Madame peut partir tranquille, Mademoiselle est en de bonnes mains. Je pense que je peux m'occuper sans problème de Mademoiselle pendant la semaine de vacances de Madame. Une semaine, ce n'est pas trop long et je ferai tout ce qu'il faut pour que Mademoiselle ne voit aucun changement pendant l'absence de Madame.
Que Madame n'ait aucune crainte, je suis certaine que Mademoiselle m'obéira comme elle obéi à Madame. Madame doit savoir que j'ai l'habitude de m'occuper des enfants. Je sais comment m'y prendre avec eux. Que Mademoiselle ait vingt-deux ans n'y change rien
A cet âge-là, on fait encore des caprices. J'en ai l'habitude. Madame ne me connait pas encore très bien, cela ne fait pas longtemps que je suis à son service, mais ce n'est pas la première fois que l'on me confierait la responsabilité d'une jeune fille. En deux semaines, Madame n'a pas encore découvert l'étendue de mes talents.
Dans ma précédentes places, il y avait quatre enfants dont je supervisais l'éducation. Madame la Baronne était très occupée, elle n'avait pas beaucoup de temps à leur consacrer et sur ce point elle me faisait entièrement confiance. J'avais toute autorité sur les deux grands. Ils étaient approximativement de l'âge de Mademoiselle, un garçon de vingt-et-un ans et une fille de vingt-quatre.
Comme Mademoiselle, ils ont cru que s'ils faisaient une colère, leur mère céderait à leur caprice. Sans vouloir offenser Madame, je crois que c'est ce qui se passait dans cette maison avant mon arrivée.
Mademoiselle doit comprendre que ce temps-là est fini. Je n'ai accepté la proposition de Madame de devenir sa cuisinière et de veiller sur ses enfants que si j'avais la haute-main sur ces deux domaines. J'ai prévenu Madame que je savais être exigeante avec les enfants et que je crois dans la vertu d'une bonne punition quand elle est donnée au bon moment.
Mademoiselle va apprendre qu'à chaque fois que je jugerai son comportement inapproprié, elle sera sévèrement punie. Je sais que Mademoiselle n'en a pas eu l'habitude jusqu'à maintenant, mais c'est désormais ce qui lui arrivera à chaque fois que je serai mécontente de son comportement.
Je baisserai la culotte de Mademoiselle et je lui donnerai la fessée.
Désormais, Mademoiselle sera corrigée dès que j'aurai quelque chose à lui reprocher. Je prends le pari que les caprices de Mademoiselle vont devenir de moins en moins fréquents. Il sera bien sûr nécessaire, pour qu'ils disparaissent entièrement, à plusieurs reprises, de déculotter et de fesser Mademoiselle.
Je n'attendrai jamais pour le faire. Mademoiselle prendra sa fessée là où elle l'a méritée et au moment où son écart sera découvert. Peu importe quelles seront les personnes présentes.
Voyez-vous, Mademoiselle, aujourd'hui vous avez fait votre colère en présence de l'amie de Madame, c'est donc devant elle que vous devez être corrigée. Demain, ce seront d'autres personnes qui constateront que les jeunes filles de cette maison sont bien élevées et qu'elles sont punies quand elles en ont besoin.
Madame a expliqué à Mademoiselle qu'elle ne pouvait pas partir en voyage avec elle et son amie. En effet, Mademoiselle a cours avec son précepteur toutes les après-midi de cette semaine. Si j'en crois ce qu'il dit, Mademoiselle n'est pas en avance. La qualité de son travail laisse à désirer. Une semaine supplémentaire de vacances ne serait pas la bienvenue.
Il se plaint particulièrement des devoirs que Mademoiselle ne fait pas et des leçons qu'elle n'apprend pas ou alors si mal. Je dois informer Mademoiselle que la prochaine fois qu'il se plaindra du piètre travail de Mademoiselle, je la déculotterai et je la fesserai. Je n'attendrai pas que le précepteur de Mademoiselle soit parti pour sévir.
Dès cette fessée terminée, Mademoiselle ira se mettre au coin dans la cuisine pendant que je préparerai le déjeuner. Elle y sera traitée comme les petites servantes qui ont déjà pu longuement examiner de près la peinture dans l'angle du mur, tout en nous laissant admirer la parfaite couleur rouge de leurs fesses.
Mademoiselle a vu comment elles s'y tenaient parfaitement sages, même quand il y avait du passage dans la cuisine. Mademoiselle fera la même chose, le bas de la robe et les jupons bien hauts au-dessus de sa taille.
Madame peut partir tranquille, j'ai l'éducation de Mademoiselle parfaitement en main.
Grand merci à Louis Malteste à qui j'ai emprunté le dessin !
Des fessées "début de siècle", le siècle dernier, bien entendu.
Heureusement que des domestiques mettent la main à la pâte
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Bonjour JLG,
RépondreSupprimerAh Louis Malteste ! Un maitre de la fessée "d'époque".
Le costume de la punisseuse s'apparente à la tenue des domestiques de Bretagne souvent engagées à Paris vers fin 19è-début 20è. siècle.
Les deux demoiselles semblent intéressées et indifférentes en même temps. La gironde domestique s'applique et fait office de gouvernante en quelque sorte. Ca rigole pas chez les Rupin... Ma Doué !
Peter'.
Oooh ! le beau fessier présenté pour recevoir la fessée
RépondreSupprimerEt oui ! la fessée, c'est fesses nues même devant du monde
La demoiselle aurait dû y penser avant....