samedi 14 décembre 2019

Madame Caroni - chapitre 24

Les fesses de Maïlis étaient en feu. Elle criait sa douleur et elle ne prêtait pas attention à l’écho que faisaient ceux de Camille en lui répondant. La main de Madame Caroni tombait, précise sèche. Elle ne couvrait, à chaque fois, qu’une partie de ses fesses, mais elle y laissait une sensation de brûlure aiguë qui en rajoutait un peu plus à l’échauffement qui embrasait son épiderme.
Madame Caroni ne donnait aucun signe de fatigue. La fessée durait pourtant depuis une éternité. C’était l’impression de Maïlis, sans doute renforcée par son attente impatiente de la fin de la correction. Ce n’était pas encore pour maintenant. Madame Caroni accéléra encore le rythme avec lequel sa main punissait Maïlis. Les fesses de la jeune fille n’étaient pas encore assez rouges à son goût et les signaux que donnait celle-ci, ne montraient pas un repentir suffisamment abouti. Il fallait prolonger encore un peu la punition.
Camille ne pensait plus du tout à l’âge de la personne qui la punissait. C’était bien assez de maîtriser ses gestes intempestifs afin de ne pas donner l’impression de s’opposer à la correction. Elle savait ce que cela lui coûterait !
« Je crois que la mienne est à point, dit Madame Caroni. Et la tienne ?
– Je crois que ça commence à cuire correctement. »
Lorena posa sa main sur le sommet des fesses de Camille qui poussa un long gémissement.
« Je confirme, c’est chaud à souhait.
– Je vais m’en tenir là pour Maïlis. N’oublie pas le supplément avec la règle !
– Aucun risque que je ne l’oublie ! »
Camille n’eut pas le temps d’avoir peur. Lorena devait avoir la règle sous la main et elle en frappa le sommet des fesses, en barrant les fesses d’un rectangle de feu. La ruade de Camille n’eut rien de volontaire. Elle retomba sur les genoux de Lorena juste au moment où l’extrémité de la règle tomba sur sa fesse gauche, à la jonction avec la cuisse. La main de Lorena, posée au milieu de son dos, l’empêcha de bouger. La règle tomba de l’autre côté. Camille s’étrangla. Ce n’était pas possible de continuer ainsi.
« Je ne tiendrai pas, se dit-elle ! »
La règle continuait son office. Camille gigotait de plus en plus, cherchant, après chaque coup à ôter l’endroit où la règle venait de provoquer une fournaise localisée du prochain trajet de son extrémité. Cela mettait l’autre côté au centre de la cible. C’était là où arrivait le prochain coup. Sa gesticulation facilitait donc l’administration de la fessée et Lorena ne s’en plaignait pas. Elle maintenait facilement Camille à sa place, l’empêchant seulement de glisser de ses genoux.
C’était plus le souvenir des dégâts causés la veille par la règle que la fessée reçue ce jour qui effraya Camille. Il ne s’agissait plus d’obtenir son acceptation de la fessée. C’était acquis. Il n’y avait donc pas de raison de la corriger au-delà de ce qui était nécessaire. La peur de recevoir une punition magistrale faisait le reste. La règle avait fait son travail, mais pas plus qu’il n’en fallait.
Madame Caroni avait gardé Maïlis à plat ventre sur ses genoux. Elle regardait sa fille achever la correction de Camille, tout en passant doucement sa main sur les fesses qu’elle avait si durement meurtries depuis la veille au soir.
Au début Maïlis apprécia que la fessée soit terminée. Cela soulageait grandement, même si elle se doutait que sa punition n’était pas arrivée à son terme. Puis vint la phase où elle fut troublée par le contact de cette main sur sa peau nue, à quelques centimètres de son pubis. Elle se raidissait quand Madame Caroni approchait sa main de son entrejambe, mais il ne se passa rien de tendancieux. La main parcourait son épiderme, légère, en un geste machinal et répétitif, comme elle l’aurait fait si cela avait été un enfant que Madame Caroni tenait sur ses genoux.
Maïlis se détendit progressivement. La caresse était certes très infantilisante, mais plutôt apaisante. Maïlis découvrait cette nouvelle relation filiale qui, peu à peu, la liait à sa tutrice. Elle commençait à voir, en Madame Caroni, une Maman de substitution qui savait punir quand il le fallait, mais aussi cajoler.
C’était agaçant ou plutôt vexant quand Madame Caroni décidait de la punir, mais c’était aussi sécurisant quand elle était prise en charge et que c’était sa tutrice qui prenait les décisions. Elle n’avait plus qu’à obéir, ce qui n’était pas toujours désagréable, comme ce moment passé sur ses genoux. Elle avait fermé les yeux et sa respiration se ralentissait quand une claque un peu plus forte la ramena à une réalité plus prosaïque.
« Allez, au coin toutes les deux, maintenant que la fessée de Camille est finie ! »
Camille s’était précipitée, trop heureuse d’en avoir fini avec cette correction. Elle occupa le dernier coin libre de la pièce. Maïlis n’avait plus où aller pour obéir à la consigne de sa tutrice. Elle se retourna vers elle. Comment faire ?
« Ah ! C’est l’heure de pointe, ironisa Lorena, plus un coin de libre !
– C’est vrai qu’avec autant de pupilles à mettre en pénitence, nous allons être en manque d’espaces appropriés. Il faudra trouver une solution. Pourtant, les mettre à réfléchir au coin est indispensable. »
Elle réfléchit un petit instant. Elle envisagea plusieurs hypothèses. Le piquet en était une, mais il isolait bien moins que le coin. L’attention du puni pouvait être distraite par une perception de mouvements en vision périphérique. Disperser les punis dans plusieurs pièces ? Pourquoi pas, mais il fallait, pour être efficace, que la pénitence se tienne dans un lieu de passage…
« Pour le moment, je vais t’en libérer un. Benoît tu viens ici ! »
Benoît, en sortant du coin, croisa Maïlis qui prit aussitôt sa place. Les trois coins disponibles de la pièce étaient de nouveau occupés.

Benoît se dirigea vers le milieu du séjour, incertain sur ce qu’il fallait faire.
« Viens ici que je te reculotte. »
Madame Caroni était sur le point de le faire quand elle remarqua le visage fermé de Benoît.
« Peut-être serait-il temps que tu cesses de bouder. Tu as fait une bêtise, tu en as été puni, il n’y a pas de raison de faire la tête. Mais peut-être cette fessée n’a-t-elle pas été suffisante ? Faut-il que je te donne une vraie raison de manifester ta mauvaise humeur ? »
Benoît secoua la tête.
« Qu’y a-t-il ? Peut-être crois-tu que cette fessée n’était pas méritée ?
– Non, Madame. Ce n’est pas ça.
– Explique-moi avant que je me trouve dans l’obligation de me fâcher !
– C’est pas juste.
– Ce n’est pas juste ? Ce n’est pas juste que je t’aie donné une fessée ?
– Non, ça c’est… c’est d’accord.
– D’accord ou pas, tu sais que ce n’est pas toi qui décides si tu as besoin d’une fessée ou non.
– Oui Madame, mais… »
Les gros yeux de Madame Caroni le décidèrent à prendre le risque de parler.
« Il n’y a que moi qui reçoit la fessée. Ce n’est pas juste !
– Comment ça, il n’y a que toi à qui je donne la fessée ? A ton avis, Béatrice, Maïlis et Camille n’ont pas reçu de fessée aujourd’hui ?
– Si j’ai bien entendu. Ce n’est pas d’eux dont je veux parler.
– Ce que tu dis n’est pas très clair. Viens ici ! »
Madame Caroni se doutait qu’il y avait anguille sous roche et que ce que Benoît voulait dire ne pouvait pas sortir aisément. Il fallait le rassurer, il serait toujours temps de le punir s’il se révélait que ce qu’il avait à dire était de l’ordre du caprice. Elle l’attira vers elle, passant le petit moment de résistance de Benoît qui eut peur de recevoir une nouvelle fessée. Elle l’assit à califourchon sur ses genoux et elle lui releva le menton afin qu’il la regarde droit dans les yeux.
« De qui veux-tu donc parler ?
– De… de Clémence.
– Clémence ?
– Oui. Elle n’a pas eu de fessée et ce n’est pas juste.
– Une fessée pour Clémence ? Il faudrait qu’elle l’ait méritée. Selon toi, est-ce le cas ?
– Ben oui, elle fait comme moi !
– C'est-à-dire ?
– Elle rentre souvent plus tard que moi et quand elle est à la maison, elle est tout le temps sur son téléphone.
– Ça, J’avais remarqué qu’elle y passait du temps.
– Pour ce qui est de rentrer tard, intervint Lorena, je peux le confirmer. Je l’ai souvent croisée dans le hall de l’immeuble à plusieurs reprises et à des heures tardives.
– Et elle ne fait rien d’autre que parler dans son téléphone. Et elle vous a dit que je buvais trop. Ce n’est pas faux, mais je ne suis pas le seul. A la maison, c’est elle qui boit le plus, moi c’est surtout en dehors parce que je n’ai pas envie de rentrer le soir. Alors je vais au café, retrouver les copains.
– Es-tu sûr de ce que tu avances ? Tu sais que si tu me dis tout cela sans raison, je serai obligé de te punir et ce sera la plus sévère des corrections que je t’ai données jusqu’à maintenant, sans compter le traitement que je réserve aux petits menteurs. »
Benoît blêmit, mais il resta ferme dans ses déclarations.
« Si vous voulez, on peut monter voir. Je suis sûr que dans la poubelle, vous allez trouver au moins deux bouteilles de whisky. Moi je n’en bois pas du tout, je n’aime pas ça.
– Comment puis-je être certaine que ce n’est pas toi qui l’a bu ? »
Benoît téléphona à un copain qui confirma à Madame Caroni qu’il ne supportait pas le whisky et qu’il n’en buvait jamais. Madame Caroni sentait qu’elle avait été manipulée. Non pas que les punitions qu’elle avait administrées à Benoît avaient été injustifiées, cela aurait été très grave, mais elle avait cru que Clémence était victime du comportement de son mari, alors qu’elle ne se comportait pas mieux. Clémence avait réussi à lui dissimuler ses turpitudes… mais cela n’avait pas duré longtemps. Deux jours, mais cela faisait deux jours de trop. Il fallait y mettre bon ordre.
« Et puis…
– Et puis quoi ?
– Hier soir, après que vous soyez partie, elle s’est moqué de moi pendant que j’étais au coin. Elle a dit que si je ne lui obéissais pas, elle me ferait punir par vous quand elle le voudrait. »
Madame Caroni n’eut pas besoin de réfléchir très longtemps avant prendre sa décision. Elle remit Benoît sur ses pieds, remonta son pantalon de pyjama et elle le prit par la main.
« Tu viens avec moi ! »

Madame Caroni disposait d’une clé pour entrer dans l’appartement de Benoît et Clémence, comme elle en avait une pour chaque demeure de chacun de ses pupilles. Elle voulait y avoir accès sans être obligée de les prévenir de son arrivée.
On entendait Clémence qui, dans sa chambre, parlait à une personne qui devait être au téléphone. Madame Caroni fit un détour par la cuisine. Les deux bouteilles vides de whisky dont Benoît avait parlé étaient bien là. Les faits semblaient corroborer les déclarations que Benoît avait faites. Madame Caroni marcha sur des chaussures qui avaient été abandonnées au milieu du couloir. Il n’y avait pas de doute. Elles appartenaient à Clémence.
Madame Caroni entra dans la chambre sans s’annoncer. Clémence était allongée sur son lit, toujours en chemise de nuit.
« Mais qu’est-ce que… »
Clémence rabattit sa chemise de nuit sur ses cuisses, ce qui se révéla peu efficace. Même tirée vers le bas au maximum, le vêtement ne couvrait que les fesses et ne descendait qu’au ras de celles-ci. Madame Caroni lui prit le téléphone des mains. Elle coupa la communication.
« Attendez ! Que faites-vous ? Je… »
Clémence fut tirée de son lit sans ménagement. Madame Caroni ne lui laissa pas le temps de mettre ses chaussons.
« Aïe ! Vous me faites mal ! »
Malgré les protestations de Clémence, Madame Caroni serra encore plus fort le bras de la femme qu’elle propulsa en dehors de la chambre.
« Qu’est-ce que c’est que ça ? »
Le déplacement s’était arrêté là où avait atterri la première chaussure.
« Ma chaussure. Et alors ?
– Que fait-elle dans jetée dans le couloir ? Est-ce sa place ?
– Non, bien sûr, mais je ne vois pas en quoi cela vous concerne. Pour commencer vous allez me rendre mon téléphone ! »
Sans répondre à la demande, Madame Caroni entraîna sa voisine vers la cuisine. Celle-ci tenta bien de résister, mais la différence de poids et de taille entre les deux femmes allait avec une différence de force. Madame Caroni n’eut pas à s’employer beaucoup pour que Clémence fût obligée de la suivre.
« Aïe, mon bras ! Vous me le broyez !
– Alors avance et ça n’arrivera pas ! »
Clémence trottinait sur la pointe des pieds à côté de Madame Caroni qui l’amena devant la poubelle.
« Qu’est-ce que c’est que ça ?
– Des bouteilles, mais ça ne vous regarde pas ! Je fais ce que je veux chez moi ! Ce n’est pas parce que je vous ai demandé de punir mon mari que vous avez le droit de vous introduire chez moi.
– Et pour quelles raisons devais-je corriger votre mari ?
– Il rentrait trop tard et il boit trop ! Lâchez-moi maintenant !
– Vous estimez donc qu’une grande personne qui ne sait pas limiter la quantité de boisson qu’elle ingère, mérite d’être punie. »
Clémence eut un petit temps d’hésitation. Elle voyait où sa voisine voulait l’amener. Pouvait-elle reculer et revenir sur ses déclarations antérieures ? Elle choisit de n’en rien faire.
« Bien sûr ! Je vous l’ai déjà dit !
– Et qui a bu ces deux bouteilles ?
– Je ne sais pas, sans doute Benoît !
– Benoît ne boit pas de whisky. Cela m’a été confirmé. Je pense plutôt que c’est toi qui a vidé ces deux bouteilles. Certes, Benoît reconnait boire plus que de raison, mais il semble qu’il n’est pas le seul.
– Hein ? Mais quoi…
– Je crois que c’est toi qui a consommé tout cet alcool.
– Mais pas du tout. Ça ne peut-être que Benoît ! Et de toute façon je…
– Récapitulons : l’ingestion non contrôlée de boisson, et, si j’en crois des témoignages concordants, des horaires de retour à la maison très tardifs. Tout ce que tu reproches à Benoît, n’est-ce pas ?
– Euh… ou, mais je…
– Explique-moi pourquoi il n’y aurait que Benoît qui reçoive la fessée pour ces écarts ? »
Les intentions de Madame Caroni étaient maintenant très claires. Clémence cherchait désespérément comment se sortir de ce mauvais pas avec le moins de dommages possibles. Il y avait une logique imparable dans le raisonnement de Madame Caroni et la poigne de sa voisine ne faisait que renforcer son inquiétude sur la suite des événements.
« C’est bien ce que je pensais, reprit Madame Caroni, l’équité veut que si Benoît est puni pour une bêtise, tous ceux qui commettent la même reçoivent la même punition. C’est tout à fait juste, n’est-ce pas ?
– Mais je ne sais pas… je ne le ferai plus, et je…
– Nous sommes donc d’accord. Mais en ce qui te concerne, je rajouterai un temps passé au téléphone qui dépasse le raisonnable et des affaires que tu laisses traîner sans t’occuper de la gêne que cela procure à ton entourage.
– Mais ce n’est pas moi qui…
– Ah oui, tu as raison. Il faut rajouter les mensonges. Je les oubliais ! Tout cela nécessite une très sérieuse fessée. Je pense que tu n’y vois pas d’objection.
– Mais vous n’avez pas le droit ! Je porterai plainte.
– Ah ? Finalement tu as des objections ? Tant pis, ce sera la fessée tout de même ! »
Madame Caroni posa son pied sur la chaise de cuisine la plus proche. Elle hissa Clémence à plat ventre en travers de sa cuisse qui constituait maintenant une plateforme horizontale. Le mouvement avait été soudain et Clémence, de peur de chuter en avant, étendit ses bras devant elle. Cela dégagea les fesses. Madame Caroni en profita pour relever le bas de la chemise de nuit sous laquelle Clémence ne portait pas de culotte. Une paire de fesses blanches étaient maintenant à la vue de tous.
Jugeant la situation urgente, Clémence rabattit sa chemise de nuit sur ses fesses. Madame Caroni saisit le bras qui venait d’entraver son action et le replia dans le dos de Clémence, puis elle redécouvrit les fesses.
« Non, cria Clémence ! »
Elle tenta d’interposer son autre main, mais, serrée contre le ventre de Madame Caroni, elle n’arrivait pas à mette son bras en arrière. Elle était maintenant nichée dans le creux que formait la cuisse avec le buste de Madame Caroni dont le bras posé sur le dos de Clémence tenait la main droite et évitait que celle-ci ne se relève.
« Nous y sommes, conclut Madame Caroni en assénant une formidable clause sur les fesses de Clémence. N’aies crainte, cela va être une leçon profitable ! Zia Margherita se charge de corriger tes défauts ! »
La main tomba une deuxième fois, de l’autre côté, puis le rythme fut pris : une fois d’un côté, une fois de l’autre et Madame Caroni recommençait. Clémence prit appui sur le dossier de la chaise qui était presque à sa portée, mais sa prise était trop inconfortable pour constituer un point d’appui efficace. Il n’y avait pas d’autre endroit où elle pouvait se raccrocher. Ses jambes pendaient dans le vide.
Tous ses muscles se raidissaient à chaque fois que Madame Caroni appliquait la main sur ses fesses et Clémence protestait contre le traitement qui lui était infligé. Cela ne dérangeait pas la poursuite de la fessée.
Clémence aurait pu continuer comme cela pendant longtemps si la cuisson sur ses fesses l’avait encouragée à trouver une autre parade pour faire cesser la correction qu’elle recevait. Elle se mit à battre des pieds et à amener ses pieds le plus loin possible sur ses fesses. Le bout de ses pieds s’arrêtait à une dizaine de centimètres du bas de ses fesses. C’était insuffisant pour éviter que main de Madame Caroni trouve son chemin, mais cela n’était pas facilitant. Madame Caroni marqua une pause.
« Avec tout ce que tu as fait pour te dérober à la fessée que tu as méritée, cela t’en vaudra une deuxième. Maintenant, si tu persistes à me compliquer la tâche, tu seras punie jusqu’à ce soir ! Enlève tes jambes de là !
« Arrêtez, arrêtez, vous n’avez pas le droit !
– Bon, continuons ! »
La fessée reprit, tout aussi cuisante qu’avant, même si Madame Caroni devait prendre quelques précautions pour éviter le bout des pieds qui se tendaient vers les fesses. Madame Caroni fit une nouvelle pause, très brève.
« Tu sais, Clémence, je n’arrêterai pas avant que tu n’aies cessé de tenter de faire obstacle à ta fessée. Je pense que tu vas te fatiguer avant moi. »
Fut-ce cette dernière promesse qui ramena Clémence à la raison ? Fut-ce l’impossibilité de tenir cette position plus longtemps ? Clémence laissa retomber ses jambes, reddition qui s’accompagna d’un torrent de larmes qui ne cessa plus.
« Voilà ! Quand tu veux ! Mais trop tard pour éviter d’être punie pendant toute la journée.
Clémence battait des pieds, mais cela n’avait plus rien à voir. C’était la fournaise qui s’emparait peu à peu de ses fesses qui provoquait cette gesticulation instinctive.


Vous avez loupé le début de l'histoire ?

Pas de problème, voici comment tout cela a commencé : le chapitre 1
 ... et ce qui s'est passé juste avant : le chapitre 23
On peut tous les retrouver sur la page "mes récits"

Il y a une suite, bien sûr !

C'est le chapitre 25

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