samedi 10 décembre 2016

Fabien - chapitre 9

Madame Leblanc tenait ses promesses. Tout en étant confortablement installés chez elle, nous étions fermement tenus en mains. La présence des cinq grands adolescents que nous étions, ne provoquait pas les scènes domestiques pénibles provoquées par les premières velléités d’indépendance. Une fois la faute identifiée, la sanction suivait : une bonne fessée. Elle respectait également l’engagement pris de nous faire passer une année studieuse. Nous profitions de son savoir faire en la matière. Enseignante, elle-même, elle savait nous aider dans le travail scolaire, nous apprenant à organiser notre travail, à persévérer face aux inévitables difficultés que nous rencontrions régulièrement.
Son exigence quant à la qualité de notre travail était très élevée. Elle surveillait attentivement nos résultats scolaires. Nous étions tenus de lui montrer toutes les notations obtenues, elle veillait à ce que nos devoirs fussent faits avec application et nos leçons apprises quotidiennement. Bien évidemment, tout relâchement dans ce domaine se traduisait par une fessée qui remettait le paresseux dans la voix du travail acharné.
C’était d’ailleurs le motif de punition le plus courant chez Madame Leblanc. Je n’y échappais pas.


A tour de rôle, juste avant le repas, nous devions aller montrer notre travail à Madame Leblanc qui jouait le rôle de répétitrice. Nos devoirs étaient soigneusement examinés, ils devaient être d’une propreté irréprochable et nous étions interrogés sur le contenu de ce que nous avions écrit. Puis chacun récitait ses leçons. Chaque cours de la journée devait être appris le soir même. Pour moi qui, jusqu’à présent, avait effectué toute ma scolarité sans apprendre par cœur, ce fût un exercice nouveau dont mes résultats scolaires ne tardèrent pas à bénéficier. Des questionnements judicieux contrôlaient nos savoirs sur nos leçons. Les inévitables erreurs étaient sanctionnées.
Sylvie fût la première à subir les conséquences de leçons mal apprises. Ce jour là, ce fût elle qui alla faire contrôler ses devoirs. Madame Leblanc regarda les cahiers qui lui étaient présentés, comparant le travail fait à ce qui était noté sur le cahier de devoirs qui avait été instauré pour chacun d’entre nous. Elle interrogea la jeune fille sur quelques points qui lui semblaient importants.
- »C’est bien, Sylvie, passons maintenant aux leçons. Tu vas me démontrer ce théorème. » Elle cita un mon que je ne compris absolument pas. La jeune fille se dirigea vers le tableau, prit une craie et commença à écrire. Pendant ce temps, Carole fût appelée et montra l’avancée de son travail. Elle rédigeait un mémoire. Sa production de la journée sembla convenir à Madame Leblanc qui la renvoya à sa place. Sylvie, de son coté, était en panne. Depuis quelques minutes, elle n’écrivait plus rien.
- »Alors Sylvie, où en es-tu ? » A cette apostrophe, la jeune fille sursauta, puis baissa la tête.
- »As-tu l’intention de recommencer comme l’année dernière et rater ta maîtrise pour la deuxième année ? J’ai promis à tes parents que tu travaillerais suffisamment pour la réussir et j’ai l’intention de tenir ma promesse. Viens ici ! »
Elle prit la jeune fille sous son coude, releva sa jupe et baissa sa culotte. La main de Madame Leblanc vint claquer les rondeurs de la jeune fille qui gémissait sous la correction. Madame Leblanc s’arrêta aux premiers sanglots.
- »Va chercher tes cours et apprends-moi ce théorème. » La culotte toujours au niveau des genoux la jupe relevée, Sylvie traversa la pièce pour prendre les feuillets adéquats et retourna se mettre au piquet où elle se plongea dans la lecture. Ce fût à moi de démontrer que mes leçons étaient sues. J’eus des sueurs froides quand Madame Leblanc fronça les sourcils suite à une de mes réponses. Sa question répétée, j’eus une deuxième chance, ce qui me permit de répondre correctement. Elle se retourna alors vers Sylvie.
- »Allons Sylvie, finis-moi la démonstration de ce théorème ! » La jeune fille s’approcha du tableau et quelques hésitations plus tard, elle en venait à bout.
- »Bien, fit Madame Leblanc, passons à quelques questions. » Les deux premières réponses furent satisfaisantes. A la troisième, la jeune fille se mit à bafouiller. Les traits du visage de Madame Leblanc marquèrent leur contrariété.
- »Sylvie, fait un peu attention ! » Elle reposa la question. Un grand silence suivit. Sylvie ne savait plus quoi répondre. Des larmes se mirent à couler le long de ses joues. Sans dire un mot, Madame Leblanc se saisit de la règle et revint vers la jeune fille.
- »Oh non Madame, s’il vous plait ! »
Elle reprit néanmoins d’elle même la position courbée, laissant Madame Leblanc la ceinturer de son bras gauche. La règle frappa le centre des fesses, bien à plat, faisant résonner l’écho de la fessée. Les sanglots reprirent immédiatement et la jeune fille se tortillait sous les coups de règle dont elle marquait chaque application par un cri interrompant provisoirement ses pleurs. Madame Leblanc frappait avec une régularité de métronome. La totalité des fesses, puis le haut des cuisses furent l’objet de son attention.
Quand Sylvie put se relever, elle fût expédiée de nouveau au piquet, ses cours à la main, avec une menace explicite s’ils n’étaient pas sus à la prochaine interrogation.
Julie et Béatrice subirent leur examen avec succès. Sylvie fût alors rappelée pour une troisième fois. Ses réponses furent enfin satisfaisantes, elle put remonter sa culotte, ce qui ne se fit pas sans une crispation du visage quand le tissu toucha la peau de ses fesses.

Nos résultats scolaires, quand ils étaient médiocres, étaient sanctionnés par la fessée. Il est difficile d’être bon dans toutes les matières aussi, chacun d’entre nous fûmes corrigés pour une note trop basse, y compris Carole. Compte tenu du niveau des études qu’elle suivait, la jeune fille n’avait pourtant plus de composition. Toutefois, la punition ne l’épargnait pas.
Un soir, alors que nous étions tous attentionnés à nos devoirs, Carole se leva et tendit une enveloppe à Madame Leblanc qui l’ouvrit et lu la lettre qu’elle contenait. Elle regarda la jeune fille dans les yeux.
- »Sais-tu ce que m’écrit ton professeur d’histoire littéraire ? »
- »Non Madame. » Sa voix tremblait, prouvant qu’elle avait une idée assez précise du contenu du courrier. Il ne devait pas s’agir de louanges.
- »Il est écrit que tes productions, depuis quelques jours, sont de piètre qualité. Ton professeur suggère qu’il serait utile de t’encourager à plus de ténacité dans ton travail. Qu’en penses-tu ? »
- »Je ne sais pas, Madame. Peut-être que oui. » Dit-elle d’une voix qu’on entendait à peine.
- »Explique-moi ce qui a motivé cette lettre ? »
- »Ce que je lui ai rendu était plein de fautes. Il y avait même des phrases qui n’étaient pas compréhensibles. Il m’a grondé et m’a dit qu’il vous faisait un courrier. »
A cette occasion, j’appris que bon nombre des professeurs de cette ville étaient au courant des méthodes de Madame Leblanc pour sanctionner le travail de ses pensionnaires quand il était insuffisant. Certains d’entre eux n’hésitaient pas à proposer une punition quand ils jugeaient qu’il était temps d’intervenir. Un courrier était alors porté par celui qui méritait une correction. Madame Leblanc se chargeait d’officier.
Carole portait un jean qu’elle dut déboutonner et faire glisser jusqu’à ses chevilles. Puis elle s’avança vers Madame Leblanc, se courbant afin de se soumettre à la punition qui lui était promise. Sa culotte fût promptement baissée et, une sévère fessée lui laissa, en quelques minutes, les fesses incandescentes. Elle acheva de pleurer au piquet.

Je reçus également assez souvent la fessée quand mes notes étaient trop basses. L’école dans laquelle j’étudiais, ponctuait ses programmes d’interrogations écrites régulières, contrairement aux habitudes de l’université. Il y avait donc une production particulièrement dense de notes qui constituaient autant de risques potentiels de punition. La plupart des matières ne me posaient aucun problème. Du jour où les exigences de Madame Leblanc m’ont contraint à passer du temps sur mes cours, je me suis découvert des facilités qui se sont rapidement traduites en une augmentation significative de mon niveau scolaire. Cela passa, toutefois, par une période où il me fallut intégrer cette nouvelle façon de travailler. Mes fesses furent mises à contribution pour accélérer cet apprentissage. Dès le deuxième trimestre, je figurais dans le peloton de tête pour la plupart des cours, les occasions de fessée s’espacèrent.
Seules deux matières résistaient encore à la méthode de Madame Leblanc : l’économie et l’anglais. En ce qui concerne l’économie, mes résultats étaient en dents de scie. Je pouvais être bon, voire très bon et à d’autres moments avoir des notes médiocres. Si la moyenne était satisfaisante, juste au dessus de 12, les ratés me valurent quelques fessées retentissantes. J’en parlerais plus loin.
L’anglais était ma vraie bête noire. Je n’étais pas mauvais en oral, mais l’écrit était une vraie difficulté. A chaque fois que le professeur nous rendait un devoir, l’angoisse m’étreignait. La note était à chaque fois en dessous de 10 et souvent inférieure à 5. C’était une journée gâchée par la perspective de ce qui m’attendait à la maison. Dès que je m’installais à mon bureau pour le travail du soir, je sortais le devoir, le portait à Madame Leblanc qui, après l’avoir lu, invariablement passait à la punition.
Bien que rapidement habitué à être déculotté devant les filles avec qui je partageais le toit de Madame Leblanc, cela restait toujours une épreuve qui nécessitait, de ma part, un effort de volonté pour me convaincre qu’il n’y avait pas d’autre solution que de me soumettre. Il m’était plus difficile, dans un premier temps, de baisser ma culotte et d’exposer tant mes fesses que mes attributs sexuels en public, que de recevoir la fessée proprement dite de la part de Madame Leblanc. Quelques semaines avaient suffit à me convaincre de sa légitimité à me punir. Il faut dire que je n’ai jamais pu prendre sa justice en défaut. Chacune des fessées qu’elle administrait était méritée et sanctionnait un comportement inapproprié selon les règles propres au groupe que nous composions.
Je devais me préparer, dénuder mes fesses pendant, bien souvent, qu’elle faisait autre chose. Puis, les fesses à l’air, j’attendais qu’elle soit disponible pour me punir. Je suis resté à patienter ainsi parfois pendant plusieurs minutes qui m’ont semblé des années tellement ma honte était forte. Enfin, quand la punition commençait, je ne pouvais faire autrement que de consacrer mon attention sur la douleur provoquée, oubliant momentanément les regards posés sur mes fesses, mon sexe étant, à ce moment là, quel que soit la position, dissimulé dans les jupes de Madame Leblanc.
Elle était attentive à ce que la punition en soit une effective. Avoir la culotte baissée signifiait finir en larmes. Parfois elle s’arrêtait dès les premiers vrais gémissements et les premiers pleurs, souvent elle poursuivait, adaptant la rigueur de la correction à l’importance de la faute commise.
Mes premières mauvaises notes furent sanctionnées par des fessées administrées à main nue. Puis, la régularité de mes contre-performances se confirmant, elle utilisa la règle plate pour me motiver à relever mon niveau d’anglais. Immanquablement après une telle correction, mes fesses portaient des traces rouges incandescentes qui ne disparaissaient que deux jours plus tard.

Vers la fin du mois de novembre, il y eut une période où en trois semaines, je reçus quatre fois la fessée pour des notes d’anglais insuffisantes. Cette dernière fois, elle utilisa la baguette qui laissait des marques bien plus douloureuses et persistantes que la règle. Courbé sous son coude, je gigotais et je hurlais à chaque fois que la baguette frappait mes fesses. Crispant mes muscles fessiers puis les relâchant, levant une jambe puis l’autre, j’exécutais une danse qui démontrait, si besoin était, l’efficacité de la punition. Elle avait sans doute décidé de sévir plus fortement que les dernières fois car la fessée dura plus longtemps que celles que j’avais reçues auparavant pour le même motif.
Je fus invité à aller m’installer au piquet, les mains sur la tête comme le voulait la coutume locale. Au bout d’une ou deux minutes je reçus l’ordre de me taire, « mes beuglements indisposaient mes compagnes ». Dans mon dos, le temps d’études se poursuivait. Je passais ainsi un bon quart d’heure. Madame Leblanc me rappela. Elle était debout devant une chaise qui avait été disposée au milieu de la pièce. Sa position pouvait annoncer une nouvelle fessée. Tel ne fût pas le cas.
- »Viens ici Fabien ! » Sa voix s’était adoucie indiquant que la correction que j’avais reçue était suffisante. Elle me replaça en position sous son coude et s’assit sur la chaise, faisant reposer mon buste sur ses genoux, ma tête sur son coté à hauteur de sa hanche gauche. J’enfouis mon visage dans le tissu de sa jupe qui absorba mes larmes qui coulaient encore abondamment. Sa main vint se poser sur mes fesses et d’une douce caresse elle massa mon postérieur endolori. Elle continua ainsi, attendant que je me calme, puis, elle prit la parole.
- »Fabien, on ne peut pas continuer ainsi. Je vais devoir te donner une fessée presque chaque jour. Je ne crois pas que tu en ais envie, n’est-ce pas ? »
- »Oh non, Madame, » répondis-je la voix un peu étouffée par le tissu de la jupe.
- »Il faut qu’on fasse quelque chose pour améliorer tes résultats en anglais. Que penserais-tu d’avoir des cours particuliers ? Crois-tu que ce serait une bonne idée ? »
- »Euh, oui. »
- »Voilà ce que je te propose : deux fois par semaine, Carole te donnera un cours d’anglais. Elle t’aidera à comprendre tes cours, à corriger tes erreurs et à apprendre tes leçons de façon plus approfondie. Tu pourras ainsi parler en anglais correctement durant le temps du cours particulier. Comme Carole veut devenir professeur, cela lui fera un bon entraînement. Qu’en penses-tu ? Es-tu d’accord ? »
- »Oui Madame. »
- »Bien, voilà une bonne chose de faite, nous commencerons dès demain. »
Elle continua la caresse quelques instants, puis je fus renvoyé à mon bureau pour y faire mes devoirs.

Le lendemain, après avoir fait mes devoirs habituels; Carole et moi fûmes envoyés dans la salle contiguë.
- »Ici, vous pourrez parler plus facilement. J’attends de toi que tu sois attentif ! » me conseilla Madame Leblanc.
Carole prit son rôle très au sérieux. Visiblement elle avait préparé ce premier cours de sa carrière. Elle avait repéré la nature des difficultés qui m’avaient valu une fessée le soir avant. Les exercices qu’elle me proposa portaient sur le point de grammaire que je n’avais pas intégré et sur du vocabulaire d’anglais commercial que j’étudiais en ce moment.
- »Fabien, tu fais ces deux exercices et tu viens me voir quand tu as fini. »
- »D’accord Carole, » répondis-je docilement.
Je me mis à la tâche. Le devoir ne me sembla pas plus facile que celui que j’avais raté. Je m’appliquais cependant, ce que Carole put constater lorsque, discrètement, elle passa derrière moi, regardant par dessus mon épaule ce que je faisais.
Au bout d’une dizaine de minutes, j’étais au bout en ayant donné toute mon attention. Il me restait à aller voir Carole.
- »Voilà, lui dis-je, j’ai fini ! »
Carole prit mon cahier et lut ma production.
- »Bon, fit-elle, viens avec moi ! » Elle retourna dans la pièce d’où je venais et me dit :
- »Assied-toi ! » Je repris place sur ma chaise. Elle approcha un siège et s’assit tout contre moi, sa jambe touchant la mienne. Ce qui me troubla quelque peu. Elle avait commencé à parler sans que je fis attention à ses propos.
- »Fabien, s’il te plait, veux-tu être un peu plus attentif ! » me dit-elle d’une voix sévère comme si elle me grondait. Je repris pied avec la réalité.
- »Et bien, dit-elle, tu n’es pas très fort. Je vais t’expliquer. »
Patiemment, elle reprit chacune de mes erreurs, une à une, m’aidant à raisonner pour comprendre pourquoi je m’étais trompé. Elle variait les exemples, mettait les mots nouveaux en relation avec d’autres que je connaissais déjà. Arrivée au bout de ses explications, elle me demanda de refaire l’exercice. Je sus en venir à bout sans faute en un temps record.
- »C’est bien, Fabien. Tu vas voir, tu vas faire des progrès en très peu de temps. » Ses félicitations faisaient un peu « grande personne » qui s’adressait à un petit garçon, mais je ne relevais pas, satisfait que l’anglais me soit devenu si transparent.
Trois jours plus tard, eut lieu ma deuxième leçon dispensée par Carole. Elle commença par me donner deux exercices qu’elle avait préparés. En quelques minutes, ils furent expédiés. J’attendais impatiemment que Carole vienne de nouveau prendre place auprès de moi pour corriger mes erreurs. Quand elle lut ce que j’avais écrit, son visage se ferma.
- »Comment se fait-il que tu as fait les mêmes fautes qu’il y a trois jours alors qu’à la fin de la dernière leçon, tu avais compris ? » Son ton exprimait une colère rentrée qui me fit sourire. Elle se prenait vraiment au sérieux dans son nouveau rôle de professeur !
Madame Leblanc arriva dans mon dos, attirée par le ton de Carole.
- »Que se passe-t-il, interrogea-t-elle ? »
- »Fabien recommence les mêmes erreurs qu’il y a trois jours. C’est comme s’il n’avait rien appris ! J’ai l’impression qu’il a fait les exercices que je lui ai donnés sans y faire attention, comme si cela n’était pas important. De plus, cela le fait sourire ! »
Mon sourire s’était effacé de mon visage dès l’intrusion de Madame Leblanc. Avec elle, les conséquences pouvaient être regrettables.
- »Je crois, Fabien que tu n’as pas bien compris ce qui va se passer. » Puis se retournant vers Carole, elle poursuivit.
- »Que vas-tu faire, Carole ? »
- »Euh, répondit cette dernière, je ne sais pas. »
- »Comment cela tu ne sais pas ! Que fait-on à un jeune homme qui n’est pas attentif pendant ses devoirs ? »
Carole ouvrit de grands yeux mais n’osa pas répondre. Pourtant, la réponse devait être sur ses lèvres, comme elle l’était sur les miennes.
- »Une fessée, continua Madame Leblanc. Je veux que tu lui donnes une bonne fessée déculottée. A partir d’aujourd’hui, à chaque fois que tu seras mécontente de son travail, il faudra que tu le punisses comme si c’était moi qui sévissais. Est-ce compris ? »
- »Oui Madame, répondit Carole. »
- »Je compte sur toi, Carole. Et toi, Fabien, je veux que tu obéisses à Carole et que tu te soumettes à la fessée quand elle le jugera bon. Si Carole a à s’en plaindre, c’est moi qui t’administrerai une correction dont tu te souviendras. »
Je hochais la tête, incapable d’articuler le moindre mot.
- »Carole, je compte sur toi pour le punir tout de suite ! »
- »Oui Madame. »
Madame Leblanc retourna dans la salle où les autres réclamaient son attention. Carole prit un air sévère et décidé et me dit :
- »Fabien, lève-toi, et viens ici ! » Elle désignait le sol à main droite.
- »Carole, s’il te plait, je vais recommencer l’exercice en faisant attention. »
- »N’as-tu pas entendu ce que je t’ai dit ou bien préfères-tu que j’aille chercher Madame Leblanc ? »
- »Non, non, s’il te plait, je viens ! »
Je contournais nos deux chaises et je me plaçais debout à sa droite. L’angoisse me tordait l’estomac. Il n’était pas possible qu’elle envisage de me fesser. Elle n’allait pas oser me baisser la culotte. Elle n’en avait pas le droit, elle était pensionnaire chez Madame Leblanc comme moi. Notre différence d’âge n’était pas suffisamment importante pour me punir de la sorte. Tous ces arguments tournaient dans ma tête mais je n’en utilisais aucun, connaissant d’avance l’inutilité de mes protestations. Elle agissait au nom de Madame Leblanc, cela suffisait pour lui donner toute autorité.
- »Baisse ton pantalon, Fabien ! »
Mes mains refusèrent de se porter à ma ceinture. Je restais là, sans bouger.
- »Fabien, faut-il que je le baisse moi-même ? »
Je me vis quelques semaines plus tôt, vivant une situation similaire face à Madame Leblanc. Les conséquences en avaient été fâcheuses. Mes mains défirent la ceinture de mon pantalon, puis le déboutonnèrent et en l’accompagnant un tout petit peu vers le bas, il glissa le long de mes cuisses pour s’immobiliser à hauteur de mes mollets.
- »Carole, s’il te plait, pas la culotte ! »
Faisant fi de ma demande, ses deux mains prirent l’élastique de ma culotte et tirèrent le sous-vêtement vers le bas. Elle découvrit mes fesses, mon sexe à moitié érigé n’était qu’à quelques dizaines de centimètres de son visage. J’étais honteux de cette érection incomplète mais je ne pouvais rien faire pour la cacher. Elle me laissa dans cet état, le temps de me gronder comme un petit garçon, terrifié par ce qui l’attendait.
- »Je pense que tu n’as pas été attentif pour faire les devoirs que je t’avais donnés. Je vais donc te donner une grosse fessée. Tu en prendras une, désormais, à chaque fois que tu travailleras mal. Je te promets que c’est la dernière fois que tu fais aussi peu attention aux exercices que je te donne et que tu souris quand je te gronde. Bon, allonge-toi sur mes genoux maintenant ! »
Je me couchais sur les genoux de la jeune fille. Elle me souleva insensiblement afin de me faire avancer, me plaçant à sa guise, mes fesses disposées pour la punition qui allait suivre. Mes pieds ne touchaient plus terre et mon buste ne reposait plus que sur sa cuisse gauche. Je réalisais que j’étais placé dans une position humiliante, soumis à la volonté d’une jeune fille à peine plus âgée que moi.
Quand sa main me fessa pour la première fois, je compris qu’il n’allait pas s’agir, pour moi, d’une partie de plaisir. Elle avait apparemment bien tiré les leçons des fessées qu’elle avait reçues de Madame Leblanc et de celles qu’elle avait observées. Je n’avais pas pris plus d’une dizaine de claques, que je gémissais déjà. Puis mes cris et mes pleurs prirent la succession pour ne plus cesser jusqu’à la fin de la fessée.
- »Bon, fit-elle, reculotte–toi et recommence l’exercice. Cette fois ci, je ne veux pas une seule faute. »
Les yeux remplis de larmes qui tombaient sur les pages de mon cahier, je recommençais le devoir en me concentrant le plus qu’il m’était possible après un traitement aussi humiliant. Carole repassa quelques instants plus tard et, après avoir jeté un œil sur mon cahier, elle me dit :
- »Tu devrais faire un peu plus attention ou tu vas avoir une autre fessée ! »
Replongeant dans mon exercice, j’identifiais deux fautes que je corrigeais aussitôt. Quand elle revint, un peu plus tard, j’avais fini et fait toutes les corrections qui me semblaient justifiées.
- »As-tu fini ? »
- »Oui, Carole. »
- »Bon, donne-moi ton cahier ! » Elle prit un stylo rouge et se mit à corriger les fautes. Elle me rendit rapidement le devoir.
- »Il reste cinq fautes. Cela mérite une autre fessée ! » Elle me prit par le bras et me fit lever. Elle baissa elle-même mon pantalon, puis ma culotte et me prit sous son bras gauche. Elle me donna une fessée qui s’ajoutant à celle que je venais de recevoir, me chauffa brutalement les fesses. Je sanglotais, courbé sous son coude, attendant impatiemment la fin de ma punition.

A partir de ce jour, je reçu régulièrement la fessée de la part de Carole. Mon niveau d’anglais s’améliora nettement, tout en restant proche de la moyenne. C’était pourtant, la fessée aidant, une des matières que je travaillais le plus. Carole avait pris son rôle très au sérieux et considérait chaque mauvaise note comme un affront personnel qui lui était fait. Il fût vite admis que c’était elle qui punissait pour tout ce qui concernait l’anglais. Je devais donc aller lui présenter les notes que j’avais obtenues lors des devoirs corrigés par le professeur. La fessée était souvent au rendez-vous.
Puis, progressivement, Madame Leblanc demanda à Carole de me punir pour d’autres motifs. Un soir, alors que je me déshabillais, Carole se présenta dans ma chambre. A son apparition, je remontais ma culotte qui était déjà à mi-cuisses. Elle s’approcha et la baissa puis me l’enleva complètement. Elle commença à examiner mes oreilles, puis mon cou et descendit vers mon ventre. C’était une inspection de propreté. Trouvant que ma culotte qu’elle avait gardée à la main sentait le pipi, elle me traîna dans la salle de bain où, après m’avoir lavé les fesses, elle me donna la fessée appropriée.
Peu à peu le statut de Carole changea. Si elle était toujours soumise aux corrections administrées par Madame Leblanc, il lui revenait souvent de punir l’un d’entre nous. Au début, elle n’agissait que sur ordre explicite, puis elle prit des initiatives autonomes. Dès le milieu de l’année, elle devint aussi sévère que pouvait l’être Madame Leblanc. Les fessées qu’elle nous donnait savaient nous transformer en petits enfants repentants.

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