samedi 2 novembre 2019

Madame Caroni - chapitre 18

Ludovic était rentré chez lui comme il en avait maintenant l’habitude, c'est-à-dire dès la fin de son travail. C’était une exigence de Madame Caroni. Il s’était changé immédiatement, passant des vêtements de travail. Il s’était mis au ménage de la salle de bain. C’était le travail que sa tutrice lui avait assigné la veille et il avait bien l’intention d’aller au bout.
Le travail progressait rapidement et il imaginait déjà sa voisine le féliciter pour l’excellence de son ouvrage. C’est presque sans y penser qu’il se dirigea vers les toilettes quand sa vessie commença à donner des signaux d’alerte. Il s’arrêta devant la porte, les consignes de Madame Caroni lui revenant à l’esprit : c’est chez elle qu’il devait descendre pour faire pipi.
C’était un ordre ferme. Ne pas le faire, cela signifiait prendre le risque d’une désobéissance. Il en connaissait les conséquences.
« Qui le saurait, se dit-il ? »
Oui, finalement, qui le saurait ? Ni sa tutrice ni sa fille n’étaient là pour s’en rendre compte. Le passage aux toilettes ne prendrait que quelques minutes. Il mit sa main sur la poignée de la porte. La désobéissance commencerait au moment où il entrerait dans la pièce, juste derrière la porte. Il hésita.
Forcément, s’il ne se rendait pas chez elle pour y faire pipi, elle s’en rendrait compte, peut-être pas tout de suite, mais plus tard dans la soirée. Il ne pouvait prétendre éternellement ne pas avoir besoin d’aller aux toilettes. Ce n’était pas crédible. Madame Caroni saurait alors qu’il avait désobéi, mais également menti. Il n’osait imaginer la fessée qi en découlerait.
« Ce n’est pas bien compliqué de descendre chez Zia Margherita, se dit-il. »
Il y aurait le moment délicat où elle lui baisserait la culotte pour le mettre sur les toilettes. Nul doute qu’elle s’en chargerait elle-même. Plus ennuyeux encore quand elle s’assurait de la propreté de ses fesses après le pipi. A cette pensée, Ludovic grimaça. Que Madame Caroni exige une propreté absolue, c’était normal. Il comprenait qu’elle vérifiât l’application de ses consignes, mais il pouvait le faire lui-même. Il n’avait pas besoin de l’intervention de sa voisine.
« Pas si évident que cela, se dit-il lucidement. Je n’ai pas réussi à le montrer jusque-là. »
Son manque d’attention à son hygiène était un problème flagrant et récurrent. Sa sœur n’avait pas réussi à l’éradiquer, malgré quelques fessées bien senties. Avec elle, il avait réussi à donner le change, mais son intrusion dans son intimité était moins sourcilleuse que celle de sa voisine. C’était à cause de négligences comme celle-là qu’il n’arrivait pas à se sentir totalement adulte.
Cela ne faisait que deux jours que Madame Caroni était entrée dans sa vie et il avait le sentiment d’un retour à la normale après une parenthèse de trois mois. Il n’était pas fâché de sa présence attentive qui pouvait se manifester à n’importe quel moment. Bien sûr, s’il n’y avait pas eu les fessées, ce n’en aurait été que mieux. Mais les unes étaient la conséquence de l’autre. Cela allait ensemble. Il en était bien conscient.
Madame Caroni ne faisait qu’assumer son rôle en lui imposant une situation qui lui permettait d’être certaine se la propreté de ses fesses. Sa négligence en était la cause.
« Ce ne sera, sans doute, que l’affaire de quelques jours, pensa-t-il ? »
Il pesa le pour et le contre. D’un côté la certitude d’être pris en main par sa tutrice et les attouchements que cela entraînerait gênants, mais nécessaires et parfaitement justifiés ; de l’autre une fessée pas certaine mais très probable quand sa voisine se rendrait compte qu’il n’avait pas obéi à ses ordres.
Sa vessie lui rappelait qu’il ne fallait plus tarder. Il choisit l’obéissance.

Ludovic sortit de chez lui précipitamment. C’est quand il referma la porte qu’il se rendit compte de son étourderie. Il n’avait pas pris ses clés. Il était enfermé dehors. Madame Caroni avait un double. Il ne pouvait plus reculer. Il devait aller sonner chez elle, en espérant qu’elle soit présente. Il n’avait descendu qu’un demi-étage quand il entendit le bruit que faisait les portes de l’ascenseur quand elles s’ouvraient. C’était à l’étage du dessous. Il reconnut la voix.
« Voulez-vous que nous en discutions plus longuement ? »
C’était Madame Caroni.
« Vous feriez cela ? »
Il y avait une autre personne avec elle.
« J’ai bien quelques minutes à vous consacrez. Venez chez moi, je prendrai le temps de comprendre ce que vous souhaitez exactement. Comment vous appelez-vous ?
– C’est Maïlis.
– Venez Maïlis, je vous invite à prendre un café, à moins que vous ne préféreriez un thé ? »
Maïlis ? Qui était-ce ? C’était la poisse. Elles étaient maintenant toutes les deux entrées chez sa tutrice.
« Pas question que j’aille aux toilettes alors qu’il y a une autre personne présentes. J’aurais trop honte ! Il y aurait trop de risques à ce que Madame Caroni me déculotte en présence de Maïlis. Non, je n’y vais pas. »
Il remonta trois marches pour rentrer chez lui. C’était impossible, il n’avait pas les clés. Il devait passer d’abord chez Madame Caroni.
« Je vais attendre, se dit-il. »
Ludovic s’assit sur les marches de l’escalier, assez haut pour ne pas être vu quand la porte s’ouvrirait, mais pas trop afin de bien voir quand il pourrait se précipiter chez sa tutrice. Il attendit. Il contractait ses muscles de plus en plus pour se retenir.
« Pourvu qu’elle ne veuille pas rester trop longtemps ! »
Rien d’autre à faire que patienter.

Ludovic serrait de plus en plus fort ses cuisses l’une contre l’autre. L’envie de faire pipi était maintenant des plus pressantes. Il regarda sa montre. Dix minutes. Dix minutes qu’il attendait. Maïlis ne sortait toujours pas de chez Madame Caroni. Il ne pourrait pas tenir encore bien longtemps. Encore quelques minutes.

Vingt minutes. Maïlis n’était toujours pas sortie. Ludovic sentait que sa vessie était dure comme du bois. Il ne pouvait plus attendre. Il descendit les quelques marches et sonna chez sa tutrice.
« Pourvu qu’elle ouvre vite. Je ne tiendrai pas plus longtemps. »
Il savait que s’il appuyait sur le bouton de la sonnette, ça lui serait reproché, mais il ne pouvait pas faire autrement. Il n’avait plus le temps. Il déclencha une nouvelle fois la sonnette. Si elle ne venait pas tout de suite… mais c’était déjà trop tard.
Les muscles de son sphincter urinal lâchèrent. Un jet chaud et humide se répandit entre ses jambes, mouillant sa culotte, inondant son pantalon, coulant le long de ses cuisses et de ses jambes, entrant dans ses chaussettes, trempant ses chaussons et finissant par former une petite flaque qui entourait ses chaussons. Impossible d’arrêter l’inondation.
Madame Caroni ouvrit la porte.
« Mais, qu’est-ce que… »
Elle mit quelques secondes à comprendre. Elle regarda l’urine aux pieds de Ludovic, puis son regard remonta à l’entrejambe.
« Tu as fait pipi dans ta culotte ! »
Ludovic ne pouvait nier l’évidence. Il avait honte et il savait qu’il avait mérité une punition. Les yeux noirs de sa tutrice le lui confirmèrent, s’il en était besoin.
« Eh bien, c’est du propre ! Ce n’est plus d’un grand garçon irresponsable dont je dois m’occuper, mais d’un petit garçon qui mouille sa culotte ! »
Ludovic aperçut, derrière Madame Caroni, une jeune femme qui le regardait. Elle était pétrifiée et écarquillait les yeux. Son visage reflétait la stupéfaction. Maïlis, certainement.
« Commençons par réparer tous ces dégâts ! »
Madame Caroni déboutonna le pantalon et le baissa. C’était loin d’être aussi aisé que quand le tissu était sec. Il était collé à la peau et faisait un bruit de succion quand il Madame Caroni le descendait. Une forte tape sur la cuisse pour lui ordonner de lever un pied, puis la même chose de l’autre côté. Elle laissa tomber le pantalon sur le sol.
Baisser la culotte fut plus aisé. Le sous-vêtement, une fois écarté de la peau auquel il adhérait, descendit tout seul. Il était tellement imbibé que quelques gouttes tombèrent sur le sol pendant cette manipulation. Le bas de la chemise étant mouillé, Madame Caroni l’ôta. Les chaussettes et les chaussons suivirent. Elle emporta le tout.
« Tu ne bouges pas de là ! »
Ludovic se tenait presque nu, revêtu seulement de son tee-shirt qui était resté sec, sur le pas de la porte ouverte de l’appartement de Madame Caroni. Des voisins pouvaient surgir à n’importe quel moment mais il ne cherchait à dissimuler ni ses fesses ni son sexe nu.
Il était hypnotisé par le regard de Maïlis qui ne cessait de faire le va-et-vient de la flaque d’urine à ses pieds jusqu’au son visage et passant par ses organes génitaux. Madame Caroni revint munie d’une serpillière. Elle y essuya les pieds de Ludovic, puis épongea le liquide sur le sol. Une bonne claque sur les fesses.
« Dans la salle de bain ! »
C’est seulement à ce moment-là qu’elle ferma la porte.
« Maïlis, tu m’attends là. Je reviens, dit-elle en passant devant la porte ! »

Madame Caroni faisait bien comprendre à Ludovic qu’il était dans une situation délicate. Il n’y avait que quatre ou cinq pas à faire pour arriver au bout du couloir, mais Ludovic reçut trois claques bien senties sur les fesses durant le trajet.
Sans un mot, Madame Caroni lui ôta son tee-shirt.
« Dans la baignoire ! »
Dès qu’il y eut mis les deux pieds, Madame Caroni fit couler l’eau de la douche sur tout le bas du corps de Ludovic. Elle était froide mais le cri de Ludovic fut étouffé par une courte fessée.
« Silence ! Je ne veux pas t’entendre ! »
Ludovic haletait, suffoqué par la température de l’eau, mais il le faisait en silence… ou presque. Madame Caroni savonna un gant et elle commença la toilette par l’entre-jambes de Ludovic.
« Je te conseille de me laisser faire ! »
Chaque consigne donnée, « tourne-toi », « écarte les jambes », lève un pied » … était accompagnée d’une claque sur les fesses. Madame Caroni ne se départait pas de son visage fermé. Ses gestes étaient fermes et elle n’acceptait pas la moindre entrave. Quand elle inséra sa main sous les testicules de Ludovic, celui-ci, referma ses jambes d’un réflexe incontrôlé. Elle prit le temps de le fesser vigoureusement.
« As-tu compris qu’il est préférable de me laisser faire ? »
C’est un Ludovic au bord des larmes qui acquiesça. Madame Caroni descendit le long des cuisses, jusqu’au doigts de pied. La toilette avait été rapide, mais efficace. Ludovic, s’il avait dû la faire lui-même, n’aurait pas fait mieux.
Madame Caroni prit de nouveau la pomme de douche.
« Maïlis, s’il te plait, viens ici, cria Madame Caroni.
– Oui ?
– Viens ici te dis-je !
– Dans la salle de bains ?
– Bien sûr dans la salle de bains ! Faut-il que j’aille te chercher ? »
La menace latente était claire. Maïlis se présenta à la porte, mais elle n’osait pas entrer.
« Entre ! Approche ! »
Madame Caroni fit couler de l’eau froide sur le sexe de Ludovic qui eut un geste de recul. Il fessée le décida à revenir en place.
« Maïlis, deux choses. La première : quand tu me réponds, un simple « oui » ne suffira pas. Je veux un « oui Madame » ou un « non Madame » franc et clair. Est-ce compris ?
– Oui… Madame ! »
Elle avait un peu hésité mais elle s’était rattrapée à temps.
« Et deuxième chose :  quand je te dis de faire quelque chose, c’est tout de suite, sans discuter. Est-ce bien clair ?
– Oui Madame. »
Cette fois-ci, il n’y avait pas eu d’hésitation. Tout en reprenant Maïlis, Madame Caroni finissait de rincer le savon qu’elle avait laissé sur la peau de Ludovic. Elle décalotta le sexe du garçon.
« Je tiens à ce que mes pupilles soient tous bien polis et obéissants, quelles que soient les circonstances. J’espère que j’ai été bien claire.
– Oui Madame. »
Sans qu’elle s’en soit rendu compte, Maïlis venait de faire les premiers pas vers une obéissance scrupuleuse à sa tutrice et elle en avait reconnu le bien-fondé. Les protestations naturelles qu’elle aurait pu émettre avaient été étouffées par le mélange d’étrangeté et de familiarité de la scène qui se déroulait sous ses yeux.
Elle ne pouvait détacher ses yeux de l’entre-jambes de Ludovic que Madame Caroni manipulait à sa guise sans qu’il protestât. Il jetait bien des regards visiblement gênés en direction de Maïlis, mais le côté, mais le côté incongru de la scène qu’elle avait sous les yeux s’arrêtait là. S’il n’avait été le corps d’adulte du garçon qui révélait son âge, Maïlis assistait à la douche qu’une grande personne donnait à un petit garçon qui, en se laissant faire, en renforçait le caractère normal.
« Dans le placard dans l’entrée, en bas à droite, tu vas trouver des chaussons. Ils devraient être de la pointure de Ludovic. Apporte-les ici. »
Quand Maïlis revint avec la paire de mules entre les mains, Madame Caroni séchait Ludovic avec une grande serviette de bain. Elle tourna le garçon vers la jeune fille pour s’occuper de ses fesses. Ludovic mit ses mains devant son sexe, en un geste dérisoire de pudeur.
« Ecarte tes bras, lui intima Madame Caroni pour passer la serviette sur les hanches du garçon. »
Ludovic enleva le cache-sexe rudimentaire, exhibant de nouveau son sexe à la vue de la jeune fille qui se tenait à un mètre de distance devant lui. Il rougit, mais il n’était pas question que sa honte le conduise, par un geste inconsidéré, à gêner l’action de Madame Caroni.
« Je vais vous laisser, dit Maïlis d’une voix hésitante.
– Il n’en est pas question ! Je n’en ai pas fini avec toi et je veux que tu voies, de tes propres yeux, ce qui arrive à mes pupilles quand ils sont négligents.
– Mais… il est… enfin… je vois ses fesses et son…
– Oui, évidemment, puisque je lui donne sa douche. Ça ne se fait pas quand on est habillé. J’espère que ça ne t’offusque pas, parce que cela arrivera d’autres fois. Mais, vois-tu, tous les garçons sont faits pareils. Je suppose que ce n’est pas la première fois que tu en vois un tout nu. »
Maïlis rougit sans répondre.
« Si, insista Madame Caroni ?
– Pour un grand… garçon… oui, finit pas répondre Maïlis.
– Ah je vois ! En bien c’est fait maintenant. Ils ont tous deux testicules et un pénis entre les jambes. Il n’y a pas de raison que cela t’impressionne, surtout quand on le voit comme cela. »
Madame Caroni désignait le sexe de Ludovic qui pendait tout mou entre ses jambes.
« Tu verras, bien que ce soit fait différemment, toutes les fesses des filles se ressemblent, de la même façon que pour les garçons bien que ce ne soit pas fait pareil. Sache qu’il n’y a pas de pudeur prise en compte avec mes pupilles. C’est obligatoire, pour les punitions. D’ailleurs, tu vas voir tout de suite. »
Elle avait achevé de sécher Ludovic et elle lui avait remis son tee-shirt.
« Dans le séjour. Je crois que tu as mérité une bonne correction. Maïlis, tu viens avec nous. »
Ludovic en tête, suivi étroitement pat Madame Caroni et Maïlis fermant la marche, ils se retrouvèrent tous trois dans le séjour. Madame Caroni n’eut pas besoin de dire un seul mot. Elle amena Ludovic à plat ventre en travers de ses genoux. Il regardait Maïlis avec appréhension. Prendre une fessée de Madame Caroni, il commençait à être habitué. Ce n’était pas un plaisir, mais on faisait avec, mais il aurait préféré que Maïlis n’y assistât pas. Malheureusement, c’était sa tutrice qui décidait de ce genre de détail.
fessée déculottée en public

Malgré la présence de Maïlis, il n’essaya pas de retenir ses cris. De toute façon, c’était très difficile quand Madame Caroni donnait la fessée. Il n’avait pas encore une longue expérience, mais que ce soit quand il en avait reçu une ou quand il avait été présent quand d’autres en avaient été les destinataires, aucun n’avait réussi à rester stoïque. C’était une tentative vouée à l’échec.
Ludovic sortit Maïlis de ses préoccupations. La montée en cuisson de ses fesses suffisait à l’occuper pour l’instant. Il avait honte d’avoir fait pipi dans sa culotte et cette fessée constituait une catharsis indispensable pour retrouver un semblant de dignité ou du moins pour espérer que Madame Caroni lui conserverait un peu de considération.
Quand il commença à ne plus pourvoir maîtriser ses cris et à sangloter sans retenu, il eut un tout petit moment de lucidité pour se dire que, bien qu’il estimât la fessée nécessaire, elle commençait à provoquer une brûlure qu’il ne pourrait pas supporter bien longtemps.
« Je pense que ça suffira pour aujourd’hui. Je pense que tu n’es pas prêt à recommencer à faire pipi dans ta culotte. De toute façon, je vais m’organiser pour que ça ne se reproduise plus. Je t’en parlerai tout à l’heure, après ton passage au coin. »
Madame Caroni désignait du doigt l’angle de la pièce où Ludovic avait déjà passé de longs moments. Il ne portait qu’un tee-shirt et des chaussons, mais sa tenue, malgré la présence de Maïlis, ne le préoccupait pas. Il était presque au bout de l’épreuve.

« J’espère que tu as compris ce qui arrive à mes pupilles quand je ne suis pas satisfaite de ce qu’ils font. »
Visiblement, Maïlis était en pleine confusion. Elle regardait Ludovic dans son coin, puis elle revenait à Madame Caroni. Elle fit ainsi deux ou trois aller-retours avant de réagir.
« Vos pupilles ? Comme moi ? Ça veut dire que moi aussi, je… »
Elle laissa sa phrase en suspend et ce fut Madame Caroni qui la compléta.
« Ça veut dire que toi aussi tu auras la fessée quand je le jugerai nécessaire et que tu iras au coin, comme tout le monde.
– Moi ? Mais non ! Ce n’est pas… Vous n’avez pas…
– Fais bien attention à ce que tu vas dire, la coupa Madame Caroni, si tu deviens insolente, je te corrigerai. Cela peut être tout de suite si c’est nécessaire.
– Oh non, non, non ! Mais je suis trop grande. La fes… enfin ça, c’est pour les enfants.
– Trop grande ? Je ne crois pas. As-tu eu l’impression que Ludovic l’était ? Ne crois-tu pas que cette fessée était nécessaire ?
– Oui… euh non… je ne sais pas. »
La voix de Maïlis était presque inaudible.
« Ludovic à trente-sept ans. Si à cet âge-là on peut recevoir une fessée déculottée et en tirer plein de bénéfice, il est normal qu’à… Quel âge as-tu, Maïlis ?
« Vingt-deux ans, Madame.
– Qu’à vingt-deux ans, reprit Madame Caroni, la fessée te fasse, à toi aussi, beaucoup de bien.
– Mais je ne veux pas…
– T’ai-je demandé ton avis ?
– Non Madame.
– Exactement ! C’est parce que je n’en ai pas besoin. Ce sera donc comme je l’ai dit ! »
Maïlis resta muette. Elle avait sans doute du mal à comprendre toutes les conséquences de ce qui lui arrivait.

Son téléphone sonna. Elle jeta un coup d’œil à Madame Caroni, mais celle-ci ne semblait pas lui interdire de répondre.
« Tu peux répondre, mais tu mets le haut-parleur. Je veux entendre. »
Maïlis pensa à refuser pendant une seconde. Elle regarda son téléphone. C’était Camille, sa meilleure amie. Elle devait répondre. Elle décrocha et mit le haut-parleur.
« Allô ? Ah, c’est toi Camille !


Et avec un dessin original de Peter Pan


Vous avez loupé le début de l'histoire ?

Pas de problème, voici comment tout cela a commencé : le chapitre 1
 ... et ce qui s'est passé juste avant : le chapitre 17
On peut tous les retrouver sur la page "mes récits"

Il y a une suite, bien sûr !

c'est le chapitre 19

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