Tatie Nathalie était satisfaite
de son action. Tout était en ordre. Raoul se tenait au coin, nous montrant ses
fesses qui avaient encore, pour un bon moment, une couleur cramoisie. Elle
avait relancé le travail de rangement des trois autres membres de la famille
Moreau sous la supervision de Mamie et de Julie qui l’assistaient avec
efficacité. Je me sentais un peu inutile, mais je me gardais bien de le
signaler, incertain sur les conséquences que cela aurait pu avoir.
Il était presque midi quand Tatie
Nathalie rapatria tout le monde dans le séjour. Elle s’était assise sur le
canapé et elle ordonna à Jeanne, Anthony et Florence de se tenir debout devant
elle. Mamie, Julie et moi restions un peu en retrait.
« Raoul, viens rejoindre tes
camarades ! »
C’est en se dandinant que Raoul
traversa la pièce, entravé par son pantalon autour de ses chevilles. Il rougit
dès qu’il se retourna et qu’il sentit les yeux de l’assemblée se porter sur ses
parties génitales qui se balançaient entre ses jambes. Il se plaça au bout de
la file, sans avoir laissé retomber sa chemise maintenue retroussée par ses
bras croisés dans son dos.
« Croisez tous vos bras dans
votre dos comme le fait Raoul. C’est une bonne position pour écouter quand une
grande personne veut que vous l’écoutiez. »
C’était une scène un peu étrange
que ces quatre adultes alignés, se tenant comme des enfants, indifférents aux
fesses nues de l’un d’entre eux. Ils montraient tous qu’ils étaient attentifs à
ce que Tatie Nathalie leur voulait. Il avait suffi d’une matinée, mais
l’autorité de Tatie Nathalie sur tout ce petit monde semblait bien établie.
« Raoul, si la fessée pour
ta désobéissance est terminée, ta punition ne l’est pas tout à fait. Je te
place en probation pendant un mois. Pendant ce temps, tu devras démontrer ton
obéissance et que tu prends ta part de l’entretien de la maison. C’est donc un
mois durant lequel tu es privé de sortie. Si tu dois aller autre part qu’à ton
travail, tu viendras m’en demander l’autorisation. »
Raoul baissa la tête. Il avait
esquissé une mimique de débit à l’écoute de la sanction qui le frappait, mais
il s’était rapidement repris.
« Je vous place tous les
trois sous l’autorité de Jeanne. Cela signifie qu’elle a la responsabilité de
votre conduite, de votre comportement, de votre travail, de votre hygiène, … bref,
de tout ce qui vous concerne. Ses consignes devront être exécutées sans délai. »
Aucun des trois n’eut de
réaction. Les fessées que Jeanne avait administrées ce matin aux membres de sa
famille, avaient préparé le terrain.
« Elle aura le droit et le
devoir de vous donner la fessée à chaque fois que vous la mériterez. J’attends
de vous que vous y soumettiez sans discuter. Il n’est pas question que l’un
d’entre vous lui en conteste la légitimité. Si cela se produit, le garnement
qui s’y sera essayé aura affaire à moi et à la ceinture que voilà. »
Elle brandissait celle qui lui
avait servi à punir Raoul et Anthony.
« Dans cette maison, je vais
établir de nouvelles règles auxquelles vous serez tous soumis. Tout manquement
sera sanctionné par une bonne fessée. Je veux des enfants – Raoul, je te place
dans cette catégorie au mois pendant le mois qui vient – sages, obéissants,
travailleurs, toujours propres sur eux, des enfants bien élevés. Il arrive que
des enfants fassent une bêtise, mais il faut alors que les adultes qui les
entourent les punissent. Ce sera le rôle de Jeanne, en tant que maîtresse de
maison. »
Il n’y eut pas un regard, pas un
murmure pour contester cette décision.
« Je tiens aussi à ce que le
adultes assument leur rôle. Ils doivent être garants du respect des règles
édictées. Il leur revient de sanctionner les écarts. Désormais, ce sera avec
une fessée dont la sévérité dépendra de l’importance de la bêtise commise.
Jeanne, en tant que seule adulte de cette demeure, en sera seule juge. »
Jeanne ne semblait pas à l’aise
avec ce nouveau rôle qui lui était attribué. La courte expérience de ce matin
ne lui avait pas suffi pour accepter ce changement imprévu.
« Je contrôlerai le travail
de Jeanne. Si elle faillit à sa mission, je la punirai. Toute fessée qu’elle
épargnera à l’un d’entre vous, lui vaudra une correction. Non seulement le
contrevenant sera corrigé comme il se doit, mais en plus je déculotterai Jeanne
pour la fesser. Elle peut compter sur moi pour lui faire regretter sa
négligence. »
Il n’y avait plus rien à ajouter
quant au maintien de la discipline. Chacun savait quel sera son rôle et quelles
seraient les conséquences de ses défaillances.
« Vous allez me remettre
cette maison en état. Aujourd’hui, vous la rangerez du sol au plafond. Je
passerai une inspection en fin d’après-midi. Je veux que tous les tiroirs, que
le moindre placard soit impeccable. Jeanne, tu vérifieras que tout est en ordre
avant que je passe. Si je trouve à y redire, celui qui en est responsable sera
fessé par Jeanne, puis je te corrigerai. »
Jeanne avala difficilement sa
salive. Elle appréhendait la difficulté de la tâche qui l’attendait.
« Demain, vous ferez le
ménage Cette maison va retrouver un niveau de propreté acceptable et je vous
promets qu’elle le gardera. Vous allez apprendre à nettoyer au fur et à mesure
que vous salissez. Jeanne sera responsable de punir ceux qui ne font pas
attention. Vous devrez changer nombre de nos habitudes, mais ce sera en
bien. »
Tatie Nathalie fit le tour des
quatre personnes qui se tenaient devant elle. L’une après l’autre, elles
baissèrent les yeux. Il n’y avait pas le plus petit germe de protestation dans
leur attitude.
« Florence, je n’ai pas
oublié ton insolence de ce matin. Ce soir, dès la fin du dîner, tu viendras
chez moi pour y recevoir une fessée. Je te la promets exemplaire ! »
Florence hocha la tête. Elle
acceptait sa punition.
« Vous allez voir, tout sera
beaucoup plus simple à partir de maintenant. Certes, il y aura la fessée de
temps en temps, sans doute assez souvent au début, le temps que vous compreniez
comment vous comporter, mais au moins ce sera clair : j’ai fait une
bêtise, j’en suis puni, puis tout est pardonné. Tout le monde se met au
travail. Julie, reculotte Raoul pour qu’il puisse faire sa part. Il a déjà pris
beaucoup de retard. »
Ils se dispersèrent, chacun
s’attelant au rangement de la partie de la maison dont il avait la
responsabilité. Tatie Nathalie eut un hochement de tête approbateur.
« Tu as fait du bon travail,
ma fille, commenta Mamie. Ils t’en seront reconnaissant, sans doute pas tout de
suite, mais ils s’en rendront compte plus tard. »
Nous regagnâmes la demeure de
Tatie Nathalie, laissant les Moreau à leurs tâches.
Dans l’après-midi, Tatie Nathalie
et Mamie firent de fréquents allers-retours avec la maison d’en face. Mamie en
revint, vers la fin de la journée, en commentant de façon laconique :
« J’ai trouvé Anthony vautré
sur son lit absorbé dans son téléphone. Je le lui ai confisqué jusqu’à la fin
de la semaine, comme Florence, et je lui ai mis une fessée. Il est au coin,
dans sa chambre. Cela les a tous encouragé à fignoler leur travail.
– Jeanne n’avait rien fait ?
– Non effectivement, elle ne s’en
était pas occupé.
– Elle n’a donc pas eu sa
fessée ?
–Non, je n’y ai pas pensé.
Veux-tu que j’y retourne ?
– Je vais régler
cela ! »
Tatie Nathalie se dirigea vers la
maison de nos voisins. Elle revint une bonne dizaine de minutes plus tard.
« Jeanne a maintenant les
fesses aussi rouges que celles de son fils. Je les ai mis au piquet l’un à côté
de l’autre pour pouvoir comparer plus aisément. On doit les voir depuis la
fenêtre. »
Avec le jour qui tombait en ce
début de soirée de décembre, la lumière avait été allumée dans le séjour chez
les Moreau. Depuis la fenêtre de la cuisine, chez Tatie Nathalie, on apercevait
distinctement Jeanne et Anthony qui se tenaient le nez contre le mur qui
faisait face à la baie vitrée dont les rideaux étaient toujours grands ouverts.
N’importe quel passant un peu
attentif pouvait apercevoir, aussi bien que nous, les deux adultes, culotte
baissée, retroussant leurs vêtements dans leur dos, pour exposer leurs fesses
dont on pouvait discerner les rougeurs persistantes. Se sachant sous
surveillance depuis la maison d’en face, aucun d’eux n’oserait bouger. Ils
n’étaient donc pas en mesure de savoir s’ils avaient été aperçus, dans cette
posture humiliante, par un des voisins en passant sur le trottoir.
La justice de Tatie Nathalie
était tout ce qu’il y a de plus sévère.
Nous mangions notre dessert quand
la sonnette de la porte d’entrée retentit.
« Ce doit être Florence.
Julie va lui ouvrir ! »
Elle revint, suivie par Florence
qui n’en menait pas large.
« C’est bien, lui dit Tatie
Nathalie. Je me demandais s’il allait falloir aller te chercher. Cette
obéissance ne t’épargnera pas la fessée que tu as méritée ce matin. Nous
n’avons pas fini notre dîner. Mets-toi au coin là en attendant que je sois prêt
à te punir. »
Florence se mit au coin et le
repas se poursuivit comme si elle n’était pas là. Ce n’est qu’après avoir fait
disparaître tous les reliefs du dîner que Tatie Nathalie se retourna vers
Florence.
« Passe dans le séjour,
Florence. Va t’y mettre au coin ! »
L’obéissance de la jeune femme
était totale. Elle y resta encore un bon moment pendant que chacun se livrait à
ses occupations. Il y avait une certaine tension dans l’air. Seule Tatie
Nathalie y semblait indifférente. Elle finit par prendre place sur le canapé.
« Florence, je
t’attends ! »
Je vis la jeune femme prendre une
grande inspiration. Elle était d’une pâleur extrême et on ne la sentait pas
assurée sur ses jambes. Elle se rendit cependant à la convocation de Tatie
Nathalie. Son menton tremblait légèrement.
Sans dire un mot de plus, Tatie
Nathalie attrapa Florence par la main et l’approcha d’elle. Elle glissa ses
mains sous la jupe de la jeune femme et elle baissa la culotte qui apparut
en-dessous du bas de la jupe. Florence émit un petit cri, mais un regard de
Tatie Nathalie la fit taire.
« Retourne dans la cuisine.
Suspendue à un crochet, à droite de la porte, il y a une brosse. Tu la connais,
c’est celle que j’ai utilisée hier sur tes fesses. Tu vas la chercher, puis tu
me la ramènes ! »
Les yeux de Florence se
mouillèrent de larmes, mais elle prit le chemin de la cuisine, s’efforçant de marcher
tout en évitant de faire tomber sa culotte sur ses chaussures. Elle revint,
adoptant toujours la même démarche hésitante. Elle tendit, à Tatie Nathalie, la
brosse qu’elle avait dans la main.
« Allez, mets-toi en
place ! »
Tatie Nathalie avait écarté les
jambes et levé son bras gauche. Florence se mit à genoux et se courba sur la
cuisse de sa voisine, tout en mettant ses bras en avant. Tatie Nathalie posa sa
main sur le flanc de Florence et elle la serra contre son buste. Puis elle
passa son bras droit entre les jambes de la jeune femme pour la remonter un peu
sur son genou. Enfin, elle resserra ses jambes sur celles de la jeune femme qui
ne disposait plus d’aucune liberté de mouvement.
« C’est la dernière fois, ma
fille, que tu es insolente non seulement avec moi mais également avec toutes
les grandes personnes que tu côtoieras. Je vais te donner une fessée dont tu te
rappelleras la prochaine fois que tu seras tentée de le faire. Tu seras
désormais une grande fille bien polie. Est-ce bien compris ?
– Oui, Tatie. »
Sa voix tremblait. L’angoisse de
la fessée à venir était palpable, bien que ne fît rien pour éviter la correction
que Tatie Nathalie lui préparait.
« Sois courageuse, ça va
être difficile ! »
Tatie Nathalie brandit la brosse
et elle lui donna de la vitesse et pour finir, un petit coup du poignet
paracheva son geste. Florence hurla, puis son cri finit en sanglots qui ne
cessèrent plus durant toute la durée de la fessée.
Tatie Nathalie appliquait la
brosse au même endroit quatre ou cinq fois de suite, puis elle changeait de
côté où elle recommençait à abattre sa brosse sur la peau nue. Alors elle retournait
sur la première fesse et elle continuait la fessée, mais en la décalant
légèrement. La correction se poursuivit à ce rythme jusqu’à ce que toute la
surface des fesses de Florence ait été marquée par la brosse.
Tout le corps de Florence
participait à la fessée. Elle gigotait des jambes, des bras, des fesses et de
la tête, mais sans gêner l’application de la brosse. Elle ne pouvait maîtriser
totalement ses mouvements instinctifs, mais cela n’allait pas jusqu’à tenter de
se libérer.
Quand les traces rouge sombre
laissées par la brosse couvrirent les fesses de Florence, Tatie Nathalie posa
son instrument punitif à côté d’elle. Le simple fait de poser sa main sur les
fesses de la jeune femme relança les pleurs. Tatie Nathalie insista. Elle massa
tout doucement la peau enflammée, l’effleurant à peine au début, puis insistant
progressivement un peu plus.
Les pleurs et les cris de
Florence se transformèrent progressivement en gémissements qui petit à petit
diminuèrent en intensité. Le léger bruit qu’elle faisait alors ressemblait
presqu’à un ronronnement. Tatie Nathalie rompit alors le charme.
« Va te mettre au coin,
petite fille insolente. »
Florence avait une moue boudeuse
quand elle se releva, mais elle retourna dans le coin dans lequel elle avait
déjà passé un long moment la veille au soir.
Mamie alluma la télévision, Tatie
Nathalie nous ordonna d’aller chercher nos pyjamas, c’était donc une soirée
normale que la présence de Florence dans son coin ne perturbait pas. C’est Mamie
qui me déshabilla pour me mettre en pyjama. Je trouvais toujours aussi
dérangeant de se retrouver entièrement nu, devant cette assemblée bien qu’elle
ne fût constituée que de personnes qui avaient eu le loisir et à plusieurs
reprises, de contempler tous les détails de mon anatomie intime.
Je ne savais pas ce qu’en pensait
Julie que sa mère venait de dénuder à mes côtés. C’était fait avec un tel
naturel qu’il n’y avait rien à redire. Mamie et Tatie Nathalie conversaient
entre elles, assurant mécaniquement cette tâche domestique quotidienne, sans
doute sans y penser.
Deux petits boutons sur mon pubis
épilé attirèrent l’attention de Mamie.
« Regarde,
Nathalie ! »
Elle passait sa main sur ma peau
nue, effleurant au passage ma verge. Elle prit mes bourses dans sa main et les
souleva pour examiner la zone qu’elles cachaient habituellement.
« Ecarte plus les jambes que
je puisse voir s’il y en a d’autres ailleurs ! »
Elle plaça mes organes génitaux à
gauche pour mieux voir à droite, puis inversement. Elle passait sa main sur
toute la peau glabre, pour détecter d’éventuels boutons naissants. Cette
manipulation intime provoqua un début d’érection que je ne pus retenir. Elle
fut arrêtée sans ménagement par la main de Mamie qui claquait mes fesses.
« Sois sage que je puisse
voir correctement ! Tu ne vas pas m’obliger à te donner une
fessée ! »
Aux yeux de Mamie, ces quelques
solides claques sur mes fesses nues ne constituaient pas une réelle fessée,
tout au plus un avertissement. Elles eurent l’effet recherché et Mamie put
reprendre son exploration.
« Va chercher la crème qu’on
te met tous les matins ! »
Tatie Nathalie avait fini de
mettre Julie en pyjama. J’étais donc le seul à être déshabillé, si je ne
comptais pas Florence qui exposait ses fesses au coin. Sa présence, pourtant muette,
en rajoutait à la honte de me trouver dans cette tenue aussi impudique. Elle ne
pouvait pas me voir mais les sons qu’elle entendait étaient assez explicites
pour qu’elle comprît la situation. J’avais l’impression d’être encore plus
exposé qu’habituellement.
Je traversais la pièce pour me
rendre dans la salle de bain et c’est muni du tube de pommade antiseptique que
je revins me placer devant Mamie. Elle m’appliqua une dose généreuse de crème
qu’elle étala avec sa main, insistant sur les petits boutons de mon pubis. Mon
pénis et mes testicules en reçurent une bonne couche et il fallut les écarter
pour enduire mon entrejambe.
Il me fallut patienter, nu au
milieu de la pièce, le temps que maie aille se laver les mains. Puis elle
m’enfila le haut de mon pyjama.
« Je vais laisser la crème
sécher avant de te mettre le bas. Il ne faudrait pas que tu en mettes partout.
Viens-ici ! »
Mamie me coucha à plat ventre sur
sa cuisse gauche, dans la position dans laquelle je m’étais fréquemment trouvé
pour recevoir la fessée. J’étais assez confiant, rien n’indiquait qu’une
correction m’attendait.
« Comme cela tu ne risques
pas de répandre de la crème à tort et à travers. J’aurais pu te mettre au coin,
mais il n’y a pas de raison. On est mieux sur les genoux de Mamie, n’est-ce
pas ?
– Oui Mamie ! »
Effectivement, tant qu’à montrer
ses fesses, je préférais être dans cette position qui était un peu plus
confortable, mais surtout qui ne laissait pas croire que j’étais puni.
– Ecarte bien les jambes, pour
que tout cela sèche rapidement. »
J’accédais à sa demande.
« C’est bien, tu es un
gentil garçon ! »
Mamie posa sa main sur mes fesses
qu’elle caressait distraitement, puis elle se laissa absorber par la télévision.
Au début, je me sentais un peu crispé. J’avais bien conscience que ma position
laissait voir toutes mes parties intimes. J’étais habituellement mal à l’aise
de m’exposer ainsi, et la présence de Florence, bien qu’elle ne pût pas me
voir, augmentait ma gêne.
Je finis par me détendre et je
tombais dans un état proche du sommeil. J’oubliais le spectacle que je donnais.
Le sentiment de sécurité que je ressentais dans cette maison avait fini par
l’emporter.
Ma sérénité fut troublée quand
Tatie Nathalie fit sortir Florence du coin. Je ne m’en rendis pas compte tout
de suite, mais je pris conscience, après qu’elle nous ait rejoint devant le
canapé, qu’elle avait une vue imprenable sur mon intimité. Je resserrais les
jambes et je commençais à remuer sur le genou de Mamie. Elle ne toléra pas
longtemps cette indiscipline. Elle me rappela à l’ordre d’une sérieuse claque
sur les fesses.
« Veux-tu te tenir
tranquille et écarter les jambes ! La pommade n’est pas sèche ! »
Je m’empressais d’obéir, mais ma tranquillité
était définitivement derrière moi. Je tournai la tête pour me faire une idée de
ce que Florence pouvait penser de ma position. Il n’y avait aucun doute :
j’étais le cadet de ses soucis. Je ne suis même par sûr qu’elle eût aperçu mes
fesses nues et mes organes génitaux qui pendaient entre mes jambes. Elle était
focalisée sut Tatie Nathalie, anxieuse de la suite qui serait donnée à ce
moment passé au coin.
« Viens-ici, petite fille
punie. Viens me demander pardon, voir si je te l’accorde sans te donner une
autre fessée. »
Tatie Nathalie avait une main sur
chaque fesse de Florence et elle l’attirait vers elle, guidant la jeune femme jusqu’à
ce qu’elle fut assise à califourchon sur ses genoux. Florence y était installée
de guingois.
« Ta culotte gêne. Attends,
je vais te l’ôter. »
Tatie Nathalie passa son bras
autour de la taille de Florence et elle la fit basculer à plat ventre. Puis,
elle attrapa la culotte, la descendit sur les chevilles et elle lui fit passer
les chaussures avant de la poser à côté d’elle sur le canapé.
Puis, elle réinstalla Florence
sur ses genoux, la serrant contre sa poitrine. Les mains de la jeune femme,
toujours croisées dans son dos, tenaient toujours l’arrière de la robe relevée.
En cela, elle observait strictement les consignes qui lui avaient été
données : personne ne l’avait autorisée à baisser sa jupe.
Tatie Nathalie prit ses mains et
elle les ramena entre la poitrine de Florence et la sienne. Puis elle glissa sa
main sous la jupe de la jeune femme et elle massa ses fesses endolories d’un
doux mouvement circulaire.
Florence fondit en larmes qu’elle
laissa couler sur l’épaule de Tatie Nathalie contre laquelle elle avait plaqué
son visage. Sans interrompre son mouvement, Tatie Nathalie questionna :
« Est-ce que je te fais
mal ? »
Florence secoua la tête. Ce
n’était pas cela. Tatie Nathalie continua sa caresse sans dire un mot pendant
un petit moment. Peu à peu les sanglots de Florence perdirent en intensité.
« Là, là, ma petite chérie,
ce n’est pas si grave, là, là, ma grande fille, … chut, …, chut, … »
Elle berçait la jeune femme dans ses bras. Florence se
laissait faire, mais elle semblait inconsolable.
Avec un dessin original de Peter Pan.
Grand merci pour cette illustration qui agrémente le récit.
Pour suivre le fil de cette histoire :
Comprendre le contexte : l'introduction
Le premier épisode : chapitre 1
L'épisode précédent : chapitre 72
De l'usage des commentaires
N'hésitez pas à donner votre avis. Les retours des lecteurs sont un encouragement précieux pour les auteurs, si vous voulez que ça dure. Faites-en un usage immodéré.
Bonsoir JLG,
RépondreSupprimerAu final, le découpage du texte en mini-BD passe bien.
Quelques petits détails m'échappent parfois mais bon, l'essentiel est décrit. Les couleurs passent mieux au scanner qu'au début.
Je lis deux ou trois fois le texte pour l'histoire et repérer les moments forts. Ensuite visualiser mentalement les dessins et le découpage adéquat. Un vrai travail d'auteur de BD.
Bonne fin de soirée. Peter'.
Peter Pan,
SupprimerVos dessins passent effectivement bien et correspondent avec l'esprit du texte.
Une collaboration fructueuse, non ?
Au plaisir de vous lire,
JLG.
Bonjour à tous.
RépondreSupprimerOn commence à s'y faire, avec Tatie Nathalie ça déménage ! Bien secondée par Mamie et Julie promptes aux coups de main, elle continue à mener, à la baguette, sa petite entreprise de discipline domestique. Brillante séance de recadrage, plutôt radicale.
Toute la famille Moreau en ligne le petit doigt sur l'élastique du slip, se fait faire la leçon du sol au plafond. Raoul déroule son pantalon sur ses chevilles et dérouille encore. Le derrière copieusement astiqué il doit se faire ceinture sur les sorties... et sur les fesses, pendant un mois. Privé de loisirs sans autorisation mais, bien entendu, pas de fessées, distribuées à volonté en cas de dérapages incontrôlés
Tatie Nathalie, toujours elle, intransigeante sur l'hygiène des organes de reproduction, poursuit son oeuvre de salubrité familiale et anticipe sur le ménage de printemps en dépoussiérant les fessiers récalcitrants.
Elle invente même la fessée solidaire ! Jeanne est désignée exécutrice des bonnes oeuvres disciplinaires sous la menace de se faire reluire aussi le derrière si elle ne s'occupe pas bien de celui des autres! Tout est dans tout et réciproquement. Bref, nettoyage à (claque) sec, tout azimut.
Notre ami JlG nous gratifie d'un bon petit délire bien fessant. Tatie Nathalie, Mamie, Julie et compagnie sont à la hauteur du système "U"... "U" comme unies vers le rouge... aux fesses!
On en reprendra volontiers une couche supplémentaire la semaine prochaine.
Cordialement
Ramina.
Chers amis, bonsoir.
RépondreSupprimerJe confirme. le découpage en plan séquences donne du mouvement à la lecture et focalise l'attention sur les extraits choisis.
Par contre, à mon avis , revenir à un plan plus large de temps en temps permettrait de re-situer les scènes dans l'espace et éviterait au regard de rester confiner dans les détails. ( mais c'est vrai, l'imagination alimentée par le récit fait le reste. )
Un peu comme les cadrages de prise de vue cinématographique. Partir d'un plan large pour focaliser progressivement l'attention sur un détail choisi par un ou plusieurs plan rapprochés. Ou l'inverse passer du détail au plan d'ensemble...
En tout cas, jolie conjugaison Texte/Image. J'aime toujours le charme de cette atmosphère surannée, aux couleurs délicieusement pastel. Mais je trouve toujours les marques sur les fesses un peu dures! N'y a t il pas moyen d'estomper un peu pour harmoniser avec le reste ?
J'enverrai un dessin en couleur... pour voir.
Cordialement,
Ramina
OUh là !
SupprimerNous sommes entre spécialistes de l'art. Je passe mon tour !
Au plaisir de vous lire.
JLG.
Alors un tour... pas plus !
RépondreSupprimerRamina.
Bonjour Ramina,
SupprimerMerci pour ces remarques instructives.
Eh oui, le charme discret et suranné de la vie en province...
En effet, j'ai pensé aux scènes uniques en plan général comme pour mes dessins des épisodes d'Axel à Ste-Marie.
Mais je trouve que le découpage en vignettes permet d'imager le texte plus finement. Et la prose prolifique de notre ami JLG se prêterait à une mise en image par planche...
Mais je dois choisir les moments forts du texte sur l'ensemble. Chose pas facile. Eternel problème du choix...
Mais j'attends votre dessin... Histoire de comparer les points de vue. Rires.
Vous l'avez remarqué: mes saynètes du Dimanche adoptent parfois le plan en plongée ou contre-plongée ou en travelling.
Le monde de la BD est un peu celui du cinéma mais en modèle réduit. Tout le travail repose sur l'illustrateur qui joue le rôle d'un metteur en scène de long-métrage.
"Lumière. Silence sur le plateau. Moteurs. Action !"...
"Ramina Prod', Scénario : JLG , Photographie : Peter lePan..."
Rions un peu...
Bonne journée. Peter'.
Bonne journée. Peter'.
Bonjour Peter,
RépondreSupprimerJe ne remettais pas en cause le choix du découpage en vignettes,mais suggérais simplement d'y ajouter de temps en temps une vue d'ensemble pour mieux situer l'action. Pour le reste, c'est un choix tout à fait justifié.
Vous avez d'autant plus raison sur le rapport BD / Cinéma que la plupart des films sont tournés à partir de "Story board". Découpage en image où le scénario est présenté plan par plan, sous forme de bande dessinée!
Drôle votre final. Ajoutons y les fauteuils pliants cinéma avec les noms sur les dossiers...JLG, PETER PAN, RAMINA
On reprend la scène de la fessée déculottée qui manquait un peu de conviction !!! On tourne, cinquième!! Oula, ça commence à chauffer dur, on ne pourrait pas remettre ça à demain? ! (Rires)
Bon film.
Ramina.
Bonjour Ramina,
SupprimerNe vous inquiétez pas. J'avais saisi le sens de vos propos. Rires. Une remarque est toujours constructive.
J'essaierai pour les prochains récits de faire un plan général puis des plans rapprochés pour illustrer l'action.
Voyez quand je disais que les récits de notre cher JLG méritaient une planche de vignettes pour chaque page...
Dans ma formation de Documentaliste à l'IUT de Toulouse (en 1988), mon cursus comprenait des modules sur l'analyse filmique et les exercices consistaient à transcrire un texte sous forme de story-board avec plan général, plongée... et donner les raisons de cette démarche. Curieux retour. Rires.
J'avais oublié les chaises pliantes des plateaux et le porte-voix...
Bonne journée. Peter'.
Bonsoir Peter,
RépondreSupprimerPour conclure avec nos extraits de "curiculum vitae" qui n'intéressent peut être pas tout le monde, j'ai été formateur en analyse d'image en CRDP. ( Centre Régional de Documentation Pédagogique ) Ceci explique cela... et notamment pourquoi je me permets quelques commentaires, sans pour autant prétendre donner des leçons.
Maintenant profitons en pour en faire bénéficier les lecteurs du blog.
Continuez à nous faire plaisir avec la fantaisie de vos si charmantes illustrations et à enluminer les derrières en pénitence des vilains garnements!
Cordialement
Ramina.
Bonjour Ramina,
RépondreSupprimerComptez sur moi pour faire reluire les postérieurs des garnements immatures ! Rires.
Ainsi nous sommes presque collègues. Décidément, le milieu scolaire nous poursuit... A t-il une influence sur notre sujet favori ? Je ne saurais le dire. Rires.
Le pouvoir de l'image... Comme le disait un célèbre magazine hebdomadaire bien connu du grand public: "...le poids des mots, le choc des photos". A méditer.
Bonne journée. Peter.
Bonjour Peter Pan,
RépondreSupprimerEt oui, cher ami ! Mais je ne pense pas que le milieu scolaire ai une quelconque influence sur le sujet qui nous intéresse. Et inversement d'aileurs. Le rapport à l'image n'est que purement technique. L'intérêt pour le phénomène de la fessée est hors contexte et reste de l'ordre de l'intime que ce blog nous offre l'opportunité de partager.
Continuons à profiter du pouvoir de l'image et de l'écriture pour alimenter nos joyeux fantasmes!
Cordialement
Ramina