Le tee-shirt de Camille était assez court pour que le geste
l’ait soulevé suffisamment pour dégager presque entièrement ses fesses qui
étaient encore bien rouges. Lorena avait retroussé le bas de la robe de Maïlis,
mais avait fallu aller chercher une pince à linge pour la maintenir en place.
Puis, plus personne ne s’était intéressé à elles.
Malgré des effluves du repas, aucune des deux n’avait envie
de dîner. La privation de repas n’était pas un vrai problème. Elles pensaient
toutes les deux à la fessée qui les attendait, sans doute quand Madame Caroni
se serait restaurée. Elles n’imaginaient pas se soustraire à la correction. La
séquence avant le repas leur avait montré l’inutilité d’une opposition, voire
sa contre productivité.
Elles avaient intégré l’idée qu’il était juste et nécessaire
qu’elles soient punies pour leur attitude. La légitimité de Madame Caroni à ce
faire paraissait maintenant une évidence. Elles n’avaient plus qu’à attendre le
moment où elles seraient corrigées. Cela ne dépendait que de leur voisine.
Patienter au piquet n’avait rien d’incongru.
Si, au début de la matinée, on avait dit à l’une d’elle
qu’elle finirait au coin le soir même, les fesses dénudées, attendant le bon
vouloir de leur voisine pour les fesser, elles en auraient ri. Cela paraissait
impossible et pourtant, c’était ce qui se préparait. Le plus étonnant, c’est
qu’elles s’y résignaient. Madame Caroni avait fait forte impression.
« Retournez dans le séjour que je puisse m’occuper de
vous ! »
Le même cortège qu’à l’aller parcourut le couloir dans
l’autre sens. Cette fois-ci, c’était Madame Caroni qui fermait la marche. Elle
aligna les deux filles devant le canapé et y prit place.
« Pour commencer, je vous prive de sortie toutes les
deux pendant un mois. A ce moment-là, nous verrons si je vous autorise une
soirée à l’extérieur de temps en temps. Ne vous imaginez pas que ce sera au
même rythme que celui que vous pratiquez actuellement. Nous partirons sur une
fois par mois. Si vous êtes sages, nous verrons à vous autoriser
exceptionnellement une sortie supplémentaire. A partir de maintenant, pour
aller autre part qu’à votre travail, vous devrez m’en demander l’autorisation.
Est-ce bien compris ?
– Oui Madame, répondirent les deux filles à
l’unisson. »
Camille n’en pensait pas moins. Elle se disait qu’une fois
rentrée chez elle, elle ferait ce qu’elle voudrait. La pression indéniable
qu’exerçait Madame Caroni serait trop lointaine pour l’atteindre. Il ne pouvait
en être de même pour Maïlis. Elle demeurait trop proche de sa tutrice. Cela lui
promettait une liberté très contrôlée.
« Toute la journée de demain sera une journée de
punition. Vous viendrez la passer ici. Maïlis, j’ai besoin des clés de ton
appartement. Va les chercher !
– Les clés de mon appartement ?
– Tiens-tu vraiment à m’obliger à te les demander une
seconde fois ? Il va falloir que tu apprennes à obéir du premier coup. Je
ne te le redirai pas une autre fois.
– Non Madame. »
Malgré sa culotte baissée à hauteur de ses genoux, Maïlis
réussit à se déplacer avec célérité. Elle fouilla dans sa poche et en sortit
une clé attachée à un porte-clés.
« Pose-la sur le meuble à côté. Je n’en aurai besoin
que quand vous serez toutes deux au coin, après votre fessée. »
Quand Madame Caroni se leva pour prendre la règle, la gorge
des deux filles se serra. La règle aurait son rôle à jouer. Ce n’était pas une
bonne nouvelle.
« Mesdemoiselles, je vais vous montrer quelle punition
méritent les jeunes filles qui se mettent en tête de résister quand elles ont
besoin d’être corrigées. Ce sera une leçon difficile, mais salutaire. Par
laquelle je commence ? »
Maïlis et Camille se regardèrent. Chacune espérait que
l’autre se désignerait. Pendant que l’autre prendrait la fessée, cela ferait
autant de temps de gagné.
« Elle me doit bien ça, pensait Camille, avec tout le
temps que je lui consacre. »
« C’est à cause d’elle si nous en sommes là, se dit
Maïlis. Si elle n’avait pas appelé à ce moment-là… Elle pourrait y aller en
premier. »
Face à l’imminence de la fessée, il n’y avait plus aucune
solidarité entre elles. Si elles l’avaient osé, chacune aurait désigné l’autre,
mais elles craignaient que cette manifestation d’égoïsme soit interprétée par
Madame Caroni comme une invitation à une plus grande sévérité.
« Pas de candidate ? C’est donc moi qui
décide. »
C’était Camille qui se trouvait la plus proche du lieu de la
punition.
« Ouf, se dit Maïlis quand Madame Caroni allongea
Camille sur ses genoux, ce n’est pas moi »
Elle n’avait pas encore conscience qu’il lui faudrait
patienter, certaine de recevoir une fessée aussi sévère que celle qui se
déroulerait sous peu sous ses yeux. Il n’était pas sûr qu’elle ait eu la
meilleure place.
« Non, pardon Madame, je ne le ferai plus… je serai
sage… et obéissante… pas la fessée, s'il vous plait. »
Madame Caroni était insensible à la litanie de Camille
pendant qu’elle la mettait en position. Elle savait que pour s’éviter une
fessée, voire seulement pour en diminuer la sévérité, Camille était prête à
promettre n’importe quoi. Toute mansuétude, à ce moment-là, serait interprétée
comme de la faiblesse. Une prochaine fois, la jeune fille tenterait d’en
profiter et il faudrait la punir plus d’une fois par la suite pour la dissuader
de recommencer.
« Ma chérie, je compte bien te faire devenir sage et
obéissante, mais pour cela j’ai bien peur qu’il te faille plus d’une fessée. Je
crois que ton petit caractère rebelle en a besoin. N’aies crainte, je vais m’en
charger. »
Madame Caroni releva un peu le tee-shirt. Il ne gênait pas
vraiment, mais cela permettait à Camille de comprendre combien elle était sous
la dépendance de sa tutrice.
« Pardon, pardon, s'il vous plait ! »
Madame Caroni prit la règle et en posa l’extrémité sur les
fesses de Camille qui mit sa main droite sur ses fesses pour les protéger.
« Tu enlèves cette main tout de suite. »
La voix ferme de Madame Caroni et la position dans laquelle
elle était incita Camille à l’obéissance. Elle enleva sa main.
« Sache bien, ma petite Camille et c’est valable pour
toi également, Maïlis, que quand je te corrigerai, c’est que tu l’as mérité. Tu
auras la fessée à chaque fois que je l’estimerai nécessaire. Crois-moi, je vais
m’efforcer de te punir à chaque fois que tu auras besoin d’apprendre une leçon.
Il y a beaucoup de choses à rectifier dans ton comportement, mais nous en
parlerons demain. »
Madame Caroni faisait glisser la règle sur les fesses de
Camille, comme pour délimiter le territoire qui serait sous peu le sien.
« C’est parce que tu as voulu m’empêcher de te donner
une première fessée que tu vas recevoir celle-ci. Il va de soi que si tu
recommences à mettre ta main pour entraver le bon déroulement de la fessée, tu
en auras une troisième et ainsi de suite jusqu’à ce que tu comprennes. »
Camille émit un couinement, petit cri de souris qui vient de
comprendre qu’elle est dans une situation dont elle ne sortira pas indemne.
« Désormais, quand je déciderai de te fesser, j’attends
de toi que tu t’y soumettes, aussi sévère que soit la correction. Est-ce bien
entendu ?
– Oui Madame.
– Et toi Maïlis ?
– Oui Madame.
– Bon, c’est le moment ! »
La règle tomba à plat sur le sommet des fesses de Camille,
les barrant sur toute leur largeur, d’un à-plat rouge et incandescent. La jeune
fille hurla et son bras partit en arrière vers le lieu qui la brûlait
atrocement. Elle arrêta son geste avant qu’il n’aille au bout. La règle frappa
sur la fesse droite, puis, aussitôt, aussi fort de l’autre côté.
Camille ouvrit grand la bouche et avala une grande goulée
d’air. Elle resta en apnée jusqu’au coup de règle suivant. Elle vida ses
poumons en un cri désespéré qui finit en un sanglot sonore. Quand la règle
frappa une nouvelle fois, ce furent ses jambes qui ruèrent, lancées vers le
haut sans que cela n’évitât que la fessée se poursuive.
Madame Caroni était satisfaite. La petite révoltée qui était
entrée chez elle en fin d’après-midi, avait déjà appris à obéir. Le plus dur
était fait. Son caractère rétif l’amènerait sans doute encore de nombreuses
fois à plat ventre sur les genoux de sa tutrice, mais elle y apprendrait, peu à
peu, à se comporter comme une jeune fille bien élevée. Le plus difficile était
de faire reconnaître à ce genre de chipie la légitimité qu’une tutrice avait à
la punir. Une fois que c’était fait, le processus de rééducation suivait son
cours. Celui-là était bien engagé, mais il fallait que la fessée fasse son
effet.
Madame Caroni accéléra la cadence. Il n’y avait maintenant
plus de pause entre deux coups de règle. Le rouge qui apparaissait sous la
peau, là où elle venait d’appliquer la règle, n’avait plus le temps de diffuser
aux alentours avant que la règle ne rougisse un autre rectangle de l’épiderme
de Camille. Ses fesses devinrent rapidement écarlates.
Elle se tortillait dans tous les sens sur les genoux de
Madame Caroni. Comment faire autrement ? Elle pensait que la peau de ses
fesses ne se remettrait jamais de la correction qu’elle recevait. Il était
impossible, après une pareille brûlure, qu’elle s’en tirât avec juste quelques
rougeurs persistantes. Une telle fessée ne pouvait pas ne provoquer que des
contusions mineures.
Pourtant, la main de Madame Caroni, posée au milieu de son
dos, lui indiquait la limite à ne pas franchir. Au-delà de cette frontière, il
y avait la certitude d’une prochaine nouvelle fessée. Au début, cette
perspective la tracassait. Puis, la fessée aidant, ce ne fut plus qu’une
lointaine possibilité rangée dans un coin de son cerveau.
Elle savait qu’elle avait mérité la fessée qu’elle recevait,
mieux qu’elle en avait besoin et que c’était le meilleur moyen de se sortir du
mauvais pas dans lequel elle s’était enfermée. L’insurgée chronique qu’elle
était depuis son adolescence percevait confusément qu’il y avait, sous
l’autorité de cette femme qui la punissait, une autre voie qui ouvrait une
étroite porte de sortie qui pouvait la réconcilier avec le monde. La fessée en
était un jalon indispensable pour profiter au mieux des leçons de celle qui
s’était instituée comme étant sa tutrice.
Elle devait faire un effort de volonté pour ne pas
interposer sa main. Mais l’obligation de se conformer aux consignes de Madame
Caroni était la plus forte. Elle tendait toute son énergie à ne pas décevoir sa
correctrice une nouvelle fois. Elle avait besoin de son approbation.
Finie ! La fessée était finie ! Elle était
reconnaissante à Madame Caroni d’avoir enfin considéré que la punition reçue
était suffisante. Ses mouvements s’étaient calmés assez vite. Elle ne voulait
pas bouger de là où elle était. Elle avait besoin non seulement de retrouver
ses esprits mais également de sentir un contact étroit avec sa tutrice.
Celle-ci lui avait-elle pardonné ?
La main qui se posa sur ses fesses constituait un début de
réponse. C’était à la fois douloureux et apaisant.
« Laisse la place à Maïlis. C’est son
tour ! »
Camille serait bien restée plus longtemps. Après la fessée,
la caresse était la bienvenue. Elle commençait à éprouver du ressentiment
vis-à-vis de sa copine quand elle se rappela que prendre sa place, c’était
aussi recevoir une fessée. Elle eut un bref moment de compassion pour son amie
qui compensa à peine la jalousie qu’elle ressentait. Maïlis prenait sa place sur
les genoux de Madame Caroni.
Une fois debout, Camille ne savait plus où elle devait
aller.
« Reste-là, le temps que je donne la fessée à Maïlis.
Tu iras au coin en même temps qu’elle. »
Maïlis avait vu la rigueur de la fessée que Camille avait
reçue. Elle savait qu’elle se couchait en travers des genoux de Madame Caroni
pour recevoir la même. Elle haletait, en ayant des difficultés à reprendre sa
respiration. La peur de ce qui l’attendait l’oppressait.
Maintenant qu’elle était au pied du mur, elle avait l’impression
d’avoir choisi la mauvaise place. En ayant assisté, aux premières loges, à la
fessée de Camille, elle avait vu de près ce qui l’attendait. Elle savait que sa copine était plus dure au
mal qu’elle, et pourtant Camille avait extériorisé la douleur de la fessée.
C’était maintenant à son tour. Prenant une grande goulée d’air, elle laissa
Madame Caroni finir de l’installer sur ses genoux. Elle serra les dents,
attendant que la règle commence sa sarabande sur ses fesses.
Maïlis n’avait pas encore sentit la morsure de la règle sur
ses fesses. La première fois que Camille y avait été soumise, elle était au
coin. Elle n’en avait pas vu les effets. Ce qu’elle avait entendu, l’avait
impressionnée. Madame Caroni avait transformé Camille dont elle connaissait la
hargne, en une petite fille obéissante, acceptant de se mettre au coin. Maïlis
n’avait jamais imaginé que ce fût possible.
Elle avait pu observer tout le processus lors de la deuxième
fessée qui s’était déroulée à moins d’un mètre d’elle. Le bruit n’était pas
impressionnant, mais les effets de la règle l’étaient. Elle avait vu les fesses
de Camille viré au rouge de plus en plus sombre jusqu’à prendre une couleur
carmin qui rappelait celle d’une brûlure.
C’étaient les réactions de Camille qui avaient été les plus
déstabilisantes. Visiblement, son amie ne se maîtrisait plus et pourtant, elle
avait laissé ses fesses à disposition de sa correctrice toute la punition
durant. Cela semblait impossible et pourtant c’était ce que Camille avait fait.
Maïlis ne savait pas si elle en serait capable. Si elle n’arrivait pas à se
contrôler, elle ne doutait pas que Madame Caroni, la punirait une nouvelle
fois. Combien de fessées devrait-elle prendre avant d’arriver à se
maîtriser ?
« Tu es parfaitement en position. Allons-y ! »
Maïlis avait été absorbée par ses réflexions et la crainte
de la fessée à venir, bizarrement, l’avait distraite. Elle n’avait pas suivi
les préparatifs de Madame Caroni, ce qui n’était pas plus mal. La règle vint la
rappeler à la réalité.
Elle avait cru, avec la fessée que Madame Caroni lui avait
donnée à main nue, avoir reçu une correction des plus sévères. Son opinion
changea en quelques secondes. Avec une règle, ce n’était plus pareil. Ce fut la
dernière pensée cohérente qu’elle fut capable d’émettre.
Maïlis ne reprit pied avec la réalité que bien longtemps
après que la fessée fût terminée. Elle sanglotait et ses fesses lui
faisaient mal comme jamais elle ne l’avait ressenti auparavant. Madame Caroni
avait reposé la règle sur la table basse à côté du canapé. Cela signifiait
probablement que la fessée était finie.
Maïlis ressentait des élancements douloureux qui émanaient
de son postérieur. Cela semblait venir de partout à la fois. La chaleur
rayonnait depuis ses fesses mais cela venait de lieux qui ne cessaient de
changer : à droite, à gauche, en haut, en bas, au milieu. Elle ne savait
jamais d’où cela viendrait dans l’instant prochain.
Elle avait un peu repris ses esprits quand Madame Caroni lui
ordonna de se lever. A chaque mouvement, la peau de ses fesses tirait. Elle
avait perdu une bonne partie de sa souplesse. Elle fut attentive à ce que sa
robe ne retombe pas. Elle n’était pas capable de supporter le frottement du
tissu sur sa peau.
« Vous passez le reste de la soirée au coin. Allez vous
y mettre. »
Après ce qu’elles venaient de subir, se mettre au coin était
une villégiature. Maïlis se dit que c’était le meilleur endroit où elle pouvait
se trouver à l’instant présent, mais Camille songeait déjà au moment où, en
rentrant chez elle, elle pourrait échapper à la tutelle de Madame Caroni.
« Lorena, veux-tu surveiller mes deux punies ? Je
ne pense pas qu’elles bougeront, mais on ne sait jamais. »
Les deux filles n’avaient aucunement l’intention de s’agiter
pendant qu’elles étaient au coin. Elles venaient de passer une épreuve
difficile, ce n’était pas le moment de risquer une autre fessée. Elles voyaient
arriver le bout de leur punition pour ce soir. Il y avait bien une promesse de
punition pour le lendemain, mais il y avait la nuit entre deux. Ce n’était donc
pas leur préoccupation immédiate.
Madame Caroni prit la clé de l’appartement de Maïlis. Elle
monta au quatrième. Ce qu’elle y vit la conforta. C’était bien comme cela qu’il
fallait s’y prendre. Elle redescendit. Elle fouilla dans les poches du manteau
de Camille. Le trousseau de clés qu’elle y trouva ne pouvait être que celui de
l’appartement où logeait sa deuxième pupille. Elle le mit dans un tiroir. Elle
en aurait usage plus tard.
Elle regarda sa montre.
« Une bonne demi-heure au coin, cela leur laissera le
temps de réfléchir. »
Madame Caroni prit la revue qu’elle n’avait pas terminée le
soir avant. Elle s’assit dans le canapé. Avant de se plonger dans sa lecture,
elle jeta un œil aux deux paires de fesses qu’elle avait dans son champ de
vision.
« Elles devraient garder leur couleur encore quelques
minutes, pensa-t-elle. »
« Vingt-et-une heure, constata Madame Caroni. Il est
temps de monter coucher les filles. »
Cela faisait presque quarante-cinq minutes que Maïlis et
Camille se tenaient en pénitence, le nez dans le coin. Elles n’avaient pas
bougé. Madame Caroni se doutait qu’elles devaient commencer à trouver le temps
long.
« Venez ici toutes les deux ! »
L’empressement des deux filles à obéir se voyait. Il n’y eut
pas d’hésitation avant qu’elle se présentent devant leur tutrice, tenant
toujours leurs vêtements au-dessus de leur taille. C’était Maïlis qui était la
plus proche. Madame Caroni la courba sous son bras. La jeune fille se raidit.
La position pouvait laisser penser qu’une nouvelle fessée se préparait. Il n’en
était rien.
Quand Madame Caroni posa sa main sur l’épiderme des fesses
de Maïlis, celle-ci ne put retenir un gémissement. C’était encore très
sensible.
« Allons, ne sois pas si douillette ! C’est sans
doute encore un peu douloureux, mais pas assez pour faire un pareil
cinéma ! J’espère que tu vas ressentir les effets de la fessée une bonne
partie de la nuit. Tu te prépares une nuit à dormir sur le ventre. »
Maïlis trouvait qu’elle en parlait bien à son aise.
C’étaient ses fesses qui étaient douloureuses. Elle savait bien mieux que
Madame Caroni ce qu’il en était.
« Inutile de remettre cette culotte pour ce soir. Nous
reparlerons demain de ton habillement. »
Madame Caroni fit descendre la culotte jusqu’aux pieds de
Maïlis.
« Lève ta jambe, ordonna-t-elle en donnant une petite
claque sur le mollet de Maïlis ! L’autre ! »
Quand Maïlis se releva, elle ne savait pas trop si elle
devait encore maintenir sa robe relevée.
« Laisse cette robe ! La punition est finie pour
ce soir. »
Bien que ses fesses soient maintenant cachées, Maïlis avait
la sensation d’être à moitié nue. Etre sans culotte alors que tous le savaient
lui donnait l’impression que son intimité était visible à travers ses
vêtements. C’était gênant, désagréable.
« Camille vient ici ! »
Madame Caroni courba la jeune femme sous son bras et se
livra à la même inspection. Camille réfréna la plainte qui lui vint
spontanément aux lèvres.
« Deux fessées à la règle dans la même soirée, ça
laisse des traces. La douleur sur tes fesses va durer plus longtemps que celle
de Maïlis. Mais tu l’as mérité. Cela va te faire du bien de sentir la cuisson
sur tes fesses au moindre contact. J’espère que tu as compris que quand j’ai
décidé que tu as besoin d’une fessée, le plus sage c’est de la subir sans
discuter. Aurai-je besoin de te le rappeler une autre fois ?
– Oh non Madame ! »
Comment donner une autre réponse alors que ses fesses nues
étaient à portée de la main de sa tutrice ? Camille n’était pas tout à
fait certaine d’en être complètement convaincue. Elle espérait surtout ne plus
jamais se trouver dans la même situation. Il fallait faire profil bas encore
quelques minutes.
« Bien ! Tu sais ce qui t’arrivera si je suis
obligée d’y revenir.
– Oui Madame.
– Comme Maïlis, tu n’as plus besoin de ce pantalon et de
cette culotte pour ce soir. »
Camille laissa Madame Caroni les lui ôter.
« De toute façon, je ne veux plus que tu portes ce
genre de vêtements. Ce pantalon et cette culotte vont aller rejoindre la caisse
à chiffons. Je ne veux plus les voir. »
Debout dans le milieu de la pièce, Camille ne put que
constater que ses fesses étaient presque totalement dénudées. Le tee-shirt
n’arrivait qu’un peu en dessous de sa taille. Il ne cachait rien ni de ses
fesses, ni de son pubis. Très mal à l’aise, elle serrait ses cuisses, dans une
tentative stérile de regagner un peu de sa pudeur perdue. Elle n’osait pas
placer ses mains devant son sexe, ce n’était pourtant pas l’envie qui lui en
manquait.
« As-tu besoin d’aller aux toilettes ?
– Non Madame.
– Alors cesse ces gesticulations ! »
Camille sentait qu’elle recommençait à indisposer Madame
Caroni. Elle devait être plus précautionneuse. Elle devait pourtant comprendre
ce que Madame Caroni avait en tête. Maintenant qu’elle n’avait plus ni pantalon
ni culotte, comment pouvait-elle rentrer chez elle ?
« Tu ne rentres pas chez toi ce soir. Tu restes chez
Maïlis. Elle a un grand lit. Vous y dormirez toutes les deux. Comme cela, je
vous aurai sous la main de bonne heure demain matin. Ces clés sont bien celles
de ton appartement ?
– Oui Madame. »
Les prétentions d’indépendance de Camille venaient de
s’envoler. Elle restait sous le contrôle de sa tutrice.
« Nous irons y faire un tour demain. Pour l’instant je
garde les clés. En route ! Je vais vous mettre au lit. »
Madame Caroni ouvrit la porte de son appartement, désignant
la cage d’escalier.
Vous avez loupé le début de l'histoire ?
Pas de problème, voici comment tout cela a commencé : le chapitre 1
... et ce qui s'est passé juste avant : le chapitre 20
On peut tous les retrouver sur la page "mes récits"
On peut tous les retrouver sur la page "mes récits"
Il y aura une suite, bien sûr !
C'est le chapitre 22.
Les commentaires...
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