samedi 7 décembre 2019

Madame Caroni - chapitre 23

Le samedi matin était jour de presse chez Madame Caroni. Lorena et elle se levèrent tôt. Le plan de travail de la journée fut élaboré pendant qu’elles prenaient leur petit déjeuner. Dès qu’elles furent prêtes, les opérations furent lancées.
« Lorena, tu fais le tour de mes pupilles ! »
Il était huit heures. Lorena entra dans chacun des appartements dont, évidemment, elle détenait la clé. Elle leva ceux qui paressaient encore au lit avec quelques claques sur les fesses pour ceux qui ne réagissaient pas assez vite.
« Vous prenez votre petit déjeuner et Zia Margherita vous attend chez elle à huit heures trente exactement. Ne soyez pas en retard ! Pas de douche pour l’instant et vous restez en pyjama ! »
Il n’y avait pas de temps à perdre et, pour certains, il fallait notablement changer le rythme du samedi matin.

Ils arrivèrent les uns après les autres, à moins de cinq minutes d’intervalle. Dès qu’elle prenait ses pupilles en charge, Madame Caroni intervenait sur les tenues de nuit trop frivoles. Ils étaient donc tous revêtus de pyjamas très habillés, sauf Camille qui n’avait toujours que son tee-shirt qui avait fait fonction de vêtement de nuit. Elle ne cessait de tirer vers le bas de ce qui lui servait de haut de pyjama, le bas n’existant pas.
Dès qu’ils arrivaient chez Madame Caroni, ses pupilles étaient alignés dans la salle avec des consignes de silence. Laure, Denis et Béatrice arrivèrent les premiers. Dès que Ludovic arriva il faut conduit aux toilettes. Madame Caroni lui baissa sa culotte de pyjama et elle l’assit sur le siège.
« Tu fais pipi et quand tu as fin, tu m’appelles ! »
Madame Caroni ne ferma pas la porte des toilettes avant de s’éloigner. Ludovic avait l’impression que chacun le regardait pendant qu’il se livrait à ses ablutions. Mais comment faire savoir à Madame Caroni qu’il aurait préféré bénéficier d’un peu plus d’intimité, sans, bien sûr, recevoir une fessée ? Il était plus sage de ne rien dire.
Maïlis et Camille arrivèrent en courant. Elles étaient un peu en retard mais Madame Caroni ne leur fit que les gros yeux. Timidement, elles demandèrent pardon et leur tutrice laisser couler, non sans un geste de la main qui les prévenait qu’elle ne serait pas aussi coulante la prochaine fois.
« Maïlis et Camille, vous rejoignez Béatrice dans la salle de bains. Comme votre maquillage d’hier est encore présent, nous allons vous l’enlever sur la douche. Lorena, tu t’en occupes, ma chérie ? »
Lorena approuva. C’était convenu d’avance.
« Tu prends aussi Béatrice et Ludovic, ils ont eu des soucis de propreté dans la semaine, tu feras attention à les laver à fond partout !
– Oui Maman !
– Mais, où est Benoît ? »
Dans le feu de l’action, nul ne s’était rendu compte que Benoît manquait à l’appel. Il arriva à ce moment-là, cherchant à faire une entrée discrète en se glissant par la porte entrouverte. Ce fut une tentative ratée.
« Où étais-tu, Benoît ?
– Je… je… je…
– A quelle heure devais-tu être ici ?
– Huit heures trente, Madame.
– Et quelle heure est-il ?
– Huit heures quarante-cinq. Un peu plus…
– Un quart d’heure. C’est bien ce que j’avais calculé. Je veux que tout le monde sache ce qui arrive quand on arrive en retard ! »
Madame Caroni courba Benoît sous son bras. Il se laissa faire. Les corrections reçues la veille suite à ses désobéissances lui avaient suffi. Elle baissa le pyjama. Toutes les conversations, toutes les activités cessèrent. Il n’y avait plus un bruit, les regards convergèrent vers le lieu où une fessée se préparait.
« Je veux que tout le monde regarde. Voici ce qui arrive à ceux qui arriveront en retard à un rendez-vous que je leur donnerai. »
Benoît reçut une brève, mais énergique fessée qu’il accueillit avec des cris de douleur. Ce n’était pas des plus douloureuses. Celles qui lui avaient été données la veille l’étaient bien plus, mais il la recevait là en démonstration devant tous les autres pupilles. Il n’en avait pas l’habitude. C’était plus vexant que douloureux, bien que la main de Madame Caroni appliquée sur ses fesses nues faisait son effet et l’obligeait à réagir.
Quand il fut évident pour tout le monde que Benoît avait accusé le coup suite à la fessée, Madame Caroni le relâcha.
« Va cacher ton nez dans le coin et que je n’entende plus parler de toi ! »
Pour se rendre dans le coin, il devait traverser le rang de ses camarades qui s’écartèrent pour le laisser passer tout en le regardant des pieds à la tête. Personne ne fit de remarque désobligeante. Tous étaient conscients qu’ils auraient pu être à sa place. Les plus audacieux se promirent de tout faire pour l’éviter, mais aucun n’y aurait mis sa main au feu.
Benoît trouva le silence qui l’accompagnait encore plus mortifiant que s’il avait dû faire le court trajet sous les quolibets. Précédemment, c'est-à-dire hier, il avait tellement mal aux fesses qu’il ne prêtait pas attention à ce qui l’entourait. C’était plus facile de marcher au coin, les fesses brûlantes et des larmes pleins les yeux, qu’avec une légère rougeur sur le postérieur et presque une dizaine de personnes à le regarder.
Une fois le nez dans le coin et les bras croisés dans le dos, Benoît se sentit moins agressé par la présence des autres. Il savait que tous les regards devaient maintenant être centrés sur la nudité de ses fesses, mais il n’avait plus à les affronter. C’était bien moins inconfortable. Benoît décida de ne plus sortir du coin.

« Ceux qui doivent prendre leur douche, avec Lorena ! »
Maïlis et camile se regardèrent. Cela ne leur disait rien de devoir prendre leur douche ici. Pouvait-elle faire autrement ? Celle qui leur avait été présentée comme s’appelant Béatrice ne semblait pas montrer plus d’enthousiasme à marcher vers la salle de bains.
Une claque sur les fesses que Lorena donna à Camille la décida. Le seul tee-shirt qu’elle portait ne protégeait pas complètement ses fesses. La main claqua et c’est comme si elle donnait le signal aux trois filles, aucune d’entre elles ne voulant se faire remarquer en étant la dernière à arriver dans la salle de bain.
Lorena s’arrêta dans les toilettes. Elle ordonna à Ludovic de se lever et elle vérifia qu’il avait bien fait pipi. Elle essuya son gland avec une feuille de papier toilette, puis elle lui ôta le bas de son pyjama. Une petite claque sur les fesses nues.
« Dans la salle de bain, avec les autres ! »
Ludovic regarda autour de lui, mais il n’y avait pas moyen de cacher sa nudité. Il prit une grande respiration et se dépêcha de faire le court chemin qui le séparait de la salle de bain où les trois filles l’attendaient.
Lorena fit couler de l’eau dans la baignoire. Elle se retourna alors vers Béatrice qui était la plus proche d’elle. Elle lui baissa le bas du pyjama et le lui enleva. Elle continua avec le haut. Béatrice, complètement nue regarda autour d’elle. Elle n’eut pas le temps de savoir ce qu’en pensaient les autres que Ludovic se retrouva dans la même tenue qu’elle. Cela ne prit pas plus de temps à passer par-dessus sa tête le tee-shirt qui avait servi de chemise de nuit à Camille. Il ne restait plus que Maïlis qui vit avec appréhension Lorena venir vers elle. Elle jeta un œil vers la porte, mais s’enfuir semblait une folie et le temps qu’elle se questionne, Lorena s’était emparé de son pantalon de pyjama et l’avait baissé.
« Lève ton pied ! »
Comme les trois autres, elle était maintenant toute nue. Lorena testa de sa main la température de l’eau.
« Tout le monde dans la baignoire ! »
Il y avait à peine de la place à trois et Camille ne put y entrer.
« Attends ! Tu passeras au second tour ! »
Camille resta interdite, debout à côté de la baignoire, attendant que de la place se libère. Lorena attrapa Béatrice et ce fut elle qui fut lavée en premier. Les cheveux, le visage et le dos, cela ne posa pas trop de souci. Quand Lorena le remit face à elle et attaqua son buste, cela devint plus compliqué. Béatrice ne s’attendait pas à ce que la jeune fille qui lui faisait prendre son bain passe un gant de toilette sur ses seins. C’était pourtant indispensable. Béatrice marqua son malaise en résistant aux injonctions que Lorena lui donnait par gestes. Cela exaspéra vite Lorena.
« Béatrice, je crois que tu attends que je te donne une fessée ! Si tu y tiens ! »
La claque sur les fesses fut considérée comme un acompte. C’était la deuxième fois que Lorena lui faisait sa toilette, mais elle n’arrivait pas à s’habituer à ces mains qui s’insinuaient partout, au contact de son intimité. Elle avait réussi à le supporter quand cela s’était passé en privé dans sa salle de bain, mais ici, devant trois autres personnes…
Quand Lorena introduisit le gant entre ses deux cuisses, ce fut plus que ce que Béatrice pouvait admettre. Elle serra les jambes et repoussa la main de Lorena. Celle-ci non plus ne pouvait laisser passer ce geste de refus, sa mère lui avait expliqué ce qu’elle devait faire dans ces circonstances.
Elle mit Lorena de profil par rapport à elle, la tint par le bras et sa main claqua les fesses nues qu’elle avait devant elle. Béatrice trépignait sur place et ses gestes faisaient naître des éclaboussures qui menaçaient de passer par-dessus le bord de la baignoire.
« Si tu éclabousses par terre, je prends la brosse pour te fesser ! »
Béatrice regarda l’instrument. Il était en bois blanc. Son dos était un large ovale plat et il y avait un long manche prévu pour que la brosse atteigne le bas du dos. Elle jugea que les fessées données avec cet ustensile devaient être bien rigoureuses et que Lorena s’en servirait sans hésiter.
Quand Lorena la remit face à elle, Béatrice écarta les jambes sans attendre qu’on le lui demandât. Le gant passa sur son pubis et sur son entrejambe aussi souvent que Lorena le jugea nécessaire. Afin d’être bien certaine que Béatrice avait compris la leçon, elle insista particulièrement sur cet endroit. Béatrice fermait les yeux, mais cela ne changeait pas la réalité. Ses fesses la cuisaient et une main étrangère passait un gant pour laver sa vulve.
Cela n’avait rien d’agréable, mais rien de désagréable non plus. Lorena procédait avec douceur. Si ce n’était une certaine vexation à être traitée comme une petite fille et une pudeur qui n’avait plus sa place depuis qu’elle avait reçu une fessée au travail, c’était plutôt plaisant de savoir qu’il y avait une personne qui prenait le temps de s’occuper d’elle. Béatrice décida de prendre les choses du bon côté. Elle se détendit. Mais rien ne pouvait empêcher le petit geste de recul et le tressaillement quand la main de Lorena s’approchait de ses parties intimes. Heureusement, ils étaient suffisamment discrets pour ne pas gêner Lorena.
La sensation quand Lorena rinça le savon qu’il y avait sur sa peau, fut bien pire. La main n’était plus recouverte d’un gant de toilette quand elle passait sur la peau nue. Béatrice eut le sentiment qu’elle entrait bien plus profondément dans son intimité. Elle serra les dents et ferma les yeux quand Lorena arriva à son entrejambe. Bien que Lorena vérifiât la propreté des lèvre vaginales en y plaçant ses doigts, Béatrice n’eut aucun sensation d’intrusion. Il n’était question que d’hygiène, ce qui rassura Béatrice et la dérouta tout autant. Elle devait remonter loin dans ses souvenirs pour retrouver une telle sensation, la dernière fois où, en tant que petite fille, on lui avait donné un bain.
Lorena la tira du bain et la sécha aussi méticuleusement qu’elle l’avait lavée. Béatrice était certaine d’être aussi propre qu’il était possible de l’être. Elle entrevit le bout de cet épisode déconcertant quand Lorena lui passa le haut de son pyjama par-dessus la tête. Elle ne s’attendait pas à la claque sur les fesses qui suivit.
« Puisque tu n’as pas été sage pendant ton bain, tu vas aller attendre que les autres aient fini, le nez contre le mur et les mains sur la tête. »
Contrairement à ce qu’elle avait cru, sa punition n’était pas achevée. Béatrice regarda avec regret le pantalon de son pyjama qui pendait à une patère, puis elle se plaça à l’emplacement que Lorena désignait. En mettant ses mains sur sa tête, elle relevait sa veste de pyjama, découvrant largement ses fesses. Béatrice soupira. Se retrouver en pénitence après avoir désobéi n’avait plus rien d’étonnant pour elle. Il n’aurait pas fallu insister beaucoup pour qu’elle admît que c’était mérité.
« Camille, dans le bain ! »
Lorena prit Ludovic par le bras et le rapprocha d’elle.
« A ton tour, mon grand ! »
Béatrice posa son nez bien contre le mur. Ce n’était pas le moment de se faire accuser d’une nouvelle désobéissance. La toilette de ses camarades se poursuivait.

« Laure et Denis, vous allez me faire un ménage à fond : les toilettes et la salle de bain. Vous ferez aussi l’évier et les plans de travail dans la cuisine. Vous devriez avoir le temps de passer également l’aspirateur dans tout l’appartement. Je viendrai vérifier. »
Le jeune couple approuva. Les décisions de Madame Caroni avaient force de loi.
« Je vous laisse l’après-midi de libre. N’oubliez pas que vous êtes attendus chez votre mère, Madame Martin, ta Maman Denis, ce soir et pour le reste du week-end. Est-ce bien compris ? »
Les deux jeunes gens approuvèrent. Ils savaient qu’ils ne feraient que changer de surveillance : de Madame Caroni à leur mère ou belle-mère respective. Des deux, il fallait attendre une sévérité rigoureuse et les fessées qui allaient avec.
« Allez, ouste ! Au travail ! »
Laure et Denis ne demandèrent pas leur reste. Ils avaient échappé à la fessée. C’était en soi une bonne nouvelle. Il leur restait à répondre aux exigences de Madame Caroni en matière d’entretien de leur appartement, ce qui était une autre affaire. Elle ne laissait rien passer et avait le don pour trouver ce que l’un ou l’autre avait négligé.
Ils se précipitèrent vers la sortie. C’était la première fois que Madame Caroni rassemblait tous ses pupilles et ils ne tenaient pas à y demeurer plus longtemps. Il y avait déjà eu deux fessées : celle du garçon appelé Benoît à laquelle ils avaient assisté et une dont ils n’avaient entendu que les échos provenant de la salle de bain. Plus longtemps ils resteraient là, plus le risque d’y être soumis à leur tour était grand.
En tant que pupilles les plus anciens, c’était eux qui avaient dû connaître le plus souvent la brûlure de la main de Madame Caroni sur leurs fesses. Heureusement cela s’était toujours déroulé dans leur appartement. La multiplication des pupilles rendait la fessée de plus en plus publique, ce qui ne cessait de les inquiéter.

Lorena sortit de la salle de bain précédée de toute sa marmaille. Elle leur avait remis leur pyjama ou leur chemise de nuit, sauf Béatrice qui ne portait que le haut et qu’elle tenait par le bras.
« Des problèmes, s’enquit sa mère ?
– Oh non, presque rien, mais cette demoiselle a certainement besoin de passer quelques temps au coin pour apprendre à obéir. »
Béatrice baissait la tête. Elle se doutait que sa punition n‘était pas achevée.
« Va te mettre au coin ! »
Pour y aller, il fallait passer à portée de main de Madame Caroni. La claque sur les fesses allait de soi. Béatrice la reçut sans protester et sans chercher à se dérober. Comment aurait-elle pu prétendre qu’elle n’était pas méritée ? Heureuse de s’en tirer à si bon compte, elle se précipita vers le coin. Si elle s’y tenait correctement, elle ne risquait plus d’y recevoir la fessée. Bien sûr, sans pantalon de pyjama, les fesses à la vue de tous, le sentiment d’être punie y était à son maximum, mais c’était justement ce que sa tutrice attendait. Béatrice attendait que cette dernière épreuve arrive à son terme pour être de nouveau dans les bonnes grâces de sa tutrice.

« Maïlis et Camille, où en étions-nous de votre punition ? »
Les deux filles se regardèrent. Sans se le dire, elles avaient espéré que Madame Caroni leur ferait grâce de ce qu’elle leur avait annoncé. Elles savaient bien que cela ne se déroulerait pas ainsi, mais elles voulaient y croire un petit peu. Madame Caroni remettait les choses au point.
« Venez ici ! »
Il y eut une petite bousculade pour savoir qu’elle serait celle qui aurait la place de gauche. C’était en général celle qui était à droite qui était appelée en première sur les genoux de Madame Caroni. C’est Camille qui réussit à se poster là où elle le souhaitait, laissant la mauvaise place à Maïlis. Celle-ci, de frustration tapa du pied par terre, ce que Madame Caroni n’apprécia pas du tout. Elle rapprocha Maïlis, baissa son pantalon de pyjama et lui donna une claque sur les fesses.
« Qu’est-ce que c’est que cette attitude ? »
Une autre claque au même endroit, puis elle repositionna Maïlis devant elle. Camille trouva que, finalement, elle avait de la chance avec son long tee-shirt qui lui arrivait à mi-fesses. Celles de Maïlis étaient maintenant totalement découvertes et sa veste de pyjama ne descendait guère en dessous de sa taille. C’était Maïlis qui était la plus exposée.
« Hier, je vous ai promis une journée entière de punition pour votre attitude alors que vous receviez la fessée. Je tiens toujours mes promesses. Nous allons commencer par une fessée chacune, puis vous irez au coin. »
Les filles se regardèrent. C’était ce à quoi elles s’attendaient. Si elles l’avaient pu, elles seraient bien passées à travers, mais il n’y avait pas moyen. Selon les règles en vigueur chez Madame Caroni, ce n’était que justice. Elles n’avaient donc pas lieu de s’en plaindre. Elles ne le firent pas.
« Je prends la plus proche, dit Madame Caroni en prenant Maïlis par la main. Lorena, s'il te plait, tu t’occupes de Camille ?
– Oui, Maman, je m’en charge ! »
Camille regarda Lorena. Elle lut dans son regard le sort qui lui était destiné. Une fessée. Elle s’était faite une raison. Elle s’était résignée à être corrigée, mais uniquement par Madame Caroni. Cela avait été assez difficile de laisser cette pimbêche la laver sans protester, mais une fessée, il n’en était pas question !
Madame Caroni installa Maïlis à plat ventre en travers de ses genoux et elle releva la veste de pyjama, geste machinal sans grande raison. Le vêtement ne gênait en rien l’administration de la fessée.
« Dépêche-toi, Camille, je t’attends ! Si tu crois que je n’ai que ça à faire ! »
Mais Camille ne bougea pas. Elle se tourna vers sa tutrice.
« Pas elle, Madame, s'il vous plait. Elle est plus jeune que moi. Ce n’est pas juste !
– L’âge n’a rien à voir là-dedans ! Et ce n’est pas toi qui décide qui a le droit de te donner la fessée. Encore une désobéissance ? »
Camille comprit qu’elle avait été trop loin. C’était déjà pour cette raison qu’elle avait été punie hier soir. Elle se précipita vers Lorena et voulut s’allonger sur ses genoux. Il fallait faire preuve de bonne volonté.
« Une seconde ! »
La voix de Madame Caroni appelait une obéissance immédiate.
« Passe d’abord chercher la règle, là-bas ! Lorena, tu finiras la fessée avec la règle, que cette petite peste comprenne une bonne fois pour toute ce que cela veut dire qu’obéir ! »
Camille mit un peu moins d’empressement à traverser la pièce pour ramener à sa future fesseuse l’instrument dont elle connaissait les effets. Ce n’était que gagner que quelques négligeables petites secondes. Il n’y avait pas plus de cinq pas à faire pour arriver là où la règle était restée depuis la veille et elle ne pouvait trop traîner des pieds sans que cela se voit, ce qui aurait automatiquement augmenté la sanction.
Elle arriva aux pieds de Lorena, elle se coucha sur ses genoux. Elle sentit que son tee-shirt était relevé.
« Es-tu prête ?
– Oui Maman.
– Alors allons-y ! »
Les mains de Madame Caroni et de sa fille s’abattirent en même temps sur les fesses des deux jeunes filles qui crièrent à l’unisson.


Vous avez loupé le début de l'histoire ?

Pas de problème, voici comment tout cela a commencé : le chapitre 1
 ... et ce qui s'est passé juste avant : le chapitre 22
On peut tous les retrouver sur la page "mes récits"

Il y a une suite, bien sûr !

C'est le chapitre 24.

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