– Oui, c’est moi. Ça va ?
– Oui, très bien. »
Elle jeta un œil à Madame Caroni comme s’il était nécessaire
que Madame Caroni confirme ses dires.
« Qu’est-ce que tu fais ? Tu te grouilles ?
Je t’ai dit qu’il y a une teuf d’enfer au Chat Hurlant.
– Super, au Chat Hurlant
– On passe d’abord chez Amélie, puis on y va. T’es
prête ?
– Tu me laisses un quart d’heure et j’arrive. Tu m’attends
où ?
– Une seconde jeune fille, intervint Madame Caroni ! Tu
ne sors pas ce soir !
– C’est quoi ? Y a quelqu’un d’autre, demanda
Camille ?
– Attend, une seconde.
– Je ne vais pas vous demander votre avis. Vous savez le
coup de « je n’en ai pas besoin ». Maintenant, c’est à votre tour. Je
sors ce soir.
– C’est non et ce sera avec deux fessées, une pour ton
insolence et l’autre pour ta désobéissance. »
Madame Caroni attrapa Maïlis et elle l’amena entre ses
jambes qu’elle referma sur celle de la jeune fille. Le premier réflexe de
Maïlis fut d’essayer de se libérer, mais elle ne réussit pas à desserrer l’étau
qui l’emprisonnait. Madame Caroni profita de cette tentative pour faire
basculer sa jeune voisine à plat ventre sur sa cuisse et la ceinturer de son
bras.
– Non, cria Maïlis !
– Qu’est-ce qui se passe répondit la voix de Camille dans le
téléphone ? »
Maïlis tenta de se relever, mais le poids de Madame Caroni
sur son dos rendit sa tentative vaine. Avant qu’elle ait pu réagir, le bas de
sa robe fut relevé sur ses reins et sa culotte glissait le long de ses cuisses.
Maïlis se tordit, ruant de droite à gauche et battant des pieds, ce qui n’eut
que peu d’effet sur Madame Caroni, excepté deux claques monumentales qu’elle
asséna sur les fesses de Maïlis. Cela calma la jeune fille.
« Tu préfères que je continue pendant que Camille
écoute ou tu lui expliques, toi-même, que tu ne sors pas ce soir ? »
La question fut conclue par une nouvelle claque sur chaque
fesse. Maïlis couina, mais elle eut la présence d’esprit de répondre.
« Aïe, Oui je vais le faire ! »
Tout en la maintenant en position disciplinaire, Madame
Colas prit le téléphone qui était tombé et le rendit à Maïlis.
« Qu’est-ce qui t’arrive ? T’as un problème ?
– Oui, si on veut. Je ne peux pas sortir ce soir.
– Mais qu’est-ce qui t’arrive ? Qui est avec toi ?
– Je suis avec une voisine.
– C’est elle qui t’empêche de sortir ? Passe-la-moi, je
vais lui expliquer ! Mais de quoi elle se mêle, celle-là ?
– Vous vouliez me parler ? »
Madame Caroni avait pris le téléphone.
« Eh dis donc, toi, je ne sais pas qui tu es mais tu
vas laisser ma copine sortir ce soir. Et tout de suite !
– Sortir ce soir ? Je ne sais pas si elle en aura
encore envie dans quelques minutes. Pourquoi ne viendriez-vous pas lui poser la
question vous-même ?
– C’est ça. J’arrive ! Ou que t’habites ?
– Vous connaissez l’immeuble dans lequel demeure
Maïlis ?
– Oui, bien sûr ! C’est ma meilleure copine. Je viens
souvent chez elle.
– Alors c’est au deuxième, la porte du milieu. Je vous
attends avec impatience ! »
Madame Caroni ne lui laissa pas le temps d’une réponse. Elle
avait raccroché.
« A nous deux ! »
Elle asséna deux formidables claques sur les fesses de
Maïlis.
« Aïe… aïe… non pardon ! »
La jeune fille avait renoncé à se débattre. Cela ne lui
évita pas la fessée que Madame Caroni s’employait à rendre cuisante dès le
début.
« Commençons par ton insolence, si tu veux bien. Voyons
voir si j’arrive à te la faire regretter et à t’inculquer des manières plus
policées.
– Aïe… je ne le ferai plus ! Je le jure !
– Je n’en doute pas, mais une bonne fessée va te conforter
dans tes nouvelles résolutions. »
La fessée reprit. Madame Caroni savait qu’elle devait faire
impression dès cette première correction. Maïlis n’avait rendu les armes que
parce qu’elle ne pouvait pas faire autrement. Il fallait lui faire comprendre
que ses futures désobéissances seraient aussi sévèrement sanctionnées sans
qu’elle n’y pût rien.
Madame Caroni accentua encore la vitesse avec laquelle sa
main tombait sur les fesses de Maïlis. Elle fessait au même endroit jusqu’à ce
que les cris de la jeune fille se réduisent à un glapissement plaintif, puis
elle passait à l’autre fesse sur laquelle elle répétait l’opération, attendant
que cela ait produit les mêmes effets.
Quand les fesses furent si chaudes que Madame Caroni sentait
leur rayonnement sur son visage, elle marqua une pause.
« Eh bien voilà ! Nous arrivons là où nous
voulions aller. N’est-ce pas ma chérie ? »
Maïlis sanglotait. Elle n’avait jamais imaginé, en engageant
la conversation avec sa voisine, qu’elle finirait à plat ventre sur ses genoux
pour y recevoir une fessée. Elle n’avait jamais pensé qu’il était possible,
seulement avec une main, de transformer un postérieur en une fournaise aussi
douloureuse.
« Vas-tu sagement te tenir au coin quand je te dirai
d’y aller ? »
Maïlis ne se sentait pas concernée par les questions de sa
tutrice. Une claque sur le haut de la cuisse la rappela aux bonnes manières qui
étaient maintenant exigées d’elle.
« Réponds à ma question, jeune fille, à moins que tu ne
veuilles que la fessée reprenne ?
– Oh non Madame !
– Alors ? Iras-tu au coin et t’y tiendras-tu sagement
tant que je te le dirai ?
– Oh oui Madame.
– Je note donc que tu t’y es engagée. Si tu romps ta
promesse, tu sais comment je te punirai.
– Oui Madame.
– Finissons cette fessée.
– Non, pardon. Ça fait trop mal, non… »
Le reste de ses supplications furent perdu dans les cris
et les sanglots qu’elle reprit aussitôt.
Cela faisait environ dix minutes que Maïlis était au coin
quand le carillon de la porte d’entrée fit entendre sa petite musique
aigrelette. Elle était allée se placer au coin sans discuter.
« Vois-tu comment Ludovic se tient ? Tu vas faire
pareil, lui avait ordonné Madame Caroni. »
Depuis elle n’avait plus bougé, consciente que sa voisine
n’hésiterait pas à mettre sa menace à exécution.
« Si je te vois remuer un seul cheveu, c’est la
fessée ! »
Elle ne voulait plus recevoir de fessée. C’est la seule
chose à laquelle elle avait pensé jusque-là. Jusque-là car la sonnette qui
venait de retentir avait fait naître une nouvelle crainte : Camille. Cela
ne pouvait être qu’elle qui se présentait à la porte de l’appartement de Madame
Caroni. Elle avait dû avoir suffisamment de temps pour effectuer le court
trajet depuis son appartement.
Si Madame Caroni la faisait entrer, elle ne pourrait pas
faire autrement que de voir Maïlis se tenant au coin, la culotte baissée et la
robe relevée, laissant voir ses fesses qui, si elle en jugeait par les
picotements qui les parcouraient, devaient encore être bien colorées. Bien
qu’elle lui tournât le dos, Camille la reconnaîtrait du premier coup d’œil.
Elle serait contrainte de ne plus la revoir. Jamais. Comment
soutenir le regard d’une personne qui vous a vue dans une aussi humiliante
situation ? Comment échanger des banalités avec une personne qui savait,
de première main, que vous receviez la fessée malgré vos vingt ans
passés ? Comment partager des moments avec les autres copains et copines
sans savoir ce que Camille leur aurait dit précisément ? Non, il y avait
toutes les chances que ce soit la dernière fois qu’elles se voyaient, ce qui
était déjà beaucoup dire. Si Camille pourrait voir Maïlis, de dos uniquement,
cette dernière, le nez dans le coin, ne verrait rien de ce qui se passait
derrière elle. Elle devrait se contenter de la voix.
« Je vous conseille, à tous les deux, de ne pas faire
le moindre mouvement ! »
L’avertissement était clair. Madame Caroni savait que
Ludovic n’en ferait rien quelle que soit la personne qu’elle introduirait dans
la pièce où il se tenait. Elle voulait surtout éviter à Maïlis la tentation de
sortir du coin quand son amie rentrerait dans le séjour, ce qu’elle avait bien
l’intention de faire.
« Voyons voir si c’est bien cette petite peste qui est
arrivée. »
Madame Caroni ouvrit la porte. Devant elle se tenait une
petite jeune fille, menue, habillée de façon très excentrique. Au premier coup
d’œil, elle compta quatre piercing qui envahissait un visage qui sans cela
aurait pu être joli. Son pantalon, taille basse, très basse, laissait voir le
haut de sa culotte noire. Il était déchiré à un genou et il avait un trou sur
la cuisse de l’autre côté qui laissait voir la peau nue. Le maquillage était
voyant, outrancier et s’apparentait plus à un grimage, sans compter les cheveux
teints en bleu.
« C’est vous la vioque qui fait des misères à ma
copine ?
– Exactement, je suppose que l’on peut dire cela, même si je
n’ai pas l’impression que ce soient des misères, tout au contraire. Et vous,
vous êtes Camille ?
– C’est ça ! »
Elle n’avait rien perdu de sa combativité, ni de son
arrogance. Madame Caroni se promit de revenir sur ce sujet très bientôt.
« Enchantée, je suis Madame Caroni. C’est avec moi que
vous avez échangé il y a quelques minutes, en effet.
– Où est Maïlis ? Je veux la voir tout de suite.
– Maïlis ? Je crois qu’elle est bien sage, dans la
pièce à côté. Entrez si vous voulez la voir. »
Madame Caroni s’effaça un peu et Camille fit deux pas en
avant. Elle regardait autour d’elle et elle ne prit pas garde au geste discret
de son hôte qui ferma la porte et donna un tour de clé qu’elle empocha.
« Permettez, dit Madame Caroni en passant
devant ? »
Elle n’ouvrit qu’à moitié la porte du séjour, dissimulant à
la vue de Camille les deux personnes qui occupaient les coins de la pièce.
Camille entra et Madame Caroni se plaça derrière elle, bloquant la porte grâce
à sa corpulence. Elle croisa les bras sur sa poitrine.
Camille s’était pétrifiée en voyant Ludovic, puis elle
aperçut Maïlis qui se tenait dans la même position. Elle ne resta bouche bée
qu’un court instant.
« Qu’est-ce que c’est que ça ?
– Ça, comme vous dites, c’est Maïlis.
– Je le vois bien que c’est elle. Qu’est-ce qu’elle fait
là ?
– Elle est punie, au coin et elle n’en bougera pas avant que
je lui en donne l’autorisation. Et tu vas aller la rejoindre, là ! »
Madame Caroni montrait l’angle que formait le côté d’une
bibliothèque avec le mur. Camille éclata de rire.
« Vous croyez que je vais aller me mettre au coin parce
que vous me le demandez ? Vous avez dû boire un coup de trop ce matin. Et
peut-être bien qu’il faudrait aussi que je baisse ma culotte, comme…
eux ? »
Elle désignait les deux punis qui restaient immobiles,
malgré la conversation qui se déroulait dans leur dos.
« Non, pour ce qui est de la culotte, inutile que vous
vous en occupiez. Je vais m’en charger. C’est indispensable pour que je puisse
vous donner la fessée.
– Mais tu rêves, la vieille ! Tu crois que je vais me
laisser faire ?
– Non, je ne crois pas. Je suis même persuadée du contraire. »
Tout alla très vite, sans qu’aucun mot ne soit prononcé.
Madame Caroni attrapa le bras de Camille et la ramena à elle. Camille repoussa
Madame Caroni et elle réussit à se dégager. Elle fit demi-tour et elle ne put
faire qu’un pas avant d’être rattrapée par la main de Madame Caroni qui agrippa
le gilet que portait Camille.
Chacune luttait comme si sa survie en dépendait. Camille
avait compris les intentions de cette femme qu’elle ne connaissait pas il y a
cinq minutes. Elle ne voulait pas recevoir une fessée mais surtout elle
refusait de se faire déculotter, comme une petite fille. Que cela puisse être
seulement envisagé consistait déjà une humiliation insupportable.
Pour Madame Caroni, il en allait de sa légitimité à faire
régner l’ordre et l’obéissance dans son petit monde. Si ses pupilles
s’apercevaient qu’on pouvait impunément l’insulter, cela nuirait gravement à
son autorité. Elle n’avait pas de doute, il fallait que cette petite rebelle
rentre dans le rang. Une bonne fessée et un long séjour au coin feraient
l’affaire.
Camille se baissa et la prise de Madame Caroni sur son gilet
glissa. Elle se retrouva de nouveau libre et elle bondit vers la porte de
sortie. Si celle-ci était restée ouverte, elle aurait probablement pu s’enfuir,
mais elle eut beau appuyer sur la poignée, rien ne bougea.
Madame Caroni lui prit le bras gauche et elle le tordit dans
le dos de Camille. Elle remonta le poignet dans le dos, obligeant son
adversaire à se mettre sur la pointe des pieds. La douleur dans l’épaule de
Camille l’obligeait à crier. Elle pesa de tout son poids, écrasant la jeune
femme contre la porte. Maintenant que Camille était immobilisée, Madame Caroni
savait qu’elle avait l’avantage. Elle attrapa l’autre bras et le replia dans le
dos de la jeune femme.
« Vas-tu te tenir tranquille ?
– Aïe, aïe, lâchez-moi ! Lâchez-moi !
– Seulement après que tu auras pris ta fessée. »
Camille luttait maintenant avec l’énergie du désespoir. Elle
avait bien conscience qu’elle ne tiendrait pas longtemps et que la différence
de poids jouait en faveur de Madame Caroni. Plus la lutte se poursuivrait, plus
cela s’accentuerait.
Madame Caroni raffermit sa prise sur les poignets de
Camille.
« On retourne d’où on vient, ma grande. »
Camille, toujours sur la pointe des pieds pour soulager la
douleur dans ses épaules, avançait, précédant Madame Caroni qui lui maintenait
les deux bras dans le dos.
« Allons, avance ! »
Venait le moment le plus délicat. Il fallait mettre Camille
en position disciplinaire sans la lâcher, autrement, tout serait à recommencer.
Sans diminuer la pression sur les épaules de Camille, Madame Caroni prit place
sur le canapé. C’est là que se déroulerait la fessée.
« Aïe, vous me faites mal ! Arrêtez ! »
Elle déplaça les deux bras de la jeune fille sur le côté, ce
qui obligea cette dernière à se pencher de l’autre côté. Bien qu’elle cherchât
à rester debout, il ne put pas aller plus loin qu’à toucher les genoux de
Madame Caroni. Celle-ci accentua la pression et Camille perdit l’équilibre et
tomba sur les genoux qui l’attendaient.
« Non, vous n’avez pas le droit. Laissez-moi
partir ! »
Madame Caroni coinça le bassin de Camille entre ses deux
cuisses. Elle saisit alors les deux poignets de la jeune femme avec sa main
droite. Cela libéra sa gauche qui put encercler la taille de la jeune fille et
la plaquer contre sa hanche.
« Tu vois, on y arrive tout doucement.
– Si vous me frappez, je porterai plainte.
– Mais, Camille, je ne vais pas te frapper. Je vais te
donner une fessée. Ce n’est pas pareil. C’est une punition dont tu as besoin. »
L’assurance dont faisait preuve Madame Caroni alimentait le
désespoir de Camille qui n’avait cependant pas renoncé. Madame Caroni libéra le
bras droit de Camille pour se concentrer sur le gauche. Elle le fit passer sous
son bras pour qu’il passe derrière son dos. Elle resserra son éteinte isolant
le bras maintenant inutile. Le terrain était grandement dégagé. Camille tenta
de faire revenir son bras à sa position initiale, mais il n’y avait rien à
faire. Elle donnait des coups de coude dans le dos de Madame Caroni qui, en
s’appuyant sur le dos du canapé, immobilisa le bras de Camille.
« Laissez-moi ! Laissez-moi ! »
La nouvelle position de Madame Caroni n’avait pas arrangé
les affaires de Camille. Elle avait maintenant le nez dans les coussins, le cou
tordu. Elle avait l’impression de manquer d’air.
« J’étouffe, j’étouffe !
– Mais non, ma grande. Il faut juste que tu te tiennes
tranquille. »
Camille découvrit alors qu’elle pouvait utiliser ses jambes
pour déclencher de brusque ruades, obligeant à chaque fois à la remettre en
place. Cela ne dura pas longtemps. Madame Caroni la remonta un peu sur sa
cuisse et elle referma ses genoux sur les jambes de Camille qui ne pouvait plus
bouger que ses pieds, ce qui ne constituait plus qu’une gêne négligeable.
« Aïe, aïe !
– Ecoute-moi bien, petite fille. Tu as déjà mérité une
sévère punition. Cela va nous occuper, toi et moi, pour toute la soirée. Si tu
veux qu’on s’en tienne là, tu me laisses te déculotter et te donner la fessée.
Si tu continues à faire des histoires, je prolonge ta punition jusqu’à demain
soir. A toi de choisir.
– Non, non ! »
Madame Caroni souleva légèrement le bassin de Camille pour
pouvoir passer sa main jusqu’aux boutons qui tenaient son pantalon. Camille
gigotait, mais elle ne pouvait pas aller bien loin.
« Tiens-toi tranquille, petite peste !
– Aah, non, je ne veux pas !
– Je sais que tu ne veux pas, mais tu en as besoin. C’est
comme un remède difficile à avaler ? Sur le moment, c’est difficile, mais
ensuite ça fait du bien. »
Madame Caroni avait atteint les boutons qui tenaient le
pantalon. Elle dut tâtonner un peu, mais elle finit par les défaire un par un.
« J’ai vraiment l’impression que tu ne collabores pas
beaucoup, Camille. Je pense que si tu continues, je vais prolonger la punition.
– Lâchez-moi, lâchez-moi !
– Pas tout de suite, d’abord la fessée, mais il faut
commencer par baisser ce pantalon. »
Camile avait encore une main dans le dos. Elle était à la
place adéquate pour agripper le haut du vêtement qui couvrait encore ses
fesses. Madame Caroni dut défaire les doigts un par un, puis elle fit passer le
poignet de Camille dans sa main gauche, sous le ventre de la jeune fille.
« Cette fois-ci, c’en est trop ! Tu seras punie
demain également. »
Ce ne fut pas simple, mais peu à peu elle fit glisser le
pantalon, en le tirant d’un côté, puis de l’autre. Elle l’abandonna à
mi-cuisses. Elle donna une forte claque sur les fesses.
« Crois-tu que ce soit une culotte décente que tu aies
là ? »
Comme le reste de ses vêtements, la culotte était trouée en
plusieurs endroits. Plus rien ne s’opposait à ce que Madame Caroni la baissât.
Camille retrouva alors un regain d’énergie pour ruer de toutes les forces qui
lui restaient.
« Tu te comportes comme un chat sauvage. Je commence à
trouver que ça suffit ! »
Madame Caroni abattit sa main sur la fesse gauche de
Camille. Elle laissa une trace vaguement ovale qui rosit en quelques secondes.
Madame Caroni recommença de l’autre côté. Camille ne disait plus rien, choquée
par la brûlure qu’elle ressentait sur ses fesses et tétanisée par la surprise.
Jamais elle n’avait pensé qu’une fessée pouvait faire aussi mal.
La main qui atterrit sur ses fesses interrompit ses
réflexions. Cela ne pouvait pas durer, ce n’était pas possible. Et pourtant
cela durait. Madame Caroni rougit tout l’épiderme qui était à sa portée.
Camille ne se débattait presque plus. Elle poussait un cri à chaque fessée et
Madame Caroni la sentait très proche des larmes. Elle eut l’impression que la
jeune femme se rendait à l’évidence : la fessée irait à son terme.
« Baissons correctement cette culotte. »
Madame Caroni desserra un peu ses jambes et elle baissa le
pantalon sur les mollets de Camille qui s’aperçut à ce moment-là qu’on lui
avait donné une possibilité de reprendre le combat. Elle rua si fort qu’elle
manqua d’un rien de se dégager de l’emprise de sa correctrice. Madame Caroni y
mit bon ordre.
« Je vois que tu n’as toujours pas compris. Je vais
t’expliquer cela de façon un peu plus claire ! »
Et avec un dessin original de Peter Pan
Vous avez loupé le début de l'histoire ?
Pas de problème, voici comment tout cela a commencé : le chapitre 1
... et ce qui s'est passé juste avant : le chapitre 18
On peut tous les retrouver sur la page "mes récits"
On peut tous les retrouver sur la page "mes récits"
Il y aura une suite, bien sûr !
C'est le chapitre 20.
Les commentaires...
Ils sont les bienvenus, voire un peu plus. Lâchez-vous ! Laissez-vous aller ! Exprimez-vous ! N'hésitez pas à dire ce que vous en pensez ! Bref, on attend vos contributions.
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