lundi 3 décembre 2018

Une réplique conjugale

J'espère, Mesdames, que cela ne vous gêne pas trop que je m'occupe de mes petites affaires domestiques en votre présence. Il y a des choses qui ne peuvent pas attendre et qu'il est préférable de régler sur le champ.
Je n'ai pas fait les présentations formelles quand Jean-Marc est arrivé. Je pense que vous aviez déjà croisé mon mari dans la rue. Vous deviez savoir que nous sommes mariés, mais vous n'avez encore jamais eu l'occasion de faire sa connaissance plus intimement. C'est chose faite !
Je vous prie de m'excuser si, durant ces prochaines minutes, je serai une hôtesse peu attentive à ses visiteuses, mais mon mari requière toute mon attention pendant quelques instants. J'en aurai vite fini.

Je t'avais pourtant prévenu que je ne tolérerai plus aucune de tes attitudes grivoises envers qui que ce soit. Tu saisis la première occasion, la présence des voisines chez nous quand tu arrives, pour avoir des paroles déplacées envers cette jeune fille que tu ne connais même pas.
J'avais pourtant pensé que Maman et ma Tante t'avaient fait passer un message clair la semaine dernière, lors de la fête de famille et que cela te dissuaderait de recommencer. Je dois constater qu'il n'en est rien.
Tu as dû oublier que ma Tante m'a fait comprendre, de la façon on ne peut plus ferme possible, que je devais prendre en charge ce côté désagréable de ta personnalité. Je me suis donc résolue à le faire.

Cela ne m'a pas demandé un effort démesuré. J'y pensais depuis plusieurs années, mais ce n'est que depuis plusieurs mois que j'envisage sérieusement de recourir aux méthodes éprouvées que ma mère utilise pour maintenir la discipline dans son cercle familial. Tu as fait leur connaissance le week-end dernier.
Il y a, en effet, dans ton comportement de nombreuses habitudes qui doivent changer au plus vite. J'ai espéré, quinze années durant, que tu t'améliorerais. Peine perdue, je crois que cela va en s'empirant. Maman et ma Tante m'ont montré le chemin. J'ai bien l'intention de le suivre quelles que soient les circonstances.

Je dois dire que je n'ai pas été déçue. Après chacune des trois fessées déculottées que je t'ai donnée cette semaine, tu as été on ne peut plus obéissant et sage. Tu n'avais jamais autant pris  ta part dans les tâches domestiques. Maman avait raison, c'est une bonne fessée qu'il te faut, à chaque fois que tu fais une bêtise, plutôt que d'essayer de te convaincre de changer ou de se lancer dans une dispute. Tu es imperméable à tout argument raisonné.
Elle m'a aussi convaincue qu'il ne fallait surtout pas différer l'administration de la fessée et que la présence de témoins pouvait avoir un effet bénéfique, d'autant plus quand le comportement répréhensible s'est déroulé en leur présence. Tu sauras dorénavant que je te corrigerai en public, en particulier devant les personnes qui ont eu à pâtir de ton attitude.

Fessée déculottée de sa compagne, donnée en public

Je pense que je dois être capable de donner une couleur rouge plus soutenue que le rouge que tu as fait monter aux joues de cette demoiselle à cause de tes propos sur son anatomie.
En parlant d'anatomie, dès que j'en aurai fini avec toi, tu vas aller lui montrer tes fesses afin qu'elle les voie de près et qu'elle juge si la fessée que je t'ai donnée constitue une entrée en matière suffisante. Puisque tu t'es permis ces impolitesses à son égard, il est normal qu'elle puisse en apprécier les conséquences, ne crois-tu pas ?

Si j'ai parlé d'entrée en matière, c'est parce que tu punition n'en restera pas là. Je vais demander à cette jeune fille d'en prendre sa part. Une bonne fessée déculottée de sa part devrait d'apprendre à te comporter correctement vis à vis de toutes les jeunes filles que tu rencontreras.
Si, à chaque fois que tu tiens des propos grossiers, tu sais que tu vas te retrouver à plat-ventre, en travers des genoux de la personne que tu viens d'importuner, tu devrais y réfléchir à deux fois avant de te lancer dans de telles aventures, non ? Je compte là-dessus pour t'en dissuader.
Au cas où elle n'oserait pas te punir elle-même, tu feras le tour de la table pour demander à sa tante de la suppléer. Je suis certaine que Madeleine n'hésitera pas à nous rendre ce service, à toi et à moi. Si elle le préfère, tu iras chercher le martinet.

Après leur avoir demandé pardon, tu iras finir ta punition au coin. Comme tu en as maintenant l'habitude, je ne veux pas t'y voir bouger d'un centimètre. Tu y resteras immobile et silencieux tant que je ne t'aurai pas donné l'autorisation d'en sortir. Nous allons pouvoir finir notre partie de cartes.
Bien sûr, ton pantalon et ta culotte resteront baissés. C'est comme cela que doivent s'y tenir les grands garçons malpolis.



Grand merci à Nate à qui j'ai emprunté le dessin !

Ce texte complète ceux des deux semaines précédentes. Nate dessine avec une certaine continuité dans ses personnages, c'est bien pratique pour qui veut, comme moi, écrire une histoire en plusieurs épisodes.
J'ai dû effacer les bulles contenant les paroles originales des personnages. Au-delà du fait qu'elles étaient en anglais, elles ne correspondaient pas au récit que je voulais proposer et à la continuité avec les deux semaines précédentes. Je prie Nate de m'en excuser.
Il y en a déjà eu une autre de ses œuvres publiées sur ce blog : de la lecture à la réalité

Ce récit est donc la suite des deux précédents épisodes

           Belle-Maman donne la fessée déculottée devant la famille                                        fessée déculottée pour trois garçons

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3 commentaires:

  1. Bonjour JLG,

    Voilà une fête de famille écarlate ! Excellente saynète.
    Nate apprécie comme moi les "fortes femmes autoritaires" (rires).
    Avec elles, les hommes n'ont pas souvent voix au chapitre. Et bien sûr, une fois de plus, Maman et Tantine officient en terribles
    "maitresses de cérémonie" !
    Ah, les femmes de notre jeunesse...
    Peter'.

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  2. Chers amis, Bonjour.
    Une des particularités de ces images, réside, à mon avis, dans l'atmosphère troublante qui s'en dégage.
    L'administration d'une fessée déculottée à un homme, par une forte femme mûre, au physique imposant, devant un parterre d'autres femmes tout aussi plantureuses et probablement redoutables sur les fessées. Assez singulier aussi, la présence d'enfants témoins, comme pour leur montrer ce qui arrive quand on se comporte mal. Même aux adultes
    Figuration d'une grande réunion de famille pendant laquelle ces messieurs se font fesser devant toutes les femmes réunies qui s'en réjouissent ouvertement en attendant éventuellement de les corriger à leur tour..
    Nous sommes dans un univers familier, où la pratique de la fessée est banalisée comme méthode naturelle d'éducation.
    JLG, qui en développe les principes dans ses récits et théories, fait un choix d'illustrateur tout à fait adapté à ces idées.
    A noter, dans le dessin de droite, la cambrure des reins de monsieur pour bien mettre en valeur le fessier en pénitence. L'illustration parfaite de la fessée publique, en famille, sous l'autorité d'un impitoyable matriarcat.
    Et ça ne rigole pas tous les jours pour les fesses de ces messieurs!
    Cordialement
    Ramina.

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    Réponses
    1. Bonjour,
      Fort justement lu. Une situation des plus claires : une bêtise, une fessée. Efficace pour ces grands garçons et filles qui ne savent pas se tenir.
      Au plaisir de vous lire,
      JLG.

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