vendredi 21 décembre 2018

La SFID - La convocation de Georges - Chapitre 13


Le lendemain de la correction de Céline je me rendais comme chaque matin à mon bureau. J’avais pris la précaution de ne surtout pas être en retard compte tenu des circonstances et afin de ne pas aggraver mon cas.
Nous nous étions couchés tôt la veille au soir, Céline exténué par la correction reçue, avala un bol de soupe et alla se mettre au lit sur le ventre pour ne pas risquer de réveiller la douleur de ses fesses encore marquées des instruments de la SFID. Elle ne m’avait quasiment pas adressé la parole ce qui n’était pas bon signe. Quand elle la retrouverait ce serait probablement pour m’exposer la sentence domestique qu’elle entendait appliquer en compensation de la situation professionnelle dans laquelle je l’avais mise. Et la sentence risquait d’être très lourde.
D’ici là j’aurai probablement reçu, moi-même, la sentence directoriale dans le bureau de Madame Leroy.
Et effectivement un mail apparu sur mon écran à 9 h me fixant rendez-vous à 10 h précise dans le bureau de Madame Leroy pour y recevoir la juste correction de mon erreur d’appréciation du test d’embauche d’Aurélie. Le détail du programme n’était pas dans le mail mais je m’attendais au pire après ce qu’avait reçu Céline la veille. Je commençais à me préparer psychologiquement en me disant que j’en avais vu d’autres et qu’après tout Madame Leroy m’avait déjà corrigé. Mais une petite voix me disait que Madame Leroy pouvait être très sévère dans certaines circonstances et que j’allais souffrir.
A 10 heures moins 2 minutes je me levais les jambes tremblantes et je pris la direction du bureau de la directrice en trainant les pieds comme un condamné va vers l’échafaud.
Après avoir frappé à 10 heures pétantes, je poussais la porte capitonné pour m’introduire dans ce bureau feutré et isolé pour y recevoir mon châtiment corporel.
Je me présentai alors droit devant Madame Leroy et la saluai respectueusement.
« Bien, vous savez pourquoi vous êtes ici Georges. Vous avez fui vos responsabilités en n’effectuant pas vous-même le test d’embauche d’Aurélie, vous avez délégué cela à Céline qui a fait la bêtise d’accepter, la sotte. J’espère que ces fesses lui font encore mal de sa fessée d’hier.
Tout ceci aurait pu faire fuir cette candidate qui m’a paru parfaite pour le poste et que j’ai décidé d’embaucher.
Aussi je vais vous rappeler qu’un cadre de la SFID doit assumer ses responsabilités quelle qu’elle soit et jusqu’au bout.
Je ne vais pas vous corriger longtemps, seulement 50 coups. Mais vous vous souviendrez longtemps de ceux-ci. Je vais vous appliquez la cane anglaise de 10 mm de diamètre. Vous verrez c’est très esthétique. Vous aurez de belles raies bien dessinées sur vos fesses pendant toute la semaine voir plus. Et puis vous risquer d’avoir à travailler debout. Mais assez parlé et déshabillez-vous. Nous allons passer à la pratique. Ce faisant elle ouvrit le deuxième tiroir à instrument qui coulissa sur ses glissières. Apparurent alors comme dans un écrin une collection de cane en rotin luisante et lustré d différent diamètre. Elle me montra la plus épaisse qui devait bien faire le diamètre d’un pouce. « Vous voyez celle-ci sert à punir les contrevenants à Singapour, mais je ne vous l’appliquerais pas car vous auriez les fesses en sang très rapidement. Nous allons prendre la taille intermédiaire qui n’entaille pas la peau mais dont le ressenti est tout aussi puissant dans le muscle fessier. C’est un instrument que j’affectionne particulièrement pour les effets durables qu’il produit »
Et, ce faisant, elle se saisit d’une cane d’un diamètre intermédiaire au milieu du tiroir, la caressa et la fit siffler dans l’air.
J’attendais nu, au garde à vous et ce sifflement me déclencha la chair de poule, à moins que ce ne fut la climatisation du bureau.
« Pour la cane vous allez me présenter vos fesses bien tendues, vous vous courbez sur le banc à fessée et vous vous appuyez sur vos bras. Vos mains doivent reposer à plat sur le banc à l’aplomb de votre tête. Vos jambes doivent être tendues, vos fesses relevées et bien exposées à la fessée que je vais vous administrer.
Elle m’accompagnait dans la prise de position en m’appuyant sur la nuque pour me faire prendre la courbe désirée.
Une fois en place elle me fit écarter les jambes avec le bout de la canne.
Je veux vous entendre compter à haute voix Georges, sinon…
Je connaissais par cœur la sanction si elle n’entendait pas le nombre. Celui-ci ne comptait pas, aussi lui répondis je à voix forte : oui Madame !
Elle se positionna sur le côté derrière moi et je sentis qu’elle appliquait la cane sur le milieu de mes fesses pour mémoriser sa cible. Elle refit ce geste plusieurs fois avant d’armer son bras et j’entendis le terrible sifflement démarrer. Je m’attendais à l’explosion de douleur que ce premier coup allait déclencher et il n’en fut rien. Madame Leroy chauffait son bras en faisant siffler la cane dans le vide.
Un échauffement physique pour elle mais psychologiquement très dur pour moi qui m’attendait à chaque bruit à recevoir l’impact. Au bout d’une minute de ce manège elle remit la cane en position sur mes fesses.
On y était, les 3 coups étaient tombés, le rideau se levait et la correction allait pouvoir commencer.
Comme prévu le premier coup me prit à froid. Cela faisait longtemps que je n’avais pas reçu la cane anglaise mais la douleur me revint instantanément à l’esprit. Une douleur cuisante puis qui irradiait dans le fessier en se propageant de fibre en fibre. J’en oubliai de prononcer 1 et bout de quelques secondes Madame Leroy me le fit remarquer.
« Et bien c’est dommage Georges mais ce coup ne comptera donc pas. C’était un coup d’essai !
Je me mordis les lèvres en me maudissant pour cet oubli.
Madame Leroy se remit en position et la punition démarra vraiment. Madame Leroy savait parfaitement rythmer ses coups, ni trop vite ni trop lentement, juste le bon rythme de 4 coups par minutes pour laisser au puni déguster chaque impact, hurler, compter, souffler.
Aux vingt cinquième coups elle fit une petite pause de 2 minutes pour me permettre de souffler vraiment et elle de se reposer le bras. Je n’en pouvais déjà plus. Mon fessier me faisait l’effet d’un champ de labour et de douleur. J’étais épuisé par la tension que je mettais à appréhendez et tentez de supporter chaque coup. Je pleurai mais ne disais rien car il ne fallait surtout pas faire faire preuve de faiblesse devant Madame Leroy. J’avais fait une faute professionnelle, je me devais d’assumer et la supplier n’aurait fait qu’aggraver mon cas et dégrader mon image vis-à-vis d’elle. Aussi je serrais les dents pour supporter la deuxième partie.
La cane reprit son œuvre sur les fesses qui étaient maintenant striées de longues lignes rouges, carmin pour les premières reçues. La cane tombait maintenant sur des endroits déjà marqués et la douleur était encore plus insupportable. Mes cris se faisaient plus forts pour extérioriser celle-ci. Heureusement le fait de compter me faisait aussi réfléchir et donc me concentrer sur autre chose que mes fesses. Et au fur et à mesure que les coups tombaient je réalisais que nous approchions de la fin. Je vécus presque comme une délivrance d’annoncer les 5 derniers coups en me disant que mon calvaire allait se terminer.
Il me sembla que le cinquantième et dernier coup fut un des plus fort que je reçu ce jour-là. En tout cas je lâchais un dernier râle de douleur puissant en rapport avec la force de l’impact.
Madame Leroy me dit de me relever et je mis plusieurs minutes à bouger, me déplier et me retrouver à nouveau au garde à vous. La seule différence depuis le quart d’heure écoulé est que mes fesses blanches au départ étaient maintenant d’un rouge qui évoluait au fil des secondes et des réactions de la peau à ces cinquante coups de canne magistralement donné.
Je n’avais qu’une envie c’était de les toucher pour sentir avec mes paumes la chaleur et les effets de la canne. Voir de les masser à certains endroits. Mais je m’en gardais bien. C’était strictement interdit sans l’autorisation de la correctrice.
Lorsque Madame Leroy me donna enfin l’autorisation de m’habiller au bout de quelques minutes d’exposition ou j’avais dû mettre mes mains sur la tête, nu face à elle, j’enfilai mon caleçon avec d’infini précaution. Le simple frôlement de la maille sur les boursouflures de mes fesses me fit couiner de douleur. Je n’allais pas pouvoir m’assoir de la journée à minima.
A peine rentré dans mon bureau Céline m’y rejoignis trop curieuse de ce qui m’était arrivé. Elle-même avait encore les stigmates de sa raclée d’hier et elle devait guetter mon retour pour constater de visu si Madame Leroy avait été plus magnanime avec moi.
« Baisse ton pantalon que je vois de mes yeux ce qu’elle t’amis. Tu n’es vraiment pas resté longtemps pourtant. Je m’exécutais sachant que je n’avais pas le choix face à Céline.
« Ah oui, elle ne t’a pas loupé quand même. C’est vrai que la cane c’est super efficace en peu de temps
Elle avança la main pour me caresser les fesses mais je la fuyais pour éviter de rajouter de la douleur à la douleur.
« Et bien ce n’est pas ce soir que je te corrigerai. Nous attendrons la semaine prochaine que tes fesses se soient reposées et soient apte à nouveau pour une belle correction. Peut-être te mettrais je moi aussi cinquante coup de cane. Après tout ce n’est pas mal quand on voit le résultat à chaud !
Ceci dit elle me planta là, le pantalon sur mes chevilles, ressortant désinvolte ment du bureau sans même refermer la porte.
Décidément je n’en avais pas fini avec cette histoire d’embauche et j’allais devoir encore passer à la correction de Céline qui n’en était pas moins sévère que Madame Leroy.


Pour suivre le fil de ce récit

Le premier de la série :  chapitre 1
L'épisode précédent : chapitre 12
La suite dans le chapitre 14.

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Vous pouvez, si vous le souhaitez, également joindre directement Georges T, par courriel  à l'adresse suivante : dyoni.gt69@gmail.com


1 commentaire:

  1. Bonjour,
    Oula la... c'est efficace, ça laisse des traces et ça fait vraiment mal !Qu'est ce que c'est... la canne à fesses!
    Bonne description, très réaliste, précise et détaillée de la correction de Georges. Impeccable prestation de madame Leroy, redoutable cheffe d'orchestre menant son concert de lamentation à la baguette. On apprécie sa maîtrise du maniement de la canne et à l'effet décoratif qu'elle produit sur les fesses du puni.
    Et ça donne des idées à la douce amie Céline séduite par le coup de poignet efficace de la directrice! Elle va devoir attendre un peu avant de reprendre la main.
    Pour les amateurs de canne anglaise, ou comment se faire zébrer le derrière en cinquante allers et retours.
    Instructif aussi, George nous apprend que ces anglais ont laissé des trace de colonisation jusque sur les fesses des contrevenants de Singapour !..
    Cordialement.
    Ramina

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