Raoul était installé au coin
depuis un petit moment, nous montrant ses fesses dont le rouge ne pâlissait que
très lentement. Il s’y était rendu sans avoir hésité un seul instant. Le prix
de la désobéissance était trop élevé, mais j’étais certain qu’il n'avait pas pensé qu'il pourrait contredire Tatie Nathalie..
Il savait maintenant qu'elle pouvait le déculotter quand elle estimait que c’était nécessaire et
que ses tentatives pour l’en empêcher seraient vaines. Cette certitude incitait
à obéir le plus scrupuleusement possible. J’en savais quelques chose.
Tatie Nathalie en avait profité
pour faire le tour de ses protégés. Elle avait trouvé Florence et Anthony au
travail. Chacun rangeait sa chambre et semblait y mettre de l’application.
Tatie Nathalie leur donna quelques conseils, ce qui équivalait à des ordres à
prendre en compte au plus vite. Elle prit soin de les féliciter pour leur
ardeur à la tâche.
De retour dans le séjour, elle se
dirigea tout droit vers Raoul. Alors qu’il la sentait approcher dans son dos,
je le vis se redresser un peu et adopter une position plus droite et remonter
ses mains qui tenaient sa chemise retroussée dans son dos. Il ne tenait pas à
ce qu’il puisse lui être reproché une attitude négligée alors qu’il se trouvait
en pénitence au coin. bien entendu, son nez ne quitta pas l’angle de la pièce.
La posture qui était exigée de
tout puni quand il était au coin à St Marie, avait fait école. C’est moi qui l’avais
introduite dans le cercle familial de Tatie Nathalie. Comme tous les élèves de
mon lycée, j’adoptais naturellement cette position dès que j’étais mis en
pénitence. La première fois que Julie m’avait puni, j’avais reproduit mes
habitudes sans y réfléchir et je l’avais amenée avec moi chez Tatie Nathalie.
Sans doute avait-elle trouvé que cette façon de se tenir au coin est bien
appropriée à la situation. Elle l’avait imposée à Florence et Anthony la veille
au soir et ce matin, Jeanne, puis Raoul avait imité leurs enfants sans qu’il
ait été besoin de faire pression sur eux.
En observant Raoul, je ne pouvais
que reconnaître le savoir-faire des Sœurs en matière de punition. La position
qu’elles nous faisaient adopter convenait admirablement à la situation. La mise
au coin prolongeait la fessée de façon tout à fait pertinente. Qui aurait pu
douter en entrant dans la pièce, que Raoul était puni et qu’il avait reçu une
fessée déculottée ?
Tatie Nathalie posa le dos de sa
main à plat sur ses fesses.
« La température est
suffisamment redescendue pour que nous puissions continuer ta punition. Viens
avec moi ! »
Elle prit l’oreille de Raoul qui
s’efforça de la suivre au plus près. Elle s’assit sur le canapé et, posant ses
mains de chaque côté des hanches de Raoul, elle lui fit faire un pas de côté
afin qu’il soit bien en face d’elle. Raoul jetait des coups d’œil furtifs tout
autour de lui, dans l’attente de la décision de Tatie Nathalie sur son sort
immédiat.
« S’il n’y avait eu que ta
paresse, nous en serions restés là. Tu te serais mis au travail et cette
punition serait derrière toi. Malheureusement, tu as tenté de t’opposer à la
fessée. C’est inadmissible ! Je veux que tu comprennes que quand il a été
décidé de te fesser, c’est que tu l’as mérité et que tu en as besoin. Vois
comment, après une seule correction, tu es déjà bien plus obéissant ! La
fessée va te faire un bien fou. »
Tatie Nathalie marqua une pause.
Elle fixait Raoul droit dans les yeux pour estimer l’effet de son discours. Il
subissait la réprimande sans broncher, les mains croisées dans son dos. Exposer
ses parties génitales sous les yeux de Tatie Nathalie, était le cadet de ses
soucis. Sa pomme d’Adam faisait des allers-retours incessants, tant il avait du
mal à avaler sa salive.
« Je veux bien considérer
que la punition que tu as reçue solde les comptes de ta désobéissance envers
moi. Hélas, pour toi, je ne suis pas la seule à qui tu as désobéi. Tu vas aller
leur demander à toutes, de te punir en te donnant une bonne fessée »
Raoul regardait Tatie Nathalie
sans bouger. Il restait stupéfié par la décision qu’elle venait de lui
annoncer. Il se regarda à droite, puis à gauche, mais toujours sans bouger.
« Faut-il que je t’aide à
obéir ?
– Non, Tatie, non ! Mais je
ne sais pas … »
Sa phrase resta en suspens. Tatie
Nathalie prit les choses en mains. En le tenant par les hanches, elle tourna
Raoul vers Mamie. Une claque sur les fesses lui donna le signal du départ.
« File voir Mamie et
demande-lui une fessée ! »
Raoul fit les quelques pas qui le
séparaient de Mamie. Il s’arrêta devant elle. Il ne savait visiblement pas
comment s’y prendre.
« Que veux-tu, mon garçon ?
– Une fessée, répondit Raoul
d’une voix étouffée.
– Dis-moi, personne ne t’a appris
à demander poliment ?
– Si Madame. »
Raoul avala difficilement sa
salive. Il prit sur lui, mais il en fallait en passer par là.
« Puis-je avoir une fessée,
s’il vous plait Madame ? »
Sa voix tremblotait et il était
au bord des larmes, mais il avait parlé suffisamment fort pour être audible
dans toute la pièce.
« Bien sûr mon garçon !
Mais dis-moi, pourquoi faut-il que je te punisse ?
– Pour avoir désobéi, Madame.
– La prochaine fois que je
déciderai de te baisser la culotte, que feras-tu ?
– Je … je vous laisserai faire,
Madame.
– J’espère que tu n’oublieras pas
ta promesse ! Viens ici ! »
Elle avait écarté le bras,
ménageant un espace pour que Raoul y glisse son buste, laissant ainsi libre
accès à ses fesses nues. Elle le plaqua contre son flanc et releva la chemise
qui avait glissé sur ses fesses quand il avait placé ses bras en avant pour
prendre la position disciplinaire. Elle pesa sur son dos.
« Plie tes genoux ! Je dois avoir
tes fesses à portée de ma main. »
Raoul adopta la position qui lui
était demandée. La fessée pouvait commencer. Mamie ne se pressait pas. Elle
détachait chacune de ses claques l’une de l’autre, cherchant l’impact maximum sur
les fesses de Raoul.
Les fesses du garçon reprirent en
un rien de temps la couleur qu’elles avaient à la fin de sa précédente fessée.
La cuisson de son postérieur augmenta en même temps, retrouvant également le
niveau qu’il avait à peine perdu durant ces quelques minutes passées au coin.
Raoul ne mit pas de temps avant de fondre en larmes.
Il restait, par ailleurs,
étonnamment passif. En vérité, sa position en lui permettait que peu de
mouvements. Son bras gauche, passé dans le dos de Mamie n’avait que peu de
liberté. Il fallait contenir les déplacements instinctifs de son bras droit
afin qu’il ne s’interpose pas entre la main de Mamie et ses fesses. Le buste
immobilisé par le bras de Mamie, le haut de son corps était quasiment immobile.
Il devait soutenir son propre
poids ce qui ne lui laissait que la possibilité de soulever une jambe après
l’autre et l’ampleur de ce geste était limité par son pantalon qui entourait
ses chevilles. Seules ses hanches effectuaient de temps en temps un mouvement
de rotation, mais cela avait peu d’effet.
Il aurait pu se relever et se
dégager de cette position humiliante. Mamie n’aurait probablement pas pu l’en
empêcher. Ce n’était pas l’envie qui lui en manquait, mais il savait que cela
lui était interdit. Cette désobéissance lui aurait valu de goûter de nouveau à
la ceinture, et çà, il voulait l’éviter à tout prix. Quelle que soit la brûlure
que la main de Mamie provoquerait sur ses fesses, il resterait en place.
Quand Mamie jugea qu’elle eût
rétabli la couleur d’origine des fesses de Raoul, elle mit fin à la fessée.
Précautionneusement, Raoul se releva. Il gémissait et des larmes coulaient sur
ses joues. Ses mains se dirigèrent vers ses fesses.
« Raoul, les
mains ! »
Ce rappel aux règles de Tatie
Nathalie suffit à arrêter son geste. Il resta là, au milieu de la pièce, ses
mains à une dizaine de centimètres de ses fesses, trépignant sur place,
indifférent au tableau qu’il présentait. En quelques dizaines de minutes, depuis
son retour dans sa maison, il avait fait un parcours conséquent sur le chemin
de l’obéissance. Il avait mis de côté ses prérogatives d’adultes et, avec
elles, les obligations de pudeur qui sont pourtant habituellement jugées si
essentielles. J’aurais volontiers parié que sa soumission à l’autorité de Tatie
Nathalie était maintenant profondément ancrée dans son cerveau.
Cette dernière n’en avait pas
fini avec lui. Dès qu’il retrouva un peu de contrôle sur lui-même, Tatie
Nathalie poursuivit la leçon qu’elle lui donnait.
« C’est le moment d’aller
demander ta prochaine fessée. »
Raoul regarda vers Julie et il
rougit autant qu’il était possible de le faire. Puis, il se retourna vers Tatie
Nathalie et dit, d’un ton implorant.
« S’il vous plait, Tatie
Nathalie, j’ai trop mal aux fesses. »
Ce n’était plus la voix d’un adulte
qui revendiquait ses droits, mais celle d’un enfant cherchant à éviter la
correction qu’il savait avoir méritée.
« Cela me semble assez
normal que tu ais les fesses brûlantes. Mamie et moi, nous nous sommes donné
assez de mal pour y arriver. Tu verras, c’est le résultat naturel de la plupart
des fessées, certainement de toutes celles que tu recevras dans cette maison.
Je veux que tu comprennes que tout acte d’insubordination aura des conséquences
douloureuses et humiliantes, pour toi. Il faut que tu l’éprouves jusqu’au bout.
J’ai décidé d’une punition, elle doit aller à son terme. Je tiens toujours mes
promesses, particulièrement celles-là. »
Raoul hésita encore, cherchant
une porte de sortie honorable. Il n’y en avait pas. Mamie lui donna une claque
sonore sur les fesses.
« Allons,
dépêche-toi ! »
Cet « encouragement »
le décida à franchir l’espace qui le séparait de Julie. Elle avait retourné une
des chaises qui entouraient la table pour la placer face au centre de la pièce.
Elle s’y était assise et attendait Raoul avec un petit sourire.
« Viens te mettre
ici ! »
Julie désignait ses genoux. Raoul
se retourna vers Tatie Nathalie, avec l’espoir vain qu’elle lui épargnerait
cette prochaine humiliation. Il ne pouvait se résoudre à se soumettre à la
discipline d’une jeune fille qui avait l’âge d’être sa fille. S’allonger sur
les genoux qui l’attendaient signifiait reconnaître la légitimité de Julie à le
punir. Il savait bien que ce ne serait pas seulement pour cette fois et qu’il
n’y aurait pas de retour en arrière.
« Raoul, gronda-t-elle,
Julie t’a ordonné quelque chose. Désobéis-tu encore une fois ? »
Elle avait pris la ceinture et
elle avait commencé à l’entourer autour de son poignet. Raoul se résigna. Il se
retourna vers Julie, de courba lentement et finit par s’étendre sur les genoux,
là où il lui avait été ordonné de le faire. Il avait fermé les yeux, comme s’il
ne voulait pas voir la situation dans laquelle il se trouvait.
« Il va falloir, mon garçon,
que tu apprennes à obéir plus vite que cela ! »
Julie avait posé sa main sur le
sommet des fesses de Raoul. Elle prenait son temps pour le gronder.
« Quand tu dois venir me
voir pour recevoir une fessée, je ne veux plus que tu fasses une comédie comme
celle que tu viens de faire. Je vais passer l’éponge pour cette fois, mais que
cela ne se reproduise plus. La prochaine fois que tu marques, ne serait-ce
qu’une toute petite hésitation, je me chargerai de t’en faire passer l’envie.
J’espère que tu as bien entendu ! »
Pour Raoul, la situation était
au-delà de tout ce qu’il avait pu envisager. Julie s’adressait à lui comme à un
petit enfant ce qui était souligné par la position qu’il occupait sur les
genoux d’une jeune fille qui avait plus de vingt ans de moins que lui. La main
négligemment posée sur ses fesses marquant son territoire, rajoutait au malaise
qu’il ressentait.
Julie lui administra une claque
magistrale sur les fesses.
« Je t’ai posé une question,
mon petit Raoul, j’attends ta réponse. »
Julie, en l’obligeant à consentir
publiquement à une future fessée, lui faisait boire le calice jusqu’à la lie.
« Aïe, oui Madame !
– Ne m’appelle pas Madame, j’ai
l’impression que tu parles à ma mère. Tu peux m’appeler Mademoiselle Julie.
Cela ira très bien. Qu’en dis-tu ?
– Oui, Mademoiselle Julie. »
Raoul avait finalement abandonné
toute fierté. Il montrait une obéissance que bien des parents n’obtiennent jamais
de leurs enfants.
« Parfait ! Il ne reste
plus qu’à te donner la fessée ! »
Julie était une fesseuse toute à
fait compétente. De plus, sa mère et sa grand-mère lui avaient grandement
facilité le travail. Réduire Raoul aux cris et aux larmes ne lui prit qu’une
poignée de secondes.
Je n’avais pas encore pu observer
Julie pendant qu’elle donnait la fessée. Et pour cause, j’avais été, jusque-là,
le destinataire unique de ses attentions disciplinaires, ce qui m’avait placé
dans une position impropre à l’observation distanciée. Elle s’appliquait.
C’était vraiment cette expression qui me venait en premier en la regardant.
Elle était concentrée sur sa tâche, cherchant dès qu’une claque avait été
appliquée, là où elle assénerait la suivante.
On oubliait vite la différence
d’âge ou plus exactement, j’eus l’impression, à peine la fessée commencée,
qu’elle s’inversait. Il n’y avait pas de question pour savoir qui exerçait la
responsabilité entre les deux. Julie s’efforçait de donner une leçon et Raoul
de l’apprendre.
Cette fessée me sembla bien plus
courte que la précédente. Julie dut faire assez vite le constat qu’l n’y avait
plus d’endroit dont la couleur n’avait pas viré à l’écarlate. Elle insista un
peu plus longtemps sur les cuisses que la ceinture avait plutôt épargnées, mais
Mamie avait déjà fait un travail important à ces endroits, il restait peu à
faire.
Redressé sur ses pieds, Raoul
nous gratifia d’une danse sur place qui ne paraissait pas d’une efficacité
folle pour tempérer la cuisson de ses fesses. Il ne tentait plus de dissimuler
ses attributs virils qui brinquebalaient entre ses jambes au gré de ses
mouvements. Depuis le temps qu’il se baladait entre nous, la culotte baissée,
peut-être avait-il pris l’habitude de montrer ses parties intimes à qui était
présent sans que cela ne la gênât en rien. Je croyais plus surement que la
douleur qui émanait de ses fesses l’avait placé dans une bulle à l’extérieur de
laquelle rien n’existait, rien ne comptait. La pudeur et le sentiment de
s’exhiber reviendraient plus tard, dès que la souffrance laisserait place à
d’autres sensations.
Tatie Nathalie le laissa à son
exhibition incontrôlée pendant quelques minutes, puis elle reprit la main. Il
restait à mettre la dernière touche à la démonstration qu’elle avait
entreprise.
« Ça suffit comme cela,
Raoul, tu deviens lassant. Il est temps de te calmer. »
Je n’y croyais pas. Et pourtant
cela fonctionna. Raoul y mit un peu de temps, mais dès la remarque de Tatie
Nathalie, ses efforts pour diminuer le volume sonore de ses cris et de ses
pleurs furent visibles. En peu de temps, il contrôlait ses gestes si on accepte
un mouvement brusque du bassin quand les marques laissées par la ceinture se
rappelaient cuisamment à son souvenir.
Tatie Nathalie attendit qu’il fut
de nouveau immobile au milieu de la pièce pour porter l’estocade finale.
« Tu n’oublierais plus, n’est-ce
pas, que Julie a le droit de te donner la fessée quand elle le juge nécessaire.
Elle est bien plus raisonnable que toi, même s’il faut encore la fesser de
temps en temps. »
Julie, à cette évocation, rougit
et baissa les yeux.
« Sache que si tu lui désobéis,
elle saura te le faire savoir. Tu sais de quelle façon. »
Raoul hocha la tête, ce qui ne
contenta pas Tatie Nathalie.
« Quand une grande personne
te pose une question, tu dois lui répondre à haute et intelligible voix. C’est
la moindre des politesses. Allons, j’attends !
–Oui Tatie Nathalie.
– De quelle façon, Julie devra-t-elle
te punir ?
– Une fessée, Tatie Nathalie.
« C’est bien, tu commences à
comprendre qu’il y a plus d’intérêt à obéir. Encore quelques nombreuses fessées
et on fera quelque chose de toi. »
A l’écoute du mot
« nombreuses », Raoul fit une grimace. Il était enfermé dans une situation
dont il n’était pas prêt de sortir.
« Il reste encore une étape
à ta punition. Va demander la fessée à la dernière personne à qui tu as désobéis. »
Raoul, qui regardait Tatie
Nathalie, se tourna vers Mamie, puis vers Julie. Son regard s’attarda une
seconde sur moi. Il eut une seconde d’incertitude, mais il détourna les yeux.
Cela ne pouvait être moi. Je partageais ce point de vue.
« Mais tout le monde m’a
donné la fessée. »
Il était désarçonné par l’annonce
de Tatie Nathalie et de nouveau au bord des larmes.
« Pas tout à fait, reprit
Tatie Nathalie. Rappelle-moi ce qui a été à l’origine de ta première fessée.
– Je regardais la télé pendant
que les autres travaillaient.
– C’est bien cela. Savais-tu
qu’il y avait tout ce travail à faire ?
– Oui, Jeanne me l’avait … Oh,
non ! Pas ça s’il vous plait Tatie Nathalie ! »
Il venait de comprendre là où sa
voisine l’amenait.
« Bien sûr que si
Raoul ! Est-ce que Jeanne t’a dit de te prendre ta part du rangement de
cette maison comme je le lui avais demandé ?
– Oui, Tatie Nathalie.
– L’as-tu fait ?
– Non Tatie Nathalie.
– C’est donc bien une
désobéissance. J’ai dit : toutes les personnes à qui tu as désobéis. Jeanne
en fait partie. »
Jeanne s’était redressée. Elle
suivait la conversation, en faisant des yeux ronds. Elle était incertaine sur
l’attitude à adopter. Sa nonchalance habituelle la poussait à refuser la responsabilité
de l’éducation de son mari, mais elle se doutait que Tatie Nathalie ne lui
donnerait pas le choix. Il faudrait en passer par la volonté de sa voisine.
« Raoul, continua Tatie
Nathalie, c’est le moment ! »
Les yeux remplis de larmes, Raoul
ne bougeait pas.
« Si je dois prendre la ceinture,
Raoul, je ne la reposerais pas avant d’en avoir fait usage sur ton
postérieur ! Ensuite, Jeanne te donnera tout de même la fessée. »
Entre deux maux, Raoul choisit le
moindre mal. Il se dirigea vers sa femme.
« Jeanne, s’il te plait, peux-tu
… »
La fin de la phase avait du mal à
sortir. Raoul se tourna vers Tatie Nathalie qui fronça les sourcils. Cela le
décida à aller jusqu’au bout.
« Peux-tu me donner une …
une … fes…
– Raoul, je ne t’ai pas
entendu !
– Une fessée, me donner une
fessée !
– Est-ce ainsi, Raoul que tu
demandes poliment ?
– … me donner une fessée, s’il te
plait ? »
Tatie Nathalie l’avait obligé à
aller jusqu’au bout. Il baissa la tête, attendant la suite des événements sur
lesquels il n’avait maintenant plus de prise. Jeanne n’était pas plus à l’aise.
Elle ne fit pas un geste, ne prononça pas une parole pour répondre à la demande
de son mari.
« Allons, Jeanne, il est
temps de faire ton devoir. Tu as une fessée à donner !
– Mais, … mais, … mais …
– Jeanne, je t’ai prévenu que si
je m’apercevais que tu oubliais de donner une fessée alors qu’elle est méritée,
je t’en donnerais une également. Soit tu corriges correctement Raoul, ou bien
je te fesse jusqu’à ce que tu acceptes de le punir de façon adéquate,
c'est-à-dire avec une bonne fessée. »
Jeanne n’hésita pas très
longtemps. Il fallait en passer par l’administration d’une correction à son
mari. Elle n’avait pas le choix.
« Comment, … comment je
fais ?
– Quelle empotée ! »
Tatie Nathalie le rejoignit en
quelques pas. Elle lui donna une formidable claque sur la cuisse, juste là où
s’arrêtait sa jupe. Puis, elle prit la direction des opérations.
« Tu prends Raoul par la
main. Emmène-le vers la chaise qu’a utilisée Julie. Pour une première fessée,
il est préférable que tu te contentes d’une position bien stable. Tu t’y assois
et tu le couches en travers de tes genoux. Exécution ! »
Jeanne avait compris que l’heure
n’était plus aux tergiversations. Elle prit la main de Raoul et l’entraîna
derrière elle. Il suivait, sans faire de difficulté. Julie s’était levée.
Jeanne prit sa place. Elle attendit que Raoul se mette de lui-même en position
ce qu’il ne paraissait pas vouloir faire.
« Euh … Raoul, il faudrait
que tu …
« Sois plus ferme, Jeanne.
Tu dois t’imposer ! »
Jeanne prit Raoul par le coude et
le rapprocha de ses genoux. Arrivé à les toucher, Raoul, en suivant le
mouvement que Jeanne n’avait pas interrompu, dut se pencher, de plus en plus
bas, jusqu’à effleurer les genoux de sa femme. Vint le moment où il ne pouvait
plus faire autrement que de basculer à plat ventre sur les cuisses de Jeanne.
Il était enfin en position. Raoul ferma les yeux. Cela n’empêchait pas que la
réalité dans laquelle il se trouvait, restait la réalité.
Jeanne retardait le moment où
elle devrait commencer à fesser son mari. Si elle avait encore l’espoir que
Tatie Nathalie reviendrait sur sa décision, c’est qu’elle n’avait pas encore
compris comment fonctionnait sa voisine. Un froncement de sourcils la décida.
Elle leva sa main et l’abattit mollement
sur les fesses de Raoul. Celui-ci n’eut aucune réaction.
« Jeanne, tu fuis tes
responsabilités de maîtresse de maison. La fessée que je t’ai donnée n’a pas
été suffisante. Je crains de devoir te punir très souvent pour ton laxisme
irresponsable. Tes enfants et ton mari ont besoin de ces fessées. Je n’admettrai
pas que tu les en prives par refus d’effectuer ton devoir. Tu vas le corriger
sans délai. Il n’y aura pas d’autre avertissement ! »
Jeanne fit une grimace. Elle prit
son souffle, relava la main et l’asséna vigoureusement sur la fesse gauche de
Raoul qui poussa un grognement qu’il tenta de retenir. La deuxième claque ne
lui laissa pas le choix. Il cria, mais c’était encore retenu. Ses efforts pour
garder une certaine dignité sous la correction que lui administrait sa femme,
étaient bien visibles.
Il réussit à tenir jusqu’à ce que
Jeanne lui ait donné une douzaine de claques. Ses fesses avaient repris leur
couleur rouge carmin quand Raoul n’arriva plus à se contenir. Une série de
claques assénées au même endroit le mena jusqu’aux larmes. A partir de ce
moment, il laissa libre court à sa douleur.
Jeanne s’en sortait bien. On
voyait qu’il s’agissait d’un rôle de composition, mais la stricte supervision
de Tatie Nathalie et la menace qui planait au-dessus de sa tête, étaient une
motivation suffisante pour qu’elle s’applique. Elle donna à Raoul une fessée
honnête, sans commune mesure avec celles que savaient donner l’une des trois
autres fesseuses. Elles y mettaient plus d’allant ce qui expliquait cela. Cette
correction suffit à mener Raoul à oublier le contexte qui lui pesait tant.
Toute prétention rentrée, son comportement était celui d’un petit garçon
recevant une correction sur les genoux d’une grande personne. L’objectif était
atteint.
Avec un dessin original de Peter Pan.
Grand merci pour cette illustration qui agrémente le récit.Pour suivre le fil de cette histoire :
Comprendre le contexte : l'introduction
L'épisode précédent : chapitre 71
Le prochain épisode ... c'est le chapitre 73.
Vous cherchez un chapitre en particulier ?
C'est par ici
De l'usage des commentaires
N'hésitez pas à donner votre avis. Les retours des lecteurs sont un encouragement précieux pour les auteurs, si vous voulez que ça dure. Faites-en un usage immodéré.
Bonjour ,
RépondreSupprimerfin des fessées de la famille de voisins , le prochain épisode de nouveaux acteurs actrices ?
Bravo
Continuez . . . ! ! !
Bonjour lecteur anonyme,
SupprimerJ'espère que vous n'êtes pas fatigué de la présence de Jeanne et de sa famille dans cette histoire. Ce n'est pas encore terminé.
Au plaisir de vous lire,
JLG.
Bonjour tout le monde.
SupprimerS'en prend pour son grade l'ami Raoul, les fessées ça déboule !
Il commence à s'apercevoir qu'il ne pèse pas lourd entre les mains (fermes!) de ces² Dames qui, tatie Nathalie en chef d'orchestre à la ceinture, se chargent de lui inculquer les bonnes manières.
Ses fesses ont à peine le temps de refroidir qu'elles se retrouvent en situation de réchauffement climatique immédiat.
Savoureuses les petites séances de soumission éducative pour demander sa fessée avec les bonnes formules de politesses... S'il vous plaît madame... Pas sur la tête... sur les fesses ! Et ça claque à nouveau.
Madame fait aussi son apprentissage. Il y en aura d'autres sans doute à s'initier à l'exercice d'autorité par la fessée.
Cordialement
Ramina
Ramina,
SupprimerJe vais en venir à écrire des histoires pour pouvoir lire vos commentaires. Quel brio ! Si vos commentaires n'existaient pas... mais ils existent heureusement.
Merci pour vos encouragement.
Au plaisir de vous lire,
JLG.
Cher JLG.
RépondreSupprimerQuel compliment ! J'en rougis... autant que les fesses de Raoul ! (j'emprunte l'expression à Sylvie !)
Les commentaires se nourrissent de l'intérêt que suscite vos histoires. Les deux se conjuguent. Poursuivons ce plaisant dialogue d'écriture pour, je l'espère, le plaisir des lecteurs du blog.
Cordialement
Ramina.