mercredi 11 mars 2020

Deux grandes filles à éduquer - chapitre 38

Théo renifla deux fois. Trop bruyamment.
« Je t’ai dit que je ne voulais pas t’entendre ! Faut-il que je me déplace pour te le redire plus clairement ? »
Les reliquats de ses sanglots soulevaient encore sa poitrine. Il peinait à retrouver une respiration régulière. Il retint au fond de sa gorge un hoquet qui aurait été bien trop audible pour Clémentine. Nul doute, si peu de temps après une promesse à peine voilé de quelques fessées, cela aurait amené sa compagne à renforcer la cuisson de ses fesses. Il n’y tenait pas.
Il enfonça son nez dans l’angle de la pièce. C’était encore le meilleur moyen de se faire oublier.  Ce n’était que les premières minutes qu’il passait dans ce coin, mais il se doutait qu’il y en aurait de nombreuses autres. Clémentine lui avait promis d’autres fessées. Il ne doutait pas qu’elle tiendrait parole.
A son grand étonnement, il ne pouvait s’empêcher de penser que Clémentine avait eu raison. Cette fessée était méritée et elle le ferait réfléchir avant de la défier de nouveau. La pensée des futures fessées, dont une dès ce soir, lui était très désagréable, mais il en reconnaissait le bien-fondé. Il avait confiance dans sa compagne pour le corriger quand il en aurait besoin et seulement à ces moments-là.

La première qu’elle venait de lui donner lui avait pourtant suffit. Il ne se doutait pas que sa main appliquée sur ses fesses nues puisse faire aussi mal. Quand elle lui avait baissé le pantalon, il avait cru que ce serait un mauvais moment à passer, mais uniquement à cause de la honte de se retrouver dans une position aussi humiliante.
Il avait songé à l’empêcher d’aller plus loin, mais, en une seconde, les conséquences d’une rébellion de sa part lui avaient paru démesurées. Ce n’était pas tant la réaction de Clémentine qui l’inquiétait. Il se pensait encore capable de l’avoir aux sentiments, quelle que soit la colère qui se serait emparée d’elle. Non, c’était la perspective de voir débouler les mégères qui lui servaient de voisines, qui l’avait fait reculer.
Il l’avait lu dans les yeux de Clémentine. Elle irait jusqu’au bout et elle ferait appel à autant de personnes qu’il le faudrait pour venir à bout de sa résistance. Il n’avait pas hésité longtemps. Mieux valait une humiliation uniquement devant Clémentine, plutôt qu’une fessée publique. Il avait un peu protesté, pour la forme, mais il était déjà résigné à subir cette situation infamante. Quant à la fessée, il n’y pensait pas. Il lui semblait qu’il n’y avait rien de pire que de se faire déculotter contre sa volonté.
Il avait tort. Les trois premières applications de la brosse de Clémentine sur ses fesses, l’avaient laissé sans voix. Il en avait fallu trois autres avant qu’il reprenne sa respiration et qu’il lâche un cri de désespoir. Il avait serré les dents pour ne pas recommencer, mais des larmes coulèrent sur ses joues alors que Clémentine ne semblait pas faiblir.
Il avait commis l’erreur de couvrir ses fesses de sa main droite qui était encore libre.
« Ça, c’est strictement interdit, lui avait dit Clémentine, interrompant un instant la fessée. Enlève ta main ! »
Comme il n’obéissait pas, elle avait frappé le dos de la main avec la brosse. Théo avait tenu un petit moment, mais il avait bien fallu retirer la main quand la douleur sur ses doigts était devenue insupportable.
« Je revois ta main à protéger tes fesses et ce sera une deuxième fessée avant ce soir ! Compte sur moi pour qu’elle soit encore plus rigoureuse que celle que je te donne ! »
La fessée avait repris et il ne contrôlait plus ses réactions. Il n’avait pas imaginé pouvoir ressentir une telle brûlure. La brosse en rajoutait à chaque fois que Clémentine frappait ses fesses, alors qu’il croyait en être arrivé au bout de ce qu’il pouvait supporter.
Il n’en pouvait plus quand il couvrit de nouveau ses fesses de sa main.
« Tu l’auras voulu ! »
Clémentine avait saisi son poignet et elle le remonta juste en haut de ses fesses. Elle appliqua la brosse sur les fesses dégagées, puis sur le dos de la main que Théo ne pouvait plus bouger. Puis, elle recommença, encore et encore. Finalement, elle replia le bras de Théo dans son dos, remontant la main au milieu du dos. La brosse continua son travail sur ses fesses.
Il ne savait plus où il en était quand Clémentine lui ordonna d’aller au coin. Il eut tout juste le temps de se baisser et de toucher l’élastique de sa culotte quand Clémentine l’arrêta.
« Non ! Quand tu iras au coin, ce sera avec la culotte baissée ! Je ne te le redirai pas. Souviens-toi-en ! »
Il n’eut pas un instant d’hésitation. Il n’avait plus aucune envie de défier sa compagne et rester la culotte baissée valait bien mieux que de risquer une nouvelle fessée. La première avait suffi pour le faire changer d’opinion. Il se hâta vers le coin que Clémentine lui désignait.

Clémentine regarda sa montre. Cela faisait maintenant six minutes que Théo se tenait en pénitence, les fesses nues, les jambes entravées par son pantalon et sa culotte baissée. Il se tenait maintenant parfaitement silencieux et immobile comme elle l’avait exigé.
« Je vais le laisser là encore un bon moment, se dit-elle. Une demi-heure, ce sera le minimum. Il faut cependant que je lui laisse le temps de finir de nettoyer le réfrigérateur avant l’heure du dîner. »
Elle sourit à cette pensée. Elle était maintenant certaine que le travail serait fait avec diligence. Elle n’aurait pas besoin de le dire deux fois.
« Décidément, la fessée est un vrai miracle. Pourquoi n’y ai-je pas recouru plus tôt ? Heureusement que j’ai croisé cette dame sur le palier. »
Elle était consciente que sans la démonstration à laquelle elle avait assisté et sans le conseil qui lui avait été prodigué, elle n’y aurait jamais songé. C’était pourtant d’une telle évidence. En se comportant de façon aussi immature, Théo réclamait silencieusement mais fortement qu’elle prenne les choses en mains.
Elle voyait maintenant l’avenir de leur couple avec confiance, alors qu’elle était pleine de doute il y avait à peine une bonne dizaine de minutes. Elle avait trouvé le moyen de contraindre son mari à l’obéissance. Non, ce n’était pas cela.
« Nous avons trouvé, tous les deux, comment devait maintenant fonctionner notre couple. Théo sait qu’il sera pris en main et puni quand il en aura besoin. »
Clémentine était persuadée que c’était également un soulagement pour lui.

« J’ai largement le temps d’aller remercier ces dames si elles sont encore sur le palier. »
C’était la moindre des choses. Elle leur devait beaucoup et elle avait l’intuition qu’elle aurait encore besoin de recourir à leur aide quand, hypothèse peu probable, Théo rechignerait à recevoir une future correction. Il fallait toutefois envisager toute les possibilités avec sérénité. Clémentine voyait là l’occasion de bénéficier des conseils de personnes plus expérimentées qu’elles en matière de fessée.
Elle fut rassurée quand elle ouvrit sa porte palière. L’attroupement était encore là. La fessée de la jeune femme était achevée. Celle-ci se tenait dans un coin, face au mur, jupe relevée et la culotte tombée sur ses chaussures. Sa poitrine était soulevée, de temps en temps, par des sanglots silencieux.
« Tout comme Théo, pensa Clémentine ! »
Elle n’eut pas le temps de se joindre à la conversation qui s’éteignit à son arrivée. Tout le monde se tourna vers elle.
« Alors ? »
Tout le monde semblait impatient d’entendre son récit.
« C’est fait ! Théo a reçu une bonne fessée.
– Ah bien !
– Il est au coin. Dans la même position que cette demoiselle. »
Un brouhaha de contentement accueillit cette nouvelle.
« Voulez-vous venir voir ? »
Il n’y eut pas besoin d’insister et toutes suivirent Clémentine dans son appartement. Ce furent huit dames qui pénétrèrent dans le séjour pour apercevoir Théo qui se tenait toujours au coin.
« Bravo, Clémentine, vous avez fait du bon travail !
– Voilà un jeune homme qui va apprendre à se comporter désormais comme une grande personne ! »
Les commentaires disaient tous leur assentiment.
« Qu’avez-vous utilisé ? Une brosse, me semble-t-il au vu de la forme des marques sur ses fesses.
– Je vous félicite. Il en avait besoin et je suis persuadée qu’il vous en remerciera. »
C’en était trop pour Théo. Il laissa échapper un sanglot sonore et il se baissa et remonta sa culotte, couvrant ses fesses, puis il fit demi-tour et se dirigea vers la sortie. Clémentine le cueillit au passage, le retenant par le bras.
« Où crois-tu aller comme cela ? »
Théo hésita, mais il n’osa pas forcer le passage. Y serait-il arrivé ? Nul ne le sait, mais avec huit femmes décidées à lui barrer le chemin, c’était improbable. Il se retourna vers sa compagne qui fronçait les sourcils. Il n’y avait pas de doute qu’elle n’avait pas apprécié cette désobéissance, qui plus est, commise devant les personnes à qui elle expliquait justement que Théo avait compris qu’il était préférable d’obéir.
« Qui t’a autorisé à quitter le coin ? »
Une claque sur sa cuisse nue souligna la réprimande.
« Qui t’a dit de remonter ta culotte ? »
Théo regarda autour de lui. Il ne vit que des regards désapprobateurs. Pas d’aide à attendre ce côté-là. Il avait de nouveau défié l’autorité de sa compagne et cela s’était passé en public. Clémentine ne pouvait laisser passer une aussi flagrante insubordination. Théo savait comment cette séquence allait finir. Il baissa les yeux, reconnaissant ainsi sa culpabilité et acceptant la légitimité de ce qui allait suivre.
Clémentine le fit pivoter sur ses talons et elle le ceintura, l’obligeant à se courber sous son bras. La position n’était pas commode. Même courbé ainsi, le dos de Théo arrivait à la hauteur du buste de Clémentine. Elle ne mit qu’une seconde à trouver la solution. Elle pesa de tout son poids sur le dos de son compagnon.
« Mets-toi à genoux, lui ordonna-t-elle ! »
Théo ne disposait plus d’aucune ressource de désobéissance. Il se laissa tomber sur ses genoux et il se serait fait mal si Clémentine  n’avait pas amorti sa chute. Elle baissa la culotte et la fessée commença aussitôt à main nue. Sur les marques rouges dont certaines commençaient à être auréolées de jaune et de violet, la main fit un travail efficace. Elle suffit pour ramener, en quelques dizaines de secondes, la douleur au niveau où la fessée avec la brosse l’avait amenée.
Théo le confirma par ses cris. Il avait bien songé que devant une telle assemblée, qu’il ne pouvait se laisser aller à crier sa souffrance. Cette pensée fugitive n’eut pas le temps de devenir résolution. La main de Clémentine appliquée sur ses fesses lui fit oublier toute retenue. Il ne pouvait placer sa main en protection de son postérieur quelle que soit la cuisson que Clémentine y provoquait. Il en connaissait le prix. Il l’avait appris et il n’était pas prêt à l’oublier. Il devait souffrir la correction jusqu’au bout.
Les sanglots de Théo marquèrent le moment où il abandonna tout ce qui pouvait lui rester de fierté masculine pour laisser libre cours à la soumission à la fessée qu’il avait provoquée et qu’il avait méritée. Il ne pouvait plus que se soumettre à la volonté de sa compagne, quelles que soient les décisions qu’elle prendrait.
La fessée cessa un court instant.
« Voulez-vous me donner la brosse qui est sur la table basse, s'il vous plait ? »
Théo n’eut pas la force de demander à Clémentine de lui épargner cette nouvelle épreuve. Si elle en avait décidé ainsi, c’était certainement ce dont il avait besoin. Il songeait à la brûlure que la brosse allait imprimer sur ses fesses et il ne voyait pas comment il pourrait la supporter.
Clémentine avait plaqué le buste de Théo le long de sa cuisse légèrement inclinée. La tête de son compagnon était plaquée sur le côté de sa hanche. Elle avait posé son bras gauche le long de la colonne vertébrale de son compagnon, la main posée au bas de son dos, les doigts écartés retenaient la chemise relevée, laissant ainsi libre accès aux fesses. Placé ainsi, il disposait d’une grande liberté de mouvement dont il ne profitait pas pour s’opposer à la fessée qu’il recevait.
Les premiers coups de brosse furent terribles. Théo sut tout de suite qu’il ne supporterait pas la totalité de la fessée sans un très grand effort de volonté. Il mordit dans le tissu du chemisier de Clémentine qui était à sa portée et il noua ses bras autour du haut de sa cuisse. Il serra aussi fort qu’il le put. La suite de la fessée le contraignit à reprendre les cris qu’il avait un instant interrompus, laissant le tissu du corsage s’échapper de sa bouche. Mais bientôt ce furent de ses larmes qu’il inonda la hanche de Clémentine.

Quand elle posa la brosse, elle était satisfaite de la correction qu’elle avait infligée à Théo, mais aussi du comportement de son compagnon tout au long de la punition. Chaque coup de brosse avait été ponctué par une crispation de tous les muscles de Théo et par un cri sans retenue qu’il laissait s’échapper de ses lèvres et qui finissait par un sanglot qui n’avait pas le temps de s’épanouir avant que la brosse ne l’oblige à recommencer.
Malgré la douleur indéniable dont toutes les réactions corporelles de Théo témoignaient, il laissa la punition aller à son terme sans faire un geste pour s’y opposer. La honte de recevoir publiquement une fessée déculottée était temporairement passée au second plan. En acceptant la correction, comme une sanction dont il avait besoin pour expier sa désobéissance, Théo reconnaissait durablement la légitimité de sa compagne à le punir.
Cela renforçait le lien qui les unissait et donnait de nouvelles obligations à Clémentine. Elle avait accepté, implicitement la responsabilité de l’éducation de ce jeune homme, son compagnon, qui était à genoux à ses pieds. Lui attendait maintenant d’elle qu’elle balise sa vie de repères et de règles dont les dépassements seraient sanctionnés par de sérieuses fessées.
Cela introduisait une nouvelle composante dans leur relation : il était son compagnon, mais aussi un enfant placé sous sa responsabilité. Cela changerait leurs rapports, mais en imbriquant étroitement l’autorité de l’une dans la dépendance de l’autre. Aucun des deux ne percevait de raison de modifier cette nouvelle relation, bien plus forte que celle qui régissait leur engagement réciproque avant cette fessée.
« Retourne te mettre au coin ! »
Théo se releva difficilement. Le temps passé à genoux avait laissé des traces. Il se dirigea vers le coin sans penser à remonter sa culotte, bien que ses fesses et son sexe fussent bien plus exposés qu’ils ne l’avaient été avant la fessée. Il ne ressentait plus qu’une priorité : obéir le plus scrupuleusement possible à Clémentine afin d’obtenir son pardon. Il se plaça dans le coin et remonta sa chemise sur ses reins.
« Pas comme ça ! Tu te mets à genoux ! C’était une très grave désobéissance, il faut que tu le comprennes ! »
Le premier contact de ses genoux avec le sol fut très douloureux. Il ne trouvait pas de position qui lui apportait un peu de soulagement.
« Cesse de remuer ! Tu dois te faire oublier ! Si ce n’est pas le cas ; la brosse est toujours prête à servir ! »
Théo étouffa un sanglot. Le pardon n’était pas encore en vue. Il serra les dents. A n’en pas douter, il se souviendrait longtemps de cette fessée. C’est seulement à ce moment-là qu’il prit conscience du grand nombre de personne qui était présentes lors de sa fessée, autant de monde qu’il ne pourrait éviter de croiser quotidiennement dans l’ascenseur ou les escaliers.
« Quelle contenance avoir désormais vis-à-vis d’eux, se demanda-t-il ? »
Clémentine résolut cette question avec détermination.
« Je vous remercie, Mesdames, des bons conseils que vous m’avez donnés. Vous avez vu que je n’ai pas hésité à les mettre en œuvre. »
Il y eut quelques rires et des sourires. Elles avaient toutes pu contempler comment Clémentine avait mis à profit leurs recommandations. Elles avaient toutes le sentiment d’avoir fait œuvre utile cet après-midi. Théo, à genoux dans son coin, le leur démontrait.
« Mais ce n’est rien, répliqua Hélène. Vu la résolution dont vous avez fait preuve, vous aviez certainement déjà envisagé de le fesser. Cette idée ne vous était pas complètement étrangère. Vous y êtes venue avec une facilité…
– Oui, je dois avouer que dans mon exaspération des mois et des semaines précédentes, j’avais rêvé de le punir de cette façon. Mais sans votre intervention, je n’aurais jamais osé.
– Alors, c’est que la fessée de Marguerite a été doublement bénéfique, pour elle et pour Théo. Je m’en réjouis.
– Théo et moi nous nous en souviendrons longtemps. Elle marquera le début d’une longue série. Théo sait maintenant qu’à la moindre raison, il n’échappera pas à la fessée.
– Visiblement, cela lui fait beaucoup de bien, commenta l’une des voisines. »
Tous les regards se tournèrent vers le jeune homme à genoux au coin.
« Oh oui, répondit Clémentine, cela va changer sa vie, et la mienne aussi. A la moindre désobéissance, une fessée. Plus besoin de redire les choses deux fois, plus besoin de supporter ses négligences continuelles. Je vais pouvoir garder mon calme bien plus souvent et obtenir qu’il se comporte de façon bien plus responsable. Il aura le choix de le faire du premier coup, ou du deuxième après avoir été puni.
– Je vois qu’il est en de bonnes mains. Vos résolutions sont parfaites.
– Oh, mais j’aurais encore besoin de vous.
– Vous croyez ?
– Bien sûr ! Je crois que désormais je pourrai contrôler ce qu’il fait à la maison, mais il faut également qu’il sente que toutes les personnes qui l’entourent, du moins dans cet immeuble, sont attentives à son comportement et qu’elles ne laisseraient pas passer le moindre écart.
– Vous voulez que nous le surveillions et que nous vous rapportions les bêtises qu’il peut faire ?
– Pas exactement. Je préférerais que celles à qui cela ne pose pas de problème, le fessent directement. Je vous donne l’autorisation de lui baisser la culotte et de le corriger à chaque fois que vous le surprendrez à commettre une bêtise ou à avoir un comportement interdit. »
Cette proposition fut accueillie par un silence prudent. Ce fut Hélène qui prit la parole.
« Je trouve que c’est une très bonne idée. Un environnement attentif et prompt à sanctionner les écarts, c’est une excellente chose pour un adulte qui n’a pas encore acquis toute la maturité qu’il devrait avoir. »
Les regards montraient une très grande attention aux paroles que pouvait dire cette personne que les dames présentes ne connaissaient pas bien, mais qui semblait avoir une grande expérience dans le domaine.
« C’est une évidence, renchérit une personne qui venait d’entrer dans l’appartement.
– Ah Teva, c’est toi ! »
Visiblement Hélène connaissait fort bien cette nouvelle arrivante.
« Je vous prie de m’excuser, mais la porte était ouverte. Marguerite patiente au coin sur le palier et j’ai entendu qu’on parlait fessée. Je me suis doutée qu’Hélène était dans les parages. »
Hélène fit les présentations et chacun compris que Teva en connaissait un bout en matière de discipline à appliquer à de jeunes adultes.
« Vous obtiendrez d’autant plus vite de bons résultats si ce jeune homme est sous la supervision constante de personnes n’hésitant pas à le corriger dès qu’il le méritera. »
Des hochements de tête accueillirent cette déclaration.
« Naturellement, poursuivit Hélène, il faudra également régler la question de son travail. Il serait bon d’y trouver des personnes aptes à le punir quand ce sera nécessaire.
– C’est un service à lui rendre et vous devez y jouer votre rôle, vous toutes. »
La plupart des femmes qui étaient présentes donnèrent leur accord. Certaines eurent quelques réticences, mais la pression du groupe l’emporta. C’est unanimement qu’elles s’engagèrent à fesser Théo quand elles le prendraient à commettre une bêtise.
Elles s’en félicitèrent mutuellement et cela donna quelques idées à plusieurs d’entre elles qui citèrent le prénom l’une de son mari, la deuxième de son fils et la troisième de sa fille. Il fut rapidement convenu qu’une dizaine des adultes qui logeaient dans cet immeuble seraient soumis à un régime disciplinaire analogue, après avoir reçu une première fessée au sein du cercle familial. Elles se mirent également d’accord pour s’accorder assistance au cas où l’un de ces punis en puissance refuserait d’être corrigé par l’une d’entre elles.
Théo n’en croyait pas ses oreilles. Son sort avait été scellé sans qu’on lui demandât son avis. A la réflexion, cela n’avait rien d’étonnant. Il resta silencieux dans son coin. Un seul mot, il en était sûr, et il ferait la première expérience d’une fessée donnée par l’une des voisines. Il n’y tenait pas.
Hélène et Teva les laissèrent mettre au point les derniers détails de cette collaboration. Elles récupérèrent Marguerite et Maeva au passage. Il y avait encore une fessée au programme de ce soir. Elle nécessitait de faire un détour par le terrain vague où poussaient les orties.
Il était temps d’y aller.


Voyons, voyons, Maeva, Teva... ça me dit quelque chose

Eh bien oui ! Nous les avons déjà croisées. Rappelez-vous c'était dans le chapitre 93 d'Axel au supermarché que nous avons fait la connaissance de la jeune fille et, dans le chapitre  98, de sa sœur si sévère.

Il faut suivre si l'on veut comprendre, donc avoir lu ce qui a précédé

Voici le début du récit : le chapitre 1
L'épisode précédent : le chapitre 37
Et tous les autres sur la page "mes récits"

Mais, ce n'est pas fini

Y a-t-il une suite ? Bientôt, bientôt peut-être. Mais ce ne sera pas la semaine prochaine, il faudra attendre un peu.


Un commentaire, deux commentaires, trois... n'en jetez plus !

Si, si, au contraire, ne vous restreignez pas. Abondance de commentaire ne nuit point.

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