samedi 10 décembre 2016

Réprimande 3

« Qu’est-ce que c’est que ce capharnaüm ? Des papiers traînant par terre, un lit qui n’a pas été fait au moins depuis le mois dernier, un carton de pizza sur le bureau, tes vêtements sales de la semaine dernière roulés en boule dans le coin de la pièce ! Et ces enveloppes vides sur la chaise, tu ne peux pas plutôt les mettre à la poubelle ? Qu’est-ce que c’est que ça ? Une culotte maculée sous le lit !
Cela fait plus de deux semaines que je te demande de ranger ta chambre. C’est maintenant une vraie porcherie ! Mais tu as l’air de t’en soucier comme de ta première chemise, c’est le cas de le dire.
J’ai accepté que tu reviennes vivre sous mon toit, mais il y avait des conditions. L’entretien de ta chambre en faisait partie. Quand as-tu passé un aspirateur dans cette pièce pour la dernière fois ? Je veux bien parier que depuis trois mois que tu es là, tu ne l’as pas fait une seule fois. Il est vrai que tu ne te soucies pas plus des autres règles de cette maison. J’ai l’impression que tu te crois à l’hôtel et que j’assume à moi toute seule la totalité du service.

J’avais réussi à te guérir de cette paresse quand tu avais douze ans. la situation était tout à fait semblable. Tu avais cru pouvoir prendre des libertés avec ce que je te demandais de faire. « Je suis grand, je fais ce que je veux ! » m’avais-tu déclaré en claquant la porte de ta chambre. Te rappelles-tu ce qui était arrivé à ce « grand » garçon ? Et bien moi, je m’en souviens très bien. Il s’était retrouvé à plat ventre en travers de mes genoux, la culotte baissée et les fesses bien rouges. Puis il avait été réfléchir au coin un bon moment sur les inconvénients qu’il y avait, dans cette maison, à désobéir. Dans les jours qui avaient suivi et pendant plus d’un an, il y avait eu d’autres fessées, mais j’avais rapidement récupéré un petit garçon qui avait réappris à obéir et qui prenait sa part de l’entretien de la maison.
Je suis obligée de constater que tu te comportes de nouveau comme le petit garçon que tu étais. Même les colères sont revenues ! Et bien moi, je vais sévir comme je l’ai fait il y a plus de trente ans. Comme à cette époque, tu crois sans doute que tu es trop grand pour recevoir la fessée. Je vais te montrer que ce n’est pas le cas. Dorénavant, quand j’estimerai que tu l’as mérité je te déculotterai et je te fesserai et je ne prendrai pas plus garde que je le faisais avant du lieu où ça se déroulera. Et cela durera aussi longtemps que nécessaire. Sois sûr que ces fessées ne seront pas une partie de plaisir pour toi. J’ai toujours la règle en bois que j’utilisais à l’époque et je vais en faire un usage généreux.
Je vais renouer avec ces bonnes habitudes dès maintenant, puis tu iras au coin, comme avant, la culotte baissée. Je me fiche de savoir qui pourra t’y voir.
Viens ici, mon garçon ! »

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