samedi 10 décembre 2016

St Marie - chapitre 2

C’est à ce moment que j’ai commencé à réaliser ce qui m’arrivait : la fessée à laquelle j’avais été soumis et celles qui m’étaient promises dans cette école, la rigueur du châtiment que j’avais confirmée par mon comportement durant l’administration de la punition, l’abandon de toute pudeur en exposant mes fesses et mon sexe aux regards de la religieuse, l’obéissance enfin qui savait me contraindre à rester le nez contre le mur, la culotte baissée aussi longtemps que ma correctrice l’avait décidé. J’avais honte, honte d’avoir été traité comme un petit garçon, honte de m’être comporté comme un petit garçon, honte de me soumettre comme un petit garçon.


La pensée me vint de mettre fin à cette situation. C’était très simple : remonter ma culotte puis mon pantalon, saluer poliment la directrice et enfin sortir du bureau. La fessée reçue resterait probablement gravée dans un coin de ma mémoire, mais je me sentais capable de vivre avec ce souvenir désagréable.
Comme dans un film, les conséquences d’une telle décision défilèrent dans ma tête : retrouver ma petite vie sans intérêt, continuer à enchaîner des petits boulots sans réelle responsabilité. Tous mes espoirs de faire changer ma vie sombraient si j’étais renvoyé de cette école. Ma tante ne me donnerait pas une deuxième chance, d’autant plus qu’elle avait choisi Sainte Marie intentionnellement avec tout ce que cela comportait et en tout premier lieu la fessée. Le prix à payer était élevé.
D’une part, il y avait la douleur, bien réelle durant tout le temps où la sœur m’administrait la fessée, suffisamment forte pour qu’elle pour qu’elle occupât tout mon esprit à ce moment là. Cependant, elle s’était vite atténuée, bien qu’elle fût encore présente dans mon esprit comme une menace dissuasive qui me nouait l’estomac rien que d’y penser. Etais-je capable de respecter les règles de l’école afin de m’éviter d’autres punitions ?
De plus, il y avait le déculottage. Ce n’était pas tant de montrer une partie intime de mon corps, cela était déjà advenu bien souvent, la plupart du temps, comme aujourd’hui, avec une personne de sexe féminin. Les circonstances étaient différentes et dans ces cas là, non seulement c’est moi qui en décidais, mais de plus l’autre personne présente se retrouvait aussi déshabillée que moi. Non, là il ne s’agissait pas de la même chose. La différence de tenue entre la sœur directrice et moi avait souligné notre différence de statut : d’un côté la correctrice administrant un juste châtiment, et de l’autre un petit garçon recevant la fessée qu’il avait méritée. Seuls mon pantalon et ma culotte avait été baissés, juste ce qu’il fallait pour appliquer la correction soulignant ainsi qu’il s’agissait d’une punition légitime. Ma pudeur avait été considérée comme quantité négligeable, beaucoup moins importante que la nécessité de me punir.
Enfin, et peut-être le plus difficile à accepter, était de savoir que, dans cette institution, la menace de la fessée déculottée planait au-dessus de ma tête en toute circonstance, devant toute la classe si nécessaire. Le fait que les autres élèves soient soumis au même régime, me consolait très peu. Quand j’étais entré dans le bureau de la directrice, j’étais un adulte auquel personne ne pouvait imposer sa volonté. J’avais le droit de discuter les décisions qui étaient prises, surtout quand elles me concernaient. Maintenant, le nez contre le mur et la culotte baissée, j’avais convenu que les sœurs pouvaient légitimement décider pour moi et qu’elles pouvaient m’imposer leurs choix même s’il s’agissait de me donner la fessée déculottée. Dans cette institution, il y avait deux sortes de personnes : les grandes personnes qui avaient toute légitimité pour administrer la fessée quand elles le jugeaient nécessaire, et les élèves qui, à n’importe quel moment pouvaient recevoir la fessée. Je faisais maintenant partie de la deuxième catégorie.

Immobile, le nez collé contre le mur, je savais qu’il fallait prendre une décision maintenant. Quitter l’école Sainte Marie et trouver une autre solution pour mes études ou me soumettre aux règles en vigueur dans cette institution avec tout ce qu’elles avaient de douloureux et d’humiliant.
Je savais que ma précédente tentative avait été un échec total. Deux ans auparavant, j’avais décidé d’étudier pour passer mon bac en candidat libre. J’avais acheté tous les manuels nécessaires et je m’étais attelé sérieusement à la tâche. Cela avait duré trois semaines.
Puis, je m’étais accordé une soirée sans travail. Au bout d »un mois, je ne travaillais plus le week-end et j’avais réduit mon temps de travail en semaine. Moins de 15 jours plus tard, j’avais tout abandonné. Je ne m’étais pas présenté aux examens, sachant que je n’avais aucune chance de réussite.
Ma tante avait essayé de me raisonner, de m’encourager. Je me souviens du jour où je l’avais informée de mon abandon, elle m’avait supplié de m’accrocher. Devant mon refus elle m’avait fait remarquer, visiblement furieuse à l’autre bout du téléphone, « que je me comportais comme un gamin, et que j’aurais bien besoin d’être traité en conséquence. » J’avais alors été troublé par l’opinion qu’elle émettait à distance car je n’étais pas loin de partager son avis. Comme je ne pouvais pas compter sur mes parents pour assumer ce type de responsabilité, je m’étais questionné sur l’opportunité de venir habiter près de chez elle, comme elle me l’avait proposé afin de ne plus assumer seul la responsabilité de mes études. L’idée de solliciter une supervision effectuée par quelqu’un qui me portait attention et qui était préoccupé de ma réussite, me traversa l’esprit durant toute une nuit.
Au matin, je faillis franchir le pas pour me placer sous l’autorité de ma tante et lui demander de m’aider à reprendre mes études. Il suffit alors de l’appel d’un copain m’invitant à l’une de ces fêtes dont il avait le secret pour me sortir cette idée de la tête. Le lendemain matin, une fois dissipées les brumes de l’alcool, je trouvais cette idée saugrenue et je l’oubliais aussitôt.
Ma tante, en m’imposant des études à Sainte Marie, avait trouvé une autre façon de me placer sous le contrôle d’une, ou plutôt de plusieurs personnes qui « m’encourageraient » dans mes efforts. J’avais eu un aperçu de ce que cela voulait dire. Ici, mon « comportement de gamin » dont se plaignait ma tante depuis que je n’en étais plus un, serait « traité en conséquence ».
J’étais conscient que c’était ma dernière chance. Un échec de plus ne me laisserait certainement pas l’énergie d’une nouvelle tentative, d’autant plus que, grâce à l’aide financière de ma tante, les conditions matérielles de celle-ci me permettaient de me consacrer entièrement à mes activités scolaires.

Oui, mais recevoir la fessée,
Oui mais être déculotté,
Oui, mais devant toute la classe …

Il y avait certainement moyen d’éviter cette punition en ayant un comportement sans reproche tant du point de vue de l’obéissance aux sœurs que de celui d’un travail exemplaire. J’étais un adulte, pensais-je, capable de contrôler des actes et d’obtenir des résultats scolaires suffisants. Je ne devrai pas mériter la fessée si souvent, peut-être pas une seule fois. Me soumettre à l’autorité des sœurs ne concernait que le temps de l’école. Il était assez peu probable, si je faisais attention que personne parmi mes proches ou mes voisins n’en entendent parler. Mon honneur serait sauf, simplement égratigné s’il me fallait subir une punition de temps en temps.
Je me sentis apaisé. Ma décision était prise : je restais à Sainte Marie et je me soumettais à ses règles. Les éventuelles fessées que je recevrais seraient largement compensées par la perspective d’être tenu en main, guidé, fermement si nécessaire, dans mes études. Je sus alors que c’était cela dont j’avais besoin. Je n’avais reçu qu’une fessée administrée en privé. Il ne tenait qu’à moi qu’on en reste là. Rester au piquet, la culotte baissée, sous le regard de la sœur directrice était certes humiliant, mais cela me semblait maintenant acceptable. Je décidais de me conformer à se ordres et d’attendre son autorisation pour me reculotter.

J’avais pris cette résolution depuis quelques minutes quand j’entendis frapper à la porte du bureau. Je sentis de nouveau mon estomac se nouer à la perspective d’être aperçu dans cette tenue par une autre personne. J’attendais l’ordre de me rhabiller ce que je me préparais à faire très rapidement en imaginant d’avance les gestes qu’il me faudrait accomplir.
La réaction de la directrice me prit au dépourvu.
-          Entez, fit-elle !
Elle m’avait certainement oublié bien que je fusse dans son champ de vision depuis plusieurs minutes.
J’entendis la porte s’ouvrir et une voie féminine commença à saluer la directrice.
-          Bonjour ma sœur, je voudrais savoir s’il est possible de …
Je tournais la tête en prenant bien soin de maintenir mes attributs sexuels dissimulés par mon corps afin de rappeler ma présence à la directrice.
Sa réaction fut immédiate. Je crois qu’elle avait prévu mon comportement à l’entrée d’une personne étrangère dans le bureau.
-          Le nez contre le mur ! Excusez-moi, ma sœur, dit-elle, mais je crois que je dois rappeler à ce jeune homme ce qu’il en coûte de me désobéir lorsque l'on est en pénitence au piquet.
Je compris mon erreur. Elle ne m’avait pas oublié du tout. L’intrusion d’une spectatrice ne changeait rien à ma punition. Qu’une autre personne sache que j’avais été déculotté puis fessé lui était indifférent. Il fallait rester dans cette position, montrant à qui passerait par là que j’étais puni et qu’après la fessée je devais en exhiber publiquement le résultat.
J’entendis la sœur directrice se lever. Je replaçais mon visage face au mur, mais j’avais désobéis et je craignais d’en connaitre les conséquences.
-          Pouvez-vous patienter quelques minutes, sœur Thérèse, il semble que la fessée que j’ai administrée il y a quelques instants à ce jeune homme n’était pas assez sévère pour lui apprendre l’obéissance.
-          Je vous en prie, répondit celle-ci.
Elle m’agrippa par le bras et me fit pivoter. Mon sexe que j’avais tenté de dissimuler à la visiteuse était maintenant bien visible. Il s’agissait d’une religieuse qui portait une tenue semblable à celle de la directrice. Cependant, elle semblait bien plus jeune que ma correctrice. En fait, elle semblait plus jeune que moi. Je n’eus pas le loisir d’aller plus loin dans mes observations.
-          Mettez-vous en position !
La sœur directrice avait écarté son bras gauche de son flanc. Elle tenait une règle plate en bois dans sa main droite. La position me deviendrait rapidement familière, mais pour cette première fois, je ne comprenais pas ce qu’on exigeait de moi. Je restais donc là, cul nu, les mains sur la tête, attendant le bon vouloir de la religieuse.
-          Vienez ici !
Du bout de sa règle, la directrice me montrait le sol tout près d’elle, légèrement à sa gauche. Je n’avais qu’un pas à faire pour y arriver. Elle m’enserra la taille et me courba sous son bras gauche. Positionné ainsi, je ne voyais pas ce qu’elle préparait, mais ses intentions étaient limpides. Sœur Thérèse avait une vue imprenable sur la situation. Elle se situait sur ma droite et elle contemplait, impassible, un jeune homme plus âgé qu’elle, les fesses nues, le sexe ballant entre ses cuisses, attendant de recevoir la fessée. Son indifférence n’était pas feinte, elle signifiait, et je m’en apercevrais en fréquentant longuement cette institution, que cette situation était banale. Banale peut-être pour les deux religieuses, mais pas pour moi. Je ne savais plus trop où j’en étais. Selon les normes en vigueur à Sainte Marie, j’avais mérité une fessée et je venais de décider de m’y soumettre. Mais je ne pensais pas en recevoir une autre aussi vite, qui plus est devant témoin.
-          A Sainte Marie, jeune homme, les punis restent au piquet tant qu’on ne les a pas autorisé à en bouger. Faute d’observer une consigne aussi simple, ils sont fessés une seconde fois.
Je sentis la directrice tendre ses muscles et je me préparais à une claque sévère sur mes fesses. Je poussais un hurlement. Ce n’était pas la main de la directrice qui avait heurté mon postérieur, mais la règle.je n’eus pas le temps de m’y préparer qu’une deuxième fois l’instrument de bois s’abattit sur mes fesses ce que j’accompagnais d’un deuxième cri strident. La règle claqua une troisième fois juste à la jonction de mes fesses avec le haut de mes cuisses. Sans plus réfléchir, ma main droite vint couvrir mes fesses. La règle vint alors frapper deux fois le milieu de mes cuisses ce qui me contraint à déplacer ma main vers le bas. Impitoyablement, la cible de la directrice changea pour retourner sur mes fesses. Je tentais vainement de protéger mon postérieur amis la règle s’abattait toujours sur une surface disponible, m’administrant ainsi une vingtaine de coups que je ne comptais pas.
Puis, la directrice changea de tactique. De sa règle, elle frappa ma main. Je résistais, recevant une dizaine de coups, puis, ne pouvant en supporter plus, je l’enlevais de la trajectoire, laissant mes fesses recevoir le coup de règle suivant. La fessée cessa alors. La directrice me maintenait dans la même position.
-          Je vous ai déjà expliqué, jeune homme, qu’entraver, de quelque façon que ce soit, une fessée est une désobéissance très grave. C’est la deuxième fois que vous tenter, vainement vous le remarquerez, de protéger vos fesses de votre main. Pour cela vous serez puni d’une prochaine fessée.  Pour le moment, je vais finir celle-ci et je veux que vous la subissiez sans tenter de vous y soustraire. Avez-vous entendu ?
-          Oui, ma sœur, arrivais-je à articuler entre deux sanglots.
-          Si vous recommencez, jeune homme, je demande à la sœur préfète de discipline de venir vous immobiliser pendant que je vous administre une fessée avec la canne. Est-ce compris ?
-          Oui, ma sœur.
C’est une véritable grêle de coups très rapides qui me furent alors administrée. Le bruit de la règle qui claquait sur mes fesses ne laissait place à aucun silence entre chacun des coups. L’onde de douleur des trois ou quatre premières claques m’empêcha de respirer. Puis je prolongeais cette apnée par un râle qui se termina en un cri prolongé. Durant toute le temps que dura la fessée, je me rappelle tendre ma volonté pour rester en position, offrant mes fesses à la correction. Je ne pouvais cependant pas éviter de me dandiner d’une jambe sur l’autre, tournant mon postérieur alternativement vers la droite, puis à gauche. Mes mouvements étaient limités par mon pantalon et ma culotte qui retenaient mes chevilles quand d’une ruade j’essayais de lancer ma jambe en arrière. Toute cette gesticulation ne perturbait en rien le rythme de la fessée.
Pendant la fessée que la directrice m’avait donnée à main nue, j’avais cru que la cuisson de mes fesses était intolérable. Je me trompais. La règle était, à ce sujet, bien plus efficace. Lors de ma première fessée, la douleur était forte lorsque la main claquait mes fesses, mais le temps nécessaire à reprendre de l’élan laissait le temps de l’amortir un peu avant de ressentir les effets d’une deuxième claque. Bien entendu, l’accumulation des coups sur les fesses finissait par entretenir une cuisson qui devenait permanente.
La règle ne laissait pas de tels répits. L’onde de douleur était bien plus prolongée et elle avait à peine le temps de se diffuser avant qu’une deuxième fois la règle s’abatte sur ma peau nue. L’effet d’accumulation qui donna le sentiment que mes fesses étaient en feu arriva bien plus vite et resta accentué tout au long de la fessée que j’accompagnais de mes cris de douleur.

Quand la sœur me relâcha, je me redressais et je faillis porter mes mains à mon fessier douloureux, mais je m’arrêtais à temps.
-          Les mains, gronda la directrice !
Aussitôt, je les plaçais sur ma tête.
-          Retournez vous mettre au piquet !
Elle accompagna son injonction d’une claque de sa main sur mon postérieur.
Me montrer cul nu aux deux religieuse m’était maintenant indifférent. Il n’y avait plus place à une pudeur qui serait déplacée après le spectacle que j’avais donné. Seule comptait la nécessité d’obéir en me conformant aux ordres de la directrice. Je marchais vers la place qui m’était assignée, je plaçais mon nez contre le mur et je m’immobilisais aussitôt.
-          Sœur Thérèse, voici l’un de vos nouveaux élèves.
-          Je vois que vous m’avez facilité le travail. Je pense qu’il a compris qu’il est préférable d’obéir.
-          Vous savez bien, reprit la directrice, qu’en général les jeunes gens ont besoin de plusieurs rappels avant de savoir obéir.
-          Oui, vous avez raison. Je crois que ma règle devra officier sur ce derrière de nombreuses fois avant d’obtenir un résultat satisfaisant.
-          Pour aujourd’hui, il n’en a pas fini. Il a refusé de baisser lui même son pantalon et sa culotte. Je dois donc de nouveau le fesser tout à l’heure. Je le laisse récupérer un peu, puis il recevra une troisième correction.
Les larmes me brouillèrent les yeux. Je ne me sentais pas le courage de supporter une troisième fessée. Cependant, je restais à ma place, certain que toute autre attitude n’aurait fait qu’aggraver ma situation.

2 commentaires:

  1. Très troublant ce récit, j'aurai bien eu besoin aussi de fessées quand je faisais des études

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  2. Baika,
    Cela vous aurait certainement été très profitable de recevoir la fessée durant vos études, mais croyez-vous qu'elle ne serait plus utile aujourd'hui ? Permettez-moi d'en douter.
    Huguette

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