mardi 10 décembre 2019

Ces dames aux mains fermes - saison 3 - chapitre 10

LES BIENFAITS D'UNE STRICTE DISCIPLINE DOMESTIQUE

LA LETTRE

Bettina était devenue une fidèle cliente du salon de coiffure de Béatrice Klakerspank. (voir saison 2 chapitre 6) Elle y retrouvait  souvent  Clarisse, Gladys et  Edwige, avec lesquelles elle avait fini par entretenir des relations complices autour de centres d'intérêts communs. Claridge, la propriétaire de la boutique de lingerie qui leur vendait ses fameux ''slips à fessée", venait aussi régulièrement s'y faire coiffer.

Les hommes se rencontrent au comptoir des bistrots, ces dames le plus souvent, dans les salons de thé ou de coiffure. Les endroits favoris où l'on cause sans retenue et sans tabou. Les problèmes d'éducation et de discipline domestique, qu’elles abordaient naturellement comme des sujets ordinaires, alimentaient la majeure partie des conversations. L'atmosphère dominante y est plutôt enjouée. On s'y retrouve entre femmes de caractère, partageant le même regard sur les rapports d'autorité au sein du couple et la recherche d’un juste équilibre basé sur le respect de règles de comportement clairement établies.

Les conversations, une fois lancées, allaient bon train. Ça commençait toujours par les petits potins et rumeurs du moment, abondamment commentés, pour dériver, systématiquement, sur les dernières piquantes anecdotes agrémentant les vies de couple. Les rires et les éclats de voix résonnaient alors d'un fauteuil à l'autre, envahissant l’espace parfumé du salon. Catherine et Solange, les deux employées, s'affairent autour de ces Dames qui discutent en feuilletant des revues de modes dont elles tournaient machinalement les pages, sans vraiment les regarder. Les conversations s'animaient, lorsqu'on aborde les problèmes de comportement des maris et fils, un peu moins celui des filles qui cependant n'y échappaient pas. Toutes s’exaspéraient à souligner les difficultés rencontrées à corriger leur petit monde des mauvaises habitudes et trop fréquents écarts de comportement.
 Mis à part quelques différences de points de vue sur les manières de procéder, l'emploi systématique de la fessée faisaient naturellement l’unanimité. Régulièrement testée et approuvée comme la seule méthode vraiment efficace, permettant d'obtenir respect et obéissance. Béatrice, arbitrant les débats du haut de sa caisse, Catherine et Solange, attentives aux arguments, confirmaient les bienfaits régulateurs de l'usage de la fessée dans la vie conjugale. Ce joyeux aréopage de femmes de caractère, maquillées, parfumées et recoiffées, occupait ce temps de passage au salon à se raconter, en détails et avec un enthousiasme communicatif, les anecdotes cuisantes de leurs dernières séances de fessées. 

Maxime, le fils de la maison, passait de temps en temps au salon voir sa mère, mais pas toujours de son plein gré. Il était à chaque fois partagé entre deux ressentis contradictoires. Attiré par cet environnement presque exclusivement féminin, il en appréciait l'atmosphère de sensualité qui s'en dégageait.  Il aimait sentir en entrant l’odeur sucrée caractéristique des produits de beauté pour la coiffure. Il était impressionné par l'allure altière et l'aisance des clientes, sûres de leur force et de leur pouvoir de séduction. Admiratif des postures démonstratives de ces belles femmes aux formes plantureuses exhibées sans complexe, dans leurs tenues à l'élégance provocatrice. Etourdi de leurs lourds parfums... de leurs éclats de rires sonores qui résonnaient dans le salon. Il était attentif au claquement des talons aiguilles sur le carrelage. Séduit par le crissement excitant des bas nylon sur les jambes qui lui rappelaient celles de sa mère, lorsqu'elle le corrige, la tête coincée entre ses fortes cuisses. Cette évocation suscite en lui la montée d'une sourde appréhension. Car c'est rarement par hasard, ou spontanément, qu'il pénètre dans cet endroit, pour lui, si troublant. La plupart du temps, c'est sur un ordre de sa mère qui lui a envoyé un SMS dans la matinée.
« Je t'attends au salon à dix-huit heure précise... Prépare tes fesses ! »
La convocation est non négociable. Il le sait très bien d'ailleurs, Béatrice ayant depuis longtemps fixé les règles et les conditions d'exécution de ses punitions. Elle ne manque jamais de les lui rappeler lorsque, rarement mais quand même, il tente d'éviter ce qu'il déteste le plus. Recevoir ses fessées devant témoin
« Tu sais très bien Maxime, que les fautes graves, et plus grave encore, les récidives, doivent être sanctionnées par des corrections exemplaire. Ce qui justifie le choix des fessées en public, beaucoup plus humiliantes que celles à la maison, même devant témoins. Ici c'est très bien pour ça !
– Oui maman, mais je préfère encore les fessées à la maison ! »


une fessée en public


La mise en scène toujours choisie toujours bien astreignante. Elle officie au milieu du salon, le pied posé sur un tabouret, le fait grimper et se courber en deux sur sa cuisse relevée à l'horizontale, et lui flanque sa fessée, déculotté, devant ses clientes. Quelques courtes pauses, slip aux cuisses, au coin près de la caisse, assurent la transition lorsque la lourdeur de la punition requiert une série de plusieurs fessées consécutives... Ce qui arrive encore assez souvent.
Ambiance torride dans les fauteuils, copieusement humidifiés sous les volumineux derrières rebondis de ces Dames, excitées comme des lapines en chaleur devant le croustillant spectacle. Avec ces séances de fessées récréatives, Béatrice Klakerspank faisait d'une pierre deux claques. Corriger efficacement son fils de ses nombreuses désobéissances et fidéliser une clientèle de respectables épouses, friandes de ce genre de démonstration d'autorité.
C'est en ces pénibles circonstances, en position critique, à genoux sur un tabouret, les fesses rouges et cuisantes d'une sévère déculottée, que Maxime avait fait la connaissance de Bettina pour la première fois. Très vite conquise par l'attractivité du salon de coiffure en raison de son goût immodéré pour la fessée, elle y venait, depuis, régulièrement.

Maxime, encore peu averti des cuisantes pratiques de la nouvelle cliente, sinon il aurait peut-être changé d'avis, appréciait, cette belle femme aux allures provocantes et au regard insolent. Il la trouvait souvent drôle à raconter parfois n'importe quoi, tenant des propos extravagants, s’emberlificotant facilement dans des invraisemblances, qui se retournaient presque toujours contre elle et provoquaient l'hilarité de son entourage...
  Certes, tout le monde savait, d'autant mieux qu'elle s'en fichait complètement, qu’elle n’avait pas une réputation excellente.  Edwige disait gentiment d’elle qu’elle avait “du tempérament”. Clarisse qui l'entendait régulièrement à sa fenêtre l'inciter à taper toujours plus fort lorsqu'elle flanquait une correction à son fils ou son mari, la trouvait plutôt un peu “garce”... Quant à Walter son époux, un peu naïf, il disait qu’elle avait “le coeur sur la main” mais reconnaissait tout de même un peu navré. ''… Et aussi le feu aux fesses “…Ce qui était vrai parfois au sens propre, lorsque, lassé de ses extravagances et fivolités, il finissait par prendre une petite revanche sur les nombreuses fessées qu'elle lui mettait à longueur de temps en lui flanquant la bonne correction méritée. Elle la lui réclamait d'ailleurs, par provocation, se vantant d'apprécier l'excitante sensation d'une solide fessée déculottée. ''Tu peux taper fort... même pas mal !''  Elle se plaisait ensuite à contempler le reflet dans la glace de sa belle paire de fesses écarlates et cuisantes.

Ce jour-là, Maxime, convoqué au salon, venait de s'ne prendre une sévère, courbé en deux, sur la cuisse relevée en pont à l'horizontale, de sa mère, un pied posé sur un tabouret.  Elle lui avait flanqué sa fessée devant Clarisse et Gladys, spectatrices privilégiées d'une belle correction qui s'était achevée sur une paire de fesses enluminée d'un rouge écarlate du meilleur effet.  Elles n'y étaient d'ailleurs pas pour rien, ayant insisté pour une deuxième tournée plus sévère afin de faire durer le plaisir.  Le temps que ''prenne'' leur couleur de cheveux. Béatrice s'était fait un plaisir de leur donner satisfaction.
Sous les rires et commentaires goguenards des trois femmes, le pauvre garçon était parti cuver sa correction dans son coin habituel près de la caisse.

Un bon quart d'heure plus tard, sa mère lui ordonna de revenir la voir. Il obéit immédiatement et vint se planter bien droit devant elle, mains croisées dans le dos, le slip tendu au milieu des cuisses, les fesses encore en feu.
Elle sortit de dessous le comptoir, un élégant sac en papier marqué du nom du salon et le lui tendit ;
« Ecoute moi bien Maxime... Tu sais où habite Bettina ma cliente ?
– Oui maman, je sais ;
– Bien ! Tu vas lui apporter ça. C'est une commande qu'elle m'a faite la semaine dernière ; je lui ai promis qu'elle l'aurait dès que je l'aurais reçue... C'est urgent
Maxime pris le sac et regarda à l'intérieur.
« C'est quoi ?
– Ce sont des flacons de shampoing et de produits cosmétiques pour les cheveux. Tu fais très attention...c'est fragile.... ça casse...  Et tu ne traînes pas en route, sinon gare à tes fesses ! Tu viens déjà de t'en prendre une, ça ne me gênerait pas de t'en coller une autre à la maison.  En attendant, tu peux te reculotter. Aller, dépêche-toi ! » 

Il promet, et file, en marchant et courant de temps en temps. Il lui fallait cinq minutes, et sans se presser, une dizaine environ pour faire le trajet jusque chez Bettina. Pour lui c'est Madame Bettina.  Elle l'accueille avec le sourire, l'embrasse même à pleines joues, lui ébouriffe les cheveux en riant comme avec un gamin, parce qu’elle sait qu'il n’aime pas ça et pour le remercier de la livraison, lui propose un café ou un thé. Il aurait préféré une bière mais il accepte, toujours un peu impressionné par la belle femme et surtout son imposant décolleté. Pendant qu'il boit elle se penche vers lui, poitrine en avant et lui demande, les yeux dans les yeux.
« Maxime, veux-tu me rendre un petit service ?
  Bien sûr Madame... Il est déjà à moitié liquide sur sa chaise.
-- Ecoute moi, je veux que tu donnes cette lettre à Mr Duplessy, ça te fait un petit détour mais je vais te récompenser pour ça. Mais tu lui donnes bien à lui, personnellement… et je te donne 10 Euros... pour te récompenser, tu es toujours si gentil... »
Mr Duplessy est un commerçant important de la ville. Il tient le plus grand magasin de confection. Il est à l’aise, comme on dit, mais passe pour une sorte de bon à rien. En réalité, c’est sa femme, qui a hérité du magasin, qui le fait marcher. Le jeune homme connaît très bien Madame Duplessy, c’est une fidèle cliente du salon de coiffure de sa mère.

Maxime trouve un peu bizarre la générosité de '' Madame'' Bettina, mais bon, finalement il s'en fiche, autant que du contenu de la lettre. Dix Euros ce n'est pas la fortune mais ça paiera bien une tournée de pression à ''L'Olympic''.  Lui aussi, fait partie de la bande de   Rodolphe, Gérôme et Robin.
Il fonce au magasin des Duplessy. Chantal, leur fille du même âge que lui, est devant la porte. Il aime bien Chantal. Elle est élève à Notre-Dame, l’équivalent de Sainte -Marie pour les filles de bonne famille. On y distribue aussi les fessées à tour de bras, mais Chantal a la réputation d’être sérieuse, obéissante… toutes les qualités possibles... la “petite fille modèle”. Elle se prend aussi quelques fessées de temps en temps mais largement pas autant que lui. Trop bien à son goût. Elle lui plairait bien, mais la trouverait vite ennuyeuse. Lorsqu'elle le voit arriver une peu essoufflé, elle lui demande.
– « Qu’est-ce que tu fais ici ?
-- J’apporte une lettre à ton père...
-- Donne !”
-- Ah non ! On m’a dit, personnellement !
-- Et alors ? ...Il n'est pas là ! Laisse-la-moi, je vais lui donner quand il reviendra, je l’attends. ».
Maxime n’ose pas refuser, il ne veut pas la vexer...avec les filles, on ne sait jamais… et puis ce n'est pas comme lui, elle ne fait jamais rien de travers, elle ...Tout le monde sait qu’on peut lui faire confiance … Après quelques hésitations, il lui donne la lettre et rentre chez lui en courant.
Il est dix-neuf heures passées, Béatrice a fermé le salon un peu plus tôt. Elle est déjà à la maison et l'attend, prête à sévir.
– « C'est à cette heure-ci que tu rentres !  Tu as en as mis du temps ! Tu as encore traîné avec ta bande de délurés, Rodolphe, son cousin et compagnie ! 
– Non maman, je te jure j’ai été porter une lettre pour Madame Bettina.
– Une lettre ? Ah bon ? Ne me mens pas Maxime, sinon c'est la fessée... Tout de suite ! Tu lui as bien remis sa commande au moins ?
-- Oui, Maman, comme tu me l'avais demandé ! »
Il se garde bien de parler des dix euros, ni du détour chez les Duplessy, laissant croire à sa mère qu'il a été retardé par une rue barrée à cause de travaux de ravalement d'un immeuble. Il a dû faire un détour. Béatrice, sceptique, ne le croit qu'à moitié, mais dans le doute, lui ordonne de mettre la table. Il s'exécute immédiatement. Le souffle chaud d'une déculottée vient de lui frôler les fesses. Il les serre en apportant les assiettes.

Il est en train de débarrasser après le dîner lorsque le portable de sa mère vibre sur la table du salon. Elle est surprise d'entendre la voix du mari de Bettina, qui lui demande de bien vouloir passer tout de suite, il insiste, avec Maxime... C’est grave ! Il a l'air très en colère, ce qui lui arrive rarement, et dit même qu’il va tuer sa femme. Ce qui est encore beaucoup plus rare. Béatrice inquiète et très contrariée, se tourne vers son fils.
«   Qu’est-ce que tu as encore fait toi...Hein ? Pourquoi est-ce qu'il veut te voir Walter ? J'espère que tu n’as pas été mal élevé avec Bettina, tu lui as bien donné sa commande au moins?
-- Mais oui Maman ! Bien sûr que je lui ai donnée...J’ai rien fait de mal ! »
Elle lève la main, furieuse. Ça sent la fessée. Celle à laquelle il a échappé tout à l'heure. Tu vas parler oui ? Le garçon pétrifié reste muet. Tu n'as rien à me dire ? Très bien... J'ai tout mon temps.
Elle l'empoigne par le col de sa veste et en moins de deux, le courbe sur la table. L'ordre   tant redouté siffle entre ses dents serrées.
« Tes fesses !! »
Habitué à présenter ses fesses à la demande, il cambre immédiatement les reins et, mû par un réflexe conditionné, s'empresse de les arrondir, inexorablement soumises à la fessée. La voix de sa mère ordonne à nouveau
« Le Slip !! »
Il sait ce que cela veut dire et se déculotte aussitôt.
« Plus bas sur les cuisses !! Les fesses bien dégagées ! »
Il s'exécute et maintient son slip à deux mains pendant qu'il se ramasse à la volée une vingtaine de claques sonores sur les fesses, encore un peu rouges de la fessée de l'après-midi au salon. La fessée est brève, intense, rapide et crépitante. La malheureuse saute sur place en tortillant frénétiquement du derrière, tout en s'évertuant à maintenir son slip baissé, bien en place, comme sa mère l'exige. Sinon c'est une nouvelle fessée ! Il gémit.
« J’ai rien fait, Maman, j’ai rien fait, je te promets ! Tu fais mal ! »

Béatrice ne répond rien, Elle le lâche et enfile une veste. Maxime est resté allongé sur la table, les fesses cuisantes et n’osant pas se reculotter. Sa mère s’en charge, sans précaution, et lui remonte son slip tendu au maximum entre les fesses. Elles débordent si largement des élastiques, frémissantes à portée de main, qu'elle le plaque à nouveau sur la table en lui appuyant sur les reins pour l'obliger à bien les arrondir, et les lui fait sauter sous une nouvelle série de claques bien senties. En moins de temps qu'il ne faut pour l'annoncer, le fessier tout entier s'est de nouveau enluminé du beau rouge bien enveloppant qui le rend si appétissant.

Ils sortent. Le garçon en larmes, maman toujours en colère car inquiète, la paume de la main encore pleine des grosses fesses brûlantes de son fils.
« Je ne sais pas ce que tu as fabriqué Maxime, mais ce que tu viens de recevoir n'est qu'un petit échantillon de ce qui t'attends quand je vais savoir la vérité. Je te garantis que tu vas prendre cher mon ami !


une fessée en préparation


– Mais je dis la vérité maman !  C'est vrai ! C'est vr... 
–Tais-toi, ça suffit !   Walter est un homme plutôt calme et gentil. Il faut que ce soit vraiment grave pour qu'il se mette dans un état pareil ! »
– Mais maman, je te jure j'ai rien fait !  C'est pas juste, j'ai rien fait ! »
Ne cesse de pleurnicher le jeune homme qui trottine en sautillant à côté de sa mère. Il tient à la main son pantalon qu'elle lui a fait enlever. Elle a passé sa main droite à elle   sous les élastiques de son slip qu'elle lui maintient fermement remonté sur les hanches, tendu dans la raie des fesses. D'un pas décidé, menton relevé, la mine sévère, elle le fait avancer ainsi devant elle, le postérieur tout rouge et tressautant, pour bien montrer aux passants qu'elle vient de lui flanquer une fessée. C'est dans cette humiliante posture, avec quelques bonnes claques aux fesses supplémentaires pour le faire avancer plus vite, qu'elle le conduit sur le trottoir vers le domicile de Bettina et Walter.

Maxime a beaucoup de mal à marcher normalement et pour cause. Il est mortifié par la façon dont sa mère le tient, et encore plus par les regards qui se posent sur ses fesses déjà rougies. Difficile de passer inaperçu, d'autant que Béatrice porte haut. En Talons aiguilles et bas nylon à couture, dans un de ces élégants petits tailleurs bien ajusté qu'elle affectionne particulièrement. La jupe très étroite, moule parfaitement ses fesses qui roulent par sa marche rapide et décidée. Sa veste est trop courte pour les masquer, mais il n'est pas certain que cela lui déplaise. Sûre de son pouvoir de séduction, elle aime quand même bien attirer les regards masculins. Il faut bien que le corps s'épanouisse...

Sur le chemin, elle presse Maxime de questions et il lui raconte, innocemment, l’affaire de la lettre de Bettina remise à Chantal et non à son père,
« Petit crétin ! lui lance-t-elle, comment peux-tu être aussi irresponsable. On ne peut donc décidément jamais te faire confiance ! »
Lui ne comprends pas bien et se dit que Bettina, la perfide, l'a sans doute bien roulé dans la farine et pas qu'un peu... Un sac entier même. Il ne lui vient même pas encore à l'idée qu'il est aussi responsable de ce qui lui arrive.
« C’est pas grave, Maman... » Dit-il sans en être lui-même trop persuadé.
Maman ne plaisante pas du tout et se contente d’assurer plus fermement sa prise. Elle le soulève carrément en le tenant par le derrière, suspendu aux élastiques de son slip qui lui scient la raie des fesses. Par devant ce n'est pas beaucoup plus confortable, avec les boules qui lui remontent jusqu'au nombril...  ça fait mal des deux côtés. A ce moment précis il lui vient comme des idées de meurtre à l'encontre de Bettina.  

Ils arrivent enfin devant son domicile, s’arrêtent sur le trottoir pour laisser passer des voitures. Deux femmes assises à la terrasse d’un café ont tout le temps d’observer son postérieur et s'en amusent ouvertement, agitant une main tendue près de leur visage comme pour signifier l'administration d'une fessée. Maxime en a les joues aussi rouges que ses fesses. Il traverse la rue, tenu par sa mère, le derrière rebondissant, suspendu aux élastiques de son slip, ses pieds touchant à peine le sol. Ils entrent ainsi dans la maison.

Walter habituellement pondéré, plutôt soumis à sa femme, paraît, cette fois, hors de lui. Le visage tout rouge, il tourne comme un désespéré dans son salon et, ce qui lui arrive rarement, se laisse aller à la colère. Et pour le coup, une grosse colère, comme seuls les gens de nature très calme sont capable d'en piquer quand ils s'y mettent. Et l'ami Walter est dans ce cas-là.
« C'est pas possible, je vais la tuer, je vais la tuer ! » hurle-t-il.

Impressionné, Maxime a reculé de trois pas vers le mur et, d'un doigt discret, en profite pour dégager les élastiques de son slip, restés coincés entre ses fesses douloureuses. Il sent bien que ça va encore chauffer mais sans vraiment savoir sur quel derrière.
Béatrice, un peu étonnée de voir le mari de sa cliente dans cet état, tente de le calmer.
« Mais non Walter, voyons, vous n'allez tuer personne... Qu’est ce qui se passe ? »
Il fait tomber sa chaise en voulant s'asseoir, la relève d’une main et s’effondre dessus en expliquant.
« Bettina a écrit à Duplessy  avec qui elle correspond depuis plus d’une semaine...Pour lui fixer un rendez-vous....C’est Mme Duplessy, une de vos clientes, qui vient de me le dire parce qu’elle a lu la lettre que lui a donnée sa fille Chantal... Et le complice de tout cela c’est votre fils, qui est de mèche avec ma femme. C'est lui qui a apporté la lettre, ! »

Maxime se sent rétrécir en entendant les accusations qui lui tombe dessus. Il maudit la petite pétasse qui l'a trahi. Il voudrait rentrer dans le mur pour passer dans la pièce à côté, lorsque sa mère le foudroie du regard. Ses fesses se serrent instinctivement tellement fort qu'on ne passerait pas une feuille de déclaration de revenus entre les deux. Walter, très agité, continue, manquant tomber une deuxième fois de sa chaise. Il vocifère contre sa femme.
«Il faut qu’elle paie pour ça ! Qu'elle paie pour ça ! Et vous vous rendez compte ? Du coup, Mme Duplessy veut demander le divorce ! Ah je ne sais pas ce qui me retient de l'étrangler, votre salope de cliente ! » S'emporte-t-il en parlant de son épouse comme s'il s'agissait d'une autre personne.
Béatrice garde la tête froide et transige selon sa méthode habituelle.
« Pas la peine de l’étrangler... Vous lui flanquez la bonne correction qu’elle mérite et moi je fais pareil avec celui-là, dit-elle avec un signe de tête en direction de son fils, qui n'a pas réussi à passer à travers la cloison. Et l'affaire est réglée ! Vous n'allez tout de même pas ficher votre vie par terre pour une histoire de cul Walter !  Son cul, maintenant, c'est à vous de vous en occuper, la fessée et voilà... Depuis le temps qu'elle vous en met des fessées, c'est l'occasion de prendre votre revanche ! La fessée Walter... la fessée ! Déculottée, cuisante, bien sévère ! Il n'y a rien de meilleur ! Une bonne séance de fessées pour la punir bien comme il faut... Mais on ne gâche pas sa vie pour une histoire comme ça ! »

Maxime, mentalement disparu entre le mur et la tapisserie, vient de réaliser, avec horreur, dans quoi Bettina l’a entraîné et la bêtise qu'il a faite en faisant confiance à Chantal. Walter essuie des larmes qui lui viennent aux yeux. Béatrice lui met la main sur l’épaule et lui demande ;
« Elle est où, Bettina ?
– Là-haut, dit-il. Là-haut dans notre chambre... »
Elle prend son fils par l’oreille et l’entraîne dans l’escalier suivie de Walter. Maxime est terrorisé, réalisant qu'il a déclenché une énorme catastrophe aux répercussions incalculables. Sa mère avait encore raison. De toute évidence la fessée qu'elle lui a mise avant de partir de la maison n'était qu'un simple avant-goût de celle qu'elle lui prépare, maintenant qu'elle est au courant de toute l'histoire. Le tenant fermement par l'oreille, elle lui fait gravir les marches, qu'il monte une à une, le ventre noué, le derrière tremblant d'appréhension, tendu vers la nouvelle fessée qui l'attend. Ça va être la grosse fessée, il le sait. Béatrice ne ratera pas une si belle occasion de lui en mettre une bonne. Et celle-là est vraiment trop belle. Il le sent bien qu'elle la lui prépare, à la voir onduler joyeusement du derrière pour lui faire monter l'escalier derrière elle en le tirant sans ménagement par l'oreille.


Et hop, une nouvelle saison ! C'est déjà la troisième !

Nous retrouvons des protagonistes dont nous avons déjà fait la connaissance précédemment, mais nous allons également découvrir de nouveaux personnages pour lesquels la fessée est à l'ordre du jour.
Que s'est-il passé dans le dernier épisode ? Un trou de mémoire ? Ce n'est pas grave voici là où a commencé la saison, le chapitre 1, et le précédent, c'est le chapitre 9
Pour ceux qui n'auraient pas lu le tout début de la série, la voici : le chapitre 1 de la saison 1
Il y a une suite, oui, mais il faudra attendre la semaine prochaine.

Ramina est l'auteur de nombreux récits et commentaires sur ce blog.

Juste retour des choses il attend les vôtres. Ecrivez vos appréciations, vos retours, vos questions ... dans le cadre ci-dessous. Ramina vous répondra.


Si vous voulez un échange plus privé voici un courriel pour le joindre :  Ramina

4 commentaires:

  1. Bonjour Ramina,

    Wahou ! L'infidélité est au menu du jour !!!!
    Ca promet des moments épiques qui piquent ! Epiques et collent et drame !!
    L'intrigue franchit une nouvelle étape. Ca ne rigole plus...
    Ca va chauffer ! Chantal me semble trop polie pour être honnête ! Mais bon... Attendons la suite.
    Amicalement. Peter.

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  2. Très bon texte sur un sujet (la fessée déculottée devant tout le monde dans un salon de coiffure féminin) particulièrement bien choisi. On pourra quand même remarquer que Béatrice aurait pu utiliser un instrument typique des salons de coiffure : la brosse à cheveux !

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  3. Bonjour Philippe,
    Merci pour votre commentaire;
    Bien sûr j'y ai pensé.. Un salon de coiffure est peuplé de toutes sortes de brosses de formes et formats différents. Chaque postérieur doit pouvoir trouver la brosse à reluire qui lui convient.
    Cordialement.
    Ramina

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  4. Bonjour Peter,
    Eh oui l'infidélité est source de bien des coups de chaleurs! Chantal, blanche colombe, va provoquer un coup de billard à trois bandes pas piqué des hannetons...Hanneton prend ta faucille... ça y est j'ai encore dérapé!
    Super le jeu de mots en fusée à trois étages! Effectivement ça ne manque pas de piquant
    Amicalement.
    Ramina

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