression de se trouver face
à une étrangère.
« Va,
ordonna Hélène ! »
Marguerite
marcha vers le coin.
La
conversation entre Teva et Hélène tourna essentiellement autour des méthodes
disciplinaires dont avaient besoin les deux filles qui se tenaient dans deux
des coins de la pièce. Teva expliqua ce qu’elle voulait faire et Hélène ne
cacha pas son enthousiasme. Deux choses ressortirent de cet échange.
Hélène
s’engageait à punir d’une bonne fessée déculottée les filles s’il s’avérait
qu’elles en avaient besoin et que c’était Hélène qui le constatait. Ce devoir
ne comportait pas de restriction, ni de lieu, ni de moment, ni de personne
présente. Elle pouvait, désormais, les punir de son propre chef, y compris
quand Teva ou Fara pourraient être présents.
En deuxième
lieu, il fut convenu qu’en cas de besoin, Hélène acceptait de garder les deux
filles quad Teva et Fara en auraient besoin. Cet accord convint à tout le
monde. Depuis leur coin d’où elles avaient entendu les décisions prises qui les
concernaient, même si elles avaient pu donner leur opinion, ni Maeva ni Marguerite
n’auraient trouvé à y redire. Cela les aurait même plutôt réjouies, surtout Marguerite.
« Venez-ici,
mes deux vilaines filles ! »
Maeva et Marguerite
savaient ce que cela voulait dire. Il leur faudrait demander pardon, mais la
punition touchait à sa fin. Elles se présentèrent devant Teva, chemise de nuit
relevée. Toutes deux était très gênées de devoir se montrer ainsi. La présence
d’Hélène ne faisait que renforcer le sentiment de honte.
« Demandez
pardon à Hélène pour votre impolitesse. »
Elles se
tournèrent toutes les deux vers l’invitée de Teva.
« Quelle
ironie, pensa Marguerite ! Moi qui ai fait tout cela pour éviter qu’elle
ne voie un petit bout de mes fesses ! »
Hélène accepta
les excuses et le pardon leur fut accordé. Maeva et Marguerite ne savaient pas
trop quoi faire de cette absolution. S’il n’y avait eu que Teva, elles seraient
allées chercher un câlin dans les bras de leur mère adoptive qui aurait partagé
ses genoux. Là, elles restaient au milieu de la pièce, tenant encore leur
vêtement de nuit relevé.
« Vous
pouvez baisser votre chemise, la punition est terminée. »
Teva ouvrit
les bras. C’était le signal qu’elles attendaient. Chacune prit possession d’un
genou de Teva et elles se nichèrent contre sa poitrine, le visage caché sur une
des épaules de leur mère pour dissimuler leur honte.
« Dis-moi,
proposa Hélène, ils sont très encombrés ces genoux, alors que les miens sont
libres. Pourrais-je t’emprunter l’une des deux ? Peut-être la grande fille
à qui j’ai donné la fessée ? Qu’en dis-tu ? »
Teva murmura à
l’oreille de Marguerite.
« Veux-tu
aller faire un câlin sur les genoux d’Hélène ? »
Marguerite
n’hésita pas. Elle approuva d’un petit hochement de tête. Il y avait une
certaine logique à se faire pardonner sur les genoux de la personne qui avait
donné la fessée. Marguerite se rappelait encore les petits frissons qui
remontaient dans son dos quand les mains d’Hélène caressaient sa peau.
Hélène
installa Marguerite sur ses genoux. Elle posa le visage de la jeune femme au
creux de son épaule. Le nez dans le corsage d’Hélène, Marguerite reconnu tout
de suite son parfum Elle en respira une longue bouffée. Elle se sentait en
sécurité.
« Voyons
les fesses de cette demoiselle. »
Hélène releva
la chemise de nuit pour dégager entièrement les fesses. Elle y passa doucement
sa main et Marguerite sentit les mêmes frissons parcourir son dos.
« Absolument
plus aucune trace. Prête pour la prochaine fessée.
– Justement,
rajouta Teva. C’est dans peu de temps ! »
Elle expliqua
pourquoi Marguerite était punie et que le martinet serait de service ce soir
encore et qu’il y aurait une demoiselle qui passerait sa soirée au coin. Hélène
approuva la sévérité de Teva. Marguerite fit une grimace. Elle avait oublié la
fessée au martinet. Elle mit son pouce dans sa bouche, bien décidé à profiter
du câlin d’Hélène. Elle était bien sur ces genoux.
Voyons, voyons, Maeva, Teva... ça me dit quelque chose
Eh bien oui ! Nous les avons déjà croisées. Rappelez-vous c'était dans le chapitre 93 d'Axel au supermarché que nous avons fait la connaissance de la jeune fille et, dans le chapitre 98, de sa sœur si sévère.
Il faut suivre si l'on veut comprendre, donc avoir lu ce qui a précédé
Voici le début du récit : le chapitre 1
L'épisode précédent : le chapitre 23
Mais, ce n'est pas fini
Y a-t-il une suite ? Bientôt, bien sûr, le chapitre 25
Un commentaire, deux commentaires, trois... n'en jetez plus !
Si, si, au contraire, ne vous restreignez pas. Abondance de commentaire ne nuit point.
Amis de la poésie et de la fessée en chemise de nuit... Bonjour.
RépondreSupprimerBonjour JLG.
Alors, l'épisode commence par le dicton bien connu: " Vaisselle cassée c'est la fessée!" que Téva applique à la lettre. Maeva du coup n'est plus trop dans son assiette et ne perd pas une miette de la fessée punitive...
Et ça continue par une autre petite comptine, bien connue des cours de récréation des écoles primaires du temps jadis... Dansons la capucine...
" Dansons la capucine, y d'la fessée chez nous, aussi chez la voisine et celle la c'est pour nous!"
Hélène, la voisine en question, dans "l'immeuble infernal de la fessée", a l'air de bien s'y connaître en la matière. Pas besoin de lui demander, bonne poire, la belle Hélène propose...le coup de main pour corriger les désobéissantes qui se sont bêtement enfermées dans leur chambre pour éviter... l'invitée!
Et c'est comme ça qu'au lieu des amuse gueule, à l'apéritif, Maeva et Marguerite découvrent les "amuse fesses" C'est nouveau ça vient de sortir, et ça se sert chaud ! Service rapide, pas besoin de déculotter, la tenue de réception en chemise de nuit facilite l'accès au théâtre des opérations. Les jeunes filles de trente et un ans apprécient. Drôle d'impression car on avait fini par oublier leur âge.
C'est fou ce qu'il s'en passe dans ces appartements modèles ou tout le monde s'entre aide, même dans les escaliers. Bel exemple de conscience collective des occupants qui développent la pratique de la fessée solidaire. L'avenir d'une société organisée ? (rires)
Amicalement
Ramina