Juste comme j’arrivais à l’abribus.
C’était la fille au livre.
« Ben alors, qu’est-ce tu
foutais ? Ça fait une demi-heure que je t’attends.
– Hein ! Mais…
– Mais quoi ? Tu finis bien
à cinq heures, non ? Eh ben alors ! Bon, mais viens ! On va
marcher un peu. Faut que je te parle. »
On a cheminé quelques instants, côte à
côte, en silence, le long de l’avenue.
« C’est à cause du bouquin que je
t’ai causé hier, là, tu sais bien… Oui. Parce qu’avec trois autres copines on
s’est dit qu’on voyait vraiment pas pourquoi il faudrait l’attendre des
éternités, l’époque où nous, les femmes, on pourra en faire tout ce qu’on en
veut des hommes. Autant que ce soit tout de suite. Qu’on en profite tant qu’on
est jeunes. Surtout que Silvia, elle en connaît déjà un, de type qui file droit
sans broncher. À côté de chez elle, il habite. Suffit que tu commandes et il
obéit. Quoi que tu veuilles qu’il fasse, il refuse jamais. Il y a de quoi bien
s’amuser avec lui. Du coup, j’ai pensé à toi. Parce qu’avec toi c’est quand
même déjà pas mal avancé. J’ai vu ça, hier. Tu obéis bien. T’as pas mis deux
heures à te déculotter et à montrer tes fesses toutes rouges quand elles ont
voulu. Et le reste avec. T’es d’une nature docile au fond. Si, c’est vrai,
hein ! La seule chose, c’est que c’est pas encore complètement spontané.
C’est que ça marche qu’à condition qu’on ait barre sur toi. Qu’on sache des
choses que t’as vraiment pas envie qu’elles s’ébruitent. Bon, mais ça, je me
suis renseignée auprès des filles d’hier, là. Les jumelles. Et j’en ai appris
de belles sur ton compte. Que jamais on croirait à te voir comme ça. Et c’est
pas fini. Parce que je vais la continuer ma petite enquête. Je vais te la fouiller
ta vie. Et en faire remonter des tas de trucs dont je suis sûre qu’ils sont pas
très propres. Que s’ils se savaient… Tu vois que c’est vrai que t’es pas très
net. Tu dis rien.
– Mais non, mais…
– Ben si ! Si ! Oh,
mais, de toute façon, ça n’a pas vraiment d’importance. Parce qu’au pire, si on
trouve rien d’autre, on pourra toujours inventer. Et si on est quatre à dire la
même chose, qu’est-ce ça peut faire que ce soit vrai ou pas ? On nous
croira forcément. Et alors là, je peux te dire qu’on aura beaucoup
d’imagination, s’il le faut, et qu’on saura se montrer très persuasives. Non,
de quelque façon qu’on retourne la question, t’as tout intérêt à filer droit,
toi aussi. Tu risques de sacrément le regretter sinon. Comment on va te
dompter ! On va faire de toi quelqu’un de tout doux, de tout sage, de tout
soumis. Ah, ça me plaît bien, moi, ça, comme idée ! Pas toi ? Mais
si, tu vas voir, tu seras ravi. Bon, mais allez, on commence ? On s’offre
un petit échantillon. Tu vas te mettre à genoux, sur le trottoir, là, devant
moi. »
Je lui ai lancé un regard stupéfait.
« Sur le trottoir !
– Ben oui ! Sur le trottoir.
Oui. Je parle français, il me semble. »
Il passait du monde. Beaucoup de
monde. Dans les deux sens. Et puis des voitures. Qui ralentissaient. S’arrêtaient
au feu rouge.
« Dépêche-toi, Raphaël !
Dépêche-toi ! Parce que sinon je vais te déclencher un scandale que tu
m’en diras des nouvelles. »
Elle le ferait. Quelque chose en moi
me disait qu’elle n’hésiterait pas à le faire.
Et je me suis agenouillé.
Elle a souri. D’un petit sourire
vainqueur.
« Ah, ben tu vois quand tu veux… »
M’a posé la main sur la tête.
Des gens, au passage, me jetaient des
petits regards appuyés. Ironiques. Trois filles, d’une vingtaine d’années, ont
éclaté de rire en passant à notre hauteur. Il y a eu des coups de klaxon
prolongés. Des cris. Des coups de sifflet.
Elle, elle savourait. Elle savourait
manifestement.
« Ça te plaît ? »
Je n’ai pas répondu.
« Hein ? Ça te plaît ? »
Elle m’a ébouriffé.
« Tu ferais mieux de répondre.
Parce que, tant que tu l’auras pas fait, tu resteras là, à mes pieds. »
Ça me plaisait, oui.
« Eh ben voilà ! Mais tant
mieux que tu aimes ! Tant mieux ! Parce que là, c’était juste un
hors-d’œuvre. Demain tu feras la connaissance de mes copines. On passera au
plat de résistance. Tu m’en diras des nouvelles. »
Et elle m’a planté là.
À la maison, ça criait dans la salle
de séjour. La voix de Floriane. Furibonde. Et puis celle d’Amélie. Humble.
Doucereuse. Une voix qui ne lui ressemblait pas. Je me suis approché de la porte.
J’ai tendu l’oreille.
« Mais je t’aime, Flo ! Je
t’aime, moi !
– Arrête ! Je t’en prie,
arrête !
– Mais c’est vrai !
– Si tu m’aimais, tu baiserais
pas, comme une forcenée, avec tout ce qui te tombe sous la main.
– C’est pas parce que…
– C’est pas parce que quoi ?
Celle-la, là ! Comment elle s’appelle déjà ? Manon. Tu tes pas
éclatée avec peut-être ? Et cette Célia ? Non ? Qu’il y a des
photos d’elle à poil plein ton ordi ! Et cette Charlotte ! Que tu
m’as juré tes grands dieux pendant des semaines qu’il y avait rien du tout avec
alors qu’en réalité… Ça en fait trois. Trois. Et je suis bien tranquille qu’il
y en a d’autres…
‒ Non. Je t’assure.
‒ Mais bien sûr ! Je vais te
croire.
‒ N’importe comment ça veut rien
dire, ça, le cul ! Et c’est pas parce que, de temps en temps…
‒ On en a déjà parlé dix mille
fois de ça. Et tu sais ce qu’on avait dit. Que si jamais tu recommençais.
‒ Je veux pas que tu me quittes.
Je veux pas.
‒ Il fallait y réfléchir avant.
‒ Je t’en supplie, Floriane. Je
t’en supplie. Je ferai tout ce que tu voudras. Tout !
‒ Je vais voir. Je vais
réfléchir. Mais, en attendant, je vais te flanquer une bonne fessée. Que
t’auras pas volée, avoue !
‒ Floriane…
‒ Et devant Raphaël. Qui devrait
pas tarder à rentrer, j’imagine !
‒ Oh, non, pas ça, hein !
Pas devant lui ! Ce serait bien trop humiliant.
‒ Raison de plus. Ça portera
davantage.
‒ Je t’en supplie, Floriane. »
J’ai fait du bruit dans l’entrée.
Comme si je venais d’arriver.
La porte s’est ouverte. La tête de
Floriane s’est encadrée dans l’embrasure.
« Ah, te voilà, toi ! Tu
tombes bien. Entre ! »
J’ai joué les étonnés.
« Qu’est-ce qu’il y a ?
Qu’est-ce qu’il se passe ?
‒ Bon, allez, Amélie ! Tu te
déshabilles.
‒ Tu peux pas m’imposer ça…
‒ C’est ce qu’on va voir.
‒ Je t’en supplie.
‒ Exécution ! Sinon tout est
définitivement terminé entre nous. Et tu me connais suffisamment pour savoir
que ce ne sont pas des paroles en l’air. »
Elle a voulu dire quelque chose. A
renoncé. Soupiré. M’a lancé un regard mauvais. Et puis elle nous a tourné le
dos.
Elle a quitté ses chaussures, dégrafé
le pantalon qui lui est tombé sur les chevilles. Elle en est complètement
sortie, un pied après l’autre. La culotte, une culotte vert amande ajourée, a
presque aussitôt suivi le même chemin. Et elle est restée là, immobile, à
attendre le bon vouloir de Floriane. Et je me suis longuement et
voluptueusement repu de ses fesses. Des petites fesses toutes blanches,
légèrement replètes, bien séparées en profondeur par un sillon interminable.
« Tout ! T’enlèves tout. »
Elle a obtempéré. Le pull. Passé
par-dessus la tête. Le soutien-gorge, assorti à la culotte, qu’elle a jeté sur
le fauteuil derrière elle.
« Et maintenant, regarde-moi, ma
chérie. »
Elle a lentement pivoté sur elle-même.
Planté ses yeux dans les siens. Et il y a eu ses seins. Des seins menus aux
douces aréoles foncées. Aux pointes légèrement dressées. Et son encoche.
Recouverte d’une fine résille de poils follets.
« T’avais pas le droit. T’as pas
le droit. Avec personne. Personne d’autre que moi. Tu es à moi. Dis-le !
‒ Je suis à toi, oui. »
Floriane s’est avancée vers elle, lui
a effleuré les lèvres, l’a ramenée, en la tenant par la main, vers le canapé,
s’y est assise.
« Allez !
‒ On pourrait pas…
‒ On pourrait pas, non. T’as
poussé le bouchon beaucoup trop loin. »
Elle l’a fait basculer en travers de
ses genoux. L’y a calée. Et elle a tapé. Aussitôt. Une fesse après l’autre. En
plein centre. La marque de ses doigts s’y est très vite imprimée. Une vingtaine
de claques et son postérieur avait déjà pris, sur chacun de ses deux hémisphères,
une coloration rosée du plus bel effet.
Elle ne s’en est pas tenue là pour
autant. Au contraire. Les coups se sont faits plus rapides, plus intenses.
Amélie a commencé à se tortiller. Et à se plaindre.
« Ça fait mal.
‒ Et moi, ça me fait pas mal
peut-être que tu t’envoies en l’air avec tout ce qui passe à ta portée ?
‒ Je le ferai plus, j’te
promets !
‒ Oui, oh, on sait ce qu’elles
valent, tes belles promesses ! »
Et elle s’est déchaînée. À plein
régime. À plein volume. Les mains lancées de très haut. Avec infiniment de
conviction.
« Je vais t’en faire passer
l’envie, moi, tu vas voir ! »
Et Amélie s’est mise à crier. Sans la
moindre retenue. À hurler. Elle a battu des jambes. A bondi du derrière,
exposant à l’envi, sans la moindre pudeur, ses secrets les plus intimes.
Pour mon plus grand plaisir. Autant
j’avais plaint Estelle, même si j’avais bien évidemment pris du plaisir au
spectacle qu’elle m’avait, malgré elle, offert, autant la vision d’Amélie dans
cette humiliante posture, le cul à l’air, rougissant tout ce qu’il savait,
d’Amélie contrainte d’offrir à ma vue tout ce qu’elle aurait voulu me tenir à
tout jamais caché, d’Amélie braillant comme un cochon qu’on égorge,
m’emplissait d’une joie sans partage. Je jubilais. Je me sentais, au moins en
partie, vengé de tout ce que, depuis des mois, elle m’avait fait subir.
Quand Floriane l’a enfin lâchée…
« Mais j’en ai pas forcément fini
avec toi ! »
Elle était en larmes. Et avait le cul
d’un rouge incandescent.
Elles sont tombées dans les bras l’une
de l’autre.
Je me suis discrètement éclipsé. J’ai
regagné ma chambre. Je me suis jeté sur mon lit où j’ai repensé, avec
délectation, à ce que je venais de voir.
Elle a surgi, comme une furie,
quelques instants plus tard. S’est plantée devant moi, les mains sur les
hanches.
« Je te le pardonnerai jamais ce
que t’as fait là. Jamais.
‒ Hein ? Mais…
‒ Mais quoi ? T’étais obligé
de rester ? Non. Bien sûr que non. Seulement bien trop content,
hein ! Oh, mais tu vas pas l’emporter au paradis. Parce que je peux te
dire qu’à partir de maintenant tu vas déguster. Et que ce qu’il y a eu avant,
c’était rien, une aimable plaisanterie par rapport à ce qui t’attend désormais. »
Et elle est partie en claquant la
porte.
Sur le coup de onze heures du soir,
mon portable a vibré. C’était Sylvain.
‒ »Ça te serait possible de
venir ?
‒ Maintenant ? Chez
toi ? Qu’est-ce qu’il y a ? Qu’est-ce qu’il se passe ?
‒ C’est Estelle. Elle est là.
Elle part pour Lille demain matin. Et elle voudrait te dire au revoir avant.
‒ J’arrive ! »
Je l’ai serrée dans mes bras.
« Alors ça y est ? Tu pars.
‒ Ça y est, oui. C’est plus
possible. Il m’a pourchassée toute la journée. Et je sais comment ça va
forcément finir. Je veux plus vivre ça. Je peux plus vivre ça. Dans cette
culpabilité permanente. Dans cette image pitoyable que je me renvoie
constamment de moi-même. Alors cette fois je parle plus de m’en aller. Je passe
à l’acte. Pour de bon. Je viens de réussir mes examens. L’année universitaire
est finie. Alors c’est le moment ou jamais.
‒ T’as un point de chute ?
‒ J’ai trouvé quelque chose, oui.
Sur Internet. Chez une veuve qui a une grande maison pour elle toute seule. Et
qui voudrait arrondir un peu ses fins de mois. Je verrai comment ça se passe
et, une fois sur place, si ça me va pas, rien ne m’empêchera de chercher autre
chose. »
Elle a poussé un grand soupir.
« Tu peux pas savoir comme je me
sens soulagée. Presque heureuse en fait. »
Et je me suis senti jaloux. Pouvoir
repartir à zéro. Tout recommencer. Écrire une page blanche. Avoir tout l’avenir
disponible, comme ça, devant soi.
« Je t’envie. Tu peux pas savoir
comme je t’envie.
‒ Il y a pourtant pas de
quoi ! »
Elle s’est reprise.
« Enfin, si ! Oui. Peut-être
dans un sens.
‒ Si tu savais ce qui m’attend,
moi ! »
Et je lui ai raconté. Comment Amélie
était remontée contre moi. Comment elle avait décidé de me faire payer.
« Et avec elle, je peux
m’attendre au pire. »
Comment la fille au livre avait décidé
de disposer de moi, avec ses copines, comme elle l’entendrait.
« Tu t’es laissé emberlificoter
dans un truc, là ! Libère-toi ! Donne un grand coup de pied dans la
fourmilière.
‒ C’est pas si simple !
‒ Mais si, c’est simple !
Si !
‒ Il y a ce qu’il s’est passé cet
été.
‒ À partir de quoi elles ont
patiemment étendu leur toile. Dans quoi elles t’ont complètement englué.
Qu’est-ce que tu veux qu’elles fassent maintenant si tu disparais, comme moi,
de la circulation ? Qu’elles lancent les gendarmes à tes trousses ?
Tout ça pour une histoire de monnaies anciennes subtilisées, un soir de beuverie,
chez une amie de ta mère. Et restituées. Mais ils leur riraient au nez, les
gendarmes. Non. Sors-toi de là-dedans ! Largue les amarres ! Tu t’en
trouveras bien, tu verras ! »
Elle a proposé.
Et si tu venais avec moi ?
« Avec toi ?
‒ À Lille, oui. Pourquoi
pas ? Elle a trois chambres de libres, la femme. Et moi, ça me
faciliterait les choses que tu sois là. Je me sentirais moins seule là-bas. »
Ça me paraissait trop beau pour être
vrai. Échapper enfin à tout ça ? Voir Estelle tous les jours. Vivre pour
ainsi dire à côté d’elle. Estelle dont j’avais été, au lycée, éperdument
amoureux. Estelle avec qui peut-être quelque chose allait pouvoir naître. Ou
renaître.
Elle attendait une réponse.
« Alors ? »
Alors c’était oui, bien sûr. Dix fois
oui. Dix mille fois oui.
Elle m’a sauté au cou.
« Oh, que je suis contente !
Tu peux pas savoir. »
Et moi donc !
« Le train est à dix heures huit
demain. »
C’était parfait. Amélie, madame
Dubreuil et Philibert seraient depuis longtemps levés. Et sortis. J’aurais tout
loisir de rassembler mes affaires et de m’en aller sans que quiconque s’en
aperçoive.
FIN
Pour les distraits qui auraient loupé ce qui s'est passé précédemment
Tout a commencé comme ça : chapitre 1
Et la semaine dernière, le chapitre 18
Et tous les autres chapitres sur la page "les auteurs invités"
Et tous les autres chapitres sur la page "les auteurs invités"
Et la suite ?
Et bien non, il n'y aura pas de suite. C'est la fin !
Les commentaires sont les bienvenus
François Fabien envisage de commencer bientôt une autre série, peu-être a-t-il besoin de vos encouragement.
La fin, quel dommage, c'était un véritable régal, une nouvelle série pourquoi pas, mais celle-ci mériterait à mon sens encore quelques développements.
RépondreSupprimerBien cordialement .
Serge
Bonjour, Serge. Et bonjour à tous.
SupprimerRavi que cette série vous ait plu. Rassurez-vous! Cette fin n'est que provisoire. Il est prévu une deuxième saison. On retrouvera Estelle et Raphaël à Lille. Pour d'autres aventures. Mais pas tout de suite. On va les laisser respirer un peu. Et laisser leurs fesses retrouver visage humain (si j'ose dire). Pour l'heure ce sont d'autres "héros" qui vont retenir notre attention.
Amicalement.
François
Bonjour François,
SupprimerD'autres lieux, d'autres circonstances, pour notre plus grand plaisir.
Amitiés.
Elena.
Bonjour, Elena. Et bonjour à tous.
SupprimerRadicalement différents, mais pas forcément inconnus.
Dès que possible.
Amicalement.
François
Merci de votre prompte réponse, je suis soulagé et j'attends la suite des mésaventures fessières de nos héros avec impatience . Et bravo pour cette première fessée d'Amélie qui en appelle d'autres.
RépondreSupprimerSympathiquement .
Serge
Bonjour, Serge.
SupprimerIl arrive un moment, quand on est depuis un certain temps sur un texte, où il devient impératif de décrocher. On a trop le nez sur les personnages. On finit par ne plus les voir vraiment. Et par risquer de tourner en rond.
Amicalement.
François
Bonjour François Fabien.
RépondreSupprimerVous avez raison. Savoir prendre une respiration quand l'inspiration s'essouffle. C'est la quadrature du cercle. Une pause s'impose quand on s'aperçoit qu'on commence à tourner en rond et que l'écriture n'est plus carrée... On attendra patiemment le retour de l'histoire provisoirement disparue dans un triangle des Bermudes ( Sourire) .
Cordialement
Ramina
Bonjour, Ramina.
SupprimerJe crois qu'il peut effectivement être bénéfique de redécouvrir ses personnages d'un œil neuf lorsqu'on a longtemps séjourné avec eux.
Amicalement.
Excellente journée.
François