samedi 10 décembre 2016

Fabien - chapitre 17

Tante Maud et Lucie ne se quittèrent pas du début de l’après-midi. En fait, c’était plus exactement Lucie qui suivait tante Maud pas à pas. Ce simple fait aurait dû m’alerter. Durant tout le temps qu’elles consacrèrent au rangement, la conversation entre elles deux allait bon train. Je ne m’en inquiétais pas, attendant mon heure.
Le rangement achevé dans la cuisine, Lucie entraîna tante Maud vers la chambre où elles ne firent qu’un bref passage. Elles sortirent toutes les deux dans le jardin.
Il me fallait protéger mes arrières. Je les suivis à l’extérieur et je m’allongeais sous un arbre, non loin du lieu où elles se tenaient. L’emplacement avait le gros avantage de me permettre de me glisser subrepticement dans la maison sans que personne ne puisse m’apercevoir. Feignant de lire un livre, je patientais quelques instants avant de me lancer dans la deuxième phase de mon plan.
J’entendais les voix de tante Maud et de Lucie qui devisaient au fond du jardin. Leur position était idéale pour favoriser mes plans : elles n’avaient aucune chance de me voir. Quelques minutes d’attentes durant lesquelles je fis un peu de bruit afin de signaler ma présence, puis je me glissais dans la maison.
Je gagnais la chambre de tante Maud. Trouver la paire de chaussure dont il avait été question fut très facile. Elle était en évidence dès le placard ouvert. Laisser traîner une chaussure dans l’entrebâillement de la porte du placard afin d’attirer l’attention de tante Maud dès qu’elle entrera dans sa chambre, dissimuler la paire de chaussure que Lucie convoitait sous la commode dans la chambre de ma cousine, tout cela ne me prit pas plus de trois minutes. Trente secondes plus tard, j’avais repris ma place sous mon arbre et je toussotais à deux ou trois reprises pour faire savoir que j’étais toujours à ma place.
L’attente fut longue : tante Maud et Lucie ne quittèrent pas leur poste de la demi-heure suivante. Enfin, elles se décidèrent à regagner la maison.
- »J’espère que tu n’as pas été inventer tout cela. Autrement, ma petite fille, je peux te promettre qu’il va t’en cuire ! »
Quelques instant de patience encore et je suivis. Lucie et Tante Maud s’étaient dirigées directement dans cette dernière. Juste comme je m’installais sur le canapé dans le salon afin de profiter de ce qui allait suivre, je les vis entrer dans la pièce. Les deux femmes se retournèrent et me jetèrent un regard par-dessus leur épaule. La suite ne correspondit pas exactement avec ce que j’attendais.
Au lieu de l’éclat de la colère de ma tante, c’est un profond silence qui émanait de la chambre. Tante Maud et Lucie changèrent de pièce pour inspecter celle de ma cousine. Là, la colère de tante Maud ne se manifesta pas plus.
- »Se pourrait-il qu’elle n’ait pas aperçu ses chaussures ? » Je les avais dissimulées si maladroitement qu’il était improbable que leur découverte nécessite une longue recherche.
- »Fabien, veux-tu venir ici une seconde ? » Tante Maud me convoquait sur les lieux du délit.
Je les y trouvais très calmes, contrairement à ce que j’attendais.
- »Peux-tu me dire ce que c’est que cela ? » Tante Maud désignais les chaussures qui dépassaient de la commode. Je crus bon d’en rajouter.
- »Mais, ce sont tes chaussures ! Lucie les a prises alors que tu le lui avais défendu ! »
Le regard de ma tante m’empêcha de m’enferrer plus avant dans ma pitoyable machination.
- »Il y a juste un léger problème, mon petit Fabien. Lucie et moi sommes allées vérifier, tout à l’heure, juste avant de sortir dans le jardin, que les chaussures étaient bien à leur place. Depuis, nous ne nous sommes pas quittées d’un cheveu. Ce n’est donc pas Lucie qui a dissimulé les chaussures, fort maladroitement d’ailleurs, comme si on voulait qu’elles soient retrouvées au premier coup d’œil. »
Je compris tout de suite que mon plan que je croyais si soigneusement échafaudé s’était retourné contre moi. Les déclarations de Lucie lors du déjeuner, n’étaient qu’un piège dans lequel je m’étais allègrement engouffré.
- »Si ce n’est pas Lucie, qui cela peut-il être ? »
Tante Maud jouait au chat et à la souris et je n’y jouais pas le rôle du chat.
- »Voyons, Marie n’est pas là, ce n’est pas Lucie, ni moi, qui reste-t-il ? Je crois qu’il n’y a que toi »
Tout en prononçant cette dernière phrase, tante Maud m’avait pris le poignet et, sans marquer le moindre signe de résistance je la suivis. Alors qu’elle finissait sa phrase, nous étions arrivés tout à coté du lit de Lucie. Je portais un bermuda qui tenait à ma taille par un élastique. Glissant ses doigts de chaque coté de mes hanches, tante Maud le baissa. Il tomba tout seul à mes pieds. Ma culotte suivit le même chemin jusqu’au niveau de mes genoux.
Tante Maud s’assit sur le lit, indiquant précisément la place qui allait être la mienne dans les minutes qui venaient. Déculotté, exposant non seulement à ma tante, mais également à Lucie mes fesses et mes attributs sexuels, je surpris le regard triomphant et moqueur de ma cousine. Il était clair que la fessée allait m’être administrée en sa présence.
Tante Maud poursuivit :
- »Réfléchissons. Si c’est toi qui as tenté de faire punir ta cousine aujourd’hui, tout laisse à penser que c’était également le cas les autres fois. Lucie a donc reçu la fessée alors qu’elle ne le méritait pas, à plusieurs reprises, y compris avec le martinet. C’est donc toi qui a tout organisé. »
Je crus plus prudent de garder le silence.
- »Je pense que, depuis que je lui donne la fessée, ce n’était pas encore arrivé que je punisse Lucie alors qu’elle ne le méritait pas. N’est-ce pas ? »
- »Oui Maman, c’est vrai ! » Lucie ne se privait pas d’abonder dans le sens de sa mère.
- »Fabien, tu vas donc être puni pour ce que tu as fait aujourd’hui et les autres fois, mais également pour m’avoir obligé à fesser Lucie alors qu’elle n’y était pour rien. Je crois que tes fesses vont s’en souvenir. »
Je voyais nettement le guêpier dans lequel je m’étais fourré. Tante Maud était furieuse. Son indignation se lisait sur sont visage qui s’était durci. De l’avoir conduite à fesser Lucie indûment méritait un châtiment exemplaire qu’elle se promettait m’infliger.
- »Commençons par une bonne fessée ! »
Accompagnant cette dernière déclaration, Tante Maud me fit basculer sur ces genoux. Je connaissais la pose, je la laissais me positionner comme il lui convenait. Marquer ma soumission restait la seule porte de sortie pour tenter d’adoucir la correction qui m’était promise.
La fessée fut à la hauteur de la fureur que tante Maud ressentait. Sa main s’abattait sur mes fesses en respectant un tempo très rapide. C’était un grêle de claque qui me fut administrée en quelques minutes.
Je ne tentais pas de contenir mes pleurs et mes gesticulations. J’en savais l’inutilité. La colère de tante Maud lui donna l’énergie suffisante pour m’administrer une correction d’importance. Bien que n’utilisant que sa main nue, elle la faisait claquer sur mon postérieur avec toute la force dont elle était capable. Bien vite, mes fesses devinrent brûlantes, étape que j’accompagnais de supplications bien que j’eusse su, dès le début, que cela fut inutile.
Ce fut une fessée fulgurante, mais assez brève. Lorsque je fus invité à reprendre la position debout, cela ne manqua pas de m’inquiéter : il n’était pas envisageable que seule fessée aussi courte sanctionnât une bêtise aussi manifeste.
Mon intuition se confirma. Tante Maud me saisit par l’oreille et, les fesses toujours exposées, marchant à petits pas vifs limités par ma culotte qui descendait petit à petit sur mes chevilles, je la suivis dans le séjour.
- »Lucie, veux aller chercher le martinet ! »
Ma cousine ne se fit pas prier. Tante Maud me courba sous son bras et, sa paume largement ouverte reprit le châtiment interrompu quelques instants. Il y eut une courte pause qui suivit le retour de ma cousine. Bien que tournant le dos à la scène, je pus deviner que Lucie revenait munie du martinet dont les manières allaient compléter ma punition.
Tante Maud voulait faire forte impression, elle s’y employa aussitôt. Le martinet entama sa folle sarabande qui se ponctuait des claquements secs des lanières de cuir sur mon épiderme fessier opportunément dénudé. De mon coté, je me livrais à une danse dont la chorégraphie incertaine était accompagnée des cris et suppliques que je poussais sur un rythme très aléatoire. Cette représentation se termina alors que je n’accompagnais plus la correction que d’un beuglement à peine entrecoupé par mes courtes respirations entre deux sanglots.
Lorsque tante Maud me relâcha, mes fesses me brûlaient du bas du dos jusqu’au milieu des cuisses. J’improvisais un ballet dont j’étais l’unique interprète, ma tante et Lucie les deux spectatrices attentives. Mes mains effleuraient à peine la peau enflammée et de petits pas en petits pas, je tournais sur moi-même, comme pour chasser la douleur qui embrasait mon arrière-train. Le spectacle fut abrégé par l’intervention de tante Maud :
- »Allons, file au piquet ! »
Prendre position, mains sur la tête, nez contre le mur, fur affaire de réflexe salutaire. Je savais que tante Maud n’hésiterait pas à continuer la démonstration si mon obéissance n’eut pas été à la hauteur de ce qu’elle attendait.
- »Tu vas y passer toute l’après-midi. Ce soir, je déciderai comment il convient de continuer ta punition. Je te promets que tu vas te souvenir de ce qui arrive à ceux qui font intentionnellement punir les autres. »
Je savais qu’il convenait que je me fasse oublier. J’étouffais donc mes sanglots et je m’immobilisais en position.
La vie reprit son cours dans mon dos. J’entendis marcher, entrer et sortir de la pièce sans que je fusse tenté de vérifier qui étaient les personnes qui me contemplaient.
Un long moment plus tard, la voix de tante Maud me fit sursauter :
- »Lucie, je sors. Je ne serais revenu qu’en fin d’après-midi. Je te confie la surveillance de Fabien. S’il n’est pas absolument immobile au piquet, tu me le diras et cela augmentera sa punition quand je reviendrai. Je compte sur toi pour me signaler toute désobéissance de Fabien, aussi petite soit-elle. »
- »C’est d’accord, Maman, je vais faire attention. »
Le silence revint derrière moi. Je savais que Lucie se montrerait impitoyable, je tendis toute mon énergie pour demeurer absolument statufié. Même si je n’entendais plus de bruit, je ne doutais pas que Lucie gardait un œil suffisamment attentif sur moi pour remarquer tout relâchement.
L’attente commença. Je pouvais difficilement penser à autre chose qu’à la punition qui allait reprendre dès ce soir : comment tante Maud envisageait-elle de me punir ? La fessée allait de soi, mais elle promettait d’être exemplaire. Par ailleurs, il fallait constamment surveiller ma position ce qui ne laissait pas de place au vagabondage d’esprit. Toute mon attention était tournée vers la punition que j’avais reçue et celle que j’allais recevoir. J’étais indifférent au spectacle que je pouvais offrir aux éventuels observateurs.
Je perdis assez vite la notion du temps. Impossible de savoir depuis combien de temps j’étais abandonné en pénitence. Les muscles de mon dos et de mes cuisses commençaient à se raidir me donnant l’impression que l’après-midi avait avancé, sans que je puisse vérifier la véracité de mon impression. Il aurait fallu que je regarde ma montre, donc que j’ôte ma main de sur ma tête, … risque insensé. Un long moment plus tard, rien n’avait changé. Un autre long moment encore, et rien n’indiquait que l’après-midi avait avancé.
J’entendis le bruit feutré d’un déplacement dans la pièce. Puis, quelqu’un s’assit dans le canapé.
- »Je crois que tu viens de bouger. »
L’interpellation de Lucie m’avait pris de court. Je tressaillais.
- »Je vais le dire à Maman dès son retour. »
La panique me submergea. J’imaginais très bien la fureur de tante Maud quand Lucie lui affirmerait que j’avais outrepassé ses ordres. Mon cœur s’emballa et un nœud se forma autour de mon estomac. Après ce qui venait de se passer, il serait totalement inutile de nier et de prétendre que Lucie mentait.
- »Non, Lucie, s’il te plait, ne fait pas ça ! »
Je pris bien garde à ne pas bouger, rompant seulement la consigne de silence.
- »Et en plus, tu parles ! Et bien, quand Maman va savoir ça ! »
- »Lucie, je t’en prie. Je ferai ce que tu veux, mais ne le dit pas à tante Maud ! »
- »Il n’est pas question que je laisse une désobéissance aussi flagrante impunie. Je crois que tu as amplement mérité ce qui t’arrives. Maintenant, tu as le choix. Soit j’en parle à Maman, soit, … »
Lucie laissa sa phrase en suspend. C’est alors que je compris là où elle voulait m’amener. Elle me faisait un remake de la scène que je lui avais jouée hier, lorsque je l’avais conduite à me demander de la punir moi-même plutôt que de prendre le risque que tante Maud s’en mêle.
- »Et oui, tu as compris. Que préfères-tu ? Je me charge de te corriger tout de suite, ou bien veux-tu attendre que Maman s’en charge tout à l’heure ? »
Aucun des deux choix ne m’enchantait.
- »Je te laisse trente secondes pour décider. Au delà, le martinet de Maman aura encore beaucoup de travail ce soir. Je compte … plus que dix secondes, … cinq, … quatre, … trois, … deux, … »
- »Non, attends, je veux bien. »
- »Tu veux bien quoi ? »
- » Que tu … me …, enfin que … »
- »Allons dépêche-toi, que veux-tu dire ? Je n’ai pas que cela à faire. »
- »Que tu me …punisses. »
- »C’est d’accord, dit-elle, si tu me le demandes poliment. »
Je restais interloqué.
- »Alors j’attends ! »
Je n’avais pas le choix. Il fallait maintenant aller jusqu’au bout et le plus vite serait le mieux.
- »S’il te plait, Lucie, veux-tu me punir ? »
- »Et pourquoi faut-il te punir ? »
- »Pour avoir bougé et parlé pendant que j’étais au piquet. »
- »Cela me semble effectivement indiqué. Et comment faut-il te punir ? »
Lucie poussait son avantage.
- »Une fessée. »
- »Je vois que nous sommes d’accord. Retourne-toi ! »
Je lui fis face. D’humiliation à la pensée de ce qui m’attendait, mes larmes avaient recommencé à couler le long de mes joues. Je ne pus soutenir son regard triomphant. Je baissais les yeux, fixant le sol à mes pieds.
- »Viens ici ! »
Je m’avançais vers ma cousine. J’avais gardé mes mains croisées sur le sommet de mon crâne, comme il convient lorsqu’on est puni, ce qui remontait mon tee-shirt sur mon ventre, exhibant ainsi mon sexe qui se balançait de droite à gauche au gré de ma démarche, de petits pas en petits pas. Je n’avais que trois ou quatre mètres à couvrir, mais ils ne parurent très longs. Ma tenue, à demi déshabillé, démontrait ma soumission et mon acceptation de l’autorité de Lucie. De mon plein gré, ce qui ajoutait encore à ma honte, je me préparais à recevoir la fessée de la part de ma jeune cousine.
Enfin, j’arrivais à bon port.
Lucie tapota ses genoux. La consigne n’avait pas besoin d’être expliquée. Je me courbais, puis, posant mes mains sur le canapé, j’achevais de m’allonger sur ses cuisses, positionnant mes fesses, juste sous ses yeux, à la distance adéquate pour éprouver la rigueur de la paume de sa main.
Lucie toucha mes fesses d’une chiquenaude. Je les contractais par réflexe.
- »Attends un peu, me dit Lucie, la fessée n’est pas encore commencée ! »
De sa main, elle caressa mes globes fessiers, insistant sur la raie qui les séparait, comme pour prendre possession d’un territoire qui lui appartenait.
La pression était trop forte, je me mis à pleurer doucement, incapable de supporter l’humiliation que je ressentais, mais sans espoir de me sortir de la situation dans laquelle j’étais empêtré.
- »Parfait, dit-elle, je vois que la punition commence à faire son effet. Tu vas regretter les fessées que tu t’es permis de me donner ces derniers jours. Passons maintenant aux choses sérieuses, depuis le temps que j’attendais cela. »
Je sentis ses muscles se contracter sous l’effort qu’elle faisait pour donner de la vitesse à sa main. Je réagis par un cri au premier contact avec la peau de mes fesses. La claque avait été plus forte que je ne m’y attendais et les effets des lanières du martinet étaient loin d’avoir disparus. Une deuxième fois, sa main s’abattit sur mes fesses avant que j’aie eu le temps de m’y préparer. Méthodiquement, elle frappa une fesse, puis l’autre, d’un rythme régulier.
J’accompagnais chacun de ces soufflets par un cri se terminait en râle. Ce n’était pas que ma cousine m’administrait une fessée particulièrement forte, au regard de celles que j’avais déjà reçues, mais elle venait alors que le châtiment de cet après-midi avait laissée ma peau très sensible à l’échauffement que Lucie lui faisait subir. De plus, l’humiliation de me faire corriger par une demoiselle plus jeune que moi et que je considérais comme une gamine, renforçait l’effet de la punition.
Je luttais contre l’envie de protéger mes fesses de ma main et de me soustraire à la punition pour mettre fin à la souffrance qui m’était infligée. Je n’aurai sans doute eu aucun mal à me lever mais je redoutais les conséquences d’une désobéissance : tante Maud prendrai certainement le relais, et là, plus question de me soustraire à la correction qui serait certainement infiniment plus rigoureuse.
La douleur physique, l’humiliation, je sanglotais alors que la fessée ne venait que de commencer. Je restai allongé en position disciplinaire sur les genoux de ma cousine aussi longtemps qu’elle jugeât bon de me fesser.
Elle ne se lassa pas facilement, elle devait jouir de ce moment où, enfin, elle prenait une éclatante revanche en me transformant en un petit garçon pleurant en recevant une fessée déculottée.
Lorsqu’elle décida que ma punition avait été suffisamment exemplaire ou que la paume de sa main commençait à chauffer au-delà de ce qui était supportable, elle cessa de me fesser. Me soulevant le buste de sa main, elle me fit basculer. Je tombais à genoux sur le sol à sa droite sans cesser de pleurer. Je restais là plusieurs minutes, les mains à quelques centimètres de mes fesses sans oser les toucher, sachant parfaitement que cela ne ferait qu’aviver la douleur.
- »Allons, debout ! »
Lucie accompagna son ordre d’une claque sur ma cuisse, m’incitant à obéir au plus vite.
- »Les mains sur la tête ! »
Je m’exécutais promptement, ne tenant pas à fournir un motif à Lucie pour reprendre la punition.
- »Retourne au piquet ! Et que je ne te vois plus bouger ! »
Je n’avais pas quitté cette place quand tante Maud rentra un peu avant le dîner.
- »A-t-il été sage ? » demanda-t-elle à Lucie
- »Hum, oui, ça a été, répondit cette dernière »
Mon avis n’était pas requis, j’estimais qu’il n’était pas opportun d’en faire état.
Je restai au piquet tout le temps que dura la préparation du repas. Marie qui n’avait pas été là de l’après-midi rentra pour contempler mes fesses probablement marquées par les châtiments successifs. Quand il fut l’heure de se mettre à table, tante Maud m’appela.
La culotte toujours baissée, je traversais de nouveau la pièce pour venir me présenter devant ma tante et mes cousines.
« Ta punition n’est pas terminée. Nous verrons comment il convient de la continuer juste après le repas. Rhabille-toi pour venir manger. »
Sous trois regards féminins, je dus remonter ma culotte en prenant des précautions afin de ne pas ajouter de trop à l’irritation de ma peau. Il est vrai que la pudeur n’était pas de mise après avoir exhibé mes fesses et mon sexe toute l’après-midi. Toutefois, se reculotter devant témoins est presque aussi humiliant que de devoir baisser sa culotte en public. Ma tante n’en avait cure et il n’était pas l’heure de faire valoir mes doléances.
Le pantalon reboutonné, j’eus l’autorisation de m’asseoir à ma place, ce que je dus faire avec une prudence et une douceur bienvenues.
Lucie était rayonnante. De m’avoir administré une fessée l’avait épanouie. Un grand sourire ne quittait pas son visage. Elle ne cessait de me dévisager, arborant un air ironique. A chaque fois qu’elle me regardait, je ne pouvais soutenir son regard. J’y voyais les images que ni elle ni moi n’étions prêts à oublier : un grand garçon de dix-huit ans, déculotté, à plat ventre gigotant en travers de ses genoux et sanglotant de la fessée qui lui était administrée.
Le dessert tout juste avalé, ma tante ne perdit pas de temps.
« Fabien, les mains sur la tête et tu retournes au piquet. » Je regagnais mon coin familier.
Bientôt les bruits de rangement, puis de vaisselle cessèrent. Ma tante et mes cousines me rejoignirent, personne ne voulait manquer le spectacle.
« Je t’attends Fabien. »
Quelques pas et je me retrouvais debout devant tante Maud. J’étais encore habillé décemment, cela ne saurait durer.
« Pour avoir intentionnellement fait punir Lucie tu as mérité une bonne fessée. Tu l’as reçue en partie cet après-midi et tu vas en recevoir la suite ce soir. Toutefois, ta cousine a reçu plusieurs fois la fessée alors qu’elle ne l’avait pas mérité. Pour cela, tu mérites une punition un peu particulière. Va chercher le martinet ! »
Je n’avais pas compris de quoi tante Maud voulait parler. En quoi recevoir une fessée avec le martinet représentait une punition particulière ? Avait-elle l’intention de me fesser particulièrement longtemps ou très vigoureusement ? Ce n’était pas le moment de demander des explications. Une consigne venait de m’être donnée je l’exécutais aussitôt.
Je revins et tendis l’instrument de mon châtiment à tante Maud.
- »Non, fit-elle, ce n’est pas comme cela que va se dérouler la suite de ta punition. Comme c’est Lucie qui, par ta faute, a reçu la fessée alors qu’elle ne le méritait pas, il est juste qu’elle te la rende. Va lui donner le martinet. »
Je restais médusé. Recevoir la fessée en privé de la part de ma cousine était déjà quelque chose de difficile à supporter, mais devoir m’y soumettre « officiellement » dépassait en horreur tout ce que j’avais pu imaginer.
Jusqu’à maintenant, Lucie comme moi ne pouvions pas faire état des fessées qu’elle m’avait administrées : moi, parce que cela dévoilerait la désobéissance qui l’avait motivée, et elle, parce qu’elle n’était pas autorisée à m’administrer un châtiment. Nous risquions tout deux une sévère punition, dont nous connaissions à l’avance la nature.
La phrase de tante Maud venait de bouleversé ce fragile équilibre. A l’avenir, Lucie pourrait se vanter de m’avoir fessé, je prévoyais une large diffusion de cet épisode à tout son entourage et peut-être même au mien. Lucie ne se gênerait certainement pas pour y accorder toute la publicité possible.
- »Non, tante Maud, s’il te plait. Pas Lucie ! »
- »Fabien, je t’ai demandé de faire quelque chose ! »
- »Non, non, s’il te plait ! »
Je savais la décision de ma tante irrévocable. Je ne trouvais pas les mots pour plaider ma cause, mais je ne me décidais pas à obéir.
- »Fabien, si tu n’obéis pas tout de suite, ta punition sera plus grosse encore ! »
Je restais devant elle, tenant le martinet au bout de mon bras, espérant encore qu’elle s’en saisirait pour me punir de sa main.
- »Ca suffit, maintenant ! »
Tante Maud se leva et en me prenant par le bras, elle me conduisit aux pieds de Lucie. Je n’osais pas résister à cet assaut direct.
- »Maintenant, tu lui donnes le martinet ! »
Je tendis vaguement le bras et Lucie me prit le martinet des mains.
- »Bon, baisse ton pantalon, tout de suite ! »
Je restais paralysé, debout face à Lucie que je ne regardais même pas. La patience de ma tante avait des limites et je savais que je les approchais dangereusement.
- »Fabien, si c’est moi qui doit te baisser le pantalon, tu ne coupes pas à une autre punition ! »
La menace était explicite, mais me préparer moi-même à recevoir en public une fessée de la part de ma cousine était au-delà de mes forces.
Je n’eus pas à attendre bien longtemps. Tante Maud déboucla ma ceinture.
_ »Non, je vais le faire ! »
J’avais franchi la ligne jaune et je tentais de repasser du bon côté en obéissant bien que cela fusse tardif. Je portais mes mains à ma ceinture pour achever de baisser mon pantalon.
Tante Maud me donna une claque sur la main.
- »C’est trop tard, je t’ai donné une chance de clore l’incident ce soir, tu ne l’as pas saisi. Enlève tes mains de là. C’est moi qui te déculotte. »
Elle déboutonna le pantalon et le fit glisser sur mes chevilles.
- »Lucie, c’est à toi de prendre les choses en main. Il faut que tu lui donnes une bonne fessée. »
Lucie posa le martinet sur le canapé, à coté d’elle. Avec horreur, je la vis diriger ses mains vers mes hanches, glisser ses pouces sous l’élastique de ma culotte et la faire descendre pour me déculotter. Je n’osais pas m’y opposer, un tel geste aurait probablement des conséquences incalculables.
A plusieurs reprises, je m’étais trouvé la culotte baissée devant ma cousine. Sa présence n’avait jamais empêché tante Maud ou ma mère de me dénuder les fesses pour m’administrer le châtiment mérité. Cette après-midi encore je m’étais présenté devant elle pour y subir une fessée qui n’était, si on regarde les choses objectivement, que le juste retour de celles que je lui avais administrées les jours précédents. C’était comme s’il s’agissait de rétablir l’équilibre. Ce soir, les choses étaient différentes. Tante Maud lui avait donné autorité sur moi, la plaçant sur un piédestal où je ne saurais plus la rejoindre. Elle était la grande personne, et moi le petit garçon qu’il convient de punir.
Lucie me prit par le poignet et m’attira vers elle. Je ne pus faire qu’un pas avant de buter dans ses pieds. Après, il me fallut me courber, suivre le mouvement qu’elle m’imposait pour me retrouver allongé en travers de ses genoux.
Ma cousine avait été suffisamment souvent spectatrice lors de l’administration d’une fessée et en avait reçues bien assez pour que ses gestes soient précis et ne marquent aucune hésitation. Elle rectifia ma position en me faisant glisser quelque peu, puis jugeant que j’étais à ma place, elle se prépara.
Les lanières du martinet sifflèrent, puis cinglèrent mes fesses. Je tressaillis, puis mes muscles se tétanisèrent pour absorber la douleur qui déferla en une vague brûlante. La fessée prit alors son rythme régulier.
Un martinet à la main, il est facile pour qui que ce soit d’infliger une formidable correction quand les lanières sont appliquées sur les fesses nues. La différence de constitution entre Lucie et moi ne me mit pas à l’abri de recevoir un châtiment dont, rapidement, toute mon attitude démontrait la rigueur et l’efficacité.
Bien entendu, si je m’étais levé, j’aurai pu, en utilisant notre différence de force, me soustraire à la fessée. D’une part la présence certainement attentive de tante Maud m’en dissuadait. Il était évident qu’une rébellion aurait des conséquences considérables. D’autre part, me soumettre à la fessée, quand tante Maud l’avait jugée nécessaire, faisait tellement partie des habitudes qu’il m’aurait fallu un effort de raisonnement pour envisager de façon consciente de tenter de me soustraire au châtiment que, au fond de moi, je savais mérité. Lucie, en recevant l’onction de sa mère, avait, en quelque sorte, hérité d’une part de sa légitimité à me corriger.
Le martinet n’avait pas tracé ses sillons plus d’une dizaine de fois sur mon postérieur que ma gesticulation sur les genoux de ma cousine s’accompagna du concert habituel de supplications avortées alternant avec des sanglots de plus en plus mal étouffés.
Lucie n’interrompit la fessée qu’une ou deux fois pour me repositionner sur ses genoux lorsque mes contorsions m’avaient fait glisser, rendant, pour elle, l’administration de la fessée mal commode.
Quand elle cessa, mes fesses et le haut de mes cuisses sur lequel elle avait achevé la punition, étaient en feu. J’avais la sensation que ma peau était raide, prête à se craqueler au moindre étirement.
Je restais allongé en travers des genoux de la jeune fille, le temps de reprendre un peu mes esprits. Lucie ne m’en laissa pas complètement le loisir.
- »Allons, debout ! »
Elle accompagna son ordre d’une claque sur mon derrière ce qui me donnait une idée de ce qui m’attendait si je n’obéissais pas promptement.
Mon premier réflexe fut de poser mes mains sur la partie douloureuse de mon anatomie. Je fus aussitôt rappelé à l’ordre.
- »Fabien, cela suffit, gronda Lucie. Va donc au piquet pour finir la soirée ! »
Sanglotant, reniflant, pleurnichant, je me hâtais vers le mur qui m’était désigné du doigt, bien décidé à m’y faire oublier afin de ne pas prendre le risque de revenir tester une nouvelle fois les capacités punitives de ma cousine.
La vie reprit son cours normal. Ma présence debout le nez contre le mur, les mains croisées sur la tête, la culotte baissée et les fesses écarlates exposées aux regards, n’était pas une raison suffisante pour perturber l’activité habituelle de la soirée. Seul le bruit que j’émettais pour exprimer ma douleur et ma honte mêlées, représentait une gêne. Rappelé à l’ordre par ma cousine, je mis vite fin à cette manifestation intempestive.
Dans mon dos, on commençait à parler d’aller se coucher. J’attendais l’épilogue de cette longue soirée, espérant qu’elle ne se conclurait pas par une autre fessée, je pensais en avoir eu mon compte pour la journée.
- »Fabien, viens ici ! » Ma tante s’était réservé le droit de clore la punition. Je ma présentais devant elle en gardant la pause. Baisser les mains ou remonter ma culotte aurait été prématuré. L’un de ces gestes aurait certainement suffit pour justifier une nouvelle fessée.
- »Pour ce soir, je crois que cela suffit. Tu as été puni certainement au-delà de ce tu avais pensé mériter. »
Intérieurement, je soufflais. La punition était terminée. Je pensais alors qu’il ne me restait plus qu’à attendre l’autorisation de me reculotter qui serait probablement précédée d’un sermon qu’il me faudrait entendre dans cette attitude soumise.
Il était préférable de l’écouter attentivement bien que ce genre d’exercice ne comportait pas de surprise : c’était la promesse d’une fessée bien plus sévère si je recommençais. En effet, laisser apparaître mon inattention à ce moment déclencherait une série de claques bien senties sur mes fesses, histoire de récupérer l’écoute nécessaire à l’efficacité de la semonce.
Toutefois, cette fois, la routine ne serait pas respectée.
- »Tu n’as pas oublié, j’espère, que tu t’es permis de désobéir alors que, tout à l’heure, je t’ai ordonné de baisser ta culotte. »
La sévérité de la punition et l’humiliation d’avoir été fessé par ma cousine m’a fait sortir de la tête ce petit détail. Avec horreur, j’en voyais maintenant l’importance. Résister, alors que la fessée avait été décidée, était considéré comme une faute très grave qu’il n’était pas envisageable de laisser passer sans une sanction magistrale.
- »Je crois que c’est parce que tu ne voulais pas recevoir la fessée de la part de Lucie. Cependant, c’était une nouvelle fois une désobéissance intentionnelle. Je n’ai pas l’intention de la laisser passer. Toutefois, il faut quelque chose d’exceptionnel, en rapport avec ce qui a provoqué ta désobéissance. En punition, je donne l’autorisation à ta cousine de te fesser, toute la journée de demain, aussi souvent et aussi sévèrement qu’elle le jugera bon. »
Je n’en crus pas mes oreilles. Cependant, je reconnaissais bien là la logique de punition qu’appliquait ma tante : avoir tenté de me soustraire à une fessée me condamnait à la recevoir une nouvelle fois, en beaucoup plus sévère.
- »Il va de soi que si tu fais seulement semblant de résister une nouvelle fois ou de désobéir à ta cousine, je prolongerais la punition d’une autre journée. »
Puis, se tournant vers Lucie, elle poursuivit :
- »Veux-tu bien t’occuper de Fabien durant une journée ? »
Elle ne put que hocher de la tête.
- »Attention, si tu as le droit de le punir comme tu le juges bon durant une journée, tu dois également prendre soin de lui. Je te le confie pour une journée. Il doit t’obéir mais tu dois faire attention, particulièrement si la fessée que tu lui as donnée lui a abîmé les fesses. C’est bien entendu ? »
- »Oui Maman ! »
Ma tante me prit par le poignet et me fit pivoter légèrement afin d’apercevoir mes fesses.
- »Je crois d’ailleurs qu’il faut commencer ce soir. Les punitions que Fabien a reçues aujourd’hui ont marquées ses fesses de façon importante. C’est à toi te t’en occuper. »
Lucie se leva et elle m’indiqua du doigt la direction de ma chambre. Elle confirma cet ordre d’une claque sur mes fesses, tout en jetant un regard hésitant en direction de Tante Maud qui approuva d’un hochement de tête, lui confirmant que ce genre d’initiative faisait partie désormais de ses prérogatives. Je ne demandais pas mon reste et je pris le chemin qui m’était indiqué, à petits pas limités par mes vêtements qui, étaient tombés sur mes chevilles. Je parcourus ainsi tout le chemin jusqu’à ma chambre.
Lucie en ferma la porte. Un grand sourire éclaira son visage.
- »Toute une journée, ça va être dur pour toi ! »
Je gardais les yeux baissés. Que pouvais-je dire ? J’étais d’accord avec ma cousine. La journée de demain promettait d’être difficile.
- »Tu ne bouges pas, tu m’attends là »
Lucie sortit de la chambre, me laissant là, les fesses à l’air, dans l’attente de son retour. J’étais très abattu. Cette après-midi ne s’était pas déroulée tel que je l’avais imaginée et j’étais tombé dans le piège que ma cousine m’avait tendu et il ne m’était pas possible de m’en sortir avant une journée entière.
Mes fesses me brûlaient. J’imaginais sans mal les marques de martinet qui devaient les strier. Il y avait un miroir à quelques pas. Je me décalais de quelques dizaines de centimètres en je me tournais afin de vérifier, de visu, ce que je ressentais. Mon postérieur était rouge vif. Cette couleur se prolongeait jusqu’au milieu de mes cuisses. Comme à chaque fois que le martinet était utilisé pour administrer une correction, il avait laissé des traces plus sombres, légèrement courbées qui dessinaient un quadrillage irrégulier.
Lucie me surprit dans cette position quand elle revint.
- »Que fais-tu là ? Je t’avais demandé de ne pas bouger en m’attendant. »
Elle fit les quelques pas qui lui permirent de me rejoindre, puis sa main claqua violemment mes fesses une dizaine de fois. Je ne pus retenir un cri à chaque fois que sa main entra en contact avec mes fesses dénudées. Je pris bien garde à ne pas me dérober, subissant mon châtiment jusqu’au bout.
- »Si tu ne sais pas obéir à un ordre aussi simple, je crois que demain tu vas avoir une journée difficile ! »
Je ne bougeais pas. Je gardais une attitude soumise, sachant que d’ici, demain soir, il était préférable de faire profil bas. Lucie alla s’asseoir sur mon lit. Elle posa une petite fiole sur ma table de nuit.
- »Viens ici ! »
J’obéis aussitôt bien que je fusse très inquiet. Je ne me sentais pas capable de subir une nouvelle fessée et je craignais de me dérober. J’en connaissais alors la sanction : une journée supplémentaire, soumis à l’autorité de ma cousine.
Lorsque je fus face à elle, Lucie d’un geste m’ordonna de me coucher sur ses genoux. Elle coinça mon buste sous son coude gauche. Je crispais les fesses dans l’attente de la première claque. Elle se fit attendre. Lucie préparait quelque chose que ma position m’empêchait de voir.
Je sentis alors un liquide froid qui coulait sur ma peau. De sa main, Lucie massait mes fesses, étalant la lotion qu’elle avait appliquée. Le soulagement fut immédiat. Je ne savais comment me comporter, hésitant entre la volonté de faire durer ce moment d’apaisement de la douleur grâce au massage que Lucie me prodiguait et la honte d’être dans cette position, entérinant la soumission à l’autorité de ma cousine, comme si j’étais un petit garçon dont elle prenait soin et qu’elle pouvait corriger à sa guise.
Hélas, ce n’était pas une illusion. Je n’avais pas le choix. Lucie me traitait comme un petit enfant, bien que je fusse plus âgé qu’elle. Je supputais que cela n’était pas fini et qu’il faudrait en passer par là toute une journée durant. Elle s’était donné le rôle d’une grande sœur ou d’une baby-sitter qui était chargée de m’apprendre à obéir aux grandes personnes dont elle faisait à l’évidence partie. Je me doutais que c’est exactement ce qui allait se passer les 24 prochaines heures. L’obéissance immédiate allait être mon lot, ponctuée de fessées probablement retentissantes, Lucie n’allait pas s’en priver.
Lorsqu’elle jugea l’état de mes fesses satisfaisant, Lucie se pencha et elle fit glisser mon pantalon sur le sol. Ma culotte suivit. Lucie me libéra alors et elle me donna une petite tape sur les fesses, comme le fait un adulte pour souligner un ordre à un enfant.
- »Allons, debout ! »
Devant elle, je ne cherchais pas à dissimuler ma nudité, sachant que cela ne pourrait qu’exaspérer ma cousine qui attendait une soumission totale de ma part. Sans dire un mot, elle fit passer mon tee-shirt par-dessus ma tête, me laissant tout nu au milieu de la pièce.
- »Où as-tu rangé ton pyjama ? »
Elle avait décidé de me mettre au lit, jouant parfaitement son rôle de baby sitter. Lucie me passa le haut du pyjama sans me laisser la moindre initiative. Elle s’accroupit alors, et me présenta la jambe gauche du pantalon de pyjama que j’enfilais. Enfin, après m’avoir fait enfiler la droite, elle remonta la culotte, me couvrant les fesses.
- »Allez, au lit ! »
Une nouvelle petite tape sur les fesses accompagna son ordre. Je me glissais dans les draps, me couchant à plat ventre.
En passant sa main dans mes cheveux, puis, délicatement, elle déposa un bisou sur ma joue.
- »Tu vois, quand tu veux être sage, tout va bien. Si tu continues demain, tu verras, je ne te donnerai la fessée pas plus de quatre ou cinq fois dans la journée. »
Une dernière tape sur les fesses à travers le drap et elle sortit de ma chambre.
- »Maintenant, c’est l’heure de dormir. Je ne veux plus t’entendre ou alors … »
Elle éteignit la lumière et ferma la porte. Silencieusement je me mis à pleurer, la figure enfouie dans l’oreiller pour étouffer les sanglots.

1 commentaire:

  1. J'aurais adoré être à la place de Fabien.
    Surtout fessé par Lucie plusieurs fois dans une même journée,

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