« Ne te fais pas d’illusion, ta punition n’est pas finie ? Nous avons deux ou trois comptes à solder avant que tu en sois quitte pour aujourd’hui. Es-tu disposée à obéir ? »
Clémence n’écoutait pas vraiment ce que disait Madame
Caroni. Elle ne ressentait que le feu qui occupait la totalité de ses fesses.
Elle ne répondit pas.
« Je t’ai posé une question, insista Madame Caroni avec
une bonne claque sur chaque côté des fesses de Clémence.
– Oui Madame, oui.
– Oui quoi, demanda Madame Caroni en donnant une nouvelle
claque sur les fesses de Clémence ?
– Je vais obéir Madame, je vais obéir. »
Les sanglots qui conclurent cette phrase n’émurent pas
Madame Caroni. Il en fallait plus que ça et elle n’était pas tout à fait
convaincue de la sincérité de l’engagement de Clémence.
« Nous allons voir ça ! »
Elle prit Clémence par la taille et elle la déposa sur le
sol.
« Va mettre des chaussons. Ils sont restés dans la
chambre ! Puis tu reviens ici. »
Clémence se hâta vers la chambre. Les chaussons étaient
effectivement là. Elle souffla. De ne plus être sous le regard de sa terrible
voisine lui permit de reprendre un peu ses esprits. Qu’avait l’intention de
faire Madame Caroni ? Elle avait parlé d’une punition qui durerait toute
la journée, y aurait-il d’autres fessées ?
« Dans quel état sont mes fesses ? Elles doivent
toutes bleues. »
Clémence fit une halte devant un miroir et souleva sa
chemise de nuit. Certes, les fesses étaient bien rouges, mais il n’y avait pas
trace des contusions.
« Pas de quoi faire faire un certificat médical, ni
obtenir une incapacité de travail, se dit-elle amèrement. Le temps que j’arrive
chez le médecin, il n’y aura plus aucune trace de cette fessée ! »
Elle s’accorda un petit moment pour réfléchir. Qu’allait
exiger sa voisine ? Peut-être n’était-elle pas obligée de retourner se
mettre sous sa domination. Elle pourrait sans doute…
« Clémence, faut-il que j’aille te
chercher ? »
La voix de Madame Caroni avait suffi pour déclencher un
salutaire réflexe d’obéissance.
« J’arrive, Madame, j’arrive ! »
Clémence se dépêcha de revenir dans le couloir où Madame
Caroni l’attendait. Une claque sur les fesses l’accueillit. Sa chemise de nuit
recouvrait ses fesses, mais le fin tissu n’amortit pas notablement le coup.
« Aïe !
– Que faisait-tu ?
– Rien Madame, je mettais mes chaussons.
– Et il te faut autant de temps pour mettre des
chaussons ? Tu ne serais pas en train de me mentir une nouvelle fois, par
hasard ?
– Oh non Madame, je le jure.
– Allez, en route ! »
Madame Caroni prit Clémence par le bras et se dirigea vers
la porte de l’appartement. Ce n’est que quand la porte fut ouverte que Clémence
prit conscience que c’était vêtue seulement de sa courte nuisette que Madame
Caroni voulait l’entraîner sur le palier.
« Non, attendez, je ne peux pas.
– Qu’est-ce que c’est encore que cette comédie ?
– Pas comme ça, dit-elle en désignant ses cuisses nues, je
dois m’habiller d’abord.
– Absolument pas nécessaire. Avance ! »
Madame Caroni força sur le bras de Clémence, mais celle-ci
s’agrippa au chambranle de la porte, refusant de faire un pas dehors.
« Clémence ! »
Il y avait en même temps de l’exaspération et une menace
implicite dans le ton de Madame Caroni.
« Non, je ne peux pas, on va voir mes
fesses ! »
Clémence ne lâchait pas sa prise. Madame Caroni aurait pu
pousser plus fort et contraindre Clémence à la suivre, mais il fallait que la
désobéissance trouve son juste châtiment. Elle tira sur le bras de Clémence qui
ne s’attendant pas à une pression dans le sens contraire de celle contre
laquelle elle luttait, fut entraînée tout de suite. Elle se retrouva coincée
sous le bras de sa voisine avant d’avoir vraiment compris ce qui lui arrivait.
Madame Caroni la souleva facilement et fit deux pas en
avant, ce qui les amena toutes les deux sur le palier.
« Parce que tu penses que les voisins ne seront pas
rapidement au courant que je te donne la fessée déculottée ? Je pense
qu’ils auront sous peu de nombreuse occasions d’y assister, surtout si tu
continues à désobéir. »
Madame Caroni avait relevé le bas du vêtement que Clémence
avait trouvé trop court pour faire un pas sur le palier.
« Non, cria Clémence ! »
Elle étala sa main, doigts écartés sur ses fesses.
« Clémence, tu enlèves ta main. Si c’est moi qui doit
le faire… »
La menace suffit. Clémence ôta sa main.
« Je ne veux plus la revoir ! Tu as une ardoise
déjà bien pleine, veux-tu que j’y rajoute encore quelques
punitions ? »
Sans attendre la réponse, Madame Caroni entama une fessée
que Clémence accompagna aussitôt par des pleurs et des cris sonores qui se
propagèrent dans la cage d’escalier. Ils ne pouvaient qu’attirer l’attention de
toute personne qui s’y trouverait. Ce n’était, sur l’instant, pas la
préoccupation de Clémence.
Le combat pour éviter sa première fessée, qu’elle venait de
perdre quelques instants plutôt, avait marqué ses esprits. Même si, assise au
calme loin de Madame Caroni, elle ne l’aurait jamais reconnu, elle avait
compris qu’il était vain de vouloir s’opposer à une fessée que Madame Caroni
avait décidé de lui donner. Elle lançait un pied en l’air quand la main de sa
voisine déposait une marque particulièrement cuisant sur ses fesses ou sur le
haut de ses cuisses. Ses deux chaussons volèrent et se retrouvèrent de l’autre
côté du palier.
Madame Caroni prit le temps de raviver les couleurs des
fesses de Clémence. Si l’on prenait en compte les cris et les gesticulations
que provoquait la correction, elle devait avoir permis à Clémence de faire un
bout de route sur le chemin de l’obéissance. Madame Caroni remit Clémence sur
ses pieds.
« On y va, dit-elle pour tout commentaire. Tu remets
tes chaussons et tu viens avec moi ! »
Clémence ne fit aucune difficulté pour suivre sa voisine qui
l’entraîna dans les escaliers.
Clémence écarquilla ses yeux en entrant dans le séjour.
Béatrice, Maïlis et Camille se tenaient chacune faisant face à un coin et
malgré le bruit que Madame Caroni et elle avaient fait en entrant dans
l’appartement, aucune des trois n’avait bougé. Clémence comprit qu’elle devait
les rejoindre, ce qui était impossible.
Madame Caroni lui avait libéré le bras. Elle fit demi-tour
et se précipita vers la porte de l’appartement. Le temps d’y arriver et
d’ouvrir la porte, Madame Caroni avait mis la main sur sa nuque et elle l’avait
obligée à revenir vers elle.
« Petite peste ! Encore une désobéissance !
Cette fois-ci, tu vas le sentir passer ! »
Tenue par la poigne de Madame Caroni, Clémence n’eut pas
d’autre choix que d’avancer aux côtés de sa voisine. Elles firent un crochet
pour que Madame Caroni prenne la règle qui avait été posée sur le bord d’une
étagère. Clémence était trimbalée comme un fétu de paille et Madame Caroni ne
lui laissait pas le temps de reprendre ses esprits.
Clémence se retrouva à plat ventre en travers des genoux de
Madame Caroni qui s’était assise sur le canapé. Elle ne fit pas un geste de
défense quand sa nuisette fut relevée. Le premier coup de la règle la laissa
sans réaction. C’était tellement au-delà de ce qu’elle imaginait qu’il était
impossible de l’absorber et surtout de penser qu’il y en aurait un deuxième. Il
y en eut un deuxième.
Clémence crut s’étrangler tellement elle eut du mal à
aspirer de l’air qui semblait fuir ses poumons. Elle dut attendre la troisième
pour avaler une goulée d’air qui lui donna la possibilité de crier la douleur
qu’elle ressentait sur les fesses. Quand la règle frappa une quatrième fois,
elle se décida.
« Je ne peux pas rester là ! »
Elle poussa soudainement sur ses deux bras tout en se
tortillant et Madame Caroni fut surprise. Clémence tomba à ses pieds. D’un
bond, elle se relava et parti en courant vers la porte. Elle atteignit la porte
et elle l’ouvrit. Madame Caroni referma sa main sur la nuisette. Clémence fit
un bon en avant et le tissu glissa entre les doigts de Madame Caroni.
Clémence se précipita dans les escaliers. Elle les montait
quatre à quatre. La chaleur qui irradiait depuis ses fesses lui donnait une
énergie inépuisable. Elle ne regarda pas derrière elle avant d’avoir monté un
palier. Personne ne la suivait. Elle fut un peu rassurée.
« Peut-être qu’elle a renoncé ? »
Elle n’y croyait pas vraiment, mais cela lui redonna un peu
de courage. Elle reprit l’ascension, un peu moins vite que précédemment, mais
sans lambiner. Quand elle arriva sur le palier du cinquième, elle s’aperçut
qu’elle n’avait pas de clé. Elle sonna, consciente de l’urgence. Madame Caroni
ne tarderait plus.
« Et cet imbécile de Benoît qui fait je ne sais quoi au
lieu de venir m’ouvrir ! »
Elle réappuya sur le bouton de la sonnette tout en
surveillant l’escalier par où devait surgir la menace. Toujours rien.
« Vite, vite, vite, implorait-elle, mais la porte ne
s’ouvrait toujours pas ! »
Elle entendit l’ascenseur s’arrêter à l’étage où elle se
trouvait tandis que Benoît fit son apparition derrière la porte de son
appartement qu’il avait entrebâillée. Madame Caroni sortit de l’ascenseur. Elle
tenait la règle à la main.
« Mais, qu’est-ce que… »
Benoît n’eut pas le temps d’en dire plus. Clémence
s’engouffra par la porte ouverte en le bousculant.
« Pousse-toi de là, cria-t-elle ! »
Elle entra en trombe dans la maison. Où se réfugier ?
Dans la chambre ? Non, elle y serait trop facile à trouver. La salle de
bain ! Clémence courut jusqu’au bout du couloir s’engouffra dans la salle
de bain et referma la porte derrière elle.
« En sécurité ! Elle ne peut plus m’atteindre. Je
resterai là aussi longtemps qu’il le faudra ! »
Clémence se planta devant le miroir, elle releva sa nuisette
et examina ses fesses. Elle avait cru, après la première fessée qui lui avait
été donnée à main nue, que son postérieur était rouge. Elle savait maintenant
que ce n’était rien. L’utilisation de la règle, pourtant pendant peu de temps,
avait laissé de longue traces carmin qui traversaient ses fesses de droite à
gauche. Elle en toucha une et le regretta aussitôt. La douleur sourde s’était
transformée, au contact de son doigt, en une brûlure acérée. Elle songea à
masser son postérieur, mais elle y renonça. Elle fouilla dans le placard. Que
pourrait-elle bien passer sur sa peau pour en atténuer le feu ?
Le verrou de la porte de la salle de bain tourna. Madame
Caroni ouvrit la porte et fit un pas, se plaçant sur le seuil. Elle tenait
toujours la règle dans sa main.
« Tu peux reprendre le tournevis, Benoît, je n’en ai
plus besoin. »
Elle fit un pas vers Clémence qui recula jusqu’à ce qu’elle
fût le dos au mur. Plus moyen de reculer.
« Reprenons notre conversation, ma chérie. Où en
étions-nous restées ? »
Elle fit un nouveau pas en avant.
« J’ai l’impression que je n’avais pas fini la fessée
que je te donnais. Qu’en dis-tu ?
– Non, pardon, pardon, je ne le ferai plus.
– Je n’en suis pas encore certaine, mais je peux te
promettre que j’aurai réglé cette question d’ici ce soir. »
Madame Caroni était arrivée au contact de Clémence. Celle-ci
tendait les mains devant elle comme si elle voulait repousser sa voisine ou
plutôt en un geste de supplication pathétique.
« Commençons par achever ce que nous avons laissé en
plan. Nous parlerons de la suite plus tard. »
Madame Caroni prit la main de Clémence. Elle l’emmena vers
la baignoire sur le bord de laquelle elle s’assit. Clémence suivait sans faire
de difficultés. Ses yeux étaient baignés de larmes et elle répétait sans
cesse :
« Non, non, pardon, non… non, s'il vous plait, non… je
ne le ferai plus, pardon… non, non… »
Madame Caroni la plaça délicatement à plat ventre sur sa
cuisse gauche. Clémence la laissait faire en devançant le plus possible les
indications que lui donnaient les mains qui la plaçaient en position de
recevoir la fessée.
« Mets tes bras en avant, je ne veux pas qu’ils
viennent me gêner pendant que je te corrige. »
Clémence obéit sans attendre et Madame Caroni passa son bras
autour de la taille de la femme qu’elle serra contre sa hanche. Elle releva la
chemise de nuit et elle resserra ses genoux sur le bas des cuisses de Clémence.
« Voilà ! Comme cela tu ne risques plus de faire
la même erreur. Ton ardoise est déjà bien assez lourde. Je ne sais pas si tu
vas pouvoir payer le prix de toutes tes désobéissances d’ici ce soir. Il est
probable que nous devions continuer demain. »
Elle passa sa main sur les fesses de Clémence.
« Quelques belles marques de plus par la règle ici tout
de suite et nous retournerons continuer la correction chez moi. Attention, pas
de main pour protéger les fesses ! »
La règle tomba sur le sommet des fesses. Clémence raidit
tous ses muscles, elle cria, elle eut un hoquet qui finit en sanglot. La règle
avait laissé une brûlure incandescente là où Madame Caroni l’avait appliquée.
Cela ne pouvait pas faire aussi mal ! Le deuxième coup confirma la rigueur
du premier. Il n’y avait plus de place pour les demandes de pardon et les
supplications, seuls restaient les cris à chaque application de la règle et les
pleurs entre deux.
Madame Caroni commença par asséner une dizaine de coups de
règle sur chaque fesse, bien détachés les uns des autres. Elle y mettait toute
la vitesse dont elle était capable. Elle savait, qu’ainsi, le pic de douleur
que provoquait la règle avait le temps de se diffuser aux alentours du point
d’impact, de diminuer légèrement avant d’être réactivé par le suivant
administré à un autre endroit.
La fessée était ainsi une succession de moments où la
douleur montait à son paroxysme, puis elle avait à peine le temps de revenir à
un niveau plus absorbable avant de redevenir une nouvelle fois insupportable,
mais un peu à côté. La température de l’épiderme montait, mais par à-coups et
pas de façon uniforme. Cette façon de faire affolait Clémence, d’autant plus
qu’elle n’en voyait pas la fin.
La fin arriva bien trop tôt. Soudainement, le rythme
changea. Madame Caroni n’observait plus de pause entre deux coups de règle.
Elle cherchait à ce qu’ils se succèdent sans interruption. Certes, ils étaient
un peu moins forts que les premiers, mais leur enchaînement sans interruption
accumulait une énergie formidable sur les fesses que l’augmentation de chaleur
de la peau avait des difficultés à absorber.
Clémence se débattait. Non ce n’était pas le terme qui
convenait. Ses fesses dansaient sous l’impact de la règle et seul le bout de
ses jambes battaient dans l’air. Elle avait le plus grand mal à ne pas
interposer sa main libre, mais elle avait en tête la menace de Madame Caroni.
Cela le retint de mettre son projet à exécution.
De nombreux rectangles de toutes les nuances du rouge couvraient
ses fesses quand Madame Caroni suspendit la fessée.
« Bon, pour une entrée en matière, ce n’est pas mal
non ? Allons la finir chez moi. Je veux t’avoir sous la main quand tu
seras au coin. »
Madame Caroni se releva. Elle portait Clémence sous son
coude et cela ne lui demandait pas un effort démesuré. Elle tenait à ce que la
femme qu’elle avait prise sous son autorité, comprenne que toute résistance
était inutile, à l’instar d’une petite fille qu’une grande personne aurait
décidé de corriger.
Elle sortit de la salle de bain, parcourut le couloir tout
en continuant à abattre la règle sur les fesses nues qui étaient toujours à sa
disposition. Clémence n’avait pas cessé de pleurer. Elle poussait un cri sourd
à chaque contact de la règle avec ses fesses, bien que les coups fussent
maintenant considérablement moins forts qu’ils l’avaient été.
Elle ne s’interrompit que pour ouvrir la porte et sortir sur
le palier. Clémence se raidit quand elle vit qu’elle se retrouvait sur le
palier. La règle reprit son ballet sur ses fesses, remettant au second plan la
préoccupation d’être vue, les fesses nues, par d’autres personnes.
« On va prendre l’ascenseur, tu es
d’accord ? »
Madame Caroni posa son pied sur un petit rebord en ciment.
Elle posa Clémence sur sa cuisse et elle recommença à fesser Clémence avec son
terrible instrument. Quand l’ascenseur arriva, ce fut Madame Abramov qui en
sortit.
« Bonjour Madame, comment allez-vous aujourd’hui ?
– Fort bien et je vois que vous êtes très occupée !
– Cette chipie me donne bien du tracas mais je vais y
arriver. »
Madame Caroni poursuivait la fessée. Clémence gigotait pliée
en deux sur la cuisse de Madame Caroni. Elle ne voyait pas ce qu’elle aurait pu
faire pour dissimuler sa nudité et le traitement infamant qu’on lui faisait
subir. Elle cachait son visage dans les plis de la robe de Madame Caroni,
espérant ne pas être reconnue par sa voisine qu’elle avait, elle, parfaitement
identifiée.
« Oh mais ce n’est pas la même jeune femme
qu’hier !
– Non, mais c’est une de vos voisines tout de même. Elle
habite ici. »
La rythme de la fessée avait été interrompu. Madame Caroni
en montrait la porte de l’appartement où logeait Clémence.
« Clémence, tu n’as pas dit bonjour à Madame
Abramov ! »
Cette remarque fut conclue par un sérieux coup de règle sur
les fesses.
« Dis bonjour tout de suite !
– Aïe ! Bonjour Madame !
– Bonjour Clémence, je vois que tu n’as pas été sage.
– Voilà, ce n’est pas si difficile d’être polie et bien
élevée !
– Cela ne sembla pas aussi naturel que vous le dites, s’il
faut rougir les fesses de cette demoiselle pour obtenir un bonjour.
– Oh non, ce n’est pas pour cela que je la punis. »
Madame Caroni se lança dans le récit des turpitudes de
Clémence. L’ascenseur eut le temps de faire un aller-retour au grand dam de
Clémence dont l’estomac se nouait à la pensée de l’arrivée d’un troisième
témoin. Heureusement, son passager s’arrêta à un étage inférieur.
« Je l’ai donc prise sous mon aile et je la punirai
quand elle en a besoin, mais il faut commencer par lui apprendre l’obéissance.
– J’ai l’intuition que les cours intensifs que vous lui
donnez, sont d’une redoutable efficacité.
– J’ai bon espoir d’y arriver. Mais je compte également sur
vous. Comme pour Maïlis et Camille que je vous ai présentées hier, je compte
sur vous pour être attentive aux bêtises que pourrait commettre Clémence.
– Oui, je comprends qu’il faille la surveiller.
– La surveiller et la punir quand vous le pensez nécessaire.
Vous lui baissez la culotte et vous lui donnez une bonne fessée. Elle en a besoin.
– Vous pouvez compter sur moi.
– Je vous en remercie, pour moi, mais surtout pour
Clémence. »
Cette dernière n’en croyait pas ses oreilles. Non seulement
son identité avait été révélée, mais en plus la voisine venait d’obtenir
l’autorisation de lui donner une fessée déculottée quand elle le voudrait. La
règle avait fait une pause, ce qui avait permis à Clémence de suivre la
conversation. Elle aurait préféré qu’il n’en fût rien. Elle aurait protesté si
elle avait été en meilleure position.
« Mais je vous laisse, voilà l’ascenseur. Nous avons
encore du travail à faire, n’est-ce pas Clémence ? »
Madame Caroni reprit Clémence sous son bras et la fessée
recommença alors qu’elles pénétraient dans l’ascenseur.
Vous avez loupé le début de l'histoire ?
Pas de problème, voici comment tout cela a commencé : le chapitre 1
... et ce qui s'est passé juste avant : le chapitre 24
On peut tous les retrouver sur la page "mes récits"
On peut tous les retrouver sur la page "mes récits"
Il y a une suite, bien sûr !
c'est le chapitre 26
Les commentaires...
Ils sont les bienvenus, voire un peu plus. Lâchez-vous ! Laissez-vous aller ! Exprimez-vous ! N'hésitez pas à dire ce que vous en pensez ! Bref, on attend vos contributions.
Amis de la poésie et de la fessée ascensionnelle... bonjour
RépondreSupprimerQu'est ce qui est rouge, qui monte et qui descend à tous les étages?... Les fesses de Camille aux prises avec madame Caroni dans un ascenseur...
Il faut croire que la pratique intense de la fessée déculottée est comprise dans la bail de location de l'immeuble parce que ça tombe aussi régulièrement que les quittances tous les mois. sauf que là, c'est plusieurs fois dans la journée.
JLG nous écrit un épisode Thriller haletant avec "Poursuite impitoyable" des fesses de Clémence en fuite. Suspense Hitchcokien dans "les 39 marches" de l'escalier, genre la "fessée aux trousses" ou "Pas de printemps" pour les fesses de Clémence qui n'en bénéficie d'aucune.
Madame Caroni ne lâche pas sa "Proie pour l'ombre" et après un siège de la salle de bain où s'est enfermé l'indisciplinée, lui remet "La main au collet" pour un supplice de la baignoire, avec fessée en règle... à la règle plate...
Le lecteur est carrément "A bout de souffle", et peine autant à le reprendre que celui la victime, au bord de la "Psychose" à tambouriner derrière la porte de l'imbécile de Benôit qui ne lui ouvre pas... La tension est à son comble, la couleur des fesses de Clémence monte encore d'un cran sous les coups de règles ininterrompus à la "poursuite du fessier rouge". Elle avance par propulsion arrière...
Après "Ascenseur pour l'échafaud" la pauvre Clémence est fessée au pilori du palier, devant madame Adamov qui, "Autant en emporte le vent des claques" ne demande pas mieux que de participer à l'éducation de la demoiselle. L'arrière train de la fugueuse ne claquera pas que trois fois. "Certains l'aiment chaud" comme madame Caroni qui n'en finit pas de régler ses comptes.
Aucun trucage, mais des effets fessée spéciaux ébouripoustoufflants! . Les séances de coups de règle ne sont pas du cinéma et s'enchaînent comme "Une histoire sans fin!"
Bon je vais me rafraîchir les neurones, je suis un peu en surchauffe...
Bonnes fessées de fin d'année!
Ramina
Bonjour Ramina,
RépondreSupprimerBien vu cet inventaire hitchcockien. J'applaudis à votre érudition en matière de cinéma. Quelle "chevauchée fantastique" !!! "L'arrière-train sifflera trois fois" ! C'est le fesse-tival cinéma de Noël.
Trois place pour le prix de deux. Quel scoop !
Bonnes fêsse-tes de Noël à tout le monde.
Amicalement. Peter.