mercredi 18 décembre 2019

Deux grandes filles à éduquer - chapitre 26

La règle tenait le rythme sur les fesses de Marguerite. Il était rapide et un claquement sec accompagnait chaque contact avec la peau. Marguerite avait renoncé à réagir à chaque fois. Elle ne sentait plus qu’une fournaise ardente du côté de ses fesses et tout nouveau coup de règle en augmentait un peu la chaleur et provoquait une contraction du muscle qui venait d’être ciblé.
Hélène avait commencé par les fesses, puis elle était descendue sur les cuisses. Les traces des premiers coups de règle avaient disparu. Elles s’étaient fondues dans un rouge uniforme qui couvrait le postérieur de Marguerite du bas du dos jusqu’au milieu des cuisses.
Marguerite dansait d’un pied sur l’autre. Elle tortillait ses hanches sans espoir d’échapper à la règle, mais dans un réflexe pour éloigner ses fesses de là où la règle venait de frapper, ce qui offrait l’autre côté à l’instrument punitif. Il fallait toute sa volonté pour ne pas interposer sa main.
Ses supplications n’étaient pas compréhensibles. Elles étaient entrecoupées par ses cris et, plus la fessée avançait, par des sanglots qui prirent le dessus. Il vint un moment où la règle n’arrivait plus à la faire réagir. Elle entretenait la cuisson, mais elle ne l’augmentait plus. Les gestes de Marguerite devinrent moins vifs. La fessée en était arrivée à son paroxysme. Hélène posa la règle.
« Retourne au coin et que je t’en voie encore bouger ! »
Il n’en était plus question. Marguerite enfonça son nez le plus profond possible dans le coin et elle croisa ses mains dans son dos le plus haut possible afin de relever son corsage en étant certaine qu’il ne risque pas de couvrir ses fesses. Elle ne voulait pas recommencer l’expérience. Hélène faisait partie des gens qu’on ne fâchait qu’à ses dépens. Marguerite l’avait compris. Elle ne l’oublierait plus.
« Je te trouve bien bruyante pour une petite fille qu’on vient de mettre au coin ! »
Ce fut un véritable effort de ravaler ses sanglots. Au début, Marguerite n’y arrivait pas. Une claque sur les fesses l’y encouragea.
« Dernier avertissement ! Dans trente secondes, je reviens avec la règle ! »
La motivation était très forte. Pour rien au monde Marguerite n’aurait risqué une nouvelle fessée avec la règle. Péniblement, elle contrôla ses sanglots. Sa poitrine se souleva encore pendant un bon moment, mais c’était sans qu’un bruit ne sorte de sa gorge. Hélène revint quelques minutes plus tard.
« J’ai prolongé ton temps de pénitence. Je crois que tu ne m’as pas prise au sérieux ou alors tu as voulu te moquer de moi. Je pense que c’était la dernière fois. Ne t’avise plus de recommencer. »
Quand la cuisson devint supportable, cette dernière phrase d’Hélène donna à penser à Marguerite. Elle n’avait pas voulu se moquer d’Hélène et surtout elle ne voulait pas que celle-ci le pense. Au contraire, c’est parce qu’elle avait cru à une indifférence de sa gardienne qu’elle en avait été amenée à commettre cette violation flagrante des règles du coin. Une provocation qui s’était mal finie, pour elle.
« Ouh, que ça fait mal au fesses »
La cuisson intense, mais régulière était maintenant remplacée par des élancements douloureux qui surgissait sur un fourmillement de fond. Ces pics de douleur survenaient sans prévenir, surprenant Marguerite et l’obligeant à suspendre ses raisonnements. Il n’était plus alors possible de penser à autre chose. Il fallait attendre que la douleur se calme pour reprendre le cours de sa pensée.
« Et si Hélène pense que je me moque d’elle et qu’elle ne veuille plus s’occuper de moi ? »
Cette pensée lui serra le cœur. Elle sentit des larmes couler sur ses joues. Elle ne pouvait imaginer ne plus sentir l’autorité d’Hélène qui la surveillait, ni ses mains sur son corps pour un câlin comme la veille au soir. Tant pis si, de temps en temps, c’était pour une fessée. Si elle était méritée, c’était bien normal.
« Je vais me tenir très sage au coin, même si elle ne vient pas me voir. Puis, je lui demanderai pardon dès qu’elle m’autorisera à en sortir. »
A ce moment-là, elle ne doutait pas qu’elle serait pardonnée et qu’elle pourrait se réfugier dans les bras protecteurs qui sentaient si bon.

Le temps au coin durait. Bien au-delà de ce dont elle avait l’habitude avec Teva. Marguerite respectait cependant la résolution qu’elle avait prise : pas question de quitter la position requise. Elle serra les dents quand la sonnette de la porte d’entrée retentit.
« De nouvelles personnes, se lamenta-t-elle. Pourvu qu’Hélène ne les amène pas dans le séjour. »
Marguerite fut soulagée quand elle reconnut la voix de Teva.
« Alors, Hélène, ma grande fille a-t-elle été sage ?
– On ne peut pas vraiment dire… »
Hélène raconta ce qui c’était passé. Teva se fâcha instantanément.
« Viens-ici petite peste ! »
Marguerite se retourna et marcha, tête baissée, vers sa mère adoptive. Elle savait ce qui l’attendait. Au passage, Hélène l’attrapa et la prit dans ses bras.
« As-tu l’intention de la fesser, demanda-t-elle ?
– Bien entendu. Une telle désinvolture doublée d’une désobéissance ne peut rester impunie !
– Je suis d’accord avec toi. C’est pourquoi je l’ai déjà fait. Je pense que la fessée que je lui ai donnée a eu l’effet recherché. C’est certainement la dernière fois qu’elle s’est permis des fantaisies quand je la mettrai au coin. Je ne crois pas qu’il faille l’en punir une deuxième fois.
– C’est bien que tu l’aies fessée, mais c’est moi qui te l’avais confiée. Elle m’a donc désobéi également. Il ne serait anormal que je l’en punisse. »
Marguerite, dans les bras d’Hélène, ne pipait mot. Même s’il était question d’elle et que la future température de ses fesses était en jeu, elle n’oserait se mêler de cette conversation entre deux grandes personnes. S'y risquer se terminerait immanquablement par une fessée.
« Je vois les choses autrement. C’est la première fois que je la punis de mon propre chef. Je pense que j’aurai d’autres occasions de le faire. Si j’en prends l’habitude, je préférerai que les corrections que je lui donnerai, soldent les bêtises qui les a provoquées. Je te promets qu’elles seront aussi sévères que nécessaire, mais il ne faudrait pas qu’elles soient doublées par une de ta main.
– Ça se défend.
– C’est un peu comme si j’avais également pleine et entière autorité sur elle, comme toi. Je veux que mes punitions aient la même portée.
– Si c’est ce que tu préfères, je suis d’accord.
– Il faudra que ce soit pareil avec Maeva. Je ne crois pas qu’il serait juste qu’elle prenne une deuxième fessée, et pas Marguerite. Il faut qu’elles soient soumises au même régime.
– Cela semble logique. J’en parlerai à Fara. Il faut qu’il soit au courant.
– Retourne te mettre au coin ! »
Une bonne claque sur les fesses expulsa Marguerite du refuge que constituaient les bras d’Hélène. C’était mieux que de recevoir une fessée de la part de Teva. Elle se dépêcha se replacer comme il le lui était ordonné.
« J’ai prolongé son temps de pénitence à cause de la bêtise qu’elle a faite. Je te la renvoie dès qu’elle en a terminé. »

Marguerite ne savait pas trop quoi penser de ce qu’Hélène avait décidé. Elle avait toute autorité sur elle, mais cela ne changeait pas vraiment par rapport à ce qui c’était déroulé depuis la veille. Hélène l’avait protégé de la colère de Teva, mais c’était pour mieux affirmer son droit à la punir.
Elle s’était trouvée en sécurité dans ses bras, mais cela n’épargnerait pas ses fesses. Elle en avait fait l’expérience. La sévérité d’Hélène était tout aussi convaincante que celle de Teva, mais son sens de la justice l’était également.
Marguerite ne savait pas comment se comporter vis-à-vis d’elle. Avec Teva c’était simple. Elle obéissait et s’en remettait entièrement à sa mère adoptive qui avait prouvé autant son que son autorité ne se contestait pas que la justesse de ses choix vis-à-vis de Marguerite. Elle savait punir justement et de cela, Marguerite lui en était reconnaissante, mais elle savait également s’occuper d’elle, de tous les aspects de sa vie et elle avait montré qu’elle entendait tous les contrôler.
Avec Marguerite, elle ne savait sur quel pied danser. Qu’elle ait le droit de la punir ne faisait aucun doute. Mais Marguerite ne savait pas encore si elle pouvait lui faire confiance pour administrer la juste punition, celle qui permet de regretter amèrement la faute commise, sans avoir le sentiment d’avoir été injustement battu.
Quand elle s’était retrouvée sur ces genoux ou dans ses bras, ce qui était encore arrivé peu souvent, Marguerite s’était sentie protégée. Mais elle ne savait pas encore si elle voudrait la prendre en charge totalement, comme Teva le faisait. En avait-elle envie ? Elle ne le savait pas. Elle ne voulait pas, non plus qu’Hélène se désintéresse d’elle.
Finalement Marguerite trouvait tout cela compliqué. Sans doute Teva et Fara, et peut-être Hélène prendraient la bonne décision. Il n’y avait qu’à attendre. C’est ce qu’elle devait faire en attendant qu’on l’autorise à quitter le coin. Ce ne serait certainement pas pour tout de suite.

Depuis le retour de Marguerite, la journée s’était passée en douceur. A peine si Maeva avait reçu trois ou quatre claques sur les fesses à travers la jupe pour avoir traîné des pieds à exécuter une consigne qu’il lui avait donnée.
« Veux-tu une fessée pour te faire aller plus vite ? »
La promesse avait suffi. Maeva s’était empressée de montrer sa bonne volonté et les choses en étaient restées là. Aucune allusion n’avait été faite à la désobéissance chez Hélène. C’était une histoire close. La page était tournée.
L’après-midi du dimanche était bien entamée quand Teva annonça :
« Tout le monde se prépare ! Nous partons en promenade. »
Chacun savait de quoi il s’agissait. Fara et Teva avaient échangé, pendant le déjeuner de midi, pour savoir quel était le meilleur endroit où trouver des orties.
« Allons chercher les ingrédients pour la fessée de Marguerite. »
Celle-ci regardait Teva, la suppliant des yeux. Bien que n’ayant jamais été punie avec des orties, elle se doutait que cette fessée serait un moment particulièrement difficile à supporter. Teva en parlait avec des mots qui ne trompaient pas et elle avait senti de la compassion quand Hélène avait appris comment elle serait punie le soir-même.
« Dépêche-toi, Marguerite ! Tu ne voudrais pas une fessée dès maintenant, par hasard ? »
Il n’y avait pas d’autre solution que d’y aller.

Cela commença par une promenade en famille. Moana donnait la main à tour de rôle à chacun, babillant, heureuse de ce moment qui les rassemblait tous. Marguerite ne voyait pas comment échapper à la rigueur de la punition qui l’attendait. Elle avait un air sombre qui n’avait échappé à personne.
« Sais-tu que les petites filles qui boudent reçoivent une bonne fessée afin qu’elles aient une bonne raison de le faire ? Veux-tu que je te montre ce que cela fait ?
– Pardon Teva, j’arrête tout de suite ! »
Marguerite savait bien que Teva n’hésiterait pas à mettre sa menace à exécution. Ce ne serait pas la première fois qu’elle la déculotterait et la fesserait dans un lieu public. D’être dans la rue, sur le trottoir ne la ferait pas hésiter si elle pensait qu’une fessée était nécessaire. Il fallait faire contre mauvaise fortune, bon cœur.
Il fallait aller en périphérie de la ville. La Villeneuve sur Horto était une petite ville. Une petite demi-heure de marche suffit.
« Tiens, voilà ce qu’il nous faut ! »
C’était dans un endroit bien protégé du froid, coincé entre un mur et protégé par une haie, les premières orties du printemps avaient prématurément poussé.
« Il y en a bien assez pour une bonne fessée »
Marguerite se dit qu’il y en avait bien de trop, mais elle n’exprima pas son avis. Fara avait emmené une boite en carton. Teva cueillit les orties et les y déposa bien soigneusement.
« Allons Marguerite, tu t’y mets aussi. Après tout, c’est pour toi ce que nous faisons ! »
Marguerite se renfrogna. Elle se retint à temps de protester, mais elle trouvait un peu fort de lui demander de ramasser les orties qui serviraient, ce soir, à la fesser. Cette nouvelle bouderie n’échappa pas à Teva.
« Te faut-il la fessée que je t’ai promise tout à l’heure ? Ça va être vite fait si tu y tiens. »
Marguerite se mit à la cueillette immédiatement. Deuxième promesses de fessée, heureusement non suivie d’effet, la troisième se terminerait bien différemment. Marguerite s’estimait chanceuse d’avoir bénéficié de deux avertissements sans frais. Elle ne tenait pas à recevoir une fessée supplémentaire, encore moins dans cet endroit où les nombreux passants seraient autant de spectateurs.
Les premiers plants qu’elle ramassa lui donnèrent un aperçu de ce qui l’attendait. Les poils urticants touchèrent sa main et la brûlure fut immédiate. Elle cria et enleva sa main.
« Fais attention ! C’est pour tes fesses et non pour tes mains. »
Fara souriait en lançant cette plaisanterie, mais Marguerite n’apprécia que modérément. C’est de ses fesses dont il s’agissait et personne ne semblait avoir de compassion, sauf Maeva qui ramassait quelques plantes, mais sans y mettre de l’entrain.
Les deux poignées d’orties, composées chacune d’une vingtaine de plants furent vite cueillies. Teva se déclara satisfaite. La promenade continua comme si de rien n’était. Marguerite fut requise pour porter la caisse à demi-pleine d’orties.

« Va te mettre au coin et attends-moi ! »
Marguerite savait que, quoi qu’elle fasse, elle n’éviterait pas cette punition qu’elle redoutait. Elle y était résignée, mais c’est le ventre noué qu’elle alla prendre la place que Teva venait de lui désigner. La fessée ne tarderait pas.
A son retour de la promenade, sur l’ordre de Teva, elle avait posé la caisse contenant les orties sur la table basse du séjour. Elles y étaient encore. Marguerite n’avait pas osé les regarder en passant.
« Pourvu que le temps d’attente ait diminué leur pouvoir urticant ! »
Bien qu’elle fasse cette prière, elle n‘y croyait pas un instant. Les plantes étaient bien là, elles attendaient de faire connaissance avec ses fesses.
« Tu attends quelque chose, demanda Fara à Teva ?
– Oui, Hélène doit nous rejoindre. Je lui ai parlé de la fessée aux orties de Marguerite et comme elle n’a jamais vu ce que cela fait, je lui ai proposé d’y assister. Elle ne devrait plus tarder. »
Marguerite ne savait pas quoi penser de la présence d’Hélène. D’un côté, cela faisait une personne de plus qui assisterait à sa punition et qui la verrait et l’entendrait supplier et pleurer sous les effets de la correction. C’était déjà bien assez humiliant avec les quatre membres de sa nouvelle famille. De l’autre côté, il s’agissait d’Hélène pour laquelle les fesses de Marguerite n’avaient plus de secret. C’était une intime, presque un membre de la famille.
Pourquoi se préoccuper de choses contre lesquelles elle ne pouvait rien ? Toutes les personnes que Teva convieraient à assister à sa correction y seraient les bienvenues. C’est Teva qui décidait. La sonnette de la porte d’entrée retentit. Marguerite reconnut la voix d’Hélène conversant avec Teva.
« Où est donc notre vilaine fille ?
– Elle attend au coin que sa fessée commence.
– Vous m’attendiez ? Je vous ai retardé ? Il fallait commencer sans moi.
– Non, ne t’inquiète pas. Nous ne sommes pas à deux minutes près, surtout Marguerite ! »
Chacun s’installa.
« Maeva, tu viens voir. Je veux que tu saches ce que cela fait de recevoir la fessée aux orties. Cela pourrait t’arriver un jour. »
Quand, sur l’injonction de Teva, Marguerite se retourna, elle était l’objet de l’attention de tous. Seule Moana manquait. Le spectacle des fessées que recevaient ses deux aînées, ne la passionnait pas. C’était, pour elle, une situation banale qui ne méritait pas qu’on s’y attardât. Cela faisait partie de la vie normale que Maeva et Marguerite soient fessées. Cela ne méritait pas une attention particulière, même si les orties entraient en jeu ce soir.
Maeva ne la regardait que furtivement. Fara se replongea dans la lecture d’un livre, ce n’était qu’une punition de plus et il faisait, comme chacun dans cette pièce, parfaitement confiance à Teva pour l’administrer avec toute la pertinence nécessaire. Hélène la suivait du regard pendant qu’elle se rendait à côté de Teva. Elle hochait la tête et son expression montrait son approbation totale de ce qui allait suivre.
« Viens-ici, ma chérie. »
Teva lui tendait la main, l’invitant à venir se placer à sa droite. Marguerite sentait à la fois la résolution de sa mère adoptive, mais également une forte empathie. Elle ferait son devoir en donnant cette fessée, mais sans en éprouver de plaisir particulier, au-delà de celui d’avoir accompli une tâche difficile, mais nécessaire.
Marguerite mit sa main dans celle de Teva qui la guida à sa droite, tout contre sa cuisse. Elle montra ses genoux.
« Mets-toi là ! »
Teva accompagna Marguerite en plaçant une main sous son buste pendant qu’elle se penchait et l’autre sur le bas du dos. Marguerite s’allongea en travers des genoux, comme Teva le souhaitait. Tout cela s’était fait en douceur. Chacun savait ce qu’il avait à faire et en connaissait la juste raison.
Malgré la boule qui s’était formée dans son ventre, il ne venait pas à l’idée de Marguerite de résister. Elle avait mérité cette fessée et c’était la seule voie pour laisser derrière elle les désobéissances qui en étaient à l’origine. Elle se les reprochait amèrement, mais il était trop tard pour revenir en arrière. Maintenant, c’était l’heure de la punition.
« Dernière correction en punition de tes graves désobéissances du début de cette semaine. J’espère que tu as compris que ce ne sera admis en aucun cas, tant que tu seras sous ma responsabilité et que tu ne recommenceras plus.
– Non Teva, plus jamais. Je te demande pardon.
– Tu sais, ma chérie, qu’ici, le pardon, c’est après la punition. Tu viendras me le demander quand je t’autoriserai à sortir du coin.
– Oui Teva. »
Marguerite se tenait raide d’appréhension, ses muscles tendus au maximum. Elle reposait droite comme un bout de bois sur les genoux de Teva. Celle-ci posa sa main sur le cou de sa grande fille et l’obligea à reposer sa tête sur les coussins du canapé.
« Ne sois pas si tendue. Ce n’est qu’une fessée, après tout. Les orties vont en décupler la brûlure, et surtout, tu la sentiras pendant plusieurs jours, de quoi se rappeler ce que tu risques s’il te prendrait l’envie de recommencer. »
Teva caressait les fesses de Marguerite. Peu à peu, celle-ci se détendit et se laissa aller sur les genoux de Teva. Il fallait se résigner et montrer qu’elle acceptait la correction comme son juste dû, un remède désagréable, mais qu’il fallait avaler.
Teva avait séparé les orties en deux gerbes d’égale importance. Elle en avait entouré le bas d’une feuille de papier pour pouvoir la saisir à pleine main sans en subir les conséquences. Elles étaient posées sur la table basse devant elle et Marguerite pouvait les voir quand elle tournait la tête de ce côté-là. Teva prit le premier bouquet. Marguerite tourna la tête au maximum pour voir ce que faisait sa mère adoptive. A la limite de sa vision, elle la vit soulever les orties et les abattre sur ses fesses.
Le faisceau de plantes frappa les fesses. Marguerite ressentit leur contact, mais sans autre sensation particulière pendant une fraction de seconde. Puis, la brûlure monta, partant de là où ses fesses avaient reçu les orties, mais s’étendant instantanément à tout le bas de son dos. Elle n’eut pas le temps de savoir comment évoluerait la douleur dont elle espérait un reflux. Teva frappa ses fesses une deuxième fois.


Voyons, voyons, Maeva, Teva... ça me dit quelque chose


Eh bien oui ! Nous les avons déjà croisées. Rappelez-vous c'était dans le chapitre 93 d'Axel au supermarché que nous avons fait la connaissance de la jeune fille et, dans le chapitre  98, de sa sœur si sévère.

Il faut suivre si l'on veut comprendre, donc avoir lu ce qui a précédé

Voici le début du récit : le chapitre 1
L'épisode précédent : le chapitre 25
Et tous les autres sur la page "mes récits"

Mais, ce n'est pas fini

Y a-t-il une suite ? Bien c'est le chapitre 27.

Un commentaire, deux commentaires, trois... n'en jetez plus !

Si, si, au contraire, ne vous restreignez pas. Abondance de commentaire ne nuit point.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Un commentaire, une réaction, une proposition ? C'est ici. Une fois validé, le commentaire sera visible par tous les lecteurs du blog.
Si vous le souhaitez et pour des raisons de confidentialité, nous pouvons échanger par courriel. Seuls Huguette et moi verrons le message. Il vous suffit de cliquer dans le champ "pour nous contacter" en haut à droite de cette page.