Le temps passant n’arrangeait pas les affaires de Reynold. Cela faisait longtemps qu'il
avait perdu l’habitude de se tenir au piquet. Il se rappelait y avoir passé de
longs moments ennuyeux, mais pas d’avoir du mal à tenir l’immobilité requise.
La position, mains croisées sur la tête, provoquaient un engourdissement des
bras qui devenait intenable. Sans doute était-il resté longtemps au piquet
quand il y était envoyé du temps où il était à l’école, mais jamais aussi
longtemps. Une heure, avait dit Mademoiselle Roudault ! Combien de temps
restait-il encore ? Il avait perdu toute notion de durée.
– Qui ça ?
– Reynold ! Tu te rappelles, il était dans notre
classe. Un gamin insupportable à qui la maîtresse devait donner la fessée
déculottée constamment. On aurait dit qu’il le faisait exprès. »
Ces voix lui disaient quelque chose, mais il n’arrivait pas
à y mettre un visage.
« Celui qu’on appelait le petit teigneux ?
– Oui, c’est ça ! Je ne me rappelais plus le surnom
qu’on lui avait donné. Tu as raison c’était cela !
– Ben dis donc, il n’a pas l’air d’avoir changé depuis ce
temps-là ! Toujours les fesses à l’air ! A sa place, j’aurais honte
d’être au piquet dans un lieu où passent tant de gens.
– Oui, c’est sûr que dehors, ça craint. Mais si, je ne sais
pas moi, ma mère ou ma belle-mère me mettait au coin, même s’il n’y avait
personnes pour me voir, j’aurais la honte !
– Oui, moi pareil !
– Regarde les marques ! Il en a pris une bonne !
– Quand je vais raconter cela à ma cousine, elle ne me
croira pas !
– Attend, je prends une photo, quand les copines verront
cela ! »
Reynold n’y tenait plus. Il fallait qu’il sache à qui
appartenaient ces voix. Discrètement, il tourna la tête. La première personne
qui vint dans son champ de vision, c’était Madame Schneider. Trop occupé à
écouter la conversation de ses deux anciennes condisciples, il ne l’avait pas
entendu arriver.
« Reynold ! Ton nez contre le mur ! »
Il reprit la position aussi vite qu’il le put, mais c’était
trop tard.
« Je finis avec Enora et je m’occupe de toi. »
Elle mit Enora face à elle.
« Dis-moi, Enora, que se passera-t-il la prochaine fois
qu’une cliente te dira que tu t’es trompée ?
– Je lui présenterai mes excuses Madame.
– Tenteras-tu de lui expliquer que c’est elle qui a
tort ?
– Oh non, Madame !
– Ce sera parfait ! Si ce n’est pas le cas, tu
reviendras faire un tour ici, au piquet. Bien sûr ce sera après avoir reçu la
fessée. Je te la donnerai sur le trottoir, comme aujourd’hui et ma règle peut
reprendre du service à n’importe quel moment !
– Oui, Madame »
Madame Schneider remonta la culotte d’Enora, puis une claque
sur les fesses.
« Retourne travailler ! »
Enora ne demanda pas son reste. Elle se précipita vers la
porte du magasin, heureuse de pouvoir de nouveau exercer son activité
professionnelle.
« A nous deux ! »
Cette entrée en matière n’était pas pour réjouir Reynold. Il
se força à une immobilité totale.
« Monsieur prend des libertés quand il est au
piquet »
Une première claque tomba sur sa fesse gauche. Forte. Sans
le faire changer de position, Madame Schneider avait posé une main sur son
bas-ventre et, debout à côté de lui, elle le fessait de l’autre. Il se mordit
les joues pour ne pas crier. Les deux femmes devaient encore être là. C’était
bien assez qu’elle l’aient vu exhibant ses fesses nues au piquet et maintenant
prendre une fessée.
« Je vais te montrer ce qu’il en coûte ! »
Une deuxième claque, tout aussi forte, puis une troisième.
Il craque quand Madame Schneider lui eut appliqué une dizaine de fois de chaque
côté, sa main sur les fesses. Il commença par quelques cris, puis, la fessée
durant, il ne put s’empêcher de demander pardon, des sanglots dans la voix.
« Recommence et c’est avec la règle que je te punis la
prochaine fois ! »
Malgré ses pleurs silencieux, Reynold se remit en place, son
nez bien contre le mur. Il n’avait plus aucune envie de savoir qui étaient les
deux femmes derrière lui. Cette « discussion » lui avait suffi. Il
était bien décidé à rester au piquet, sans bouger, aussi longtemps que Madame
Schneider l’exigerait et quoi qu’il se passe dans son dos.
« Regarde la couleur de ses fesses !
– Et tu as vu comment il est devenu obéissant. Il n’a pas
changé. Il a toujours autant besoin de la fessée. Je vais raconter cela à
autant de monde que je le peux ! »
Les railleries avaient repris. Les deux femmes ne se
privaient pas de rire de sa situation et il ne pouvait rien faire, sauf à
risquer une nouvelle fessée. Madame Schneider fronça les sourcils.
« Qu’est-ce que c’est que ces deux pimbêches, se
dit-elle ? Où se croient-elles pour se moquer de ceux qui ont été punis.
Je crois que je vais leur montrer de quel bois je me chauffe. »
Elle allait passer à l’action quand elle aperçut
Mademoiselle Roudault qui arrivait derrière les deux donzelles. Elle posa son
doigt sur ses lèvres pour demander le silence à Madame Schneider. Quand elle
fut suffisamment près, elle saisit les deux femmes, chacune par une oreille.
« Camilla et Astrid, comme je vous y prends !
– Mademoiselle Roudault, constatèrent-elles subitement
affolées.
– Je vois que vous me remettez. Je n’ai donc pas tant changé
que cela ?
– Oh non Madame, dit Camilla.
– Pas du tout, compléta Astrid.
– Venez donc avec moi nous allons voir cela. »
Tenues par l’oreille, à petits pas, les deux femmes
suivirent Mademoiselle Roudault qui les obligeait à marcher sur la pointe des
pieds. Elles poussaient des petits cris mais elles avançaient à la vitesse que
leur donnait leur oreille étirée par le pinçon de Mademoiselle Roudault. Ce
n’est qu’arrivées auprès de Madame Schneider qu’elles purent retrouver libre
usage de leur oreille.
« Dites-moi, Madame Schneider, vous étiez là avant moi.
Pouvez-vous m’expliquer ce qui s’est passé ?
– C’est assez évident. Je venais juste de finir de fesser
Reynold quand ces deux personnes ont commencé à se moquer de lui.
– Vous avez fessé Reynold ?
– Oui, bien sûr ! Il regardait derrière lui quand je
l’ai surpris. Je crois bien que c’était à cause d’elles.
– Donc Reynold n’a pas été sage alors qu’il était au piquet.
Nous réglerons cela dans quelques minutes. Vous disiez que ces deux chipes se
moquaient de Reynold alors qu’il était au piquet, c’est bien cela ?
– Oui, exactement.
– Qu’en dites-vous toutes les deux ?
– Mademoiselle, ce n’est pas comme cela que ça s’est passé,
dit Camilla. Nous passions dans la rue quand nous avons vu Reynold au … au
piquet. Comme nous n’étions pas sûres, nous nous sommes approchées. Madame est
arrivée et elle lui a donné une fessée. Nous avons juste regardé.
– Est-ce bien comme cela que les choses se sont passées,
Astrid ? »
Astrid jeta un regard inquiet à sa voisine.
« Oui Mademoiselle, c’est comme cela.
– Vous en êtes bien certaines toutes les deux ?
– Oui Mademoiselle ! »
Les deux femmes hochaient la tête. Astrid avait des doutes
sur l’attitude que son amie lui avait fait adopter. Toute son assurance avait
disparue. Camilla, elle, s’en voulait de répondre aux questions qui lui étaient
posées par celle qui avait été son institutrice trois décennies auparavant.
Quand elle avait senti qu’on lui prenait l’oreille, comme quand elle était
encore une petite fille, elle en avait d’abord été indignée. Qui osait ? Ce
sentiment avait disparu dès qu’elle s’était aperçue que c’était Mademoiselle
Roudault qui la tenait ainsi. Astrid, pourtant prompte à revendiquer son
indépendance, n’avait pas protesté plus qu’elle. Comment se faisait-il que
l’ancienne institutrice avait encore un tel ascendant sur ses anciens
élèves ?
« J’ai
le regret de vous annoncer, Madame Schneider, que vous venez de mentir, en
accusant ces deux pauvres colombes innocentes. »
Madame
Schneider sourit. Elle entra dans le jeu d son interlocutrice.
« Un
mensonge ? Evidemment, c’est inadmissible ! Il faudrait vérifier tout
cela ! Il y a deux autres témoins de la scène. Nous ne pouvons pas faire
appel à Reynold, il est au piquet et doit rester silencieux. De plus il
pourrait être de parti pris.
–
Bien raisonné ! L’autre témoin peut-être ?
–
Je ne vois que cela. »
Elle
passa la tête dans la boutique.
« Enora,
s'il te plait, peux-tu venir ici ? »
L’empressement
de la jeune fille à répondre à la demande de son employeuse, montrait que
l’hypothèse d’une fessée était encore bien présente à son esprit.
« Oui
Madame. »
L’incertitude
dans la voix d’Enora montrait qu’elle inquiète. Avait-elle fait, sans s’en
rendre compte, une nouvelle bêtise ?
« Avez-vous
entendu ces deux personnes pendant que vous étiez au coin.
–
Oui, je crois Madame.
–
Vous croyez ou vous en êtes sûre ?
–
Je ne les voyais pas, Madame. J’avais le dos tourné, mais j’ai reconnu leurs
voix.
–
Dites-nous ce que vous avez entendu. »
Enora
confirma en tout point les dires de sa patronne.
« Elles
ont dit qu’elles allaient dire à tout le monde que Reynold avait eu une fessée.
Elles ont même pris une photo.
–
Une photo, voyez-vous cela. Laquelle de vous deux a pris la photo ? »
Les
deux femmes se regardèrent. Aucune des deux ne se dénonça.
« Vos
téléphones, dit Mademoiselle Roudault en tendant la main ! »
Il
y eut un moment d’atermoiement, puis Astrid tendit son téléphone qu’elle avait
à la main. Camilla se dépêcha de l’imiter.
« Astrid,
votre code ! »
La
recherche se révéla infructueuse.
« Camilla,
débloquez-moi ce téléphone ! »
Camilla
dessina son schéma de déverrouillage sur l’écran de son téléphone. Elle le
rendit alors à Mademoiselle Roudault.
« Où
sont vos photos ?
–
C’est moi, Mademoiselle, dit-elle d’une toute petite voix.
–
C’est vous qui ?
–
C’est moi qui ai pris la photo.
–
Montrez-la-moi ! »
Camilla
tapa sur son écran, puis elle rendit le téléphone à Mademoiselle Roudault.
Celle-ci consulta la photo. Quand elle releva les yeux, son regard était noir.
« Nous
avons donc la confirmation que ce que Madame Schneider et Enora nous ont dit,
est vrai. Ce qui veut dire que non seulement vous avez nargué votre camarade
qui était au piquet, mais en plus, vous avez menti. »
Toutes
les deux baissèrent les yeux.
« Vous
disiez, tout à l’heure, que je n’avais pas vraiment changé depuis toutes ces
années. Je pense que vous faisiez allusion à mon aspect physique. C’est bien
évidemment un mensonge, mais c’est une politesse à laquelle personne ne croit,
mais elle est dans les habitudes. Je ne peux pas vous en vouloir pour cela. Par
contre, ce qui réellement n’a pas changé, ce sont mes réactions face à des
comportements inadmissibles. »
Aucune
des deux ne bougea d’un pouce. Mademoiselle Roudault prit ce silence pour un
assentiment.
« Dites-moi,
Mesdames, puisque les choses, selon vos propres dires, n’ont pas changé, quelle
était la punition, quand vous étiez dans ma classe, pour s’être moqué d’un
camarade qui avait été puni ? »
Cette
fois-ci, Mademoiselle Roudault n’admit pas le mutisme de ses deux
interlocutrices.
« Je
vous ai posé une question, dit-elle en élevant la voix ! Astrid,
répondez !
–
Une … une fessée, Mademoiselle.
–
C’est cela. Une fessée ! Voyons maintenant ce qui se passait quand je
constatais qu’un élève avait menti. Camilla ?
–
Une … fessée, Mademoiselle.
–
Vous rappelez-vous, Mesdames, que quand je fessais, c’était toujours la culotte
baissée ?
–
Oui, Mademoiselle, répondirent-elles à l’unisson, d’une voix sépulcrale.
–
Et bien puisque les choses ont si peu changé, je ne vois pas pourquoi les
punitions changeraient. Deux grosses bêtises … deux grosses fessées … chacune.
La première, ce sera ici et maintenant. Pour la deuxième, je vais contacter les
personnes qui savaient vous discipliner quand vous étiez dans ma classe :
votre Mère Camilla et votre Tante Astrid.
–
Oh, non, s'il vous plait, supplia Camilla.
–
Il suffit, Camilla ! Il n’est plus temps de gémir. Il fallait y penser
avant ! Venez-ici ! »
C’était
visiblement contrainte et forcée que Camilla fit les deux pas qui la séparait
de Mademoiselle Roudault.
« Madame
Schneider, puis-je vous demander de vous occuper d’Astrid, si ce n’est pas trop
abuser de votre temps ?
–
Ravie de vous rendre ce service Mademoiselle. »
Elle
prit Astrid par la main et l’amena à ses pieds. En ce jour de printemps, un
petit rayon de soleil avait réchauffé l’atmosphère. Les deux femmes avaient mis
des jupes. Sans effort apparent, Madame Schneider courba Astrid sous son coude.
Celle-ci n’avait pas oublié, depuis l’école, comment il fallait se positionner
quand il est question de recevoir la fessée. Elle ôta ses mains du chemin en
les plaçant en avant et elle laissa place nette pour que Madame Schneider
procède à son déculottage. Pour Madame Schneider, la collaboration d’Astrid
facilita les choses. Sans aucune difficulté, elle releva la jupe, puis baissa
la culotte.
Sans
attendre le début de la fessée, Astrid se mit à pleurer. Elle venait de se
rendre compte que ses fesses nues étaient visibles par tout un chacun qui
passait dans la rue. C’était bien pire que quand elle était petite. A son âge,
on aspire à une certaine dignité que Madame Schneider venait de mettre à mal et
sans doute pour une longue durée. Il suffisait qu’une personne qu’elle
connaisse passe dans la rue à ce moment-là.
Ce
fut moins facile avec Camilla. Quand Mademoiselle Roudault voulut la ceinturer
pour la passer sous son bras, elle fit un pas en arrière. Elle en aurait fait
un deuxième si elle n’avait pas été rattrapée par la main.
« Viens-ici,
petite peste !
–
Non, Mademoiselle, s'il vous plait, pas la fessée !
–
Ça a toujours été le problème avec toi. Tu agis d’abord et tu réfléchis après,
sans t’être préoccupée des conséquences de tes actes. Il faut bien que
quelqu’un te montre que tes actes ont des effets et qu’il faut les accepter. Un
adulte y regarde à deux fois, ce n’est pas ton cas. »
Mademoiselle
Roudault ceintura de son bras gauche la femme dont elle tenait fermement le
bras.
« Tu
agis impulsivement et tu cherches après à échapper aux contrecoups. Les fessées
que t’a données ta Maman, n’ont pas suffi. Nous allons les reprendre là où elle
les avait cessées. Il te faut de bonnes fessées pour l’apprendre. Je pense
pourvoir convaincre ta Maman d’y recourir de nouveau. Pour l’instant, celle que
je vais te donner va te faire du bien. »
Camilla
ne résista plus quand Mademoiselle Roudault la courba sous son bras, comme si
l’argumentaire l’avait convaincue. Sa main tenta de rabattre sa jupe quand elle
fut relevée, mais elle abandonna ce geste quand Mademoiselle Roudault commença
à baisser la culotte. Elle attrapa du bout des doigts l’élastique de sa
culotte.
« Pas
la culotte, Mademoiselle, pas la culotte ! »
Le
désespoir était perceptible dans sa voix.
« Camilla,
j’ai dit que ce serait une fessée déculottée. Il faut que tu t’en souviennes,
que tu te rendes compte que tu te comportes comme une petite fille. Je te
punirai donc comme je punissais les petites filles de ma classe : une
fessée déculottée devant tout le monde. Enlève ta main !
–
Pardon Mademoiselle, pardon, oui, je l’enlève, je l’enlève, mais pas ici !
–
Camilla, tu commences à me fatiguer. Ce n’est pas toi qui choisis l’endroit où
les grandes personnes te donnent la fessée. J’ai décidé que ce serait là tu
viens de commettre ta bêtise. Tu vois nous sommes exactement là où nous devons
être pour que tu y reçoives ta punition. Enlève ta main tout de suite !
–
Non, Mademoiselle, s'il vous plait, pas ici !
–
Camilla si c’est moi qui doit écarter ta main … »
C’était
un combat que Camilla savait perdu d’avance. Elle n’avait plus assez de volonté
pour s’opposer à celle de son ancienne institutrice. Mais elle ne pouvait
s’imaginer la culotte baissée en pleine rue, tout en sachant que c’était
l’aboutissement inéluctable de la décision de Mademoiselle Roudault.
« Bon,
c’est toi qui aura choisi ! Enora, ramenez-moi la règle ! »
Mademoiselle
Roudault écarta la main qu’elle plaça sous le ventre de sa punie. Là, elle
pouvait la tenir fermement. La culotte fut baissée sans difficulté.
« Allons-y
Madame Schneider ! »
Les
fessées crépitèrent de concert sur les deux postérieurs. La main de
Mademoiselle Roudault répondait à celle de Madame Schneider. Instinctivement,
elles avaient calé le rythme qu’elles donnaient à la punition qu’elles
administraient, sur celui de leur consœur. Malgré cela, les fesses d’Astrid
rougirent plus vite que celles de Camilla.
Les
deux femmes étaient indifférentes à cette harmonie. Elles exprimaient leur
douleur et leur honte dans un désordre abouti. Astrid dansait d’un pied sur
l’autre tandis que c’était le bassin que Camilla remuait avec ardeur. Les cris
des deux femmes avaient attiré le regard des passants et plusieurs d’entre eux
s’étaient arrêtés.
« Quelle
curiosité, se dit Mademoiselle Roudault ! Il y a quelques fessées qui se
perdent ! »
Elle
se résigna à s’en tenir à Camilla, pour l’instant. Elle ne pouvait fesser la
terre entière.
« Merci
Enora. »
Mademoiselle
Roudault avait une pause pour prendre la règle que lui tendait Enora.
« Voyons
si avec cet instrument, j’arrive à te faire regretter d’avoir gêné ton
déculottage ! »
La
différence s’entendit tout de suite dans les cris de Camilla. Elle se vit dans
l’ardeur qu’elle mit à essayer d’éviter la règle, bien que ce fussent des
efforts inutiles ; et dans la teinte que prirent ses fesses après le
passage de la règle.
Quand
les deux postérieurs eurent pris une belle teinte rouge, cuivré pour celui
d’Astrid et brique pour celui de Camilla, Mademoiselle Roudault donna le signal
de la fin de la fessée. Les deux femmes continuèrent à pleurer. La fessée avait
fait son effet. Il était temps de passer à la suite.
Que s'est-il passé dans les épisodes précédents ?
Pour tout comprendre, il faut lire ce qui a précédé :
- Le premier épisode : chapitre 1 et les vingt-huit qui ont suivi dans la saison une. Pour avoir accès à un épisode particulier, voir la page mes récits
- L'épisode précédent : chapitre 57
- Le premier épisode : chapitre 1 et les vingt-huit qui ont suivi dans la saison une. Pour avoir accès à un épisode particulier, voir la page mes récits
- L'épisode précédent : chapitre 57
Il y a une suite ... le chapitre 59
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Bonjour,
RépondreSupprimerFichtre, c'est juste, mademoiselle Roudault ne peut fesser la terre entière. Mais si le hasard lui fait rencontrer toutes ses anciennes élèves et autant de paires de fesses, ses deux mains ne suffiront pas. pour reprendre ses bonnes habitudes disciplinaire.
Les deux pimbêches seront elle suivies d'autres?
Heureusement, madame Schneider veille au grain pour donner un coup de main ( c'est le cas de le dire !) et claquer les derrières récalcitrants.
Si on remonte au début de cette saison le nombre de fesseuses rencontrées pourrait peut-être permettre une tournée générale... Un feu d'artifice final?
Voyons ce que nous prépare notre narrateur .
Cordialemnt
Ramina .
Ramina,
SupprimerQui a prétendu que maintenir tous ces adultes immatures dans le droit chemin se ferait sans effort ? Cela demande effectivement un certain investissement de ces dames fesseuses.
S'il y aura feu d'artifice final, ce n'est pas pour tout de suite. Il y a encore quelques chapitres à publier. Cela fait autant de possibilités de reprendre ces personnages secondaires et d'en faire les héros d'autres histoires écrites par d'autres auteurs... A vos claviers !
Au plaisir de vous lire,
JLG.
JLG,
RépondreSupprimerje ne saurais vous contredire, le personnage de Robin m'a inspiré "Ces Dames aux mains fermes" qui ne rechignent pas non plus sur les efforts à fournir pour s'occuper de ces messieurs en manque d'éducation.
Quant au feu d'artifice final, on veut bien attendre jusqu'au 14 juillet. ce qui nous fait encore un bon nombre de chapitres à lire!
Cordialement
Ramina
Ramina,
SupprimerCe récit ne tiendra pas jusqu'au 14 juillet, mais cela laissera le temps d'introduire de nombreux personnages secondaires. Normal, nous en sommes à l'essaimage.
Au plaisir de vous lire,
JLG
JLG,
SupprimerJusqu'au 14 juillet... je plaisantais bien sûr.
En attendant, mademoiselle Roudault et madame Schneider ont tout de même un sens aigüe de la fête. Joli numéro de percussion synchronisée en duo. Elles viennent d'élever la pratique de la fessée au rang de spectacle de rue! Des artistes, virtuoses on vous dit!
Cordialement!
Ramina