mercredi 26 décembre 2018

Chambre chez l'habitante - Chapitre 64


« C’est un moindre mal, se dit-elle, sans songer à l’ironie de sa pensée alors que les élancements provenant de ses fesses n’étaient pas calmés. »
Aussi loin qu’elle s’en rappelait, Laura et elle se connaissaient depuis l’école primaire, Ludivine avait toujours voulu attirer l’amitié de Laura. Elle enviait son assurance tranquille, l’entente que Laura entretenait avec les camarades garçons et filles de son âge, sa réussite scolaire, sa famille parfaite, sa grande maison… tout lui semblait enviable. Elle n’avait cependant jamais réussi à entrer dans ce cercle de complicité auquel elle aspirait d’appartenir mais qui lui semblait inaccessible.

Ce n’était pas faute d’avoir essayé. Quand elle avait huit ans, elle y avait été admise pendant plusieurs semaines. Elle avait tout gâché pour une bête histoire de barrette qu’elle avait volée. Quand elle s’en était aperçue, la Maman de Laura l’avait déculottée et fessée en présence de toutes les filles et tous les garçons de la bande. A compter de ce jour, elle avait été exclue du groupe et interdite de séjour chez Laura. Tous lui avaient tourné le dos.
Ludivine avait cru tenir sa revanche à l’adolescence. Elle était devenue une jeune fille à la plastique irréprochable, ce qui lui avait valu une notoriété qui la sortait enfin de l’ombre. Une petite cour s’était formée autour d’elle. Elle y régnait en souveraine cruelle, rejetant implacablement ceux et celles qui avaient le malheur de lui déplaire.
Les garçons ne lui résistaient pas. Elle en avait profité pour séduire un à un tous les mâles qui étaient dans la sphère d’influence de Laura. Elle exigeait d’eux qu’ils choisissent entre les deux groupes et, pour s’attirer les faveurs de Ludivine, ils accédaient à ses désirs. Laura semblait y être indifférente. Elle attendait tout simplement qu’ils reviennent ce qui ne manquait jamais de se passer quand ils étaient tombés en disgrâce.
A la différence de Ludivine, Laura attirait ses camarades à elle parce que dans son cercle d’amitié on y était protégé, on y trouvait une épaule, le plus souvent celle de Laura, pour y pleurer et des bras, souvent ceux de Laura, pour s’y sentir en sécurité. On en sortait parfois sous l’injonction de Ludivine, mais on y était de nouveau admis dès que le vent avait tourné.
Ludivine voyait bien que ce jeu stupide ne la menait nulle part, et surtout pas dans le cercle d’affection de Laura. Elle aurait voulu qu’elle la prenne dans ses bras quand elle avait besoin d’être consolée, comme Laura le faisait avec ses proches des deux sexes dès qu’ils avaient un coup de cafard. Cela n’était jamais arrivé.
Ce manège avait cessé quand elles s’étaient perdues de vue il y avait une petite dizaine d’années. Laura avait poursuivi ses études alors que Ludivine avait quitté la ville pour vivre avec un garçon qu’elle avait rencontré un soir de fête. La vraie vie l’avait alors rattrapée avec son cortège de déceptions amoureuses. Sa dernière rupture sentimentale l’avait ramenée, en désespoir de cause, sur les terrains de jeu de son enfance. Elle était fatiguée, elle aspirait à un peu de calme et d’insouciance. Elle ne voulait plus avoir à se préoccuper en permanence de quoi le lendemain serait fait.

S’il y avait eu quelqu’un de compétent en matière de compréhension des actes inconscients qui avait assisté à la scène, il aurait sans doute livré une interprétation inattendue de l’immiscions de Ludivine dans la scène de fessée qu’administrait Madame Gorevski. Elle avait été submergée par l’émotion en voyant les marques d’attention dont les deux adultes étaient l’objet.
Elle s’était immédiatement revue courbée sous le coude de la Maman de Laura, prenant conscience que ses fesses nues étaient exposées à tous ses camarades et qu’elle était sur le point d’être justement punie pour le vol qu’elle avait commis. Elle avait pensé que cette fessée laverait la faute, mais il n’en avait rien été. Qu’en serait-il pour ces deux-là ? Son intervention n’était due qu’à son empathie pour les deux punis et non à une révolte contre le procédé qui était utilisé envers eux.
Espérait-elle, secrètement, que son ingérence conduise à une réaction des protagonistes de la scène ? Si c’était le cas, la réalité avait dépassé ses espérances les plus folles. L’arrivée de Laura avait ressemblé à un miracle. La fessée, bien plus sévère que celle qu’elle avait reçue étant enfant qui cette fois pourrait l’absoudre de la bêtise qu’elle avait commise à l’époque, et la promesse d’être accueillie chez Laura, au moins provisoirement pour une douche et un repas, avaient comblé ses attentes. Certes, elle n’était toujours pas dans les bras de Laura, mais, allongée sur ces genoux avec des mains qui parcouraient son dos et ses fesses, c’était ce qui s’en rapprochait le plus.
Une claque appuyée sur les fesses la sortit de la torpeur dans laquelle elle s’enfonçait.
« On ne va pas rester là. Pour l’instant tu vas aller au coin. Lève-toi ! »
Ludivine sentait l’autorité de Laura pénétrer en elle par tous les pores de sa peau. C’était une sensation étrange que de se remettre entièrement à une personne de son âge, mais elle ne voulait pas lutter contre. Malgré l’inconfort qu’il y avait à quitter la douceur des genoux sur lesquels elle reposait, il n’était pas question de regimber. Il fut pourtant difficile de supporter tous les regards au centre desquels elle se trouvait quand elle les croisa, une fois debout. Sa culpabilité lui semblait tellement évidente, qu’elle sentait la Condamnation générale de son attitude.
Elle fut surprise quand Laura prit son oreille entre ses doigts et l’emmena vers le kiosque à musique qui trônait au milieu de la place. Il n’y avait que quelques mètres à parcourir ce qui suffit à Ludivine de découvrir la honte et l’incommodité à marcher la culotte descendue sur les chevilles. Mais il fallait avancer, Laura ne lui donnait pas le choix.
« Mets-toi là ! »
Laura désignait un des angles que formait un des poteaux soutenant le kiosque avec le mur qui en faisait le tour. Elle lui positionna le nez bien à l’angle, l’obligea à rapprocher ses pieds et à se tenir bien droite.
« Les mains dans le dos ! »
Laura releva le bas de la jupe et le glissa sous les mains croisées dans le creux des reins de Ludivine qui eut un petit mouvement de recul quand ses fesses nues se trouvèrent de nouveau exposées. Deux généreuses claques ramenèrent Ludivine à plus de sagesse.
« Tu restes-là sans bouger et je ne veux pas t’entendre ! Je viendrai te rechercher quand tu auras eu le temps de réfléchir aux avantages qu’il y à être sage. Si tu ne te fais pas oublier, je donne l’autorisation à quiconque qui s’en apercevra, de te donner une autre fessée, dit-elle en élevant la voix ! »
C’est à ce moment-là que Ludivine se rendit vraiment compte qu’elle allait passer de longues minutes, le nez dans le coin, la culotte baissée, sur la place de la mairie à la vue de tous les passants. La grimace qu’elle fit n’était visible par personne, sauf par la tâche grise qu’il y avait à la hauteur de son nez. Elle se prépara à une longue attente.

Ludivine n’en pouvait plus. Elle sentait l’engourdissement gagner un à un tous ses muscles. Elle avait cessé, depuis longtemps, de faire attention à tous les commentaires qu’elle entendait, dans son dos, sur sa situation. Pendant les premières minutes, elle en avait été mortifiée, puis elle s’était fait une raison. Elle avait enfoncé son nez un peu plus profondément dans le coin, en espérant que personne ne la reconnaitrait. Heureusement, il était difficile, compte tenu de sa tenue négligée et de sa propreté approximative, pour des personnes qui l’avaient connue il y a plus de dix ans, de faire le lien entre la jeune fille qu’elle avait été et la femme en pénitence la culotte baissée, qu’ils contemplaient.
Elle sursauta quand une main lui prit l’épaule et l’obligea à faire demi-tour. Elle fut rassurée quand elle vit qu’il s’agissait de Laura.
« As-tu été sage ?
– Oh oui, Laura !
– Tu es certaine de ne pas avoir bougé ?
– Oui, oui, je suis comme tu ne l’avais dit.
– Viens avec moi ! »
La culotte baissée faillit la faire tomber quand elle se prit dans ses pieds. Laura la rattrapa pour l’aider à retrouver son équilibre.
« Attends, je vais l’enlever ! »
Laura posa les deux sacs qu’elle tenait et mit un pied sur un plot de béton. Elle courba Ludivine sur sa cuisse. Elle la hissa un peu plus haut en lui faisant décoller les pieds du sol. Elle fit passer à la culotte les pieds de Ludivine. Une petite claque sur les fesses.
« Debout ! En route vers la maison ! »
Ludivine habitait la grande maison dont l’entrée donnait sur la place. Les quelques mètres qu’il y avait à faire semblèrent longs à Ludivine. Ce n’était pas ses fesses nues sous la jupe, bien que cela fasse une sensation étrange de vulnérabilité. Plus personne ne pouvait qu’elle ne portait pas de culotte, mais tous les témoins de la scène le savaient. C’était presque pareil.
Non, c’était le sentiment de revenir là où une partie de sa vie s’était arrêtée, avec l’espoir de pouvoir en rebâtir une autre en repartant, d’un bon pied, de ce moment si douloureux dans sa mémoire.


Les conséquences des protestations pour ces deux personnes, firent le tour de la ville. Bien entendu, personne ne sut rien des motifs profonds qui amenèrent Ludivine à se placer sous la coupe de Laura. Il y eut ben d’autres cas où des protestations, plus ou moins affirmées contre les fessées publiques, ne se terminèrent pas par une correction administrée au contestataire. Mais ce furent ces deux situations qui restèrent dans la mémoire collective. Les controverses devinrent de moins en moins nombreuses, puis elles disparurent presque totalement. Donner une fessée à un adulte en public, fut bientôt considéré comme un acte d’autorité légitime.
Il y eut un consensus tacite qui s’installa considérant qu’il appartenait aux personnes responsables de sanctionner les écarts de ceux qui n’assumaient pas leur statut d’adulte. Ce furent le plus souvent des personnes de sexe féminin qui s’y mirent. Elles prirent la responsabilité d’autant de grands garçons que de grandes filles dont les fessées se tenaient dans des lieux les plus variés : à la maison, au travail, dans des espaces publiques.
Etre soumis aux punitions par une personne de son entourage exposait à la recevoir d’autres personnes qui surprenaient l’un de vos écarts. Une fois connu, dans l’environnement que vous aviez besoin d’être cadré, cela donnait l’autorisation à tout autre adulte d’exercer son autorité quand il estimait que, pour votre bien, il fallait en arriver là.
Quelques-uns essayèrent de résister à un déculottage ou à une fessée. Ils furent bien vite ramenés à la raison grâce à l’intervention d’autres personnes venus prêter main forte à la correctrice. Les réactions des tutrices habituelles furent exemplaires. Nombre des contrevenants durent passer de longs moments en pénitence dans des espaces publics montrant sur leurs fesses les marques résultant de leur désobéissance.
C’était curieux de voir comment étaient repérés les personnes qui recevant la fessée dans leur cadre domestique ou leur travail pouvaient la recevoir en public. Ce n’était pas une question d’âge. J’ai assisté bien souvent à des fessées données par des jeunes femmes à des personnes bien plus âgées qu’elle et j’en ai été l’un des acteurs à plusieurs reprises, du côté de celui à qui on donnait la fessée, bien entendu.
Sans doute le comportement et la manière d’être dans l’espace public n’était pas les mêmes selon que l’on donnait ou que l’on recevait la fessée. Une propension à faire des sottises et à être irresponsable d’un côté alors que de l’autre une certaine rigueur était une attitude constante ; une hésitation dans les relations qui se lisait dans leurs yeux pour les uns et une assurance pour les autres … Il n’y avait pas vraiment d’erreur quant au statut des personnes.

Il restait ceux dont le statut n’était pas déterminé à l’avance et qui le découvraient contraints et forcés. L’histoire de ce jeune couple fit le tour de la ville. Ils n’étaient pas d’ici, même après, personne ne fit savoir qu’il les connaissait. Sans doute de passage alors que notre ville n’avait rien de remarquable susceptible d’attirer les touristes.
C’était en été. Il faisait beau. Ils avaient décidé de prendre leur goûter sur l’un des bancs de la place de la mairie. Ils entassaient les papiers et emballages vides à côté d’eux. Un premier coup de vent en emporta quelques-uns. Aucun des deux ne fit un geste pour les ramasser.
Madame Schneider, devant son magasin, les regardait faire. Ses yeux étaient noirs et elle faisait une moue désapprobatrice. Une autre Dame la rejoignit.
« Regardez ces deux-là, Madame Caroni, ça laisse les papiers s‘envoler sans s’émouvoir. Je me demande bien où ils ont été élevés.
– C’est sûr que ce serait un des miens, c’est avec une fessée qu’ils iraient les ramasser. »
Le jeune couple se leva et laissant tous leurs déchets sur le banc, ils prirent leurs affaires et se mirent en route. La direction qu’ils prirent, leur fut fatale. Madame Schneider se mit sur leur chemin.
« Dites-moi, tous les deux, vous n’auriez pas oublié quelque chose ? »
Elle désignait le banc qu’ils venaient de quitter. Ils se retournèrent tous les deux ?
« Finalement non. On avait envisagé d’emporter le banc et on va vous le laisser. Il faut dire qu’il n’est pas à nous.
– Nous n’avons pas l’habitude de ces insolences. Je vais être plus directe : vous retournez mettre vos déchets à la poubelle tout de suite ! »
Les deux jeunes gens se regardèrent, puis ils se tournèrent vers le banc et enfin vers Madame Schneider.
« Dis donc, la vieille, si tu crois que tu nous impressionnes. Lâche-nous ! Tu iras les ramasser toi-même, tes papiers ! »
La jeune femme pouffa. Ils trouvaient, tous les deux, la situation amusante. Ils n’avaient pas pris garde que, durant cette altercation, un cercle s’était refermé autour d’eux. Le garçon prit sa compagne par la main et il tenta de contourner Madame Schneider.
« Vous n’allez nulle part ! »
Madame Caroni saisit la jeune femme par le bras et elle l’attira à elle. Madame Schneider, pendant ce temps avait fait de même avec le garçon. Ils durent se lâcher les mains et chacun se retrouva au centre d’un cercle, tenu par l’une des deux matrones.
Madame Caroni n’eut aucun mal à ceinturer la jeune femme qu’elle fit passer sous son bras. Son étreinte se referma sur la taille de la jeune femme qui en eut le souffle coupé. La différence de poids était conséquente. Elle ne pouvait plus rien faire contre l’étau qui la maintenait en place. Madame Caroni la remonta sous son coude et les pieds de la jeune femme décollèrent du sol. Celle-ci sentant le danger donnait des coups de coude à sa geôlière, dans une vaine tentative pour se libérer.
« Je veux bien un peu d’aide pour déculotter cette donzelle, clama-t-elle à la cantonade. »
Elle n’eut pas besoin de le redire une autre fois. L’une attrapa les deux bras et elle en emprisonna les poignets dans ses mains. Deux autres se saisirent chacune d’une jambe tandis qu’une quatrième fouillait du côté de la ceinture du pantalon. Le bouton céda et il y eut assez de mains pour tirer le vêtement vers le bas. Madame Caroni se chargea elle-même de la culotte. Ecartelée par les mains qui la tenaient, la jeune femme tenta quelques ruades inutiles qu’elle cessa quand la main de Madame Caroni eut frappé ses fesses deux ou trois fois de chaque côté.
« Vas-tu te tenir tranquille ? »
Etonnement, cela calma la jeune femme qui cessa de se débattre.

Madame Schneider avait tordu le bras du garçon dans son dos. Il ne put retenir un cri de douleur quand son épaule arriva au maximum de la tension qu’elle pouvait supporter. Il n’eut pas l’occasion d’utiliser son bras libre qui fut happé par la femme qui se tenait à ses côtés et retourné dans son dos. Madame Schneider remonta encore un peu le bras, obligeant le garçon à monter sur la pointe des pieds.
« Qui se charge de baisser ce pantalon ? »
Une personne qui se tenait derrière lui passa une main de chaque côté de ses hanches et elle déboucla la ceinture. Une autre, devant lui, fit sauter le bouton du pantalon, puis, un à un ceux de sa braguette.
« Arrêtez ! Vous n’avez pas le droit ! Non, attendez ! »
Ses protestations ne freinèrent en rien le déculottage en cours. Personne ne sembla y faire attention. Les pans de son pantalon furent écartés par deux mains pendant que d’autres tirèrent sur les jambes du vêtement. Elles ne stoppèrent que quand il fut descendu en-dessous de ses genoux. Il y avait tellement de mains qu’il ne se rendit pas tout de suite compte que sa culotte était également descendue. Quand il en prit conscience, il tenta de libérer ses bras pour répondre à l’urgence qu’il  avait à couvrir son sexe exposé à tous les regards.
« Tu ferai mieux d’être sage ! »
Une formidable claque sur ses fesses nues accompagna cette injonction.
« Vous ne pouvez pas, laissez-moi !
– N’aies crainte, mon garçon, nous allons te libérer pour que tu puisses ramasser les détritus que tu as laissé derrière toi, mais pas avant de t’avoir administré une mémorable fessée. Viens par ici ! »
Madame Schneider le poussa vers le banc d’où il venait. Une claque sur les fesses vint à bout de sa résistance. Il ne savait pas si c’était le pantalon baissé qui limitait l’ampleur de ses pas, de devoir marcher sur la pointe des pieds sous peine de voir revenir la douleur aigue dans son épaule ou ses fesses exposées à la vue de tous, mais ce déplacement était un cauchemar dans lequel il se laissait maintenant emporter.
« Non… non… non… »
C’était tout ce qu’il arrivait à dire. Madame Schneider prit place sur le banc.
« Amenez-moi-le ici ! »
Elle tapotait ses genoux et ses comparses courbèrent le jeune homme sur les genoux qui l’attendaient. Il ne luttait plus vraiment, submergé par la multitude de mains qui le poussaient et le tiraient et qui le maintenaient en place. Madame Schneider posa sa main sur ses fesses ce qui lui provoqua un long frisson.
« Maintenant, tu vas te tenir bien sage pendant que je te donne la fessée. Tu vas voir, cela va te faire du bien. Tu vas apprendre à laisser propres les endroits où tu passes et à montrer plus de respect aux gens que tu croises. »
La fessée commença. Madame Schneider faisait attention à ce que les premières claques soient les plus vigoureuses possibles. Sous la brûlure naissante sur ses fesses, le jeune homme, en tirant brusquement sur son bras, réussit à le libérer. Il tenta de se dégager de la prise de Madame Schneider, mais elle y mit le holà.
« Tenez-le mieux que ça ! C’est une véritable anguille ! »
La tentative de fuite avorta aussi vite qu’elle avait commencé. Une dizaine de claques sur chaque fesse, toutes aussi fortes les unes que les autres, lui arracha des cris pitoyables. Il eut l’espoir que ce soit fini quand l’avalanche cessa.
« Est-ce que tu m’écoutes bien ? »
Comme il ne répondait pas, la fessée reprit.
« Je t’ai posé une question.
– Oui, oui Madame, je vous écoute ! »
On sentait sa voix sur le point de se briser.
« Parfait. Voilà ce qui va se passer : ces dames vont te lâcher. Tu vas rester là où tu es, sans chercher à t’enfuir jusqu’à ce que je t’autorise à bouger. Si tu n’es pas sage, tu auras une fessée avec une badine que je demanderai à ces dames de cueillir dans cet arbre. A croire qu’il a été placé là exprès. Il ne tient qu’à toi de faire sa connaissance. Il laisse de jolies marques sur les fesses. »
Les claques qui suivirent lui embrasèrent le postérieur sans qu’il puisse récupérer entre deux d’entre elles tant elles se succédaient à un rythme infernal. N’y tenant plus, il plaça sa main libre en protection. C’était l’erreur à ne pas commettre.
« Mesdames, je crois que je vais avoir besoin d’une solide badine ! »



Que s'est-il passé dans les épisodes précédents ?


Pour tout comprendre, il faut lire ce qui a précédé :

  • Le premier épisode : chapitre 1 et les vingt-huit qui ont suivi dans la saison une. Pour avoir accès à un épisode particulier, voir la page mes récits
  • L'épisode précédent : chapitre 63

Il y a une suite ... 


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2 commentaires:

  1. Bonjour,
    Dans cette charmante bourgade qu'on pourrait appeler Fesstiville, figurez vous que ces Dames, pétries de bonnes intentions citoyennes, ont inventé la fessée solidaire ! Ou la déculottée participative !
    Un derrière à claquer pour un mauvais comportement et chacune y met du sien. On s'entraide pour positionner, déculotter, rougir une paire de fesses, dans un grand élan de discipline collective.
    Aucun doute, on respecte mieux les règles de vie en communauté quand chacun participe. Pas besoin de police municipale. les fessées remplaçent avantageusement les contraventions! Bien sûr, ça coûte moins cher mais ça tient bien aux fesses et ça chauffe beaucoup plus!
    Cordialement,
    Ramina.

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  2. Ramina,
    Dire que tout cela participe au réchauffement climatique.
    Je pense que dans quelques semaines, vous devriez découvrir le nom de la ville. Il ne s'agit pas de Fesstville. Désolé.
    Au plaisir de vous lire,
    JLG.

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