Dès mon réveil, après avoir dissipé les dernières brumes du sommeil, je constatais la différence entre les effets des deux fessées : celle qui m’avait été administrée à la main avant hier, et celle que j’avais reçue hier soir, appliquée avec le martinet. Contrairement à hier matin, ce n’était pas un simple picotement résiduel qui tirait la peau de mes fesses. Je pouvais, ce matin encore, sentir les traces que les lanières du martinet avaient laissées sur mon postérieur. La brûlure, sans être aussi accusée qu’hier soir, restait bien présente de telle sorte que je ne pus m’asseoir qu’avec précaution.
Je me dirigeais vers le miroir qui recouvrait l’une des portes de mon armoire. Baissant ma culotte de pyjama et me tordant le cou, je pus apercevoir mes fesses zébrées de traces rouges virant, pour certaines, au bleu. Depuis le bas de mon dos jusqu’au milieu des cuisses les effets du martinet se constataient du premier coup d’œil. Des sillons grossièrement parallèles jalonnaient la peau blanche que le soleil d’été avait épargnée. Passant ma main sur la peau de mes fesses, je pus sentir que, là où le martinet s’était abattu, la surface de mon postérieur était plus dure, comme légèrement creusée par la sévérité des coups des lanières de cuir.
- Daniel, je t’attends, le petit déjeuner est prêt !
La voix de Louisa me rappelait à l’ordre. Comme la veille, elle était venue me réveiller, puis elle avait préparé le petit déjeuner, attendant que je me lève. Précipitamment, je remontais ma culotte et je pris le chemin de la cuisine.
Je m’apprêtais à prendre place à table, quand Louisa me demanda :
- Une seconde, viens ici ! Je tiens à constater les effets de la punition d’hier soir.
Je savais ce qui m’attendait. Louisa saisit l’élastique de mon pyjama dès que je fus à portée de ses mains. Elle baissa la culotte jusqu’à mi-cuisses. Comme hier matin, elle prétendait au droit de me déculotter à sa convenance. Je me gardais bien de protester bien je j’exhibasse mes attributs sexuels. Dans le même mouvement, elle me fit pivoter afin que je présente mes fesses à son regard.
- Oh, oh, fit-elle, et bien, c’est une bonne fessée que tu as reçue hier soir ! Il va falloir faire attention à ce que les bleus ne gagnent pas de terrain. Après ta douche, je te mettrai de la crème. Ne clos pas la porte au verrou et je viendrai quand tu auras finis de te laver. Il te suffira de m’appeler.
- Mais, je peux le faire moi-même, tentais-je de protester afin de conserver le peu de dignité qu’il me restait.
- Certainement pas, je tiens à ce que ce soit fait correctement. Il ne faut pas que les bleus se transforment en hématomes. Nous serions alors obligés de consulter un médecin.
Ce dernier argument finit de me convaincre. Je ne me voyais pas expliquer à un docteur ce qui avait mis mes fesses dans un tel état.
Au sortir de la douche, je me séchais tout en imaginant la suite. Quand devais-je appeler Louisa ? Maintenant ? Devais d’abord remettre mon pyjama ? Je dus attendre trop longtemps. Louisa, sans y être invitée, ouvrit la porte et s’introduit dans la salle de bain.
- Mais, tu es prêt ! Qu’attendais-tu pour m’appeler ? Que faisais-tu ?
Elle accompagna ces deux questions par deux claques sur mes fesses. Je ponctuais chacune par un « aïe » sonore. Elle me prit la serviette des mains et, s’accroupissant elle me passa la serviette d’abord sur mes fesses en prenant soin d’essuyer la raie de mes fesses et mon anus. Puis elle sécha le devant, insistant sur l’aine et sur ma toison pubienne. Je gardais les bras écartés du corps, ne sachant pas très bien comment me comporter pendant qu’elle s’occupait d’autorité de finir ma toilette intime. Elle sécha ma verge en l’enveloppant dans le tissu éponge. Je ne pus empêcher un début d’érection qu’elle réprima d’une claque sur mes fesses.
- Tiens-toi tranquille ou je te donne une fessée !
La réalité de la menace était tangible. Une poussée d’adrénaline accompagna la peur qui me noua instantanément le ventre, faisant disparaître du même coup mon érection.
Louisa fouilla dans l’armoire de toilette et revint avec un tube de crème. Elle s’assit sur le bord de la baignoire et m’ordonna :
- Approche !
Elle me prit le bras et me fit avancer entre ses jambes écartées. Elle entoura mes reins de son bras gauche et, suivant le mouvement qu’elle imprimait à mon dos, je me couchais sur sa cuisse gauche. Mon buste penchait au-dessus du vide de la baignoire. Une nouvelle fois, la position dans laquelle elle m’avait mis lui permettait de me fesser à sa convenance, m’incitant à l’obéissance. Une douce fraîcheur se répandit sur la peau de mon postérieur quand elle fit couler la crème. Puis, d’un mouvement circulaire, elle en recouvrit toutes mes fesses et le haut de mes cuisses. Sa main insista pour faire pénétrer la crème, massant plusieurs minutes l’épiderme encore douloureux de la correction reçue hier soir.
- Bon, fit-elle après avoir achevé son ouvrage, je t’en remettrai de nouveau ce soir ! File dans ta chambre t’habiller pour aller en cours.
De fait, l’effet de la crème fut remarquable. Ma peau retrouva une plus grande souplesse et la cuisson en fut largement diminuée.
Toute la journée durant, je ne pus éviter de ressasser les événements de ces deux derniers jours. Je ne doutais plus qu’il faudrait me soumettre à la discipline que Louisa entendait m’imposer. Sa méthode était claire et avait le mérite de ne pas souffrir d’ambiguïté : une fessée déculottée et un séjour au coin ou au piquet. Je ne me sentais pas de prendre le risque de refuser d’obéir. A cette seule pensée, une boule montait dans mon estomac et mes fesses commençaient à me cuire. Cela était exclu.
Il ne me restait plus qu’à chercher un autre lieu d’hébergement et à prendre mon mal en patience en évitant de donner un nouveau motif à Louisa pour me punir une nouvelle fois. Je recommençais à éplucher les petites annonces locales, retombant dans l’incertitude dont j’avais cru sortir il y a deux jours à peine. Un coup de chance, je pus obtenir un rendez-vous pour le lendemain, en fin d’après-midi, afin de visiter une chambre.
Ce soir là, Louisa jugea mon comportement satisfaisant. Rien, à ses yeux, ne méritait de me donner la fessée. Elle me déculotta et m’allongea sur ses genoux uniquement pour étaler la crème apaisante sur mes fesses. C’était une situation paradoxale. D’un coté, le massage soulageait effectivement des picotements résiduels qui parsemaient encore mon postérieur et le massage me détendait, provoquant un sentiment de bien-être que j’avais rarement ressenti. Quand Louisa remonta ma culotte de pyjama pour couvrir ma nudité, j’éprouvais de la gratitude envers elle, reconnaissant qu’il était agréable qu’elle prenne soin de moi avec autant d’attention. De l’autre, elle me traitait comme un petit garçon, insensible à ma pudeur et à la honte de devoir, à 18 ans, lui montrer mes fesses et d’être contraint de prendre des poses marquant ma totale soumission.
J’eus le droit à une nouvelle application de crème le lendemain matin, à l’issue de laquelle elle déclara que mes fesses avaient retrouvé leur état normal.
La visite de la chambre se révéla inutile, le propriétaire ayant déjà fait affaire avec un étudiant plus prompt que moi. Cependant, comme elle était située à l’autre bout de la ville, je dus donc accomplir un périple qui ne me permit que d’arriver juste quelques minutes avant le dîner, dans ce qu’il était encore d’actualité d’appeler mon appartement. Louisa m’attendait derrière la porte.
- Où étais-tu ? Il est presque 19 heures, tes cours finissaient à 17 heures. Qu’as-tu fait durant tout ce temps ?
- …
Je ne pouvais pas répondre. Avouer que je cherchais un autre pied-à-terre risquait de provoquer une colère dont je supputais les conséquences. Mon silence ne fût pas mieux accueilli.
- Je vois ce que c’est, tu as été traîner au lieu de rentrer à la maison pour faire tes devoirs. Mon petit bonhomme, à chaque fois que cela se produira, tu seras puni. Si tu dois aller quelque part, il conviendra que tu m’en demandes l’autorisation auparavant. Ote ton blouson et tes chaussures et mets tes chaussons ! Puis, tu viendras me rejoindre dans le séjour !
En passant devant la porte de la cuisine, elle s’empara de la ceinture de cuir. Quand je l’eus rejointe dans le séjour, elle l’avait posée sur le coussin du canapé, à coté d’elle. L’usage qu’elle voulait en faire était limpide. Répondant à son ordre, je baissais mon pantalon. Sans plus de cérémonie, elle fit glisser ma culotte la laissant tendue entre mes jambes, à hauteur de mes genoux. Elle tapota ses cuisses, m’invitant du geste à prendre la position adéquate pour expier la nouvelle faute que j’avais commise.
Allongé, à plat ventre sur ses cuisses qu’elle avait écartées je fus fessé à main nue. Comme je l’avais appris les jours précédents, il était vain de vouloir conserver un semblant de retenue. Je pleurais dès le début de la punition, autant à cause de la douleur qui commença tout de suite à embraser mes fesses, que du sentiment d’humiliation qui me submergeait.
Dès que Louisa passa à la ceinture, seule la douleur resta. J’aurais alors souffert toutes les humiliations du monde pourvu que la fessée s’arrêtât. Plus de pudeur outragée, plus de honte à être fessé comme un petit garçon, mon unique aspiration était que Louisa estimât que j’eusse été suffisamment puni et qu’elle m’expédiât au piquet. Là, la fessée serait finie. Là, se situait mon horizon.
Cet espoir insensé finit par devenir réalité. C’est presque avec bonheur que je gagnais le piquet et que je pris la pose, les mains sur la tête présentant mes fesses, probablement écarlates, au regard de Louisa qui avait repris ses occupations. Lorsque la cuisson de mes fesses fut redevenue plus supportable, le sentiment de mon indignité revint, remettant au premier plan l’humiliation de la situation dans laquelle je me trouvais. J’étais tiraillé entre deux ambitions : quitter le piquet afin de couvrir la nudité de mes fesses, sans toutefois prendre le risque que la fessée recommençât. Sagement, j’attendis l’autorisation de Louisa.
Soucieux de ne pas être de nouveau en retard, j’abandonnais ma quête d’un autre logement dès le lendemain. L’attention de Louisa sur mes heures de sortie ne me laissait plus la possibilité de me rendre aux rencontres avec les loueurs. Un nombre conséquent de visites s’avèrerait certainement nécessaire, se traduisant par autant de fessée. Je n’avais pas le courage de les subir. Je me résignais donc à cohabiter avec Louisa durant un bon moment et à en subir les conséquences, comptant sur la providence pour me sortir de ce mauvais pas dans lequel je m’étais fourré.
La vie avec Louisa suivit ainsi son cours. Elle prenait son rôle de grande sœur très au sérieux. Comme j’eus l’occasion d’en discuter avec elle à maintes occasions, elle considérait de son devoir de me guider fermement, de veiller à ce que mes écarts de comportement soient punis afin que je devienne plus responsable, plus adulte comme elle se plaisait à me l’expliquer.
Etre puni, signifiait recevoir la fessée. Elles me furent toutes administrées culotte baissée. Louisa pensait que cela faisait partie de la punition : la douleur de la fessée, l’humiliation d’être déculotté et la soumission à sa volonté sans chercher à s’y soustraire. Plus la faute était considérée comme grave, plus la fessée était sévère : à main nue, courbé sous son coude ou allongé sur ses genoux, renforcée par l’usage d’un instrument punitif qu’il me fallut souvent aller quérir moi-même dans la cuisine. Assez rarement, j’eus le droit à une fessée entièrement administrée avec le martinet ou la baguette. Ces dernières punitions me laissaient les fesses marquées pour plusieurs jours.
Bien souvent, en fait presque à chaque fois, elles se poursuivaient par une exposition au piquet ou une station au coin. Les règles en étaient simples : je devais m’y faire oublier et réfléchir à la bêtise que j’avais commise et à la punition que j’avais reçue. Le silence et l’immobilité étaient de rigueur. Parfois je n’y restais que quelques minutes mais régulièrement j’y passais une soirée ou une demi-journée.
Entre deux punitions, je passais un séjour très agréable chez Louisa. Je disposais de condition de vie et d’études infiniment plus confortables que la plupart de mes condisciples. Son attention à mon égard ne se relâchait jamais. Elle s’intéressait à tous les aspects de ma vie et j’eus des conversations avec elle comme je n’avais jamais réussi à en avoir avec qui que ce soit auparavant. Je crois même pouvoir dire que nous avions une complicité certaine. Tout au long de l’année, elle me soutint et je la trouvais présente pour m’expliquer patiemment les points difficiles de mon travail estudiantin qu’elle avait une grande facilité à me faire comprendre ce qui faisait défaut à nombre de mes professeurs.
Nous partagions également des moments de tendresse durant lesquels, certes, elle me traitait comme un petit garçon, mais je me sentais alors totalement protégé. Elle me prenait sur ses genoux et ses mains me caressaient tout le corps, s’attardant sur les muscles noués jusqu’à les détendre complètement. Bien des fois, le visage posé sur son épaule, je m’endormis tandis que ses mains parcouraient mon dos, mes fesses et mes cuisses. Je fus consolé ainsi en de nombreuses occasions.
Je n’ai pas le souvenir d’avoir reçu une fessée qui, selon les codes de Louisa, fut injustifiée. Elle mettait un point d’honneur à me punir aussi souvent que je l’avais mérité, mais également à ne jamais me corriger sans s’être assurée, auparavant, que cela fût méritée. Par contre, toute tentative pour me soustraire volontairement à une fessée était passible d’un châtiment magistral. Refuser de me soumettre à la correction, mentir pour l’éviter, me débattre excessivement, toutes ces attitudes se traduisaient par une deuxième fessée et par un postérieur marqué et douloureux durant plusieurs jours.
J’en vins à considérer que la fessée était une fatalité qui, de façon totalement légitime, ponctuait ma vie de jeune homme. C’était une conséquence juste mais douloureuse de mes actes qui était compensée par les autres moments. Bien que chaque fessée fût un moment difficile à vivre, je reconnu assez vite le droit de Louisa à me punir ainsi. Etre déculotté puis fessé était, sur le moment, un temps que je vivais fort mal. Avec le recul, quelques temps après la correction, je regardais d’un œil distancié ces moments de punition en mettant en balance les autres avantages de ma vie Chez Louisa.
Je lui en fis part, de fait, un soir.
La veille, j’avais reçu une bonne fessée. Au lieu de faire mes devoirs, j’avais poursuivi la lecture d’un roman. Louisa s’en était aperçue. Lorsqu’il fut l’heure de dîner, je n’avais pas achevé mon travail. Mes fesses nues avaient payé le prix de mon manque de sérieux dans mon travail scolaire. Louisa m’avait alors fait promettre d’être plus assidu à mon travail, ce à quoi je m’étais solennellement engagé, entre deux sanglots.
Le lendemain, le roman n’étant toujours pas fini, je le dissimulais dans un livre et je m’installais comme pour effectuer mon travail scolaire. Une vérification superficielle ne lui permettrait certainement pas de déceler l’imposture. Je n’avais pas l’intention d’y passer la soirée. Hélas, l’intrigue en était à son point culminant, il ne fut impossible de l’abandonner avant d’en connaître le dénouement.
J’en étais là quand Louisa s’invita dans ma chambre. Je fermais le livre de classe dans lequel était dissimulé le roman et, le plus naturellement du monde, je repris mon travail.
- Où en es-tu de ton travail ? me questionna ma colocataire.
- J’ai presque fini.
Elle prit le livre dans lequel était inséré le roman. Mon geste n’avait probablement pas été assez discret. Le bouquin s’ouvrit tout seul à la page où le roman, pourtant assez peu épais, était encore ouvert à la page où j’avais laissé le héros dans une situation peu confortable. Je croisais le regard de Louisa, attendant confirmation de la sanction que j’avais méritée.
Le visage de Louisa exprimait plus de désarroi que de la colère.
- Tu avais promis hier ! commença-t-elle. Moi qui croyais que je pouvais te faire confiance.
Je baissais la tête, honteux, conscient d’avoir failli à ma promesse.
- Ce n’est pas la bêtise que tu as faite qui me déçoit. Je sais que je dois t’aider à corriger tes défauts. Par contre, je suis déçue que tu ne tiennes pas tes promesses, surtout quand c’est à moi que tu les fais. J’avais espéré que tu considères ton engagement d’hier soir comme important. C’était quelque chose sur laquelle nous nous étions mis d’accord tous les deux. Je ne croyais pas que tu y accorderais aussi peu d’importance.
Son petit discours m’avait impressionné. Il montrait comment notre relation réciproque avait évolué. Louisa voulait établir une relation de confiance, certes déséquilibrée, mais qui montrait combien notre cohabitation avait pris de l’importance à ses yeux. C’était également vrai du mien. Le contrôle qu’elle exerçait sur tous les aspects de ma vie avait créé une intimité qui ne me laissait pas indifférent. J’étais conscient de l’avoir fortement déçue et d’avoir entamé ce capital intime qui nous liait.
- Je vais te punir pour la désobéissance. Par contre, je ne crois pas que je referai confiance une nouvelle fois. Je ne croirai plus tes promesses.
La punition était double. Je savais que j’allais recevoir une fessée. Cela était inévitable. Par contre, la défiance de Louisa à mon égard me touchait bien d’avantage que la certitude d’avoir des fesses douloureuses dans les minutes à venir.
Louisa me prit par le poignet et je la suivis jusqu’au canapé où elle s’assit. Nous avions fait une halte devant la porte de la cuisine afin qu’elle se munisse de la règle. Elle me déculotta. Je montrais une coopération la plus claire, cherchant à lui faciliter la tâche.
Je savais que cette fessée était particulièrement méritée et je souhaitais expier mon seulement le fait d’avoir négligé mon travail, mais également d’avoir profondément déçu Louisa. Qu’elle m’ait annoncé que je ne serai pas puni pour l’avoir trahie ne cessait de m’inquiéter. Je n’envisageais pas quel pourrait être l’avenir avec cet épisode laissant sa trace dans nos relations. Je m’en sentais coupable.
Je reçus ce soir là une fessée assez sérieuse, comme il était habituel à Louisa de m’en administrer lorsque je désobéissais deux fois de suite sur le même sujet. Cependant, positionné le nez face au mur après que mes fesses aient reçu leur ration de coup de règle, je jugeais que le fessée n’avait pas été assez sévère. Je craignais qu’elle n’ait pas été proportionnée à la déception de Louisa et que notre relation future doive en souffrir. Cette pensée me torturait bien plus que la cuisson de la peau de mes fesses, pourtant bien réelle.
- Bon, tu peux quitter le piquet et te reculotter.
Louisa venait de me signaler la fin de ma pénitence. Je me retournais et, au lieu de m’occuper de recouvrer une tenue décente, je marchais vers Louisa qui, me tournant le dos, travaillait sur la table du séjour.
- Louisa, …
Elle se détourna et marqua sa surprise de me voir la culotte toujours baissée.
- Louisa, je voudrai que tu me donnes une autre fessée.
Son étonnement s’était transformé en stupéfaction.
- Pourquoi faut-il que je te donne une autre fessée ?
- Je te demande pardon pour n’avoir pas tenu ma promesse. Je mérite une fessée. Une très grosse.
Je vis un sourire s’épanouir sur son visage. Elle se leva, me prit par l’épaule et me poussa devant elle jusqu’au canapé, lieu habituel de mes punitions. Elle prit place, puis me désigna le sol entre ses deux pieds qu’elle avait écartés.
- Mets-toi à genoux, là.
Je lui faisais maintenant face. Nos visages étaient à la même hauteur mais je baissais mon regard, n’osant pas la regarder tant ma honte était grande. J’avais conservé mes mains croisées sur la tête comme il sied lorsque la punition n’est pas arrivée à son terme. Louisa me prit les deux poignets. Elle baissa mes bras, les croisant derrière mon dos. Enfin, elle prit mon menton dans sa main droite et me releva la tête, m’obligeant à croiser son regard.
- Ainsi donc, je devrais te donner une autre fessée ?
Je me contentais de hocher la tête, renouvelant mon approbation.
- Explique-moi pourquoi.
- La fessée que tu m’as donnée tout à l’heure était méritée, mais tu as dit qu’elle ne servait que pour la désobéissance. Je crois que tu es encore fâchée parce que je n’ai pas tenu ma promesse.
- Et alors ?
Je ne pus pas continuer. Je baissais de nouveau le regard afin de ne plus soutenir le regard de Louisa.
- Regarde-moi quand je te parle !
Louisa accompagna cet ordre d’une claque sur mes fesses qui étaient idéalement positionnées pour ce faire. Ce n’était pas vraiment une fessée, mais plutôt un geste destiné à souligner l’importance de ce qui allait être dit. Toutefois, je n’avais pas encore récupéré de la punition reçue quelques instants plus tôt, sa main raviva la douleur qui s’était partiellement endormie. Je laissais échapper un petit cri, mais je relevais la tête, croisant de nouveau son regard.
- Alors ?
- Je … je ne veux pas que tu sois fâchée après moi. Je préfère que tu me punisses chaque fois que je le mérite.
Louisa laissa passer quelques secondes pendant lesquelles elle eut l’air songeur.
- Ainsi donc, tu penses que j’ai bien fait de te donner la fessée.
Je hochais de nouveau la tête confirmant mon accord.
- Et tu dis que je dois te donner la fessée à chaque que tu l’as méritée.
- Oui, Louisa, murmurais-je faiblement.
Je sentais des larmes monter dans mes yeux et mon regard se brouilla. Louisa m’entoura les épaules de ses deux bras et m’attira à elle, me posant le visage sur son épaule où mes larmes continuèrent à couler. Sa main gauche encercla doucement mes deux poignets, les maintenant croisés dans mon dos sans qu’elle eût besoin de forcer. Je la laissais faire. Sa main droite descendit alors le long de mon dos, se glissa sous mon tee-shirt qui couvrait partiellement mes fesses. Elle caressa mon postérieur meurtri, délicatement comme elle savait le faire quand elle voulait me consoler. Nous restâmes ainsi, dans cette position plusieurs minutes.
- Allons, mon grand garçon, allons.
Je me calmais progressivement, m’abandonnant totalement dans les bras de Louisa.
- Je suis très heureuse que tu me fasses confiance pour te guider, y compris quand je dois te punir. Tu sais, je te donnerai la fessée aussi souvent que tu la mériteras. La plupart du temps, elle sera assez forte pour que cela te fasse pleurer. Mais, une fois la fessée terminée, je veux que tu saches que ta bêtise est pardonnée, et que donc je ne suis plus en colère avec toi. Si je suis exaspérée par la répétition de tes désobéissances, je saurai te le faire savoir, … en m’occupant particulièrement de tes fesses. Crois-moi, je pense que je saurai être assez sévère pour que tu le comprennes. On est d’accord ?
Sans lever le nez de l’épaule de Louisa, je hochais la tête. Louisa me garda dans cette position un bon moment. Sa douceur me démontrait qu’elle m’avait pardonné. A compter de ce jour, je ne contestais plus jamais le droit de Louisa de me punir.
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