jeudi 26 mars 2020

Le journal d'Olga - chapitre 11

Notre voisine Christie de G., nos parents la portent aux nues.
« Voilà une femme qu’a sacrément du courage ! Rebondir comme elle l’a fait, après son divorce…
‒ Surtout qu’il faut bien reconnaître que son ex-mari lui a pas vraiment facilité les choses…
Du coup, ils l’invitent à dîner. Ou à ceci. Ou à cela. Dès qu’une occasion se présente. Et même quand il y en a pas.
Mais nous, Ekaterina, Iourievna et moi, on peut pas la sentir. Elle sait tout mieux que tout le monde. Quel que soit le sujet, faut qu’elle se mette sans arrêt en avant. Par exemple, soi-disant qu’elle a eu dix-neuf et demi de moyenne au bac. Tout le temps elle revient là-dessus. Tu parles ! Dans ses rêves, oui ! Quant à son boulot de commerciale, il y a personne qui réussit mieux qu’elle, à trois cents kilomètres à la ronde. Le grand directeur lui-même en est béat d’admiration. On la laisse dire. On fait semblant de la croire. Et on rigole sous cape.
Mais là où ça passe vraiment pas, c’est quand on s’est ramassé une fessée et qu’elle prend un malin plaisir à en rajouter une couche en y allant de son petit commentaire ironique. Et de ses questions. Tu sais pas comment elle fait, mais t’as l’impression qu’il peut pas s’en donner une, à Sainte-Croix, sans qu’elle soit aussitôt au courant. Chaque fois elle nous tombe aussi sec dessus. Et elle nous lâche pas.
Pour Iourievna, il y a sûrement une taupe, là-bas, un élève ou même un prof, qui lui raconte tout ce qu’il s’y passe.
‒ C’est pas possible autrement.
‒ Mais qui ?
‒ Alors ça ! »

N’empêche que là où elle a vraiment fait très fort, cette Christie, c’est la fois où Ekaterina et sa copine Laura se sont fait voler leurs maillots et qu’elles n’ont pas trouvé d’autre solution, sur le moment, que de rentrer à poil à vélo. C’est tous les soirs, les jours suivants, qu’elle s’est pointée à la maison. Il y avait toujours un prétexte, mais on voyait bien que la vraie raison, c’était de poser des tas de questions à Ekaterina sur la façon dont ça s’était passé avec le juge. Et sur la fessée à laquelle elle avait été finalement condamnée.
« Ça t’a fait mal ? T’as crié ? T’as pleuré ? Eh bien, raconte, quoi !
Ekaterina avait beau éluder, rester dans le vague, elle ne se décourageait pas pour autant. Elle insistait, mais insistait ! Avec quelque chose de tout brillant dans le regard. Iourievna se penchait à mon oreille.
‒ Non, mais regarde-la ! Je suis sûre qu’elle mouille ! »
Quand elle a vu qu’elle ne pouvait pas parvenir à ses fins, qu’Ekaterina ne lui lâchait, du bout des lèvres, que des bribes d’information sans intérêt, elle est devenue carrément odieuse. Que sûrement ça avait été une belle invention, cette histoire de maillots volés. Qu’elles avaient tout manigancé, Laura et elle, de A à Z, pour avoir le plaisir de faire admirer leur cul, et tout le reste, dans tout le pays. Qu’elle était bien le genre de fille à ça. On a eu beau protester, pousser les hauts cris, elle n’en a pas démordu. Elle savait ce qu’elle savait. Et les gens qui l’avaient vue passer, sur son petit vélo, n’avaient absolument, selon elle, aucun doute là-dessus.
Nous, on lui aurait bien volé dans les plumes, avec délectation, mais nos parents l’encensent tellement qu’à tous les coups ils auraient pris sa défense et qu’on se serait peut-être ramassé, en prime, une fessée devant elle. Et ça, c’était hors de question. Alors pas d’autre solution que de ronger notre frein en silence.

Et puis il y a eu ce soir-là. Et l’air préoccupé de maman. Qui a fini par lâcher le morceau.
« C’est Christie. Elle va passer au tribunal. Mercredi.
On a pris un air désolé.
‒ Ah, oui ? Et pourquoi ça ?
‒ Elle était pressée. Elle a pris un sens interdit. Il y avait les flics au bout. Elle s’est énervée. Et elle les a copieusement insultés.
Elle a soupiré.
‒ J’espère qu’ils vont pas se montrer trop sévères avec elle. »
On n’a rien dit, mais nous, ce qu’on espérait, c’était justement le contraire. Qu’il allait pas la louper, le juge. Et lui faire flanquer une bonne fessée. Dont elle se souviendrait longtemps.

Et on s’est retrouvées toutes les trois, après le dîner, dans la chambre d’Ekaterina.
« Alors moi, j’aimerais trop ça, qu’elle s’en ramasse une. Et bien sentie.
Oui, ben ça, nous aussi. Forcément.
‒ Même que, si c’est ça, on se fait péter le champagne !
Sauf que le juge, il allait peut-être préférer lui sucrer son permis. Ou lui coller une amende. Ou les deux.
Iourievna a soupiré.
‒ De toute façon, même qu’on lui en donne une, on la verra pas la recevoir. Et on saura même pas comment ça s’est passé. Alors…
Je n’étais pas de leur avis.
‒ Ah, si ! Si ! On pourra savoir. Bien sûr que si ! Parce qu’il y a Alicia.
Alicia, dont la sœur, Emmanuelle, était gendarme, travaillait au tribunal et était parfois chargée d’exécuter les sentences.
‒ On la connaît à peine, cette fille. »
Elles, non ! Parce qu’elle était pas dans notre classe. Mais moi, si ! Un peu. Même que je lui avais débrouillé toute une histoire, un jour, avec une autre fille qui voulait lui souffler son mec.

Dès le lendemain, je suis allée la trouver, Alicia. Pendant la récré. Dans la cour.
« Je peux te demander un truc ?
‒ Quoi ?
‒ Une femme qu’a eu de gros problèmes avec les flics, à ton avis, il va la condamner à quoi, le juge ?
‒ Peu importe ce qu’elle a fait. D’après ce qu’elle me dit ma sœur, quand c’est une femme, il s’arrange toujours pour que ce soit la fessée. En apparence, il lui laisse le choix, oui, bien sûr, entre ça et autre chose, mais en réalité il s’arrange pour qu’elle l’ait pas, le choix. Qu’elle soit obligée de l’accepter la fessée. Mais pourquoi tu me demandes ça ?
‒ À cause de notre voisine. Christie de G.
‒ Ah, oui ! Je vois qui c’est.
‒ Une sacrée prétentieuse !
‒ J’ai bien l’impression, oui ! Tu veux que je te tienne au courant ?
‒ Ce serait sympa.
‒ C’est sans problème. Elle me raconte tout ce qui se passe là-bas, Emmanuelle. C’est comme ça que j’ai su d’ailleurs…
‒ Que t’as su quoi ?
‒ Non. Rien.
‒ Mais si ! Dis…
‒ Tu le répéteras pas ?
‒ Juste à mes sœurs. On se cache rien. Mais c’est tout… Ah, si ! Théo ! Mais Théo, c’est autre chose.
‒ Tu sais, Sébastien J. ?
‒ Le prof de dessin ?
‒ Lui-même ! Eh bien, il y a eu droit à la fessée au tribunal.
‒ C’est pas vrai ! Il avait fait quoi ?
‒ Il s’était battu. Dans la rue. On veut pas que ça se sache, vu que ça saperait son autorité à Sainte-Croix. Mais il s’est battu. Comme un chiffonnier.
‒ Je le vois mal dans le rôle. Tout timide comme il est. Tout rougissant. Il ferait pas de mal à une mouche. Et puis t’as vu comment il est fait ? Tu souffles dessus, il s’envole.
‒ N’empêche qu’il s’est battu. Et même qu’après il est allé défoncer le pare-brise, le capot et les portières de la voiture du type à coups de barre de fer.
‒ Eh ben dis donc ! J’en reviens pas, là.
‒ Par contre, là-bas, sous les cinglées, il a été absolument lamentable. Il pleurait, il sanglotait, il suppliait. Tout juste s’il appelait pas sa mère au secours. Ça lui donnait envie de fouetter encore plus fort, à ma sœur, de le voir réagir comme ça. Et puis ce qu’il y a aussi, ce qui l’a fait franchement rigoler, Emmanuelle, et se moquer de lui, c’est qu’il en a une toute minuscule de bite, mais alors là vraiment minuscule. T’as l’impression qu’elle s’est complètement réfugiée à l’intérieur. Elle en revenait pas. Jamais elle avait vu un truc pareil. Il s’est mis à bander à un moment, mais même là, ça faisait rien d’autre qu’une petite boursouflure d’un centimètre ou deux. C’est trop, hein !
‒ Je vais le voir d’un autre œil, moi, maintenant !
‒ Ben, moi, c’est déjà le cas. Souvent je le fixe, en bas, quand on est en classe. Comment ça le met mal à l’aise ! Il sait pas ce que je sais. Ou ce que je sais pas. Il se demande. Ça le déstabilise. Mais ce qu’il y a de sûr, en tout cas, c’est qu’il se dépêche d’aller s’asseoir. »


Elle a tenu parole. Le mercredi soir, elle a appelé.
« Attends ! Je mets le haut-parleur. Qu’elles entendent, mes sœurs. Alors ?
‒ Alors, ça y est !
‒ Elle s’en est pris une ?
‒ Et pas piquée des vers, à ce qu’il paraît.
‒ Génial ! Elle est où ?
‒ À l’infirmerie. Avec ta mère. C’est elle qui va la ramener. Mais on la requinque un peu d’abord.
‒ Qui c’est qui lui a fait ? Ta sœur ?
‒ Non, mais elle y était. Elle a assisté.
‒ Eh ben, raconte, quoi !
‒ Oh, ben d’abord, ça a été la visite médicale. Histoire de vérifier qu’elle était physiquement apte à supporter la punition. Là, elle y était pas, bien sûr, ma sœur ! Mais ça a pas dû être une partie de plaisir. Parce que ce toubib, il s’y entend à t’humilier, à ce qu’elle dit, quand la condamnée, c’est une femme.
‒ Qu’est-ce qu’il lui fait ?
‒ C’est au cas par cas. Il sait bien trouver ton point de honte. Et appuyer tant et plus dessus. Un bon moment il l’a gardée. Plus d’une demi-heure. Avant de la refiler à l’infirmière. Elle, son truc, c’est de t’épiler. Soi-disant que c’est plus hygiénique. Mais, en réalité, c’est pour que tout le monde puisse te reluquer bien comme il faut. À la cire elle te fait ça. Tu dégustes. Parce que c’est pas le genre raffiné. Elle y va franco. Après, elle t’y passe de la lotion. Soi-disant pour te soulager. Oui, tu parles ! Ça t’attendrit la peau. Et les coups de martinet, tu les ressens dix fois plus.
‒ Elle le sait ?
‒ Évidemment qu’elle le sait. Et qu’elle prend son pied à te faire croire que c’est pour ton bien alors qu’en réalité… Tu peux être tranquille qu’elle doit sacrément mouiller en l’entendant brailler comme un cochon qu’on égorge, après, la fille.
‒ Elle a crié, elle, la Christie ?
‒ Et pas qu’un peu ! Mais encore a-t-il fallu qu’avant les gardiennes réussissent à la traîner jusqu’à l’endroit où on la lui a collée, la punition. Parce que quand on l’a sortie du box où on l’avait laissée mariner pas loin d’une heure et qu’elle a vu le chevalet, les menottes et les badines de correction, elle s’est débattue tant qu’elle a pu. Une vraie furie ! Qui a tout de même bien fini par être obligée d’avancer à force qu’on la tire, qu’on la pousse, qu’on la houspille, mais alors là où il fallait vraiment la voir, c’est quand elle s’est retrouvée devant le président du tribunal.
Elle s’est jetée à ses pieds. Une vraie carpette. Et que je te le supplie. Et que je te l’implore. Et que je te me traîne à ses genoux. Elle en avait honte pour elle, ma sœur. Mais le juge, vous pensez bien qu’il a pas cédé. Des comédies dans ce genre-là, pour l’apitoyer, il a l’habitude.
Et tout ce qu’elle y a gagné, c’est qu’elles l’ont attachée, menottée, complètement immobilisée, avec les seins qui pendouillaient dans le vide. Il a attendu qu’elles aient fini et il a lu la sentence. Tout entière. Jusqu’au bout. En prenant tout son temps. Et puis il a fait signe aux deux gardiennes qu’elles pouvaient cingler.
Dès le premier coup elle a crié. Un hurlement déchirant. Dont elles n’ont pas tenu le moindre compte. Les cannes ont impitoyablement continué à s’abattre sur son dos et ses fesses. Elle criait. Elle criait comme une perdue. Et elle se débattait. Ce qui ne servait strictement à rien. Qu’à resserrer ses liens et à faire cliqueter les menottes. Un greffier, pendant ce temps-là, comptait imperturbablement les coups. Elle menait une telle vie, à se plaindre qu’elle en pouvait plus, à supplier qu’on arrête, qu’au vingtième le médecin a réclamé une pause. Qu’il est allé la tâter un peu partout pour s’assurer qu’on pouvait continuer sans danger, tout en en profitant bien au passage, tandis que l’infirmière, elle, lui examinait attentivement les fesses sur lesquelles elle a encore appliqué de cette lotion soi-disant apaisante. Et c’est reparti pour les dix derniers coups qui l’ont encore fait hurler et se contorsionner dans tous les sens.
Iourievna l’a interrompue.
‒ Les voilà !
On s’est précipitées à la fenêtre.
‒ Merci, Alicia. Merci. Je te rappellerai.
Maman s’est dépêchée de la faire rentrer. Que personne se rende compte de rien.
On a dévalé l’escalier.
‒ Vous tombez bien, les filles ! Aidez-moi !
À lui retirer sa tunique. À l’allonger, avec mille précautions, sur le ventre.
‒ Là…
Et elle est partie chercher de quoi la soulager.
‒ Je reviens…
Pendant ce temps-là, nous, on a joué les compatissantes, les yeux rivés à ses fesses boursouflées.
‒ Oh là là, ma pauvre ! T’as pris cher ! Non, mais comment t’as pris cher !
‒ Oui. Tu l’as dans un état !
‒ Et t’as pleuré ! Ah, si ! Si ! T’as pleuré. Faut dire qu’on te ménage pas, hein, là-bas ! Entre les gardiennes qui tapent comme des sourdes, le juge qui se rince l’œil, le toubib qu’a les mains baladeuses et l’infirmière qu’en rajoute une couche, t’as dû passer un sacré sale quart d’heure.
Elle a voulu bouger. Elle a grimacé, poussé un petit gémissement de douleur.
‒ N’empêche que c’est pas pour te saper le moral, mais t’es pas au bout de tes peines.
Elle a levé sur nous un regard épouvanté.
‒ Comment ça ?
‒ Ben, ça va te suivre partout, ça, maintenant ! Tout le monde va en parler. En faire des gorges chaudes. Ils sont méchants, les gens. Ils prennent un malin plaisir à te donner des coups de pied quand t’es par terre.
‒ Même que c’est déjà commencé.
‒ Oui. On nous a appelées. Pour nous raconter. Tout. Bien en détail. À ce qu’il paraît que t’as pas été bien courageuse.
‒ Que t’as été lamentable, même.
‒ Mais enfin, ça, c’est ce qu’il se dit. C’est pas pour autant que c’est vrai.
‒ N’empêche que c’est sûrement ce que les gens vont croire.
‒ Une chose est sûre en tout cas, c’est que demain tout le pays est au courant. Que ça va te revenir de partout.
‒ Et qu’il va falloir que tu fasses avec.
‒ D’autant que ce qu’ils pensent, les gens, c’est que tu l’as pas volée, cette correction, qu’elle était amplement méritée.
Des larmes lui sont montées aux yeux. Qu’elle a essayé de retenir. Elle n’y est pas parvenue.
Maman est revenue. En brandissant un flacon.
‒ Ça, ça va te faire le plus grand bien, tu vas voir !


Et Iourievna ? On la connait

Je veux ! Elena nous l'a longuement présentée mais si vous êtes passés à côté,  voici le premier épisode de la série : le chapitre 1

Il y a un début à cette série

Le chapitre 1
et l'épisode précédent : chapitre 10 acte 3
Mais si vous voulez lire ce récit d'un autre point de vue : les rebelles chapitre 11

Et la suite ?

François nous a écrit le chapitre 12

N'hésitez pas pour les commentaires

Tout le monde les attend : que pensez-vous de cette série croisant l'imaginaire d'Elena et celui de François ?

8 commentaires:

  1. Bonjour à tous,
    Ah, cette chère Christie... La morale de cette histoire serait de ne pas confondre vitesse et précipitation. La réflexion est toujours de mise dans toutes les situations. Christie l'apprendra à ses dépends.
    Plus de croisements devraient être réalisés sur ce Blog. C'est assez intéressants de découvrir une autre vision de ses textes. A poursuivre.
    Amitiés.
    Portez-vous bien.
    Elena.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonjour, Elena. Et bonjour à tous.

      Oui. c'est, je crois, tout l'intérêt de la chose: découvrir la même situation sous un autre angle. Il faut toutefois, pour que ce soit efficace, se sentir en parfaite osmose avec l'univers de la personne "souche". Sinon ça risque d'être artificiel et convenu.
      Quant à Christie, elle sera certainement moins tentée dorénavant de venir titiller les filles sur les fessées qu'elles ont reçues.
      Amicalement.
      François

      Supprimer
    2. Comme quoi la roue tourne toujours

      Supprimer
    3. En effet. Et peut-être la retrouverons-nous, qui sait? au cours des épisodes suivants...

      Supprimer
  2. Bonjour François,
    En effet, ses questions n'avaient qu'un but, jouer les "voyeuses" et se réjouir du malheur des filles punies, mais là, elle a pu s'apercevoir qu'être à la place de la punie est particulièrement éprouvant et très humiliant. A mon avis, elle devrait la "mettre en veilleuse" sur certains points.
    Amitiés.
    Elena.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonjour Elena,

      Au fond, on aimerait continuer à suivre cette Christie dans toutes sortes d'aventures ultérieures. Comme on aimerait suivre, au fil du temps, bien d'autres personnages rencontrés furtivement au cours d'un épisode; Seul problème: ça deviendrait une œuvre de grande envergure à multiples ramifications.
      Amicalement.
      François

      Supprimer
    2. Bonsoir à toutes et tous,
      En relisant mon commentaire, je ferais le parallèle avec la foule nombreuse qui venait assister aux exécutions ou aux flagellations publiques au moyen âge. Les gens venaient se régaler de ces "spectacles". Pour Christie, je pense qu'il en va de même. En questionnant les gens qui ont assisté à la fessée, elle devait profiter comme si elle y avait assisté, elle-même.
      Voilà pour une petite réflexion perso.
      Amitiés.
      Elena.

      Supprimer
    3. Bonjour, Elena. Et bonjour à tous.

      C'est peut-être, en effet, la partie la plus redoutable de la punition: le regard des autres. Non seulement l'exécution elle-même (et l'attente qui la précède constitue également une redoutable épreuve) mais les jours, les semaines, voire les mois qui suivent où chaque rencontre, chaque regard renvoient, à tort ou à raison, à ce qui s'est passé là. La punition se prolonge ainsi à l'infini.
      Amicalement.
      François

      Supprimer

Un commentaire, une réaction, une proposition ? C'est ici. Une fois validé, le commentaire sera visible par tous les lecteurs du blog.
Si vous le souhaitez et pour des raisons de confidentialité, nous pouvons échanger par courriel. Seuls Huguette et moi verrons le message. Il vous suffit de cliquer dans le champ "pour nous contacter" en haut à droite de cette page.