Hélène avait commencé par les fesses, puis elle était descendue sur les cuisses. Les traces des premiers coups de règle avaient disparu. Elles s’étaient fondues dans un rouge uniforme qui couvrait le postérieur de Marguerite du bas du dos jusqu’au milieu des cuisses.
Marguerite dansait d’un pied sur
l’autre. Elle tortillait ses hanches sans espoir d’échapper à la règle, mais
dans un réflexe pour éloigner ses fesses de là où la règle venait de frapper,
ce qui offrait l’autre côté à l’instrument punitif. Il fallait toute sa volonté
pour ne pas interposer sa main.
Ses supplications n’étaient pas
compréhensibles. Elles étaient entrecoupées par ses cris et, plus la fessée
avançait, par des sanglots qui prirent le dessus. Il vint un moment où la règle
n’arrivait plus à la faire réagir. Elle entretenait la cuisson, mais elle ne
l’augmentait plus. Les gestes de Marguerite devinrent moins vifs. La fessée en
était arrivée à son paroxysme. Hélène posa la règle.
« Retourne au coin et que je
t’en voie encore bouger ! »
Il n’en était plus question. Marguerite
enfonça son nez le plus profond possible dans le coin et elle croisa ses mains
dans son dos le plus haut possible afin de relever son corsage en étant certaine
qu’il ne risque pas de couvrir ses fesses. Elle ne voulait pas recommencer
l’expérience. Hélène faisait partie des gens qu’on ne fâchait qu’à ses dépens. Marguerite
l’avait compris. Elle ne l’oublierait plus.
« Je te trouve bien bruyante
pour une petite fille qu’on vient de mettre au coin ! »
Ce fut un véritable effort de
ravaler ses sanglots. Au début, Marguerite n’y arrivait pas. Une claque sur les
fesses l’y encouragea.
« Dernier
avertissement ! Dans trente secondes, je reviens avec la
règle ! »
La motivation était très forte.
Pour rien au monde Marguerite n’aurait risqué une nouvelle fessée avec la
règle. Péniblement, elle contrôla ses sanglots. Sa poitrine se souleva encore
pendant un bon moment, mais c’était sans qu’un bruit ne sorte de sa gorge. Hélène
revint quelques minutes plus tard.
« J’ai prolongé ton temps de
pénitence. Je crois que tu ne m’as pas prise au sérieux ou alors tu as voulu te
moquer de moi. Je pense que c’était la dernière fois. Ne t’avise plus de
recommencer. »
Quand la cuisson devint
supportable, cette dernière phrase d’Hélène donna à penser à Marguerite. Elle
n’avait pas voulu se moquer d’Hélène et surtout elle ne voulait pas que
celle-ci le pense. Au contraire, c’est parce qu’elle avait cru à une
indifférence de sa gardienne qu’elle en avait été amenée à commettre cette
violation flagrante des règles du coin. Une provocation qui s’était mal finie,
pour elle.
« Ouh, que ça fait mal au
fesses »
La cuisson intense, mais
régulière était maintenant remplacée par des élancements douloureux qui
surgissait sur un fourmillement de fond. Ces pics de douleur survenaient sans
prévenir, surprenant Marguerite et l’obligeant à suspendre ses raisonnements.
Il n’était plus alors possible de penser à autre chose. Il fallait attendre que
la douleur se calme pour reprendre le cours de sa pensée.
« Et si Hélène pense que je
me moque d’elle et qu’elle ne veuille plus s’occuper de moi ? »
Cette pensée lui serra le cœur.
Elle sentit des larmes couler sur ses joues. Elle ne pouvait imaginer ne plus
sentir l’autorité d’Hélène qui la surveillait, ni ses mains sur son corps pour
un câlin comme la veille au soir. Tant pis si, de temps en temps, c’était pour
une fessée. Si elle était méritée, c’était bien normal.
« Je vais me tenir très sage
au coin, même si elle ne vient pas me voir. Puis, je lui demanderai pardon dès
qu’elle m’autorisera à en sortir. »
A ce moment-là, elle ne doutait
pas qu’elle serait pardonnée et qu’elle pourrait se réfugier dans les bras
protecteurs qui sentaient si bon.
Le temps au coin durait. Bien
au-delà de ce dont elle avait l’habitude avec Teva. Marguerite respectait
cependant la résolution qu’elle avait prise : pas question de quitter la
position requise. Elle serra les dents quand la sonnette de la porte d’entrée
retentit.
« De nouvelles personnes, se
lamenta-t-elle. Pourvu qu’Hélène ne les amène pas dans le séjour. »
Marguerite fut soulagée quand
elle reconnut la voix de Teva.
« Alors, Hélène, ma grande
fille a-t-elle été sage ?
– On ne peut pas vraiment
dire… »
Hélène raconta ce qui c’était
passé. Teva se fâcha instantanément.
« Viens-ici petite
peste ! »
Marguerite se retourna et marcha,
tête baissée, vers sa mère adoptive. Elle savait ce qui l’attendait. Au
passage, Hélène l’attrapa et la prit dans ses bras.
« As-tu l’intention de la
fesser, demanda-t-elle ?
– Bien entendu. Une telle
désinvolture doublée d’une désobéissance ne peut rester impunie !
– Je suis d’accord avec toi.
C’est pourquoi je l’ai déjà fait. Je pense que la fessée que je lui ai donnée a
eu l’effet recherché. C’est certainement la dernière fois qu’elle s’est permis
des fantaisies quand je la mettrai au coin. Je ne crois pas qu’il faille l’en
punir une deuxième fois.
– C’est bien que tu l’aies
fessée, mais c’est moi qui te l’avais confiée. Elle m’a donc désobéi également.
Il ne serait anormal que je l’en punisse. »
Marguerite, dans les bras
d’Hélène, ne pipait mot. Même s’il était question d’elle et que la future
température de ses fesses était en jeu, elle n’oserait se mêler de cette
conversation entre deux grandes personnes. S'y risquer se terminerait
immanquablement par une fessée.
« Je vois les choses
autrement. C’est la première fois que je la punis de mon propre chef. Je pense
que j’aurai d’autres occasions de le faire. Si j’en prends l’habitude, je
préférerai que les corrections que je lui donnerai, soldent les bêtises qui les
a provoquées. Je te promets qu’elles seront aussi sévères que nécessaire, mais
il ne faudrait pas qu’elles soient doublées par une de ta main.
– Ça se défend.
– C’est un peu comme si j’avais
également pleine et entière autorité sur elle, comme toi. Je veux que mes
punitions aient la même portée.
– Si c’est ce que tu préfères, je
suis d’accord.
– Il faudra que ce soit pareil
avec Maeva. Je ne crois pas qu’il serait juste qu’elle prenne une deuxième
fessée, et pas Marguerite. Il faut qu’elles soient soumises au même régime.
– Cela semble logique. J’en
parlerai à Fara. Il faut qu’il soit au courant.
– Retourne te mettre au
coin ! »
Une bonne claque sur les fesses
expulsa Marguerite du refuge que constituaient les bras d’Hélène. C’était mieux
que de recevoir une fessée de la part de Teva. Elle se dépêcha se replacer
comme il le lui était ordonné.
« J’ai prolongé son temps de
pénitence à cause de la bêtise qu’elle a faite. Je te la renvoie dès qu’elle en
a terminé. »
Marguerite ne savait pas trop
quoi penser de ce qu’Hélène avait décidé. Elle avait toute autorité sur elle,
mais cela ne changeait pas vraiment par rapport à ce qui c’était déroulé depuis
la veille. Hélène l’avait protégé de la colère de Teva, mais c’était pour mieux
affirmer son droit à la punir.
Elle s’était trouvée en sécurité
dans ses bras, mais cela n’épargnerait pas ses fesses. Elle en avait fait
l’expérience. La sévérité d’Hélène était tout aussi convaincante que celle de
Teva, mais son sens de la justice l’était également.
Marguerite ne savait pas comment
se comporter vis-à-vis d’elle. Avec Teva c’était simple. Elle obéissait et s’en
remettait entièrement à sa mère adoptive qui avait prouvé autant son que son
autorité ne se contestait pas que la justesse de ses choix vis-à-vis de Marguerite.
Elle savait punir justement et de cela, Marguerite lui en était reconnaissante,
mais elle savait également s’occuper d’elle, de tous les aspects de sa vie et
elle avait montré qu’elle entendait tous les contrôler.
Avec Marguerite, elle ne savait
sur quel pied danser. Qu’elle ait le droit de la punir ne faisait aucun doute. Mais
Marguerite ne savait pas encore si elle pouvait lui faire confiance pour administrer
la juste punition, celle qui permet de regretter amèrement la faute commise,
sans avoir le sentiment d’avoir été injustement battu.
Quand elle s’était retrouvée sur
ces genoux ou dans ses bras, ce qui était encore arrivé peu souvent, Marguerite
s’était sentie protégée. Mais elle ne savait pas encore si elle voudrait la
prendre en charge totalement, comme Teva le faisait. En avait-elle envie ?
Elle ne le savait pas. Elle ne voulait pas, non plus qu’Hélène se désintéresse
d’elle.
Finalement Marguerite trouvait
tout cela compliqué. Sans doute Teva et Fara, et peut-être Hélène prendraient
la bonne décision. Il n’y avait qu’à attendre. C’est ce qu’elle devait faire en
attendant qu’on l’autorise à quitter le coin. Ce ne serait certainement pas
pour tout de suite.
Depuis le retour de Marguerite,
la journée s’était passée en douceur. A peine si Maeva avait reçu trois ou
quatre claques sur les fesses à travers la jupe pour avoir traîné des pieds à
exécuter une consigne qu’il lui avait donnée.
« Veux-tu une fessée pour te
faire aller plus vite ? »
La promesse avait suffi. Maeva
s’était empressée de montrer sa bonne volonté et les choses en étaient restées
là. Aucune allusion n’avait été faite à la désobéissance chez Hélène. C’était
une histoire close. La page était tournée.
L’après-midi du dimanche était
bien entamée quand Teva annonça :
« Tout le monde se
prépare ! Nous partons en promenade. »
Chacun savait de quoi il
s’agissait. Fara et Teva avaient échangé, pendant le déjeuner de midi, pour
savoir quel était le meilleur endroit où trouver des orties.
« Allons chercher les
ingrédients pour la fessée de Marguerite. »
Celle-ci regardait Teva, la
suppliant des yeux. Bien que n’ayant jamais été punie avec des orties, elle se
doutait que cette fessée serait un moment particulièrement difficile à
supporter. Teva en parlait avec des mots qui ne trompaient pas et elle avait
senti de la compassion quand Hélène avait appris comment elle serait punie le
soir-même.
« Dépêche-toi, Marguerite !
Tu ne voudrais pas une fessée dès maintenant, par hasard ? »
Il n’y avait pas d’autre solution
que d’y aller.
Cela commença par une promenade
en famille. Moana donnait la main à tour de rôle à chacun, babillant, heureuse
de ce moment qui les rassemblait tous. Marguerite ne voyait pas comment
échapper à la rigueur de la punition qui l’attendait. Elle avait un air sombre
qui n’avait échappé à personne.
« Sais-tu que les petites
filles qui boudent reçoivent une bonne fessée afin qu’elles aient une bonne
raison de le faire ? Veux-tu que je te montre ce que cela fait ?
– Pardon Teva, j’arrête tout de
suite ! »
Marguerite savait bien que Teva
n’hésiterait pas à mettre sa menace à exécution. Ce ne serait pas la première
fois qu’elle la déculotterait et la fesserait dans un lieu public. D’être dans
la rue, sur le trottoir ne la ferait pas hésiter si elle pensait qu’une fessée
était nécessaire. Il fallait faire contre mauvaise fortune, bon cœur.
Il fallait aller en périphérie de
la ville. La Villeneuve sur Horto était une petite ville. Une petite demi-heure
de marche suffit.
« Tiens, voilà ce qu’il nous
faut ! »
C’était dans un endroit bien
protégé du froid, coincé entre un mur et protégé par une haie, les premières
orties du printemps avaient prématurément poussé.
« Il y en a bien assez pour
une bonne fessée »
Marguerite se dit qu’il y en
avait bien de trop, mais elle n’exprima pas son avis. Fara avait emmené une
boite en carton. Teva cueillit les orties et les y déposa bien soigneusement.
« Allons Marguerite, tu t’y
mets aussi. Après tout, c’est pour toi ce que nous faisons ! »
Marguerite se renfrogna. Elle se
retint à temps de protester, mais elle trouvait un peu fort de lui demander de
ramasser les orties qui serviraient, ce soir, à la fesser. Cette nouvelle
bouderie n’échappa pas à Teva.
« Te faut-il la fessée que
je t’ai promise tout à l’heure ? Ça va être vite fait si tu y
tiens. »
Marguerite se mit à la cueillette
immédiatement. Deuxième promesses de fessée, heureusement non suivie d’effet,
la troisième se terminerait bien différemment. Marguerite s’estimait chanceuse
d’avoir bénéficié de deux avertissements sans frais. Elle ne tenait pas à
recevoir une fessée supplémentaire, encore moins dans cet endroit où les
nombreux passants seraient autant de spectateurs.
Les premiers plants qu’elle
ramassa lui donnèrent un aperçu de ce qui l’attendait. Les poils urticants
touchèrent sa main et la brûlure fut immédiate. Elle cria et enleva sa main.
« Fais attention !
C’est pour tes fesses et non pour tes mains. »
Fara souriait en lançant cette
plaisanterie, mais Marguerite n’apprécia que modérément. C’est de ses fesses
dont il s’agissait et personne ne semblait avoir de compassion, sauf Maeva qui
ramassait quelques plantes, mais sans y mettre de l’entrain.
Les deux poignées d’orties,
composées chacune d’une vingtaine de plants furent vite cueillies. Teva se
déclara satisfaite. La promenade continua comme si de rien n’était. Marguerite
fut requise pour porter la caisse à demi-pleine d’orties.
« Va te mettre au coin et
attends-moi ! »
Marguerite savait que, quoi
qu’elle fasse, elle n’éviterait pas cette punition qu’elle redoutait. Elle y
était résignée, mais c’est le ventre noué qu’elle alla prendre la place que
Teva venait de lui désigner. La fessée ne tarderait pas.
A son retour de la promenade, sur
l’ordre de Teva, elle avait posé la caisse contenant les orties sur la table
basse du séjour. Elles y étaient encore. Marguerite n’avait pas osé les
regarder en passant.
« Pourvu que le temps
d’attente ait diminué leur pouvoir urticant ! »
Bien qu’elle fasse cette prière,
elle n‘y croyait pas un instant. Les plantes étaient bien là, elles attendaient
de faire connaissance avec ses fesses.
« Tu attends quelque chose,
demanda Fara à Teva ?
– Oui, Hélène doit nous
rejoindre. Je lui ai parlé de la fessée aux orties de Marguerite et comme elle
n’a jamais vu ce que cela fait, je lui ai proposé d’y assister. Elle ne devrait
plus tarder. »
Marguerite ne savait pas quoi
penser de la présence d’Hélène. D’un côté, cela faisait une personne de plus
qui assisterait à sa punition et qui la verrait et l’entendrait supplier et
pleurer sous les effets de la correction. C’était déjà bien assez humiliant
avec les quatre membres de sa nouvelle famille. De l’autre côté, il s’agissait
d’Hélène pour laquelle les fesses de Marguerite n’avaient plus de secret.
C’était une intime, presque un membre de la famille.
Pourquoi se préoccuper de choses
contre lesquelles elle ne pouvait rien ? Toutes les personnes que Teva
convieraient à assister à sa correction y seraient les bienvenues. C’est Teva
qui décidait. La sonnette de la porte d’entrée retentit. Marguerite reconnut la
voix d’Hélène conversant avec Teva.
« Où est donc notre vilaine
fille ?
– Elle attend au coin que sa
fessée commence.
– Vous m’attendiez ? Je vous
ai retardé ? Il fallait commencer sans moi.
– Non, ne t’inquiète pas. Nous ne
sommes pas à deux minutes près, surtout Marguerite ! »
Chacun s’installa.
« Maeva, tu viens voir. Je
veux que tu saches ce que cela fait de recevoir la fessée aux orties. Cela
pourrait t’arriver un jour. »
Quand, sur l’injonction de Teva, Marguerite
se retourna, elle était l’objet de l’attention de tous. Seule Moana manquait.
Le spectacle des fessées que recevaient ses deux aînées, ne la passionnait pas.
C’était, pour elle, une situation banale qui ne méritait pas qu’on s’y
attardât. Cela faisait partie de la vie normale que Maeva et Marguerite soient
fessées. Cela ne méritait pas une attention particulière, même si les orties
entraient en jeu ce soir.
Maeva ne la regardait que
furtivement. Fara se replongea dans la lecture d’un livre, ce n’était qu’une
punition de plus et il faisait, comme chacun dans cette pièce, parfaitement
confiance à Teva pour l’administrer avec toute la pertinence nécessaire. Hélène
la suivait du regard pendant qu’elle se rendait à côté de Teva. Elle hochait la
tête et son expression montrait son approbation totale de ce qui allait suivre.
« Viens-ici, ma
chérie. »
Teva lui tendait la main,
l’invitant à venir se placer à sa droite. Marguerite sentait à la fois la
résolution de sa mère adoptive, mais également une forte empathie. Elle ferait
son devoir en donnant cette fessée, mais sans en éprouver de plaisir
particulier, au-delà de celui d’avoir accompli une tâche difficile, mais
nécessaire.
Marguerite mit sa main dans celle
de Teva qui la guida à sa droite, tout contre sa cuisse. Elle montra ses
genoux.
« Mets-toi là ! »
Teva accompagna Marguerite en
plaçant une main sous son buste pendant qu’elle se penchait et l’autre sur le
bas du dos. Marguerite s’allongea en travers des genoux, comme Teva le
souhaitait. Tout cela s’était fait en douceur. Chacun savait ce qu’il avait à
faire et en connaissait la juste raison.
Malgré la boule qui s’était
formée dans son ventre, il ne venait pas à l’idée de Marguerite de résister. Elle
avait mérité cette fessée et c’était la seule voie pour laisser derrière elle
les désobéissances qui en étaient à l’origine. Elle se les reprochait
amèrement, mais il était trop tard pour revenir en arrière. Maintenant, c’était
l’heure de la punition.
« Dernière correction en
punition de tes graves désobéissances du début de cette semaine. J’espère que
tu as compris que ce ne sera admis en aucun cas, tant que tu seras sous ma
responsabilité et que tu ne recommenceras plus.
– Non Teva, plus jamais. Je te
demande pardon.
– Tu sais, ma chérie, qu’ici, le
pardon, c’est après la punition. Tu viendras me le demander quand je
t’autoriserai à sortir du coin.
– Oui Teva. »
Marguerite se tenait raide
d’appréhension, ses muscles tendus au maximum. Elle reposait droite comme un
bout de bois sur les genoux de Teva. Celle-ci posa sa main sur le cou de sa
grande fille et l’obligea à reposer sa tête sur les coussins du canapé.
« Ne sois pas si tendue. Ce
n’est qu’une fessée, après tout. Les orties vont en décupler la brûlure, et
surtout, tu la sentiras pendant plusieurs jours, de quoi se rappeler ce que tu
risques s’il te prendrait l’envie de recommencer. »
Teva caressait les fesses de Marguerite.
Peu à peu, celle-ci se détendit et se laissa aller sur les genoux de Teva. Il
fallait se résigner et montrer qu’elle acceptait la correction comme son juste
dû, un remède désagréable, mais qu’il fallait avaler.
Teva avait séparé les orties en
deux gerbes d’égale importance. Elle en avait entouré le bas d’une feuille de
papier pour pouvoir la saisir à pleine main sans en subir les conséquences.
Elles étaient posées sur la table basse devant elle et Marguerite pouvait les
voir quand elle tournait la tête de ce côté-là. Teva prit le premier bouquet. Marguerite
tourna la tête au maximum pour voir ce que faisait sa mère adoptive. A la
limite de sa vision, elle la vit soulever les orties et les abattre sur ses
fesses.
Le faisceau de plantes frappa les
fesses. Marguerite ressentit leur contact, mais sans autre sensation
particulière pendant une fraction de seconde. Puis, la brûlure monta, partant
de là où ses fesses avaient reçu les orties, mais s’étendant instantanément à
tout le bas de son dos. Elle n’eut pas le temps de savoir comment évoluerait la
douleur dont elle espérait un reflux. Teva frappa ses fesses une deuxième fois.
Voyons, voyons, Maeva, Teva... ça me dit quelque chose
Eh bien oui ! Nous les avons déjà croisées. Rappelez-vous c'était dans le chapitre 93 d'Axel au supermarché que nous avons fait la connaissance de la jeune fille et, dans le chapitre 98, de sa sœur si sévère.
Il faut suivre si l'on veut comprendre, donc avoir lu ce qui a précédé
Voici le début du récit : le chapitre 1
L'épisode précédent : le chapitre 25
Mais, ce n'est pas fini
Y a-t-il une suite ? Bien c'est le chapitre 27.
Un commentaire, deux commentaires, trois... n'en jetez plus !
Si, si, au contraire, ne vous restreignez pas. Abondance de commentaire ne nuit point.
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