samedi 10 décembre 2016

St Marie - chapitre 6

Lucille me donna les consignes pour assurer un débarrassage dans les règles. Nous répartîmes les tâches ce qui ne nous prit que quelques minutes.
Je suivais Lucille pour regagner la salle à manger quand le souvenir de ce qui m’attendait revint à ma mémoire : ma fessée d’après repas. Un nœud se format de nouveau au creux de mon estomac. Je marquais un temps d’arrêt sur le seuil de la pièce, cherchant du regard une sortie honorable. Il fallut me rendre à l’évidence : il n’y avait pas d’alternative. Il me fallait subir mon sort et me soumettre à l’autorité de ma tutrice sans espérer de clémence excessive.
La soirée prit toutefois un tour inattendu.
-          Dis-moi, Lucille, quand tu as déposé le vêtement au pressing, t’a-t-on dit quand je pourrai venir le récupérer ?
La question prit de court la jeune fille. Elle eut une légère hésitation, puis elle enchaîna :
-          Heu, …, en début de semaine prochaine, je crois.
-          Il faut presqu’une semaine pour nettoyer un vêtement. C’est long ! T’a-t-on donné un reçu pour retirer le tailleur ?
L’embarras de Lucille devenait maintenant palpable. Elle continua pourtant :
-          Non, je n’en ai pas eu. J’y retournerai demain pour le demander.
-          Quel toupet ! Mentir aussi effrontément !
Madame Lambret quitta un instant la pièce pour revenir presqu’aussitôt. Elle tenait à la main un tailleur qui devait être l’objet du délit.
Lucille fondit en larmes aussitôt. Entrecoupant ses sanglots, elle tenta de s’expliquer :
-          J’ai oublié … je vais y aller demain … Je ne voulais pas recevoir la fessée … devant lui.
D’un mouvement de menton dans ma direction, elle me désigna.
-          Avoir oublié, ce n’était pas si grave. Par contre, avoir mentit comme tu l’as fait … à plusieurs reprises … Tu as voulu éviter une petite fessée et tu en as gagné une grosse. C’est très bien. Comme cela vous allez tous les deux être fessés de la même façon, l’un devant l’autre. Il faudra que tu t’y habitues ma petite fille. Cela arrivera couramment désormais. Pour ce soir une bonne fessée pour chacun, déculottée et avec le martinet !
Avec cet épisode inattendu pour moi j’avais un peu oublié ce qui m’avait été promis. La conclusion de Madame Lambret me le remémorait. A partir de ce moment, les choses s’enchaînèrent.
-          Marc, va chercher le martinet.
Je n’étais pas encore familier avec ce rituel qui consistait pour le puni à aller chercher l’objet de son supplice, mais je me rendis dans la cuisine, et j’en revins tenant l’instrument punitif par le manche. Madame Lambret avait pris place sur le canapé. Elle tendit la main et je lui remis le martinet.
-          Baissez votre pantalon, tous les deux !
Du coin de l’œil, je surveillais ce que faisait Lucille. Ni elle ni moi n’étions décidés d’être le premier à dévoiler ainsi sa culotte en public. Je triturais l’attache de ma ceinture sans aller vraiment plus loin tandis que Lucille, s’escrimait après le bouton qui retenait le vêtement autour de sa taille, vaines tentatives pour conserver un restant de pudeur.
Nous fûmes tous deux rapidement rappelés à l’ordre :
-          Plus vite que cela ! Faut-il que je prenne ce manque d’empressement pour de la désobéissance ? Si je dois me lever pour vous baisser le pantalon, il vous en cuira !
Cette menace eut un effet immédiat. Je débouclais ma ceinture, puis ayant déboutonné le bouton, il ne me resta plus qu’à faire glisser la fermeture éclair de ma braguette pour que mon pantalon tombe à mi-cuisse. Je jetais alors un regard à Lucille. Son pantalon avait glissé jusqu’au bas de ses cuisses. Elle laissait voir une petite culotte rose pale. De son côté, elle contemplait ma culotte.
-          Plus bas que cela, les pantalons ! Je veux les voir en dessous de vos genoux.
De concert nous nous baissâmes pour descendre nos pantalons, dénudant ainsi totalement nos cuisses. Le mien tomba alors sur mes chevilles alors que celui de Lucille entourait encore ses mollets.
Madame Lambret se leva alors et se dirigea vers moi. Elle glissa ses deux pouces sous l’élastique de ma culotte; de chaque côté des mes hanches. Mon sexe, légèrement érigé, fut un bien piètre obstacle à mon déculottage. Elle accompagna ma culotte jusqu’au bas de mes cuisses. Tout cela fut fait de façon si rapide et si naturelle que je n’esquissais pas un geste ni une protestation. Je ne peux pas dire que je m’habituais à être déculotté par Madame Lambret, en fait, je ne m’y habituerai jamais. Mais j’étais déjà entièrement soumis à son autorité contre laquelle je n’avais plus la moindre trace visible de rébellion.
Elle se retourna alors vers sa fille. Deux pas lui suffirent pour se tenir face à elle. Du même geste fluide qu’elle avait utilisé pour baisser mon sous-vêtement, elle baissa la culotte de sa fille la laissant nue de la taille jusqu’aux genoux. Lucille se laissa faire, bien que, visiblement, ce déculottage lui coûtait. Ses yeux, humides de larmes naissantes, en étaient une preuve convaincante. Elle amorça un geste destiné à dérober à mon regard la touffe de poils noirs et frisés qui couvraient son sexe. Elle le suspendit le mouvement avant qu’il n’arrive à son but, puis elle replaça ses deux mains de chaque côté de ses hanches, exactement là où j’avais placé les miennes.

Enfin, nous nous immobilisâmes, l’un en face de l’autre contemplant la tenue indécente de notre partenaire, conscient, chacun de notre côté, qu’elle ne faisait que refléter la nôtre.
Madame Lambret prit alors la direction des opérations :
-          Je ne veux plus de ces simagrées lorsque je vous ordonne de vous déculotter, y compris lorsque cela sera l’un devant l’autre. Lucille, tu as pourtant déjà reçu la fessée déculottée en public. Tu sais que la présence de témoins ne m’empêche jamais de sévir, au contraire. Il est vrai que cela fait longtemps que je n’avais pas eu l’occasion de te corriger de la sorte. Dorénavant, avec la présence de Marc, ce sera monnaie courante.
Elle prit Lucille par le bras et la fit tourner légèrement vers elle pour mettre ses fesses à portée de sa main. Elle asséna alors une claque retentissante sur les fesses de la jeune fille qui l’accompagna d’un « aïe » sonore.
-          Quant à toi, Marc, c’est la deuxième fois aujourd’hui que tu tentes de dissimuler tes fesses alors que j’ai fait en sorte qu’elles soient exposées. Je n’en tiendrais pas compte pour cette fois parce que tu n’es pas encore totalement habitué à recevoir la fessée. Ne prends pas ma clémence pour de la faiblesse. La prochaine foi, tu seras puni pour cela également … et tu sais comment.
Je me contentais d’un hochement de tête pour confirmer les dires de ma tutrice. Ma bouche était tellement sèche que je ne pouvais pas articuler une parole.
Je sus à quoi m’attendre quand elle me saisit en procédant de la même façon qu’avec sa fille. La douleur succédant à la claque me surprit néanmoins et je poussais un petit cri suivant en cela l’exemple de Lucille.

Madame Lambret nous regarda à tour de rôle, afin de vérifier si le sermon et la petite fessée qui l’avait conclu avaient fait leur effet. Satisfaite de son examen, elle se retourna et s’empara du martinet qu’elle avait laissé sur le canapé derrière elle. Elle pointa l’instrument sur sa fille.
-          Lucille, tu passes en premier. Viens ici !
Nous y étions.
Madame Lambret écarta son bras droit, ménageant une place sous son bras pour Lucille. La jeune fille fit les deux petits pas nécessaire, puis elle se courba pour passer sa tête sous le bras de sa mère, qui se referma sur ses reins, la plaquant contre le flanc de sa génitrice. Ses fesses étaient tournées vers moi. Lucille les crispait, tendant tout le bas de son corps dans l’attente de la punition maintenant imminente.
-          Regarde bien, Marc, le même traitement t’attend dans quelques minutes.
Madame Lambret leva le bras armé du martinet jusqu’au dessus de son épaule et, d’un geste rapide, elle le fit retomber, cinglant la fesse droite de Lucille avec les lanières de cuir. Celle-ci poussa un cri sans retenue et sa jambe droite se replia sous elle dans un mouvement instinctif rapidement limité par son pantalon autour de ses chevilles.
Une deuxième fois, Madame Lambret appliqua le martinet, cette fois sur la fesse gauche de Lucille. Un cri, un mouvement réflexe de la jambe gauche, Lucille éclata en sanglots qui ne cessèrent plus tout au long de la punition.
Puis, régulièrement, en cadence, le martinet poursuivait son exploration du séant de la jeune fille. Il était aisé de remarquer que Madame Lambret cherchait, à chaque fois, une zone qui n’avait pas encore fait l’objet de son attention correctrice. Les lanières du martinet laissaient, là où elles avaient été appliquées, une petite marque rouge linéaire qui perdurait quelques instants, suffisamment longtemps pour se rendre compte que le coup suivant été porté légèrement à côté du précédent. Puis, peu à peu, tout cela se confondit dans la couleur rouge de plus en plus soutenue que prenaient les fesses de Lucille, à peine renforcée par les sillons cramoisis que dessinait le cuir du martinet, et qui se fondaient rapidement dans l’écarlate qui couvrait maintenant la totalité de la surface du fessier de Lucille.
Ses jambes exécutaient une danse désordonnée et sans grâce, tentant de se replier, de s’étendre ou de s’écarter pour se resserrer aussitôt. Cette sarabande folle était limitée par le pantalon qui, retenant les chevilles, ne laissait qu’une faible possibilité de mouvement. Malgré toute cette gesticulation, Madame Lambret n’avait, à l’évidence, aucun mal à maintenir Lucille dans la position punitive. Tout au plus, son bras, enserrant fermement la taille de la jeune fille, limitait les rotations que la jeune fille imprimait à ses hanches, comme pour échapper à la morsure du martinet.
Il était visible que Madame Lambret ne fournissait qu’un effort limité pour contenir Lucille. Tout au plus devait-elle soutenir le poids de la jeune fille lorsque celle-ci décollait ses deux pieds du sol. Les contorsions étaient involontaires, Lucille ne cherchait pas à se libérer de l’étreinte de sa mère. Si cela avait été le cas, les conséquences auraient été évidentes : une deuxième fessée, tout aussi sévère, administrée dès que la douleur de la première se fût un peu atténuée.
Enfin, la fessée cessa. Madame Lambret libéra sa fille qui se redressa lentement. Par réflexe, elle porta ses mains à ses fesses.
-          Lucille, tes mains !
La voix de Madame Lambret laissait pointer une menace claire qu’il n’aurait pas convenu de négliger.
-          Sur la tête, comme il convient pour une jeune fille punie !
Lucille obéit aussitôt tant elle avait l’habitude de se plier aux ordres de sa mère, y compris après avoir subi une correction, et bien que la peau de ses fesses réclamassent le soulagement hypothétique que pourrait apporter le massage délicat de ses mains. Plantée au milieu de la pièce devant sa mère qui tenait encore le martinet à la main, pantalon et culotte baissés, les fesses rouge sombre encore striées des marques laissées par les lanières de cuir, sanglotant sans aucune retenue, faisant fi de sa pudeur pourtant mise à mal par sa tenue publiquement dénudée, Lucille se comportait comme une petite fille. Sa taille élancée, ses seins qui pointaient sous son tee-shirt et le triangle de poils couvrait son entrejambe ne laissaient pourtant aucun doute sur son âge : c’était bien une personne adulte qui se tenait devant nous.

Toute cette scène ne dura pas plus d’une minute. Pourtant, à chaque fois que je me la remémore, elle me semble se dérouler au ralenti tant il est difficile d’en saisir toutes les étapes. Je l’avais vécue avec acuité mais dans une confusion de sentiments qui m’avait mis à distance de cette réalité : apitoiement et sympathie pour la douleur et l’humiliation de la jeune fille fessée sous mes yeux ; excitation suite au dévoilement de ses parties intimes publiquement exposées ; effroi quant à la sévérité de la correction.
Cela aurait pu être un tableau hautement érotique, et sexuellement stimulant si le nœud dans mon estomac ne me rappelait pas à plus de tempérance : la fessée de Lucille achevée, je prendrais sa place pour recevoir, à mon tour, une correction identique à la sienne. Comme pour confirmer mes craintes, Madame Lambret se tourna vers moi et me désigna du martinet qu’elle tenait dans sa main.
-          Marc, approche !

Malgré mes jambes de coton et mon pantalon limitant mes déplacements, j’avançais jusqu’à elle. Puis, la tête baissée j’attendis, conscient que je n’avais pas d’autre choix que de passer par où Madame Lambret avait décidé de me mener. Mon avenir se limitait à la fessée qu’elle m’avait promise. J’en avais vu les effets sur Lucille et il était évident que ma punition serait tout aussi sévère que la sienne. Durant ce court laps de temps j’étais d’un côté effrayé par ce qui m’attendait et de l’autre soulagé de recevoir enfin la correction que j’avais méritée. Le cadre domestique d’une fessée reçue « en famille », renforçait le côté maternel de la relation qui se nouait entre Madame Lambret et moi. Je me sentais comme un enfant que sa mère s’apprêtait à corriger. Je m’y soumettais comme si, trouver enfin l’autorité qui m’avait fait défaut dans mon enfance, comblait un manque fondamental. La perspective de recevoir la fessée ne me réjouissait pas, mais cela faisait partie des aléas de la vie, des inconvénients compensés par les avantages représentés par le cadre d’autorité qui m’entourait désormais.
Madame Lambret avait certainement fessé Lucille en premier afin que je comprenne quel comportement elle attendait de ma part. Et, de fait, le rituel se déroula pareillement à celui auquel j’avais assisté en tant que spectateur. Seule différence, j’en étais maintenant l’acteur principal.
Madame Lambret écarta son bras droit et, en me courbant, je me logeais dans l’espace ainsi ménagé. Son bras se referma sur ma taille et elle plaça sa main à plat sous mon ventre. Sa pression sur mon dos se fit plus forte pour me courber un peu plus et, ce faisant, elle me plaqua sur son côté. Sa prise était ferme, me rappelant qu’elle comptait me voir tenir cette position tant qu’elle ne m’aurait pas autorisé à la quitter. J’aurai, bien entendu, pu m’en libérer, mais son autorité suffisait à me tenir en place, bien que la situation fût des plus humiliantes.
La présence de Lucille dans mon dos ne me gênait plus vraiment. Ses sanglots pas encore étouffés suffisaient pourtant à me rappeler que ma punition me serait administrée en public. Autant, lorsqu’elle avait été spectatrice de ma dernière punition, j’avais été mortifié à la seul pensée de son regard sur mes fesses dénudées ; autant, cette fois ci, notre statut égalitaire, deux enfants déculottés et fessés de concert, nous plaçait dans un cadre familial qui justifiait, pour l’un, de recevoir la fessée devant l’autre. Il est vrai que l’imminence de la correction accaparait mon esprit, faisant passer au second plan les autres préoccupations.

Madame Lambret releva un peu mon tee-shirt plus haut sur mes reins. Il y eut alors peut-être une petite seconde de pause et une brûlure soudaine marqua mes fesses. Je laissais échapper un cri bref et mon corps réagit d’une ruade. Ma fessée venait de débuter.
Madame Lambret devait s’attendre à ma réaction car elle amortit mon mouvement incontrôlé en supportant sans broncher le poids de mon corps. Immobilisé comme je l’étais je ne pouvais que retomber à ma place d’origine. Les lanières du martinet m’y attendaient une seconde fois. Je fléchis les genoux et j’accompagnais la douleur vive que supportaient mes fesses d’un cri perçant et seule l’énergie que ma tutrice mettait à me contenir, me permit de ne pas tomber. Le martinet suivit mon mouvement et me trouva au bout de ma course pour une troisième fois. Madame Lambret avait accéléré le mouvement.
Bien que je gigotasse sous son bras, le terrible instrument trouvait sa cible à chaque fois. Il est vrai que je ne cherchais pas à m’y soustraire réellement. Les quelques fessées reçues depuis le début de l’après-midi m’avaient déjà enseigné combien il était périlleux d’en afficher l’intention, sans compter, bien évidemment; de passer à l’acte. Une fois admis le droit de Madame Lambret de me punir, y compris de façon si sévère et si humiliante, il n’était plus question de faire obstacle à la correction qu’elle avait décidé de m’administrer. Mes contorsions n’étaient que mouvement instinctifs, en réaction à la douleur provoquée par la fessée. Elles ne gênaient en rien son application.

Comme Lucille l’avait fait quelques minutes auparavant, mes cris se muèrent rapidement en sanglots continus. Ni elle ni moi n’avions appelé à la clémence de notre correctrice, avalisant ainsi la légitimité de la punition : une fois méritée, elle devait être appliquée sans merci et supportée par le puni aussi longue et douloureuse soit-elle. Cela correspondait bien à la vision que Madame Lambret avait de son rôle de correctrice : un contrevenant devait être remis dans le droit chemin, la fessée déculottée en était la voie privilégiée. Lucille s’y conformait sans doute depuis longtemps, à partir de ce moment je suivis scrupuleusement ce principe.
Rétrospectivement, je cherchais la trace d’une impression de rancune à l’égard de ma tutrice. Je n’en trouvais nul indice. Par la suite, je me rappellerai être effrayé par m’imminence d’une fessée, humilié de devoir me déculotter publiquement, honteux d’être puni comme un petit garçon que je n’étais plus, mais nulle empreinte de ressentiment.
Durant la fessée elle-même, mes pensées étaient toutes dirigées vers la fin souhaitée de ma punition, tout en sachant que je ne pouvais rien faire pour la raccourcir. Il me fallait la subir jusqu’à ce que ma tutrice considère qu’elle avait fait suffisamment impression.

Je continuais ma danse fessière au rythme imprimée par le martinet. Mes ruades violentes qui avaient suivi les deux premiers coups se firent moins brutales. Je dansais d’une jambe sur l’autre immanquablement retenu par mon pantalon qui limitait l’écart entre mes deux chevilles. Le spectacle que je donnais ne donnait pas de place à une quelconque pudeur. Celle-ci n’était plus de mise. Traité comme un petit garçon, je me comportais comme tel. Exposer mes fesses à ma correctrice et à sa fille, dévoiler mon sexe qui pendouillait flasque entre mes jambes à chaque fois que je les écartais, cela ne me préoccupait absolument pas.
Seule la fin de la fessée comptait. Je n’avais pas su estimer le temps qu’avait duré la fessée de Lucille : quelques dizaines de secondes … quelques minutes … plus longtemps ? Je ne sus pas dire combien de temps avait duré la mienne. Ce fut long, mais j’en perdis l’évaluation après que Madame Lambret n’eut asséné le martinet sur les fesses moins d’une dizaine de fois.
Elle ponctua la fessée par une série administrée sur le haut de mes cuisses, là où la peau avait été jusqu’alors épargnée. La douleur fut si vive que je faillis interposer ma main. Je réussis à interrompre mon geste avant son achèvement. Bien m’en prit. J’imagine alors qu’elle aurait pu être la réaction de ma tutrice. Il va de soi que la fessée eut été prolongée et qu’une prochaine serait venue la compléter le soir même où le lendemain. Le compte de fessées qui m’était dû était assez fourni pour ne pas en rajouter encore.

La fessée cessa brutalement. Je ne m’en redis pas compte tout de suite. Madame Lambret déposa le martinet sur le canapé qui était juste derrière elle, mais elle me conserva dans ma position, courbé sous son bras encore quelques instants. Elle attendit que je retrouve un semblant de contrôle de moi-même.
-          Marc, lorsque je vais te relâcher, tu dois mettre tes mains sur ta tête immédiatement. Il n’est pas question que tu soulages la douleur de tes fesses en les frottant. Elle doit s’estomper d’elle-même progressivement. As-tu bien compris ?
Entre deux sanglots, je réussis à lui répondre :
-          Oui, madame !
-          Dis-moi ce que tu dois faire.
Ma réponse fut entrecoupée de sanglots.
-          Mette mes mains … sur ma tête
-          Alors allons-y !
Madame Lambret desserra son emprise sur ma taille et je pus me redresser. Mon premier réflexe fut de porter mes mains sur mes fesses afin d’en soulager la douleur. Ma tutrice devait s’attendre à cette réaction car je reçu une claque sur la cuisse avant d’avoir pu achever mon geste.
-          Marc, les mains !
J’obtempérais aussitôt.

Lucille et moi nous tenions maintenant devant Madame Lambret, le pantalon baissé à hauteur des chevilles. La culotte de Lucille était restée au-dessus de ses genoux alors que la mienne était tombée autour de mes mollets. Nous exhibions tous les deux notre sexe. Si j’en juge par le mien, inerte entre mes cuisses, cette exposition n’avait rien de sexuel. Aucune équivoque : une jeune fille et un adulte fessés par la seule personne qui avait encore une tenue décente.
Les sanglots que je n’arrivais pas encore à réprimer et les larmes dans les yeux de Lucille confirmaient l’impression qu’un témoin extérieur aurait pu avoir s’il avait pénétré dans la pièce à cet instant. S’il en était besoin, la couleur de nos fesses aurait suffit à expliciter la situation. La douleur que je ressentais me laissais croire que les miennes ressemblaient en tout point à celles de Lucille : écarlates du bas des reins jusqu’en haut des cuisses et striées de marques qu’avaient laissé les lanières du martinet. Enfin, nos mains placées sur le sommet de notre crâne confirmaient notre statut de puni.
Madame Lambret nous fixa l’un après l’autre droit dans les yeux. Chacun à notre tour nous baissâmes le regard. Notre soumission à son autorité était totale. Elle prit alors les choses en mains :

-          Lucille, va te mettre au coin, comme d’habitude !
La jeune fille se dirigea vers l’endroit où j’avais passé une bonne partie de l’après-midi. Elle plaça son nez dans l’angle de la pièce et croisa ses bras dans son dos. Puis, elle se tint absolument immobile.
Ma tutrice se rendit alors dans l’angle opposé. Elle déplaça une plante qui occupait le coin de la pièce.
-          Marc, ce sera ici que tu te mettras après avoir reçu la fessée. Prend exemple sur Lucille.
Je me plaçais comme ma compagne de châtiment venait de le faire.
-          Si je te mets au coin c’est pour que tu puisses réfléchir à la bêtise qui a motivé ta punition et à l’intérêt qu’il y a à recevoir la fessée. Je ne veux donc ni te voir bouger ni faire aucun bruit. Rappelle-toi les règles en vigueur lorsque je te mets au coin !

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