Essentielle leçon de conduite

Il semble que, bien que tu aies eu ton permis de conduire depuis quatre mois maintenant, il soit encore nécessaire que tu reçoives quelques leçons sur le comportement que doit adopter un conducteur prudent.

Et non, ce n’est pas la faute de la voiture si tu as failli renverser une dame sur le passage pour piétons. Bien que ma deux-chevaux aient plusieurs années, elle est comme neuve. Elle n’a pratiquement pas roulé et je l’ai faite réviser régulièrement. Ses freins son en parfait état, mais il faudrait que tu sois un peu plus attentif à ta conduite. C’est la grosse voiture rouge que nous avons croisée qui a retenu ton attention et non le piéton qui traversait la rue !

Et maintenant, tu refuses une priorité, tout en prétendant que la conductrice de la voiture allait trop vite. Quelle mauvaise foi ! Comment oses-tu prétendre que c’était de la faute de la personne qui venait de ta droite ? Peut-être n’aurait-il pas fallu que tu ne sois pas absorbé uniquement par le message que tu viens de recevoir sur ton téléphone ?

Deux fautes d’inattention aussi graves en même pas dix minutes ! Et je ne parle pas de la conduite quasiment sur la file de gauche quand nous sommes sortis du garage, ni de la limite de vitesse que tu as allègrement dépassée. C’est moi qui ai dû te faire remarquer qu’on ne pouvait pas rouler au-dessus de trente kilomètre-heure. J’ai dû insister pour que tu ralentisses et ça n’avait pas l’air de te plaire.

Heureusement que j’ai exigé d’être présente pendant que tu prenais en mains ma voiture. Cela m’a permis de voir que non seulement tu n’es pas assez attentif pour conduire sans être sous surveillance, mais en plus tu fais preuve d’un comportement inadmissible. Je n’ose imaginer ce que cela aurait été si tu avais été seul !

Ce ne sont pas tant les dégâts matériels sur ma voiture qui m’ont mis hors de moi. C’est surtout ta distraction au volant et ta propension à rejeter la faute sur les autres qui sont inacceptables. Et qui plus est, tu me dis de m’occuper de mes affaires quand je t’en fais la remarque ! Quelle insolence !

Crois-tu que parce que tu as un volant entre les mains, je vais changer la façon dont je sanctionne tes écarts de conduite ? Depuis que ta mère, ma petite sœur, t’a confié à moi et que tu habites dans ma demeure durant tes études, j’ai été très claire : ce sera la fessée à chaque fois que tu le mériteras. Après tes exploits de cet après-midi, je pense que ce n’est pas une, mais au moins deux ou trois corrections dont tu as besoin. Compte sur moi pour ne t’en épargner aucune.

Que nous soyons dans la rue, et non à la maison n’y change rien. Si je veux que tu comprennes combien ton comportement a dépassé les bornes, il faut que je fasse forte impression. Quand je te baisse la culotte, je suis certaine que tu prends conscience de la gravité de la bêtise que tu viens de commettre. Suite à ce que tu viens de faire, c’est indispensable.

Dès que nous serons de retour à la maison, tu seras puni ! Tu auras la fessée et je pense que ma main n’y suffira pas. Je pense que, pendant quelques jours, tu as besoin de sentir les marques que le martinet va laisser sur tes fesses. Tu te rappelleras d’autant mieux à être attentif aux autres quand tu conduis.

Quant à ton insolence, elle va nécessiter, en plus d’une autre sérieuse fessée dont tu te rappelleras, un bon savonnage de bouche. Je n’ai pas encore utilisé la ceinture pour te punir, mais cette fois, tu n’y couperas pas !

Ne t’inquiète pas, tu auras tout le temps de réfléchir à ce que tu dois faire pour changer d’attitude. Tu auras toute la soirée que tu passeras au coin, pour ce faire. Que ta cousine dîne à la maison ce soir, ne me fera pas changer d’avis. Il est temps qu’elle voit comment je te maintiens sur le droit chemin. Cela permettra qu’elle sache comment s’y prendre quand elle te gardera les jours où je ne pourrai m’occuper de toi.

Cette première fessée, c’est pour toutes les fautes de conduite que tu as commises depuis que tu as pris la voiture. Sois certain qu’à l’avenir, je ne serai plus aussi tolérante. Ce sera dès la première infraction au code de la route que je sévirai. Quel que soit l’endroit où nous nous trouverons et les personnes qui pourraient y assister. Je te déculotterai et je te fesserai.

Il est hors de question que je te laisse seul pour conduire la voiture. Deux fois par semaine, nous la sortirons et je vais te réapprendre à conduire correctement. Ce n’est pas pour rien que j’ai été monitrice d’auto-école pendant plus de trente ans. Ce n’est pas parce que je n’exerce plus que j’ai tout oublié.

Quand je donnais des leçons à des jeunes gens inconséquents, je n’avais pas toujours la possibilité de les fesser quand ils en avaient besoin. Ce n’est pourtant pas l’envie qui m’en a souvent manqué ! Après avoir évoqué les difficultés que certains d’entre eux rencontraient, j’ai plus d'une fois suggéré à leurs parents qu’une bonne fessée améliorerait notablement les choses. Souvent ils s’en chargeaient eux-mêmes, la plupart du temps en ma présence, mais il est arrivé plus d’une fois qu’ils me donnaient l’autorisation de sévir quand je le jugeais bon.

Tu vois, tu n’es pas le premier à te retrouver à plat ventre en travers de mes genoux, la culotte baissée. J’ai toujours noté une nette amélioration de la qualité de la conduite de ces garçons et filles quand ils savaient que la leçon de conduite s’achèverait par une fessée s’ils ne me donnaient pas satisfaction.

En général, cela se déroulait dans mon bureau, une fois la leçon finie et après que nous ayons récapitulé tous les progrès qu’ils avaient à faire. Il est arrivé que je doive leur faire arrêter la voiture sur le bas-côté de la route, pour une faute particulièrement grave. Ils ont alors reçu la fessée comme toi, dans la voiture, mais je ne me rappelle pas que ça se soir déroulé en pleine ville. De ce point de vue, on peut donc considérer que ta fessée est une première.

Ah, mais voilà la dame à qui tu viens de refuser la priorité et dont tu as embouti la voiture qui arrive. Et je crois que celle que tu as failli écraser sur le passage piéton s’approche. Elles ont l’air toutes deux très fâchées. Je ne saurais le leur reprocher.

Faisons durer encore un peu cette fessée qu’elle puissent constater comment tu es puni de ces imprudences. J’espère qu’elles en seront satisfaites. Cela dit, je vais leur proposer d’achever elles-mêmes ta punition. Je pense que ça te fera du bien de te retrouver courbé sous leur bras et de sentir leur main échauffer tes fesses.

Je suis certaine qu’après une telle punition, tu y réfléchiras à deux fois avant de recommencer.

Merci à Peter Pan qui est l'auteur de ce dessin.

Faute de trouver suffisamment de dessins qui cadrent avec la ligne éditoriale du blog, nous avons décidé, Peter Pan et moi, de les produire nous-mêmes. Il se charge des illustrations sur une esquisse de scénario que je lui fournis et je rédige le texte qui l'accompagne. Vous venez de lire le premier de la série.
Si vous souhaitez me proposer un dessin à commenter qui n'a pas déjà été publié sur ce blog et qui corresponde à l'esprit du blog, n'hésitez pas ! Envoyez-le moi par courriel.

Si toutes les imprudences routières finissaient par une fessée...

            

... y aurait-il moins d'accidents ? 

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