Le travail progressait rapidement et il imaginait déjà sa voisine le féliciter pour l’excellence de son ouvrage. C’est presque sans y penser qu’il se dirigea vers les toilettes quand sa vessie commença à donner des signaux d’alerte. Il s’arrêta devant la porte, les consignes de Madame Caroni lui revenant à l’esprit : c’est chez elle qu’il devait descendre pour faire pipi.
C’était un ordre ferme. Ne pas le faire, cela signifiait
prendre le risque d’une désobéissance. Il en connaissait les conséquences.
« Qui le saurait, se dit-il ? »
Oui, finalement, qui le saurait ? Ni sa tutrice ni sa
fille n’étaient là pour s’en rendre compte. Le passage aux toilettes ne
prendrait que quelques minutes. Il mit sa main sur la poignée de la porte. La
désobéissance commencerait au moment où il entrerait dans la pièce, juste
derrière la porte. Il hésita.
Forcément, s’il ne se rendait pas chez elle pour y faire
pipi, elle s’en rendrait compte, peut-être pas tout de suite, mais plus tard
dans la soirée. Il ne pouvait prétendre éternellement ne pas avoir besoin
d’aller aux toilettes. Ce n’était pas crédible. Madame Caroni saurait alors
qu’il avait désobéi, mais également menti. Il n’osait imaginer la fessée qi en
découlerait.
« Ce n’est pas bien compliqué de descendre chez Zia
Margherita, se dit-il. »
Il y aurait le moment délicat où elle lui baisserait la
culotte pour le mettre sur les toilettes. Nul doute qu’elle s’en chargerait elle-même.
Plus ennuyeux encore quand elle s’assurait de la propreté de ses fesses après
le pipi. A cette pensée, Ludovic grimaça. Que Madame Caroni exige une propreté
absolue, c’était normal. Il comprenait qu’elle vérifiât l’application de ses
consignes, mais il pouvait le faire lui-même. Il n’avait pas besoin de
l’intervention de sa voisine.
« Pas si évident que cela, se dit-il lucidement. Je
n’ai pas réussi à le montrer jusque-là. »
Son manque d’attention à son hygiène était un problème
flagrant et récurrent. Sa sœur n’avait pas réussi à l’éradiquer, malgré
quelques fessées bien senties. Avec elle, il avait réussi à donner le change,
mais son intrusion dans son intimité était moins sourcilleuse que celle de sa
voisine. C’était à cause de négligences comme celle-là qu’il n’arrivait pas à
se sentir totalement adulte.
Cela ne faisait que deux jours que Madame Caroni était
entrée dans sa vie et il avait le sentiment d’un retour à la normale après une
parenthèse de trois mois. Il n’était pas fâché de sa présence attentive qui
pouvait se manifester à n’importe quel moment. Bien sûr, s’il n’y avait pas eu
les fessées, ce n’en aurait été que mieux. Mais les unes étaient la conséquence
de l’autre. Cela allait ensemble. Il en était bien conscient.
Madame Caroni ne faisait qu’assumer son rôle en lui imposant
une situation qui lui permettait d’être certaine se la propreté de ses fesses. Sa
négligence en était la cause.
« Ce ne sera, sans doute, que l’affaire de quelques
jours, pensa-t-il ? »
Il pesa le pour et le contre. D’un côté la certitude d’être
pris en main par sa tutrice et les attouchements que cela entraînerait gênants,
mais nécessaires et parfaitement justifiés ; de l’autre une fessée pas
certaine mais très probable quand sa voisine se rendrait compte qu’il n’avait
pas obéi à ses ordres.
Sa vessie lui rappelait qu’il ne fallait plus tarder. Il
choisit l’obéissance.
Ludovic sortit de chez lui précipitamment. C’est quand il
referma la porte qu’il se rendit compte de son étourderie. Il n’avait pas pris
ses clés. Il était enfermé dehors. Madame Caroni avait un double. Il ne pouvait
plus reculer. Il devait aller sonner chez elle, en espérant qu’elle soit
présente. Il n’avait descendu qu’un demi-étage quand il entendit le bruit que
faisait les portes de l’ascenseur quand elles s’ouvraient. C’était à l’étage du
dessous. Il reconnut la voix.
« Voulez-vous que nous en discutions plus
longuement ? »
C’était Madame Caroni.
« Vous feriez cela ? »
Il y avait une autre personne avec elle.
« J’ai bien quelques minutes à vous consacrez. Venez
chez moi, je prendrai le temps de comprendre ce que vous souhaitez exactement.
Comment vous appelez-vous ?
– C’est Maïlis.
– Venez Maïlis, je vous invite à prendre un café, à moins
que vous ne préféreriez un thé ? »
Maïlis ? Qui était-ce ? C’était la poisse. Elles
étaient maintenant toutes les deux entrées chez sa tutrice.
« Pas question que j’aille aux toilettes alors qu’il y
a une autre personne présentes. J’aurais trop honte ! Il y aurait trop de
risques à ce que Madame Caroni me déculotte en présence de Maïlis. Non, je n’y vais
pas. »
Il remonta trois marches pour rentrer chez lui. C’était
impossible, il n’avait pas les clés. Il devait passer d’abord chez Madame
Caroni.
« Je vais attendre, se dit-il. »
Ludovic s’assit sur les marches de l’escalier, assez haut
pour ne pas être vu quand la porte s’ouvrirait, mais pas trop afin de bien voir
quand il pourrait se précipiter chez sa tutrice. Il attendit. Il contractait
ses muscles de plus en plus pour se retenir.
« Pourvu qu’elle ne veuille pas rester trop
longtemps ! »
Rien d’autre à faire que patienter.
Ludovic serrait de plus en plus fort ses cuisses l’une
contre l’autre. L’envie de faire pipi était maintenant des plus pressantes. Il
regarda sa montre. Dix minutes. Dix minutes qu’il attendait. Maïlis ne sortait
toujours pas de chez Madame Caroni. Il ne pourrait pas tenir encore bien
longtemps. Encore quelques minutes.
Vingt minutes. Maïlis n’était toujours pas sortie. Ludovic
sentait que sa vessie était dure comme du bois. Il ne pouvait plus attendre. Il
descendit les quelques marches et sonna chez sa tutrice.
« Pourvu qu’elle ouvre vite. Je ne tiendrai pas plus
longtemps. »
Il savait que s’il appuyait sur le bouton de la sonnette, ça
lui serait reproché, mais il ne pouvait pas faire autrement. Il n’avait plus le
temps. Il déclencha une nouvelle fois la sonnette. Si elle ne venait pas tout
de suite… mais c’était déjà trop tard.
Les muscles de son sphincter urinal lâchèrent. Un jet chaud
et humide se répandit entre ses jambes, mouillant sa culotte, inondant son
pantalon, coulant le long de ses cuisses et de ses jambes, entrant dans ses
chaussettes, trempant ses chaussons et finissant par former une petite flaque
qui entourait ses chaussons. Impossible d’arrêter l’inondation.
Madame Caroni ouvrit la porte.
« Mais, qu’est-ce que… »
Elle mit quelques secondes à comprendre. Elle regarda
l’urine aux pieds de Ludovic, puis son regard remonta à l’entrejambe.
« Tu as fait pipi dans ta culotte ! »
Ludovic ne pouvait nier l’évidence. Il avait honte et il
savait qu’il avait mérité une punition. Les yeux noirs de sa tutrice le lui
confirmèrent, s’il en était besoin.
« Eh bien, c’est du propre ! Ce n’est plus d’un
grand garçon irresponsable dont je dois m’occuper, mais d’un petit garçon qui
mouille sa culotte ! »
Ludovic aperçut, derrière Madame Caroni, une jeune femme qui
le regardait. Elle était pétrifiée et écarquillait les yeux. Son visage
reflétait la stupéfaction. Maïlis, certainement.
« Commençons par réparer tous ces dégâts ! »
Madame Caroni déboutonna le pantalon et le baissa. C’était
loin d’être aussi aisé que quand le tissu était sec. Il était collé à la peau
et faisait un bruit de succion quand il Madame Caroni le descendait. Une forte
tape sur la cuisse pour lui ordonner de lever un pied, puis la même chose de
l’autre côté. Elle laissa tomber le pantalon sur le sol.
Baisser la culotte fut plus aisé. Le sous-vêtement, une fois
écarté de la peau auquel il adhérait, descendit tout seul. Il était tellement
imbibé que quelques gouttes tombèrent sur le sol pendant cette manipulation. Le
bas de la chemise étant mouillé, Madame Caroni l’ôta. Les chaussettes et les
chaussons suivirent. Elle emporta le tout.
« Tu ne bouges pas de là ! »
Ludovic se tenait presque nu, revêtu seulement de son tee-shirt
qui était resté sec, sur le pas de la porte ouverte de l’appartement de Madame
Caroni. Des voisins pouvaient surgir à n’importe quel moment mais il ne
cherchait à dissimuler ni ses fesses ni son sexe nu.
Il était hypnotisé par le regard de Maïlis qui ne cessait de
faire le va-et-vient de la flaque d’urine à ses pieds jusqu’au son visage et
passant par ses organes génitaux. Madame Caroni revint munie d’une serpillière.
Elle y essuya les pieds de Ludovic, puis épongea le liquide sur le sol. Une
bonne claque sur les fesses.
« Dans la salle de bain ! »
C’est seulement à ce moment-là qu’elle ferma la porte.
« Maïlis, tu m’attends là. Je reviens, dit-elle en
passant devant la porte ! »
Madame Caroni faisait bien comprendre à Ludovic qu’il était
dans une situation délicate. Il n’y avait que quatre ou cinq pas à faire pour
arriver au bout du couloir, mais Ludovic reçut trois claques bien senties sur
les fesses durant le trajet.
Sans un mot, Madame Caroni lui ôta son tee-shirt.
« Dans la baignoire ! »
Dès qu’il y eut mis les deux pieds, Madame Caroni fit couler
l’eau de la douche sur tout le bas du corps de Ludovic. Elle était froide mais
le cri de Ludovic fut étouffé par une courte fessée.
« Silence ! Je ne veux pas
t’entendre ! »
Ludovic haletait, suffoqué par la température de l’eau, mais
il le faisait en silence… ou presque. Madame Caroni savonna un gant et elle
commença la toilette par l’entre-jambes de Ludovic.
« Je te conseille de me laisser faire ! »
Chaque consigne donnée, « tourne-toi »,
« écarte les jambes », lève un pied » … était accompagnée d’une
claque sur les fesses. Madame Caroni ne se départait pas de son visage fermé.
Ses gestes étaient fermes et elle n’acceptait pas la moindre entrave. Quand
elle inséra sa main sous les testicules de Ludovic, celui-ci, referma ses
jambes d’un réflexe incontrôlé. Elle prit le temps de le fesser vigoureusement.
« As-tu compris qu’il est préférable de me laisser
faire ? »
C’est un Ludovic au bord des larmes qui acquiesça. Madame
Caroni descendit le long des cuisses, jusqu’au doigts de pied. La toilette
avait été rapide, mais efficace. Ludovic, s’il avait dû la faire lui-même,
n’aurait pas fait mieux.
Madame Caroni prit de nouveau la pomme de douche.
« Maïlis, s’il te plait, viens ici, cria Madame Caroni.
– Oui ?
– Viens ici te dis-je !
– Dans la salle de bains ?
– Bien sûr dans la salle de bains ! Faut-il que j’aille
te chercher ? »
La menace latente était claire. Maïlis se présenta à la
porte, mais elle n’osait pas entrer.
« Entre ! Approche ! »
Madame Caroni fit couler de l’eau froide sur le sexe de
Ludovic qui eut un geste de recul. Il fessée le décida à revenir en place.
« Maïlis, deux choses. La première : quand tu me
réponds, un simple « oui » ne suffira pas. Je veux un « oui
Madame » ou un « non Madame » franc et clair. Est-ce
compris ?
– Oui… Madame ! »
Elle avait un peu hésité mais elle s’était rattrapée à
temps.
« Et deuxième chose : quand je te dis de faire quelque chose, c’est
tout de suite, sans discuter. Est-ce bien clair ?
– Oui Madame. »
Cette fois-ci, il n’y avait pas eu d’hésitation. Tout en
reprenant Maïlis, Madame Caroni finissait de rincer le savon qu’elle avait
laissé sur la peau de Ludovic. Elle décalotta le sexe du garçon.
« Je tiens à ce que mes pupilles soient tous bien polis
et obéissants, quelles que soient les circonstances. J’espère que j’ai été bien
claire.
– Oui Madame. »
Sans qu’elle s’en soit rendu compte, Maïlis venait de faire
les premiers pas vers une obéissance scrupuleuse à sa tutrice et elle en avait
reconnu le bien-fondé. Les protestations naturelles qu’elle aurait pu émettre
avaient été étouffées par le mélange d’étrangeté et de familiarité de la scène
qui se déroulait sous ses yeux.
Elle ne pouvait détacher ses yeux de l’entre-jambes de
Ludovic que Madame Caroni manipulait à sa guise sans qu’il protestât. Il jetait
bien des regards visiblement gênés en direction de Maïlis, mais le côté, mais
le côté incongru de la scène qu’elle avait sous les yeux s’arrêtait là. S’il
n’avait été le corps d’adulte du garçon qui révélait son âge, Maïlis assistait
à la douche qu’une grande personne donnait à un petit garçon qui, en se
laissant faire, en renforçait le caractère normal.
« Dans le placard dans l’entrée, en bas à droite, tu
vas trouver des chaussons. Ils devraient être de la pointure de Ludovic.
Apporte-les ici. »
Quand Maïlis revint avec la paire de mules entre les mains,
Madame Caroni séchait Ludovic avec une grande serviette de bain. Elle tourna le
garçon vers la jeune fille pour s’occuper de ses fesses. Ludovic mit ses mains
devant son sexe, en un geste dérisoire de pudeur.
« Ecarte tes bras, lui intima Madame Caroni pour passer
la serviette sur les hanches du garçon. »
Ludovic enleva le cache-sexe rudimentaire, exhibant de
nouveau son sexe à la vue de la jeune fille qui se tenait à un mètre de
distance devant lui. Il rougit, mais il n’était pas question que sa honte le
conduise, par un geste inconsidéré, à gêner l’action de Madame Caroni.
« Je vais vous laisser, dit Maïlis d’une voix
hésitante.
– Il n’en est pas question ! Je n’en ai pas fini avec
toi et je veux que tu voies, de tes propres yeux, ce qui arrive à mes pupilles
quand ils sont négligents.
– Mais… il est… enfin… je vois ses fesses et son…
– Oui, évidemment, puisque je lui donne sa douche. Ça ne se
fait pas quand on est habillé. J’espère que ça ne t’offusque pas, parce que
cela arrivera d’autres fois. Mais, vois-tu, tous les garçons sont faits pareils.
Je suppose que ce n’est pas la première fois que tu en vois un tout nu. »
Maïlis rougit sans répondre.
« Si, insista Madame Caroni ?
– Pour un grand… garçon… oui, finit pas répondre Maïlis.
– Ah je vois ! En bien c’est fait maintenant. Ils ont
tous deux testicules et un pénis entre les jambes. Il n’y a pas de raison que
cela t’impressionne, surtout quand on le voit comme cela. »
Madame Caroni désignait le sexe de Ludovic qui pendait tout
mou entre ses jambes.
« Tu verras, bien que ce soit fait différemment, toutes
les fesses des filles se ressemblent, de la même façon que pour les garçons
bien que ce ne soit pas fait pareil. Sache qu’il n’y a pas de pudeur prise en
compte avec mes pupilles. C’est obligatoire, pour les punitions. D’ailleurs, tu
vas voir tout de suite. »
Elle avait achevé de sécher Ludovic et elle lui avait remis
son tee-shirt.
« Dans le séjour. Je crois que tu as mérité une bonne correction.
Maïlis, tu viens avec nous. »
Ludovic en tête, suivi étroitement pat Madame Caroni et
Maïlis fermant la marche, ils se retrouvèrent tous trois dans le séjour. Madame
Caroni n’eut pas besoin de dire un seul mot. Elle amena Ludovic à plat ventre
en travers de ses genoux. Il regardait Maïlis avec appréhension. Prendre une
fessée de Madame Caroni, il commençait à être habitué. Ce n’était pas un
plaisir, mais on faisait avec, mais il aurait préféré que Maïlis n’y assistât
pas. Malheureusement, c’était sa tutrice qui décidait de ce genre de détail.
Malgré la présence de Maïlis, il n’essaya pas de retenir ses
cris. De toute façon, c’était très difficile quand Madame Caroni donnait la
fessée. Il n’avait pas encore une longue expérience, mais que ce soit quand il
en avait reçu une ou quand il avait été présent quand d’autres en avaient été
les destinataires, aucun n’avait réussi à rester stoïque. C’était une tentative
vouée à l’échec.
Ludovic sortit Maïlis de ses préoccupations. La montée en
cuisson de ses fesses suffisait à l’occuper pour l’instant. Il avait honte
d’avoir fait pipi dans sa culotte et cette fessée constituait une catharsis
indispensable pour retrouver un semblant de dignité ou du moins pour espérer
que Madame Caroni lui conserverait un peu de considération.
Quand il commença à ne plus pourvoir maîtriser ses cris et à
sangloter sans retenu, il eut un tout petit moment de lucidité pour se dire
que, bien qu’il estimât la fessée nécessaire, elle commençait à provoquer une
brûlure qu’il ne pourrait pas supporter bien longtemps.
« Je pense que ça suffira pour aujourd’hui. Je pense
que tu n’es pas prêt à recommencer à faire pipi dans ta culotte. De toute
façon, je vais m’organiser pour que ça ne se reproduise plus. Je t’en parlerai
tout à l’heure, après ton passage au coin. »
Madame Caroni désignait du doigt l’angle de la pièce où
Ludovic avait déjà passé de longs moments. Il ne portait qu’un tee-shirt et des
chaussons, mais sa tenue, malgré la présence de Maïlis, ne le préoccupait pas.
Il était presque au bout de l’épreuve.
« J’espère que tu as compris ce qui arrive à mes
pupilles quand je ne suis pas satisfaite de ce qu’ils font. »
Visiblement, Maïlis était en pleine confusion. Elle
regardait Ludovic dans son coin, puis elle revenait à Madame Caroni. Elle fit
ainsi deux ou trois aller-retours avant de réagir.
« Vos pupilles ? Comme moi ? Ça veut dire que
moi aussi, je… »
Elle laissa sa phrase en suspend et ce fut Madame Caroni qui
la compléta.
« Ça veut dire que toi aussi tu auras la fessée quand
je le jugerai nécessaire et que tu iras au coin, comme tout le monde.
– Moi ? Mais non ! Ce n’est pas… Vous n’avez pas…
– Fais bien attention à ce que tu vas dire, la coupa Madame
Caroni, si tu deviens insolente, je te corrigerai. Cela peut être tout de suite
si c’est nécessaire.
– Oh non, non, non ! Mais je suis trop grande. La fes…
enfin ça, c’est pour les enfants.
– Trop grande ? Je ne crois pas. As-tu eu l’impression
que Ludovic l’était ? Ne crois-tu pas que cette fessée était nécessaire ?
– Oui… euh non… je ne sais pas. »
La voix de Maïlis était presque inaudible.
« Ludovic à trente-sept ans. Si à cet âge-là on peut
recevoir une fessée déculottée et en tirer plein de bénéfice, il est normal
qu’à… Quel âge as-tu, Maïlis ?
« Vingt-deux ans, Madame.
– Qu’à vingt-deux ans, reprit Madame Caroni, la fessée te
fasse, à toi aussi, beaucoup de bien.
– Mais je ne veux pas…
– T’ai-je demandé ton avis ?
– Non Madame.
– Exactement ! C’est parce que je n’en ai pas besoin.
Ce sera donc comme je l’ai dit ! »
Maïlis resta muette. Elle avait sans doute du mal à
comprendre toutes les conséquences de ce qui lui arrivait.
Son téléphone sonna. Elle jeta un coup d’œil à Madame
Caroni, mais celle-ci ne semblait pas lui interdire de répondre.
« Tu peux répondre, mais tu mets le haut-parleur. Je
veux entendre. »
Maïlis pensa à refuser pendant une seconde. Elle regarda son
téléphone. C’était Camille, sa meilleure amie. Elle devait répondre. Elle
décrocha et mit le haut-parleur.
« Allô ? Ah, c’est toi Camille !
Et avec un dessin original de Peter Pan
Vous avez loupé le début de l'histoire ?
Pas de problème, voici comment tout cela a commencé : le chapitre 1
... et ce qui s'est passé juste avant : le chapitre 17
On peut tous les retrouver sur la page "mes récits"
On peut tous les retrouver sur la page "mes récits"
Il y a une suite, bien sûr !
c'est le chapitre 19
Les commentaires...
Ils sont les bienvenus, voire un peu plus. Lâchez-vous ! Laissez-vous aller ! Exprimez-vous ! N'hésitez pas à dire ce que vous en pensez ! Bref, on attend vos contributions.
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