Florence poussa un gros soupir,
puis elle cessa de pleurer. Elle n’émettait plus qu’un reniflement désagréable
de temps en temps. Tatie Nathalie l’écarta de son épaule, sortit un mouchoir de
sa poche et présenta devant le nez de la jeune femme.
« Souffle, ordonna-t-elle ! »
Florence obéit. Tatie Nathalie
moucha l’autre narine, puis elle souleva le menton de la jeune femme qu’elle
avait sur les genoux.
« Il reste encore une chose
importante à faire avant que cette punition soit définitivement de la vieille histoire.
Que doit faire une petite fille, et même une grande, après s’être aussi mal
comportée que toi et après en avoir été punie ? »
Florence ne savait pas quoi
répondre. Son regard fit le tour des personnes qui l’entouraient, cherchant un
indice. Tatie Nathalie vint à son secours. Elle souleva un peu la jeune femme,
laissant un espace pour atteindre le centre de ses fesses.
« Une … jeune … fille … qui
… a été … punie … de son … insolence … doit … demander … pardon… »
A chaque mot, Tatie Nathalie
donnait une petite claque sur les fesses qu’elle venait de dégager.
« Allons ! C’est le
moment ! »
Florence voulut se nicher de
nouveau sur l’épaule de Tatie Nathalie, mais celle-ci la repoussa.
« Non, non, non, non !
Je veux que tout le monde entende ! »
Florence soupira,
« Je vous demande pardon,
Tatie Nathalie, pour avoir été insolente ce matin. »
Florence baissa la tête, ce que
Tatie Nathalie ne lui laissa pas faire. Elle prit le menton de la jeune femme
et le releva afin que Florence la regardât droit dans les yeux.
« Recommenceras-tu ?
– Oh non, plus jamais !
– C’est donc que la fessée t’a
fait du bien !
– Oh, je …
– Alors, j’attends !
– Oui, Tatie Nathalie !
– C’est bien mon avis. Sois bien
certaine qu’il y en aura d’autres, car tu en auras encore besoin plus d’une
fois, n’est-ce pas ?
– Oui, Tatie Nathalie. »
Il n’y avait plus rien de l’arrogance
de la jeune femme quand elle était arrivée chez Tatie Nathalie la veille au
soir. Les trois fessées reçues dans la journée, s’ajoutant aux deux d’hier,
l’avaient totalement transformée. C’était maintenant une petite fille qui
cherchait l’approbation des adultes.
« Bon, je te pardonne !
La prochaine fois je ne serai pas aussi indulgente. »
Florence émit un petit
gémissement. Elle n’avait probablement pas remarqué la clémence de Tatie
Nathalie. Elle se demandait, au contraire, comment elle aurait pu recevoir une
punition plus sévère. Sur ce point, elle avait tort. Tatie Nathalie pouvait
donner des fessées bien pires que celle qu’elle avait reçue.
Florence se colla de nouveau
contre la poitrine de Tatie Nathalie et nicha son visage au creux de son
épaule. Tatie Nathalie la laissa là quelques instants, le temps d’une caresse
sur les fesses.
« Il faut que tu me montres
tes fesses. Il me semble qu’elles doivent avoir des marques en plus d’un
endroit. La brosse est assez redoutable de ce côté-là. Laisse-moi
faire ! »
C’était une recommandation
inutile. Florence n’avait aucune envie de s’opposer à la volonté de Tatie
Nathalie. Elle sentit qu’un bras entourait sa taille, tandis qu’un autre se
glissait en ses jambes et une main se poser sur son ventre. Tatie Nathalie la
souleva et la coucha à plat ventre en travers de ses genoux. Elle releva la
jupe et put contempler son œuvre.
« Incontestablement, c’est une
belle fessée que tu as reçue. Je vois sans difficulté la forme de la brosse
dessinée sur tes fesses à plusieurs endroits. Une bonne fessée, exactement
comme il t’en fallait une ! »
Tatie Nathalie appuyait avec son
pouce là où les marques de la brosse étaient les plus sombres. A chaque fois,
Florence émettait un bruit de succion et elle crispait ses fesses montrant que
la sensibilité de la peau de son postérieur était loin d’avoir disparu.
« Il va falloir faire
quelque chose. Autrement, si je laisse les choses en état et que tu as besoin
d’une fessée demain, je ne pourrais pas te la donner. Tes fesses ne le
supporteront pas. Nous allons, encore une fois, utiliser le remède des Sœurs de
St Marie. Julie, peux-tu me le rapporter ? »
Sur les fesses de Florence, Tatie
Nathalie répandit une petite couche de la pommade dont j’avais appris à
connaître l’efficacité. Elle s’appliqua à en recouvrir toutes les fesses de la
jeune femme étendue sur ses genoux. Puis, elle entreprit un massage en douceur,
insistant jusqu’à ce que le produit pénètre dans la peau.
Quand ses doigts passaient entre
les cuisses de Florence, elle effleurait les lèvres du vagin, ce que la jeune
femme signala, la première fois, par un geste un peu brusque.
« Sage, lui intima Tatie
Nathalie. »
Florence se le tint pour dit et
les autres passages de la main de Tatie Nathalie près de sa vulve, à la
toucher, ne provoquèrent aucune réaction. Le massage se poursuivit.
« Comme Axel, tu vas
attendre que le produit ait séché. Tu ne bouges pas ! »
Le massage se transforma en une lente
caresse distraite pendant que Tatie Nathalie se lassait accaparer par
l’émission de télévision. Florence, le haut du buste posé sur le canapé, trouva
une position qui lui convenait. Elle posa sa joue sur un coussin et ses doigts
jouaient avec ses cheveux, les entortillant autour de son index, puis les
déroulant en tirant jusqu’au bout de la mèche. Enfin, elle ferma les yeux et on
aurait pu la croire endormie, s’il n’y avait eu ce mouvement machinal de son
doigt dans ses cheveux.
« Il est temps d’aller se
coucher. »
Il n’y avait pas de discussion
possible, il n’y en eut pas.
« Mamie, veux-tu te charger
de mettre Julie et Axel au lit ? Je vais m’occuper des enfants de la
maison d’en face. »
D’une petite claque sur les fesses,
Tatie Nathalie ordonna à Florence de se lever. Elle s’empara de la culotte de
la jeune femme.
« Allons, jeune fille, je te
ramène chez toi ! Je prends la pommade, je risque d’en avaoir besoin. »
Florence fit deux ou trois pas
vers la sortie, puis elle s’arrêta.
« Je … je … ma … ma culotte,
il faut que je la mette !
– Tu n’en as pas besoin juste
pour traverser la rue.
– Mais je, … je ne peux pas …
– Tu ne peux pas quoi ? Tu
vas rentrer chez toi les fesses nues sous ta jupe. Qu’est-ce que c’est que ce
nouveau caprice ? Encore une désobéissance ? Es-tu disposée à
obéir ? Si tu préfères, je peux t’ôter la jupe, te mettre une fessée sur
le trottoir et te faire traverser la rue comme cela. »
Tatie Nathalie souleva la jupe de
Florence, puis elle lui donna une bonne claque sur chaque fesse.
« En route ! »
Florence ne trouva plus rien à
dire, ce qui était préférable.
« Les enfants, vous allez
faire pipi. »
Je lorgnais vers ma culotte de
pyjama, mais Mamie s’en saisit et la posa en travers de son avant-bras. Elle
surprit mon regard.
« Je te la mettrai après que
tu sois passé aux toilettes. File ! »
Dans la maison d’en face,
l’arrivée de Tatie Nathalie fit monter la tension. Chacun s’efforçait
d’identifier ce qui pourrait lui valoir une fessée afin d’éviter de recevoir
une correction avant de se coucher. Tatie Nathalie bénéficiait d’une écoute
très attentive des quatre membres de la famille Moreau.
« Les trois enfants, allez
chercher votre pyjama. Jeanne et moi, nous vous attendons ici ! »
Ils se regardèrent tous les
quatre. Jeanne ne comprenait pas plus que les autres ce que Tatie Nathalie
avait planifié. Leur hésitation fut à peine visible avant que Florence, la
première, ne prenne la direction de sa chambre. Anthony et Raoul lui emboîtèrent le pas.
Florence ramena une chemise de
nuit que Mamie lui prit des mains, puis elle lui ôta sa robe, ses bas et enfin
son soutien –gorge. Florence était nue dans le milieu de la pièce quand son père
et son frère revinrent. Elle esquissa le geste de se couvrir mais Tatie
Nathalie ne lui en laissa pas le loisir.
« Lève tes bras que je te passe
ta chemise de nuit ! »
Dès que le vêtement fut passé,
chacun put se rendre compte que cela n’allait pas. C’était plus une nuisette
qu’une chemise de nuit. Elle ne descendait qu’au ras des fesses et le tissu en
dentelle très ajourée laissait voir les mamelons des seins. Tatie Nathalie
recula d’un pas. Elle contempla Florence qui ne savait plus comment se
comporter.
« Jeanne, viens-ici. Que
penses-tu de cette chemise de nuit ?
– Je ne sais pas. Elle est trop …
osée, peut-être ? »
Jeanne n’avait pas encore appris
à identifier du premier coup les signaux de mécontentement qu’envoyait Tatie
Nathalie. Elle aurait dû être plus attentive au ton et à la mine fermée de son
autoritaire voisine qui souleva sa robe et lui administra une volée de claque
sur le fond de la culotte.
« Et c’est tout ce que tu
trouves à dire ! Trop osée ! C’est une tenue provocante et je ne veux
plus que tu laisses tes enfants s’attifer de bouts de chiffons qui ne cachent
absolument rien de leur corps. Dès demain, tu vas faire le tri dans les
affaires de cette demoiselle et te débarrasser de tout ce qui n’est pas
mettable ! »
Elle se tourna vers Florence et
repassa la nuisette par-dessus sa tête. Puis, elle claqua les fesses nues
parfaitement disposées pour ce faire.
« Quant à toi, je ne veux
plus te voir dans de telles tenues. La prochaine fois, ce sera une réelle
fessée. »
Florence n’osa par répliquer,
mais bien que n’ayant reçu qu’une « fausse » fessée, elle finissait
avec la marque de la main de Tatie Nathalie sur les fesses.
« Va me chercher un pyjama
correct ! »
Florence ne demanda pas son
reste. Elle disparut de la pièce en un clin d’œil. Tatie Nathalie haussa les
épaule en un court geste d’exaspération. Puis, elle se tourna vers les garçons.
« Jeanne, tu vas mettre en
pyjama l’un des garçons et moi l’autre. Lequel choisis-tu ? »
Jeanne la regarda, bouche
ouverte, sans répondre.
« Jeanne, te faut-il une
fessée pour obéir ?
– Non, non, mais je ne sais pas …
– Jeanne ! »
La voix de Tatie Nathalie était
descendue d’un ton. Elle était maintenant menaçante.
« Anthony, je prends
Anthony !
« Tu as entendu, Anthony, va
voir ta Maman qu’elle te mette en pyjama. Raoul, viens-ici ! »
Les garçons n’hésitèrent pas. Le
souvenir de la ceinture sur leurs fesses était encore bien trop présent.
« Jeanne, si, quand j’aurai
fini de déshabiller Raoul, tu es très en retard avec Anthony, je considérerai que tu y mets de la mauvaise volonté. Alors ce sera la fessée ! As-tu bien
compris ?
– Oui, Tatie Nathalie.
– C’est bon,
allons-y ! »
Jeanne réussit à déshabiller
Anthony aussi vite que Tatie Nathalie qui avait pris son temps.
« Quand tu mets un enfant en
pyjama, tu en profites pour examiner s’il n’y a pas quelque bobo qu’il faudrait
soigner. Regarde bien là où les irritations se cachent souvent : entre les
doigts de pied … sous les aisselles … l’aine … l’intérieur des cuisses … bref
tous les endroits un peu cachés. »
A chaque fois qu’elle évoquait
une partie du corps, elle montrait à Jeanne où il fallait regarder en soulevant
le bras de Raoul ou en lui écartant les jambes. Elle attendait que Jeanne ait
effectué le même geste qu’elle pour passer au suivant.
« Bien évidemment, tu jettes
un œil à l’état des fesses, surtout si tu as donné la fessée dans la
journée. »
Elle tourna les fesses de Raoul vers
la lumière venant de l’applique.
« Regarde, ce sont les
traces laissées par la ceinture. »
Elle suivait, de son doigt posé
sur les fesses de Raoul, des marques sombres qui tournaient, à leur bord, au
violet.
« Je suis sûre qu’elles sont
encore sensibles. »
Tatie Nathalie appuya un peu plus
fort et Raoul émit un petit gémissement.
« Je parie que pour Raoul
comme pour Anthony la position assise commençaient à être pénible. Si on ne faire
rien, elle le sera encore plus demain. Vérifie la sensibilité des fesses
d’Anthony ! »
Jeanna passa son doigt sur les
fesses d’Anthony et le garçon réagit de la même façon que venait de la faire
son père.
« Je laisserai bien les
choses suivre leur cours. Il y en aurait pour deux ou trois jours avant que disparaisse
la douleur. Mais, d’ici là, il serait difficile de les fesser de nouveau sans
provoquer un traumatisme durable. Si j’en juge par leur comportement
d’aujourd’hui, je suis quasi certaine que dès demain, ils auront besoin de nouvelles
fessées, Ce serait dommage de les en priver. Il suffit de voir comment ils
sont, tous les deux, devenus obéissants. N’est-ce pas mon garçon ? »
L’obéissance des deux adultes
dénudés, debout devant ces deux femmes et les laissant manipuler leurs fesses à
leur guise comme s’ils avaient été des petits garçons, ne faisait aucun doute.
Raoul avait d’ailleurs parfaitement compris que suite à une question directe,
il fallait répondre, sauf à commettre une impolitesse.
« Oui, Tatie
Nathalie. »
Une journée de discipline cornaquée
par Tatie Nathalie avait suffi pour qu’il accepte le rapport d’autorité qu’elle
imposait, y compris quand cela lui promettait d’autres fessées.
« Nous allons donc prendre
soin de ces petits désagréments. Je me suis déjà occupé des fesses de Florence,
une pause dose de pommade sur celles de ces deux garçons et ils seront prêts à
se mettre au lit. Mais auparavant, passons-leur le haut de leur pyjama. Le bas
attendra. »
Tenu par la main, Raoul dut suivre
Tatie Nathalie vers le canapé. Jeanne se dépêcha d’imiter sa voisine. Elle
avait compris ce qu’il lui coûterait d’être, encore une fois, taxée de
négligence. Les deux garçons se retrouvèrent à plat ventre sur les genoux
féminins. Tatie Nathalie laissa couler de la crème sur les fesses de Raoul,
puis passa le flacon à sa voisine. Jeanne en fit autant sur le postérieur de
son fils.
Au contact du liquide visqueux et
froid, puis des mains qui l’étalaient, Raoul et Anthony eurent tous deux un
petit moment où ils se contractèrent, puis, la caresse aidant, ils relâchèrent
leurs muscles et laissèrent la pommade produire son effet apaisant.
Florence était revenue. Elle
tenait à la main son pyjama, bouchonné contre sa poitrine. Elle attendait, dans
la tenue d’Eve, que l’on veuille bien s’occuper d’elle.
« Il reste de la crème juste
dans le pli de l’aine. Etale-la bien ! »
Tatie Nathalie surveillait
étroitement que Jeanne fasse correctement son travail. Finalement, elle fut
satisfaite de son travail.
« C’est bon, les garçons,
vous êtes prêts pour la nuit ! Jeanne, tu vérifieras demain matin s’il
faut une nouvelle application de ce baume. »
Elle tapota doucement les fesses
qu’elle avait sous la main.
« Les garçons, nous allons
laisser ces fesses sécher à l’air libre. Nous vous mettrons votre culotte de
pyjama juste avant de vous coucher. Jeanne, tu mets Florence en pyjama.
Anthony, lève-toi ! »
Tout le monde avait maintenant
pris l’habitude d’obéir aux consignes de Tatie Nathalie. Cela ne se discutait
plus. Vêtu seulement de son haut de pyjama, Anthony ne savait pas quoi faire de
ses mains. Il savait qu’il n’avait pas l’autorisation de dissimuler ses organes
génitaux. Il cherchait à croiser les regards des femmes qui l’entouraient, mais
il dut se rendre à l’évidence. Ses attributs sexuels n’intéressaient personne.
Pendant ce temps-là Jeanne avait
mis Florence en pyjama. Les nouvelles tâches qu’elle avait à faire impliquaient
un contact intime avec le corps de ses enfants et de son mari. Cela la mettait
mal à l’aise, mais Tatie Nathalie ne lui laissait pas le choix. Elle
s’efforçait donc de s’exécuter, mais le plus rapidement possible et avec le
moins possible de contact avec la peau nue des personnes dont elle devait
s’occuper. Cela ne pouvait satisfaire Tatie Nathalie.
« Jeanne, je crois que tu
n’as pas fait les vérifications d’usage avant de mettre le pyjama. Tu
recommences et nous en reparlerons une fois les enfants mis au lit. »
Jeanne pâlit mais elle baissa la
culotte de pyjama de Florence et, après une courte hésitation, elle passa ses
doigts sur les fesses de la jeune femme.
« Je me suis déjà occupée de
pommader les fesses de Florence. C’est donc inutile de vérifier l’état de ses
fesses. Je pensais plutôt à une inspection pour vérifier qu’il n’y a pas de
boutons suspects sur la peau. »
Jeanne posa sa main sur le haut
de la cuisse de sa fille, puis elle poursuivit son geste jusque dans sa toison
pubienne. Florence émit un petit cri de surprise, mais elle se laissa faire.
Jeanne inséra sa main dans le pli de l’aine de sa fille qui serra les jambes.
« Oh, fit Jeanne en retirant
sa main. »
Elle resta les bras ballants sans
oser insister. Cela eut le don d’horripiler Tatie Nathalie.
« Jeanne, tu lui mets une
fessée et tu finis ton inspections ! »
Jeanne hésita. Elle regarda sa
fille, puis, comme en se résignant, elle lui claqua les fesses une bonne
dizaine de fois.
« Ecarte tes
jambes ! »
Florence fit ce qu’on lui
demandait. Jeanne glissa sa main entre les cuisses de sa fille, éprouvant de
ses doigts la texture de la peau. Elle insista, afin de bien montrer qu’elle
faisait son travail consciencieusement.
« Il n’y a rien,
conclut-elle.
« Reculotte-la, alors et
nous allons coucher tout ce petit monde. Debout Raoul ! »
C’était une étrange procession
qui monta l’escalier. Florence venait en tête. Elle était suivie par Jeanne qui
portait une culotte de pyjama sur son avant-bras. Les deux garçons suivaient,
les fesses nues encore luisantes de la crème dont elles avaient été enduites.
Tatie Nathalie fermait la marche, portant le deuxième bas de pyjama qui
manquait aux garçons.
« Jeanne, c’est toi qui les
couches tous les trois ! »
Cette consigne ne signifiait pas que Tatie Nathalie se
désintéressait de ce qui se passait. Au contraire ! Elle indiquait pas à
pas à Jeanne ce qu’elle attendait d’elle : superviser le passage aux
toilette, vérifier la propreté des fesses à l’issue des mictions, enfiler les
pantalons de pyjama aux deux garçons, mettre chacun dans son lit, un bisou de
bonne nuit et éteindre la lumière. Ce coucher se déroula à merveille. Chaque
enfant obéissait avec diligence. Il régna rapidement le calme nécessaire pour
dormir. La dernière menace proférée par Jeanne, sous l’injonction de Tatie
Nathalie, n’y était pas pour rien. Chacun savait que s’il faisait autre chose
que dormir, ce serait la fessée.
Avec un dessin original de Peter Pan.
Grand merci pour cette illustration qui agrémente le récit.
Pour suivre le fil de cette histoire :
Comprendre le contexte : l'introduction
Le premier épisode : chapitre 1
De l'usage des commentaires
N'hésitez pas à donner votre avis. Les retours des lecteurs sont un encouragement précieux pour les auteurs, si vous voulez que ça dure. Faites-en un usage immodéré.
Et voilà! Contrôle technique des ponts arrière trop souvent sollicités!
RépondreSupprimerAprès la vigilance sur les comportements avec les fessées qui vont avec, ces dames, prévoyantes appliquent le principe de précaution. On pointe du doigt les zones sensibles et on entretien soigneusement les fessiers, champs d'application des corrections pour une meilleure utilisation lors des séances à venir.
" Corriger c'est prévoir" et " Qui prend soin, châtie bien !"
( Proverbes anglais d'auteur inconnu du 6è siècle)
Et puis à défaut de pommade, on peut aussi huiler le derrière. C'est bien connu, la cuisson à l'huile est une des meilleures.
Ramina.
Bonjour Ramina,
SupprimerJ'apporte ma modeste pierre à l'édifice. Rires.
Vous connaissez certainement cette expression de nos voisins d'Outre-Manche: "Une pomme chaque matin éloigne le médecin".
Alors "Mangez des pommes !".
Peter'.
Bonjour Messieurs,
RépondreSupprimerPetit détail : j'ai esquissé les bas résilles de Jeaaaanne.
On peut être maman et n'en pas moins être une femme soucieuse de son élégance. En toutes circonstances.
Peter'.
Ramina,
RépondreSupprimerQuelle culture ! Je suis impressionné ! Il est capable de citer les dits d'un auteur anglais dont l'Histoire (vous aurez noté le H majuscule) a oublié le nom.
Quant au conseil en diététique, je ne suis pas certain que Ramina fasse autorité en la matière, mais soyons indulgent.
Si vos commentaires n'existaient pas, Ramina, il faudrait les inventer.
Au plaisir de vous lire,
JLG.
Merci, Sir... je profite de l'espace d'expression que vous avez ouvert. En espérant qu'un plus grand nombre en saisisse aussi l'occasion.
RépondreSupprimerRamina.