samedi 10 décembre 2016

Fabien - chapitre 14

- »Fabien, viens me voir, sil te plait. »
Je posais mon manteau tout humide du crachin qui tombait. Les dix minutes de marche que je venais d’effectuer depuis ma descente du bus avaient suffit pour que des fines gouttes de pluie ruisselantes laissent une trace humide sous le porte manteau.
Dans le séjour où m’attendait Maman, Tante Maud, sa petite sœur, me souriait gentiment. J’avais toujours eu un contact privilégié avec ma tante qui avait, un peu, joué le rôle de grande sœur, si pratique pour des confidences d’autant plus que comme je ne la voyais que de temps en temps, elle ne pouvait pas devenir envahissante. Elle acceptait, lorsque j’étais plus petit, d’être plus ma compagne de jeu qu’une adulte qui aurait pris soin de me faire sentir son autorité. J’avais bénéficié de sa patience même lorsque mes caprices la mettaient à rude épreuve. Nos relations étaient empruntes de familiarité qui passaient par des taquineries incessantes.

Je me baissais pour l’embrasser. Elle me rendit mon baiser.
- »Comment vas-tu, Fabien ? Je suis bien contente de te revoir. »
Tante Maud devait passer les quelques jours autour de Noël à la maison. Mes deux cousines devaient l’accompagner.
Lucie, la plus grande avait seize ans. Notre écart d’âge, relativement restreint et cependant réel, avait créé des relations ambiguës entre nous. Nous avions joué ensemble quand nous étions des enfants, mais, depuis l’adolescence, je la trouvais trop petite pour m’intéresser à elle. Son insistance à rechercher ma compagnie m’exaspérait rapidement. Je ne ratais pas une occasion de le lui faire sentir et de la rabrouer.
Marie était sa cadette de cinq ans. Elle m’avait adopté comme grand frère depuis toujours. Je jouais le jeu, attendri par les sollicitations de cette enfant et par la confiance aveugle qu’elle me témoignait. J’avais tendance à passer ses inconduites, à la grande fureur de sa sœur, sans doute un peu jalouse, et provoquant l’agacement de Tante Maud quand je prenais sa défense contre toute logique, pour lui épargner une punition.
Comme Maman, Tante Maud élevait seule ses deux enfants. Mon père et mon oncle avaient jugés plus opportuns de construire leur vie loin de ces femmes qui possédaient un sacré caractère. Quand les deux sœurs étaient ensemble, elles s’échangeaient leurs soucis où les enfants tenaient une place importante. Je savais que, depuis quelques mois, le comportement de Lucie était source d’inquiétude. Sa quête d’indépendance passait par une opposition systématique aux décisions de sa mère.
Maman jouait le rôle de la grande sœur. Elle avait pris sous son aile sa cadette dès son plus jeune âge et avait joué le rôle de deuxième mère. Il faut dire que les activités professionnelles et mondaines de ma grand-mère ne lui avaient laissé que peu de temps à consacrer à ses deux filles. Maman avait suppléé à ce manque.
- »Dis-moi, Fabien, sais-tu quelle heure il est ? » La voix de Maman me ramena à des préoccupations plus prosaïques. Son visage était sévère. C’était celui qu’elle me réservait quand je venais de commettre une bêtise. Je savais que j’étais arrivé en retard. En début d’après-midi, ses recommandations avaient été claires : « Fabien, je veux que tu sois rentré à 18h00. Tu sais que Maud arrive ce soir et je veux que tu sois là plus tôt pour accueillir ta tante ainsi que tes cousines. »
Mon programme avait été chargé. J’avais à peine eu le temps de passer chez les copains à qui j’avais promis une visite. Ma tournée c’était achevée chez Pierre qui habitait de l’autre coté de la ville. Bien que parti de chez lui à 17h30, le rythme des transports en commun ne m’avaient pas permis d’être de retour avant 18h20. Tante Maud et mes cousines étaient arrivées, je n’étais pas là.
- »Il est 18h25, Maman ! »
- »Et à quelle heure devais-tu être rentré ? »
- »18h00 au plus tard. »
- »Comment expliques-tu ton retard ? »
- »J’étais chez Pierre qui habite loin et il n’y a pas eu de bus avant 17h30. »
- »Ne pouvais-tu pas prendre celui d’avant ? »
- »Si, mais … »
- »Fabien, je vais te punir. Tu sais que je le ferai à chaque fois que tu désobéiras. Tu sais ce que tu mérites. »
Mon sang se glaça. Maman voulait parler d’une fessée. Qu’allait-il se passer ? Je savais que si sa décision était prise, rien n’allait pouvoir la faire changer d’avis. Elle ne pouvait cependant pas me la donner devant Tante Maud, j’en mourrai de honte.
- »Oui Maman, lui répondis-je. Je monte dans ma chambre. » J’espérais que le bruit de la fessée serait atténué par les portes fermées, protégeant ma pudeur et ma fierté.
- »Pourquoi veux-tu aller dans ta chambre ? Je vais te donner la fessée ici même. Il n’est pas question qu’on prenne l’habitude de différer l’administration des corrections que tu mérites. »
Je n’osais pas regarder Tante Maud pour juger de l’effet des paroles de Maman. Le mot fatidique était lancé en présence de ma tante : la fessée. Elle savait maintenant de quelle façon j’étais puni. Le cérémonial commença :
- »Baisse ton pantalon, Fabien ! »
- »Maman, s’il te plait, j’ai mérité la punition mais pas ici, donne la moi dans ma chambre. »
- »Il n’est pas question que la présence de Maud et des cousines m’empêche de te fesser quand tu le mérites. Maintenant ça suffit ! Tu obéis tout de suite ou je vais chercher le martinet. »
La menace des terribles lanières me décida à obtempérer. Je baissais mon pantalon, me présentant en culotte devant les deux femmes. J’espérais que Maman s’en tiendrait là, sauvant ce qui me restait de dignité. Cet espoir était ténu. Il aurait dérogé aux coutumes familiales qui, quoique récentes, n’en étaient pas moins bien établies.
- »Allons, la culotte ! »
Mortifié, je glissais mes pouces sous l’élastique de mon sous-vêtement et je le baissais lentement, dévoilant mon intimité de jeune homme à ma tante. J’étais positionné de profil entre les deux femmes qui se faisaient face. Rien ne devait échapper à l’examen de Tante Maud. Afin d’écourter ce moment humiliant, je m’approchais de Maman et je me courbais pour m’allonger sur ses genoux. Maman rectifia ma position afin de placer mes fesses plus à sa guise, puis la fessée débuta.
Ce ne fût pas une fessée exceptionnelle, ni par sa rigueur, ni par sa durée. Cependant, Maman savait frapper suffisamment fort sur mon postérieur pour m’arracher des plaintes et des pleurs. Malgré ma résolution, en début de fessée, de rester stoïque durant ma correction, je ne pus pas tenir plus d’une minute avant de gesticuler, confirmant la sévérité de la punition. En quelques secondes, j’avais perdu mon statut de jeune homme pour redevenir un petit enfant corrigé par sa maman. La présence de Tante Maud m’humiliait. Toute la famille allait savoir comment, maintenant, Maman me punissait.
- »Lève-toi et va au piquet ! »
En me retournant, je croisais le regard de Tante Maud qui avait un petit sourire sur les lèvres. La situation avait dû lui sembler piquante. De ma démarche pataude, je me dirigeais vers la partie du mur où ma punition devait se poursuivre. Je m’installais, offrant à toutes les personnes qui se trouvaient dans la pièce le spectacle de mes fesses toutes rouges.
Ce fût Maud qui rompit le silence.
- »Tu n’y vas pas de main morte ! La fessée déculottée, à 18 ans ! Depuis quand as-tu pris cette habitude ? »
Maman raconta comment ce rituel était entre dans les mœurs familiales depuis une petite semaine, suite au courrier que Madame Leblanc lui avait adressé.
- »Tu ne crois pas qu’il est un peu grand pour être puni de cette façon ? »
- »Regarde-le ! As-tu l’impression qu’il est trop grand quand tu le vois au piquet, pleurant après avoir reçu la fessée ? »
- »Non, évidemment, quand on le voit comme ça, on dirait un petit garçon de 6 ou 7 ans. Il suffirait que sa pilosité soit un peu moins abondante pour qu’on s’y méprenne. »
- »Depuis qu’il reçoit la fessée, il a fait beaucoup de progrès, tant du point de vue de l’obéissance, que du travail, ou que de sa propreté. Il se comporte beaucoup plus en adulte. Par contre, à chaque fois qu’il agit comme un enfant, il est puni comme un petit garçon. »
- »Et il ne t’en veut pas après que tu l’ais corrigé ? »
- »Pas du tout, au contraire. Je fais très attention à ne le corriger que si je suis certaine qu’il l’ait mérité. Il ne proteste plus, même si la fessée lui chauffe fortement les fesses. Les scènes que je lui faisais avant, terminé ! Plus d’atmosphère lourde pendant plusieurs jours quand il venait de faire une sottise ! Nous avons retrouvé des moments de tendresse partagée, comme quand il était plus petit. Je suis également attentive à ne plus reparler de ce qui a occasionné la punition. La fessée solde tous les comptes. Une sorte de nouvelle confiance s’est instaurée. »
- »Evidemment, ça donne à réfléchir. J’ai été impressionné par son obéissance quand tu lui as ordonné de baisser sa culotte. Lucie est loin de m’obéir autant. »
- »Est-ce que tu lui donnes la fessée ? »
- »Non, pas jusque là. Je croyais qu’elle était trop grande pour avoir la culotte baissée. »
- »Je suis sûre que si tu la fesses sévèrement à chaque fois qu’elle fait un caprice, elle va très vite changer d’attitude. »
La conversation fût interrompue par le bruit de mes deux cousines dévalant l’escalier. Je les avais complètement oubliées. Quand j’étais au piquet, la consigne était on ne peut plus claire : il était interdit de bouger. Malgré tout je remuais en me dandinant d’un pied sur l’autre pour me signaler à l’attention de Maman afin qu’elle me permette de me rhabiller avant l’entrée de mes cousines. Sa réaction eut le mérite de la clarté.
- »Fabien, si tu continues à bouger, je te remets une autre fessée ! »
Je m’immobilisais instantanément. Involontairement, je raidis tous mes muscles pour me préparer à supporter la présence des deux nouvelles spectatrices de mon infortune. Je les entendais arriver en discutant le couloir, de façon animée. Leur conversation stoppa nette au premier pied qu’elles mirent dans le séjour, dès qu’elles m’aperçurent, exposant mes fesses nues à leur regard. Un silence un peu lourd s’installa dans la pièce. Insouciante de la gêne qui alourdissait l’atmosphère, Maman rompit le silence.
- »Asseyez-vous les filles, on va passer à table. »
Je n’entendis que le bruit des chaises déplacées sur le parquet. Quand tout le monde eut pris place, Maman m’appela.
- »Fabien, viens me voir ici ! »
Je connaissais le rituel qui, souvent, marquait la fin du piquet. Je me retournais et je marchais vers Maman, tout en gardant les mains sur la tête. Si la douleur de la fessée faisait disparaître mes érections, la longue station à demi nu et l’arrivée de mes cousines avait redonné, à mon sexe, une vigueur tempérée par la honte que j’éprouvais à exposer mes fesses en public. Ma verge remuait entre mes jambes au rythme de ma démarche entravée. Je gardais les yeux fixés sur Maman, incapable de regarder les autres personnes qui me contemplaient.
- »La prochaine fois que tu rentres en retard, je te donnerai une fessée plus grosse que celle que tu as reçue. Maintenant, remonte ta culotte et ton pantalon et mets-toi à table. »
Me reculotter sous les quatre regards féminins représentait à la fois la fin de mon calvaire et une nouvelle humiliation. J’effectuais la manœuvre le plus vite possible. Et, sans discuter, je pris place à table.
Ma Tante et ma mère discutaient ensemble. Mes deux cousines me fixaient, ne pensant à manger que lorsqu’elles étaient rappelées à l’ordre par leur mère. Leur regard, au début était ébahi. Elles devaient avoir du mal à assimiler ce qu’elles avaient contemplé. Puis, un sourire ironique se dessina sur leur visage. Il devint largement moqueur et Lucie étouffa un gloussement.
Je rougissais, mais il n’était pas possible de me dissimuler à leur vue. Bouder ouvertement en me plongeant dans mon assiette, aurait signifié recevoir une autre punition et je ne m’imaginais pas devoir baisser ma culotte devant elles deux. Il me fallut tenir tout le dîner. Mon dessert avalé, je demandais la permission de monter dans ma chambre. Maman me l’accorda, je ne demandais pas mon reste.
Je m’assis sur mon lit et j’y restais prostré. A coup sûr, le fait que je reçoive la fessée n’allait pas tarder à être rendu public, dans tous les endroits que ma cousine fréquentait. Cela faisait pas mal de gens qui me connaissaient. La porte de ma chambre s’ouvrit. C’était Lucie.
- »Alors, on a pas été sage, on a reçu sa fessée déculottée ? Le méchant garçon ! »
- »Lucie, laisse-moi tranquille ! »
- »Attention, mon petit Fabien, si tu continues je vais dire à ta mère que tu as dit un gros mot. J’aimerais bien, la prochaine fois que tu sois fessé devant moi. Ca m’amuserait ! Peut-être que je préfèrerais te la donner moi-même. Oui, c »est ça, si tu n’es pas sage, la prochaine fois je te donne la fessée culotte baissée. »
Elle partit d’un grand éclat de rire et sortit de ma chambre.

Le lendemain, c’était la veille de Noël. Toute la journée j’eus à supporter les moqueries de ma grande cousine. Marie avait un peu hésité à venir me solliciter, mais au cours de la journée nos relations avaient retrouvé leur cordialité habituelle.
Le rite familial voulait qu’on réveillonne et qu’à minuit, chacun ouvre les cadeaux que les autres avaient déposés sous le sapin.
Livres, jeux de société ou CD Rom, vêtements divers et variés, … la collection des possibilités de présents était complète comme chaque année. J’avais ouvert tous les miens alors qu’il en restait encore un de forme étroite, un peu allongée. C’était étonnant car chacun en offrant un à chacun des autres, il était facile de prévoir combien de cadeaux chacun allait recevoir.
J’avais reçu les quatre miens, or, la lecture de l’étiquette confirma qu’un cinquième m’était destiné.
Je déchirais le papier et une boite étroite d’une cinquantaine de centimètre apparu sous les fleurs du papier cadeau. J’en soulevais le couvercle et je blêmis devant son contenu. Au fond de la boite, maintenu par deux élastiques, reposait un martinet. Je levais les yeux vers Maman que me confirma tout de suite qu’elle était l’auteur de ce cadeau empoisonné.
- »Mon chéri, me dit-elle, depuis que je te donne la fessée, je trouve que tu fais beaucoup de progrès. Tu deviens, peu à peu, un jeune homme responsable et nos relations se sont apaisées. Je trouve que nous sommes plus proches l’un de l’autre. Je ne voudrais pas que, lorsque tu auras rendu le martinet à Madame Leblanc, que nous en revenions à la situation précédente. Je te préfère comme tu es maintenant. »
Elle vint à moi, m’enlaça tendrement et déposa un baiser sur mon front.
- »Joyeux Noël, mon grand ! Je t’aime Fabien. »
Elle prit ma tête entre ses mains et la posa sur son épaule. Quelques larmes coulèrent sur mes joues. Ce n’était pas des larmes de souffrance, mais de bonheur.

Le lendemain, après un lever tardif, les quatre filles voulurent aller visiter le marché de Noël qui occupait la grande place de notre petite ville. Je déclinais leur offre quand elles me proposèrent de les accompagner. Maman me confia la surveillance du plat qui mijotait dans une marmite.
Je passais ma matinée à jouer sur ma console de jeu qui m’avait été offerte hier au soir. J’étais totalement absorbé par le suspense. Le jeu me laissa une pause me permettant d’émerger de l’atmosphère de démons et de combattants du bien.
- »Le plat, me dis-je en m’en souvenant un peu tard, pourvu que … »
Je fonçais en courant dans la cuisine. En prenant mon dernier virage sur les chapeaux de roues, je glissais sur le carrelage de la cuisine. Afin d’éviter la chute, je me rattrapais au coin de la table qui se trouvait là providentiellement. Je me rétablis, mais je ne pus pas saisir au vol le pot en grès qui piquait vers le carrelage et s’y répandit en une myriade de petits morceaux. Il avait été posé sur le coin de la table et avait dû me céder la place suite à mon arrivée intempestive.
- »Zut, le pot de Maman. Un cadeau de l’année dernière. Je crois qu’elle y tenait. » J’étais encore bon pour une fessée. A moins que …
Je pris le balai, ramassais tous les morceaux et j’allais les jeter dans la poubelle qui se trouvait sur le trottoir en face de notre maison. Maman n’irait pas le chercher jusque là.
Je repassais par la cuisine, le plat mijotait tranquillement, de ce coté là tout allait bien.
Ce n’est que plusieurs minutes après être rentrée, que Maman me demanda
- »Fabien, as-tu touché au pot quoi était sur la table de la cuisine, je ne le trouve plus ? »
- »Non, Maman, je n’ai pas fait attention. Je ne l’ai pas vu. »
- »Es-tu sûr ? Je l’avais posé juste là, sur le coin de la table. »
Je fis un geste marquant mon ignorance. Maman fouilla encore quelques instants dans les différents placards de la cuisine, puis elle prit un autre pot abandonnant sa recherche.
De retour dans le séjour, Tante Maud, mes deux cousines et moi dissertions sur ce qui était présenté au marché de Noël. Nous commencions à manquer de sujets de conversation et je m’apprêtais à m’éclipser dans ma chambre pour reprendre mon dialogue fructueux avec mon ordinateur, quand Maman m’interpella :
- »Peux-tu venir voir, Fabien s’il te plait ? »
Je fis un crochet par la cuisine. Maman se tenait devant l’un des meubles proches de la table. Dans sa main gauche, elle tenait le balai et dans la droite, un morceau du pot.
- »Peux-tu m’expliquer, Fabien, la présence de ce morceau sous le meuble ? »
- »Eh bien, je ne sais pas. »
- »Crois-tu que le pot a pu sauter tout seul de la table et aller se cacher, en petits morceaux, sous le meuble le plus proche ? Crois-tu alors que les autres morceaux ont été faire un tour, laissant celui-ci tout seul ? Ne penses-tu pas qu’ils ont été quelque peu aidés pour réussir cet exploit pas banal pour un simple pot de faïence ? »
Je n’avais pas remarqué qu’un des morceaux avait glissé hors de ma vue. Je ne savais plus quoi répondre et j’entrevoyais l’issue du monologue de Maman dont le ton montait, marquant ainsi son mécontentement.
- »A ton avis, Fabien, qui a pu leur donner un coup de main ? »
- »Je ne sais pas. »
- »En plus, tu persistes dans tes mensonges ! Il n’y avait qu’une seule personne ici durant tout ce temps. Le pot aurait pu tomber, il est vrai, mais il n’aurait pas pu ramasser les morceaux, sauf un malheureusement pour toi ! Qu’as-tu fait des autres ? »
- »Je les ai mis … »
Je m’arrêtais au milieu de ma phrase, conscient d’en avoir trop dit. Maman me prit par le bras et me conduisit dans le séjour où Tante Maud et ses deux filles papotaient. Maman reprit :
- »Que tu ais cassé le pot a peu d’importance. Tu n’aurais certainement pas été puni pour si peu. Par contre, que tu me mentes pour dissimuler ta bêtise est inadmissible. Encore une fois, tu te comportes comme un petit enfant, cela mérite une punition exemplaire. C’est le moment d’étrenner ton martinet. Vas le chercher ! »
Le martinet avait été suspendu à un crochet près de la porte de la cuisine, dès le matin, à la place de celui qui appartenait à Madame Leblanc. Je revins avec l’instrument dans les mains et le tendit à Maman.
- »Baisse ta culotte ! »
Je regardai, désespéré, l’assemblée qui m’entourait qui, quoique pas très nombreuse, me semblait une foule. La présence de Lucie qui souriait déjà, me paraissait particulièrement difficile. Ses paroles de la veille au soir résonnaient encore à mes oreilles. Son vœu allait être exaucé, j’allais recevoir la fessée devant elle.
Je n’essayai pas de négocier. Si Maman m’avait demandé de me déculotter devant mes cousines, c’est qu’elle avait décidé de me punir devant elles pour rajouter l’humiliation à la douleur. Il ne me restait plus qu’à fermer les yeux et à tenter d’oublier la présence des spectatrices, ce que je ne parvenais pas à faire.
Je déboutonnais mon pantalon. C’était un modèle un peu serré. Il ne descendit pas tout seul et je dus me courber pour l’amener en dessous de mes genoux. Glissant mes pouces sous l’élastique, j’amenais ma culotte à le rejoindre.
Debout, culotte baissée, je croisais le regard de Lucie dont le sourire s’était élargi. Je restais là, attendant les consignes de Maman qui avait positionné une chaise dans le milieu de la pièce. Elle y avait pris place. Ma punition devait être admirée par tous.
Sur sa demande, je fis les deux pas qui me séparaient d’elle et, obéissant de nouveau, je m’allongeais sur ses genoux. Sur ma droite, en tournant la tête, dans mon champ de vision, Lucie se retenait de rire ouvertement. Ses yeux brillants montraient la difficulté qu’elle avait à ne pas extérioriser le plaisir qu’elle ressentait de me voir en une aussi fâcheuse position.
Maman plaqua sa main sur mes reins et la fessée commença. Elle me l’administra, tout d’abord, à main nue. Chaque claque résonnait dans la pièce en une explosion sèche, bientôt ponctuée par mes gémissements. Je savais que la faute qui m’était reprochée était considérée comme grave, la fessée devait y être proportionnée. Maman y mettait toute son énergie.
Comme à chaque fois où la présence de spectateurs, m’avait contraint à retenir l’extériorisation de ma souffrance afin de conserver le peu de dignité qu’il me restait, ce fût un échec complet. Mes gémissements laissèrent place à des cris, puis à une gesticulation qui devenait de plus en plus anarchique. Les pleurs ne tardèrent pas.
L’avalanche de claques sur mes fesses cessa. Je profitais de l’interruption pour tenter d’apitoyer ma génitrice :
- »Maman, … pardon, … s’il te plait, … pardon … » arrivais-je à hoqueter entre deux sanglots.
Mes supplications furent interrompues par les lanières du martinet qui fouettèrent mes fesses. J’achevais mon imploration par un long cri, lui même interrompu quand avec le martinet Maman me fustigea une nouvelle fois. La grêle de coup ne compta plus de pause. Mes cris laissèrent place à un silence relatif rythmé par le sifflement des lanières du martinet dans l’air, puis par leur claquement sur ma peau nue. Pendant un long moment, je tentais de reprendre mon souffle, puis, j’expulsais l’air des mes poumons en un long hurlement.
Maman s’arrêta.
- »Qu’est ce que ça sent ? » dit-elle. »C’est mon ragoût qui brûle ! Je l’avais complètement oublié. »
Elle me releva, posa le martinet sur la table et tout en se dirigeant à grands pas vers la cuisine, elle me dit :
« Tu m’attends, la fessée n’est pas finie. »
Je restais debout, les fesses nues, sous le regard de mes cousines. Ma situation m’importa peu les premières minutes, tant que la souffrance occupait entièrement mes pensées. Puis je pris conscience que j’exposais mes fesses et mon sexe à mes deux cousines. Je serrais mes cuisses pour dissimuler ma verge, mais se faisant, mon sexe se mit à durcir et à se dresser en une semi érection, le pointant droit devant moi. Mon humiliation était à son comble. Il m’était pourtant impossible de me soustraire à cette situation, les conséquences en auraient été terribles.
Tante Maud se leva et marcha jusqu’à la porte de la cuisine.
- »Puis-je t’aider ? » demanda-t-elle à Maman
- »Non, ce n’est rien, mais il faut que je mette les légumes à cuire. Fabien va devoir attendre, à moins que tu veuilles bien finir de lui donner le martinet ? »
- »Oui, pourquoi pas, » répondit Tante Maud.
Elle s’installa sur la chaise que Maman avait quittée il y a quelques instants, saisit le martinet sur la table et en éprouva le poids en esquissant deux ou trois fois le geste de la fessée dans le vide.
- »Fabien, viens ici ! »
Je jetais un regard vers la cuisine, comme si Maman pouvait accourir me sortir de ce mauvais pas. Aucune aide ne se profila de ce coté là. Je fis le tour des regards dans la pièce, mais personne ne semblait disposé à prendre ma défense. Il ne me restait plus qu’à obéir.
Tante Maud écarta légèrement ses jambes, m’offrant un large espace pour m’allonger. Je me courbais et me laissais tomber doucement sur ses cuisses, les bras en avant.
- »Et bien, dit-elle, tu es lourd ! »
Elle glissa sa main gauche sous mon ventre en me ceinturant de son bras et elle me souleva juste assez pour me faire glisser sur ses genoux, avançant mon bassin. Mon buste reposait sur sa cuisse gauche, ma tête et mes jambes pendaient dans le vide de chaque coté. Par dessous la chaise, je n’apercevais que mon pantalon et ma culotte enserrant mes mollets. Mon sexe pendait à moitié entre ses deux cuisses. D’un regard jeté sur le coté, je vis qu’il retenait toute l’attention de Lucie, qui avait une vue de premier rang sur mon anatomie.
Je fus brutalement ramené à des questions plus pragmatiques par le martinet qui cingla mes fesses. Criant et pleurant, suppliant et gigotant, je reçu la fessée de la part de Tante Maud qui, pour une première, semblait s’y prendre avec l’aplomb d’une fesseuse chevronnée.
Quand le martinet s’arrêta, j’avais oublié que je me trouvais sur les genoux de ma tante et non sur ceux de Maman. C’est seulement en entendant sa voix que je réalisais où j’étais.
- »Dis-moi, faut-il le mettre au piquet ? » Elle interpellait Maman.
- »Oui, toujours après une grosse fessée. »
Tante Maud m’aida à me remettre sur mes pieds, puis elle m’ordonna :
- »Va au piquet ! »
Je dus y rester jusqu’à l’heure du déjeuner.

Le repas fût difficile. Lucie, assise en face de moi, avait un air réjoui. Elle ne cessait pas de me regarder furtivement. A chaque fois que nos regards se croisaient, je lisais sa moquerie et la promesse silencieuse de raconter le plus souvent possible la scène à la quelle elle venait d’assister.
Dès la table rangée, Maman annonça que nous allions rendre visite à Mémé Marguerite. C’était une visite rituelle, une fois par an, à une vieille dame que nous connaissions tous depuis que nous étions tout petits. Elle avait été la voisine de notre Grand-mère de longues années durant et elle avait vu grandir Maman et Tante Maud et toute leur progéniture.
Enfants, nous aimions nous rendre chez elle où tout, ou presque était permis. Nous y avions passé de nombreuses après-midi tous autant que nous étions.
Il faut dire que nous avions grandi et qu’elle avait vieilli. Elle était presque impotente et la visiter, même une fois par an, relevait plus de la corvée que du plaisir. Nos mères y attachaient une grande importance. Mémé Marguerite avait participé à leur éducation presque autant que nos grands parents.
A l’annonce du programme de l’après-midi, Lucie se leva et monta dans sa chambre. Chacun se prépara, sacrifiant à ce rite annuel qui nous prenait une ou deux heures.
Quand il fût l’heure de partir, Lucie ne paraissait pas. Tante Maud l’appela.
- »Lucie, il est l’heure d’y aller, nous t’attendons. »
Quelques minutes plus tard, Lucie n’était toujours pas là. Sa mère l’appela de nouveau. Tout le monde était prêt.
- »Lucie, que se passe-t il ? Descend tout de suite. »
Lucie se présenta dans le séjour, l’air renfrogné.
- »Je n’y vais pas. »
- »Mais, que t’arrive-t il ? » demanda Tante Maud.
- »Je n’ai pas envie d’aller voir Mémé Marguerite. »
- »Oui, répondit Tante Maud, je comprends, ce n’est pas forcément très drôle, mais ça lui fait tellement plaisir de vous voir. Tu peux bien faire cet effort une fois par an. »
- »Non, je ne peux pas. C’est définitif, je n’y vais pas. »
- »Lucie, je ne suis pas d’accord. Je te demande d’y aller. Quand tu allais chez elle il y a une dizaine d’années, tu étais contente de la trouver. Tu n’es plus une petite fille. Tu peux faire l’effort de faire plaisir. »
- »Non, je n’en ai pas envie. Et puis tu es chiante. Je t’ai dit que je ne veux pas y aller. »
Lucie sortait de ses gonds. Elle gesticulait et criait presque.
- »Lucie, je ne suis pas d’accord. Tu te prépares et on y va. »
- »Il n’en est pas question. Tu es sourde ou quoi ? Je t’ai dit non ! Si tu essayes de m’y emmener je serai insupportable, comme je sais l’être. Méfie-toi, ça va être difficile pour tout le monde ! »
C’est là que Maman intervint.
- »Je crois, Maud, que l’attitude de Lucie est inadmissible. Il est temps que tu le lui expliques fermement. »
Tante Maud était devenue toute rouge, suite aux invectives de sa fille. Ses lèvres pincées indiquaient qu’elle ne supportait plus le caprice de Lucie. Il ne lui fallait plus qu’un encouragement pour qu’elle se décide. Maman le lui fournit.
- »Maud, c’est le moment. Vas-y ! Je crois que Lucie en a besoin. »
Tante Maud prit Lucie par la main. Elle l’entraîna avec elle jusqu’à une chaise. Sans avoir eu le temps de réagir, Maud se retrouva allongée sur les genoux de sa mère. Relever sa jupe ne prit qu’un instant. Tante Maud la rabattit sur le dos de la jeune fille, laissant apparaître une culotte étroite, échancrée qui ne cachait qu’une toute partie de surface de peau.
Lucie plaça sa main sur ses fesses pour les protéger de la fessée qu’elle pressentait.
- »Non, Maman, arrête, laisse-moi ! »
Elle tenta de se relever. Tante Maud lui posa une main sur le dos, le recouchant sur ses genoux. Puis, elle prit le bras de sa fille et le replia sur ses reins. Lucie était maintenant immobilisée.
Tante Maud glissa sa main sous l’élastique de la culotte de sa fille et d’un geste fluide, elle fit descendre le petit bout d’étoffe.
- »Non, Maman, pas la culotte ! »
Sourde aux supplications, Tante Maud continua son geste. Il lui fallut insister pour passer le pli de l’aine, le sous-vêtement restant coincé sous le bassin de Lucie. Son derrière apparut, couleur ivoire, frissonnant au contact de l’air puis se couvrant de chair de poule.
Vainement, Lucie tenta de nouveau de se relever, puis de se retourner afin de soustraire ses fesses à la punition qui les attendait. Tante Maud la maintenait solidement en place.
Le premier cri de Lucie fût explicite. Elle ne s’attendait pas à ce que la main, en heurtant ses fesses, diffuse une douleur si aigue. Tous ses muscles s’étaient contractés, attendant la deuxième claque qui suivit, presque immédiatement, la première. Puis Tante Maud prit le rythme. Régulièrement, la paume de sa main rougissait une partie plus pâle de la peau des fesses de Lucie.
- »Aïe, aïe, arrête ! Aïe, stop ! Aïe, ça suffit ! Aïe, je vais, aïe y aller,… »
Elle donnait encore des ordres alors qu’elle recevait les premières claques sur les fesses. Peu à peu son discours changea :
- »Ah ! Pardon, … Ouh ! S’il te plait, … Oh ! Je ne le ferai plus, … Aïe ! Je vais obéir,… »
Puis, il n’y eut de place que pour des cris qui se transformèrent en pleurs. Arrivée à ce stade, Tante Maud continua de fesser Lucie une ou deux minutes encore, Puis elle s’arrêta. Lucie pleurait mais n’essayait plus de se relever. Elle attendait, couchée à plat ventre en travers des genoux de sa Maman que celle ci décide de ma suite des événements.
Quand les sanglots de la jeune fille se firent moins bruyants, Tante Maud prit la parole.
- »La fessée que tu viens de recevoir, c’est pour avoir désobéi. A partir de maintenant, à chaque fois que tu recommenceras, tu en recevras une autre. Est-ce bien compris ? »
Entre deux sanglots, Lucie réussit à répondre :
- »Oui, Maman. »
- »Ta punition n’est pas achevée. Ce soir, après le dîner, tu en recevras une autre pour avoir tenter de m’empêcher de te baisser la culotte et de te donner la fessée. Pour l’instant tu vas avoir le martinet pour la façon dont tu t’es adressée à moi. Je pense que Fabien va accepter de nous prêter le sien.
Je hochais la tête, comme si mon autorisation était réellement requise.
- »Non, Maman, pardon, pas le martinet, S’il te plait. »
Maman revenait avec le martinet à la main. Elle le donna à tante Maud qui, l’ayant déjà essayé sur mon derrière, put en faire usage tout de suite efficacement.
Lucie en revint aux cris et aux pleurs immédiatement. La peau de ses fesses qui s’était habituée à la douleur provenant de la paume frappant son derrière, fut enflammée bien plus rigoureusement par les lanières qui marquaient ses fesses. Etonnamment, elle n’essayait plus de se dégager de la position où sa mère l’avait placée. Elle laissait ses fesses à disposition du martinet. Elle faisait un bond sur les genoux de Tante Maud à chaque fois que les lanières frappaient, mais elle retombait à la même place, disponible pour recevoir la prochaine fouettée.
Le martinet laissa des marques striant sa peau de sillons rouges et étroits qui serpentaient parfois au gré de l’application des lanières de cuir. Quand il n’y eut plus d’espace vierge, Tante Maud reposa l’instrument du châtiment et, dans la foulée, elle releva Lucie, la reculotta et dit :
- »Bon, je pense que nous sommes tous prêts à y aller maintenant. »
Toujours, pleurant, mais imitant les autres, Lucie mit son manteau et sortit avec nous sans protester. Tout au long du chemin, sa démarche était un peu raide. Le contact de sa culotte sur ses fesses devait lui cuire.
Le reste de l’après-midi fût difficile pour la jeune fille. Il lui fût ordonné, sous peine d’une fessée immédiate, de faire bonne figure. Elle s’y efforça en réagissant rapidement aux quelques froncements de sourcil de sa mère quand elle se laissait aller. Il lui fût, par contre impossible d’atténuer la douleur que faisait naître le frottement de ses fesses sur les chaises en bois de Mémé Marguerite. Elle remuait, passait d’une fesse sur l’autre, se penchait en avant pour s’appuyer sur le dossier quelques secondes plus tard. Par deux fois, elle demanda à aller aux toilettes afin de soulager la douleur qui, je le savais par expérience, ne lui laissait pas de repos.

Dès le repas terminé, Lucie se présenta devant Tante Maud. Ses mains froissaient sa jupe, montrant ainsi son angoisse. Chacun était installé sur les fauteuils, attendant la fin du suspense, formant un demi-cercle autour de Lucie et de sa mère.
- »Lucie, lui dit sa mère, tu vas recevoir une nouvelle fessée. Si tu n’es pas parfaitement obéissante pendant ta fessée, je t’en donnerai une autre demain. Je veux que tu ailles chercher le martinet. Quand tu seras revenu ici, tu baisseras ta culotte. »
Les yeux de Lucie se mirent à briller, troublés par les larmes qui perlaient sous les paupières. Elle revint avec l’instrument de son châtiment. Ce qui lui était le plus difficile, c’est de devoir baisser sa culotte en public. Elle essaya de parlementer.
- »Maman, j’ai mérité la fessée, mais s’il te plait, pas devant tout le monde. »
- »Lucie, je ne veux plus t’entendre. Si tu ne baisses pas immédiatement ta culotte, je le fais moi-même et tu auras le droit à une autre fessée demain. »
- »Non, non, j’obéis tout de suite ! »
Elle glissa ses mains sous sa jupe qui était assez étroite. Elle en retroussa, inévitablement le bas, en remontant vers sa taille, laissant entrevoir sa petite culotte. Elle arrêta son geste en essayant d’atteindre l’élastique sans retrousser ses vêtements. Ses tentatives visaient à les laisser retomber devant sans les soulever trop derrière. Le déculottage n’avançait pas.
- »Lucie, je n’ai pas que ça à faire ! »
A cette injonction, la volonté de la jeune fille craqua. Des larmes coulèrent le long de ses joues alors qu’elle finissait le geste suspendu quelques instants plus tôt. Sa jupe se releva largement dévoilant totalement le sous-vêtement que nous avions déjà contemplé cet après-midi.
Elle roula sa culotte, laissant apercevoir peu à peu ses fesses. Son slip abandonné à mi-cuisses, elle se tourna vers sa mère.
- »Quand tu baisseras ta culotte, je veux que tu la fasses descendre jusqu’aux genoux. Allons, dépêche-toi ! »
Lucie reprit son sous-vêtement et le fit descendre; Elle dut se pencher en avant, et écarter imperceptiblement ses jambes, laissant deviner la couleur plus rose de son anus.
- »En place ! » lui intima Tante Maud.
Lucie se courba et se coucha sur les genoux de sa maman, disposant ses fesses pour la punition. Tante Maud fessait comme une habituée. Elle maniait le martinet avec aisance, frappant là où Lucie ne l’attendait pas. Ses coups semblaient donnés au hasard, à droite, à gauche, de nouveau à droite, puis au centre, sur le haut des fesses puis en haut des cuisses pour revenir au centre du postérieur de la jeune fille.
Le martinet dessinait des lignes enchevêtrées, parfois parallèles, parfois se croisant. Puis, la couleur devint à peu près uniforme, rouge sombre tirant sur le violet.
Tout le temps de la fessée, Lucie accompagnait les claquements du martinet sur sa peau dénudée, de cris aigus brefs et de râles prolongés. Les sanglots entrecoupaient cette litanie et doucement prirent sa place. Dès le début de la punition, elle entreprit une danse sur les genoux de sa mère où ses fesses et ses jambes se partageaient le rôle principal.
Tante Maud reposa le martinet sur la table.
- »Debout et au piquet, les mains sur la tête ! »
Lucie y marcha sans hésiter et y demeura jusqu’à l’heure du coucher.

Pendant les quelques jours que dura encore le séjour de ma tante et de mes cousines, la fessée sanctionna toutes nos bêtises et désobéissances. Les premiers temps Marie fût épargnée. La première fois qu’elle fût corrigée, j’en eus également ma part.
Cela se déroula alors que maman était absente. Il avait suffisamment neigé pour que Marie me harcèle jusqu’à ce que j’accepte de l’accompagner pour jouer avec la poudre blanche qui recouvrait le jardin.
A peine dehors, je lui lançais une boule de neige qui l’atteignit sur le sommet de son crâne. Elle répliqua et une bataille s’engagea. Elle faisait rage quand, ratant sa cible, Marie toucha un pot de fleurs en équilibre sur un muret. L’équilibre était précaire, le pot tomba lourdement au sol. La neige ne suffit pas pour amortir le choc.
Tante Maud devait nous observer derrière une vitre car elle parut sur le seuil avant que nous ne réalisions que le pot avait définitivement achevé sa carrière.
- »Rentrez à la maison, tous les deux ! » sa voix était sèche et montrait une décision ferme.
Manteaux et chaussures ôtés, l’interrogatoire commença :
- »Qui a lancé la boule qui a cassé le pot ? »
Marie et moi nous regardions. Je ne voulais pas dénoncer ma petite cousine qui finit par avouer.
- »C’est moi, Maman. »
- »Bon, tu vas être punie. »
Comme il était dans mes habitudes, je pris sa défense.
- »Tante Maud, elle ne l’a pas fait exprès. Et puis, ce n’est pas entièrement de sa faute, je jouais avec elle et c’est parce que je me suis baissé que la boule a touché et déséquilibré le pot de fleurs. »
- »Tu as raison, me répondit-elle, vous êtes tous les deux responsables. Il ne serait pas juste que seule Marie soit punie. Je vais donc vous fesser tous les deux. »
La conclusion à laquelle nous arrivions ne correspondait pas avec mes espérances. Nous dûmes baisser notre pantalon à la demande de Tante Maud qui se chargea de baisser la culotte de sa fille. Puis, se tournant vers moi, sans me laisser le temps de m’y opposer, elle me déculotta.
Le contraste était saisissant. Marie était encore une petite fille qui ne possédait encore aucun attribut de l’adolescence. Debout à ses cotés, j’exposais mon anatomie d’adulte. Pourtant, c’était le même traitement qui nous attendait.
Tante Maud estima que Marie devait passer en premier. Courbée sous le bras de sa Maman, elle reçut une fessée à main nue qui lui rougit rapidement la peau encore tendre de ses fesses. Elle laissa éclater ses sanglots dès les premières claques. Ce ne fût pas une grosse fessée, mais, la recevant pour la première fois, Marie en éprouvait la rigueur en manifestant l’effectivité de la punition.
Je pris sa suite. Tante Maud ne fourra sous son coude et entreprit de me punir comme elle avait puni sa fille. Elle m’administra une fessée suffisamment longue et vigoureuse pour que je laisse échapper des plaintes et que mes yeux se remplissent de larmes.
Je fus surtout mortifié de recevoir une fessée donnée par ma tante. La première fois, elle avait agi sur la demande de ma mère. Cette fois ci, elle avait décidé de son propre chef qu’elle avait le droit, voire le devoir, de me fesser, comme elle le faisait maintenant pour ses deux filles. Cela ouvrait des horizons déplaisants. Ma tante préférée, ma complice et partenaire de jeu, avait endossé un nouveau rôle qui me soumettait à sa volonté et aux punitions qu’elle déciderait.
La surprise aidant, je n’avais pas protesté et contesté sa légitimité à me corriger. En acceptant cette première fessée, j’avais ouvert les portes aux punitions qui ne manqueraient pas de suivre. Frottant mes fesses nues, debout devant elle, exposant mon pénis comme le ferait un petit garçon, je ne me sentais pas en position favorable pour me lancer dans une polémique qui ne déboucherait, très probablement, que sur un complément administré séance tenante. De fait, j’avais reconnu qu’elle avait le droit de me punir.

De toutes les fessées de ce séjour dans lesquelles Tante Maud fût impliquée, la dernière fût la plus surprenante.
Elle devait partir tôt le matin pour regagner son domicile. La veille, elle décida que je l’accompagnerais pour des courses qui l’obligeaient à se rendre dans la ville voisine. Elle me le demanda si gentiment que je crus retrouver les intonations de complicité qui nous avaient liées jusqu’à maintenant.
Depuis la fessée qu’elle m’avait administrée, je me tenais sur la défensive. Installé dans le train, quasi désert, qui nous conduisait vers notre destination, Elle aborda le sujet.
- »On dirait que tu boudes depuis quelques jours. »
Je m’émis qu’un vague grognement en réponse à sa remarque.
- »C’est n’est pas parce que je t’ai fessé ? Si ? »
Je levais les yeux vers elle, croisant son regard interrogateur.
- »Tu te fâches pour peu de chose ! Si je t’ai puni, c’est que tu le méritais. Si ta mère avait été là, je l’aurais laissé faire, mais comme j’étais la seule adulte présente, il fallait bien que je te corrige. »
- »Moi aussi, je suis un adulte ! »
Elle se leva et vint s’asseoir à coté de moi. Elle entoura mes épaules de son bras et m’attira contre elle.
- »C’est donc pour cela que tu fais la tête ! Mon petit Fabien, tu n’es pas encore totalement un adulte. A chaque fois que tu reçois la fessée, c’est pour un comportement de petit garçon. Tu es donc puni comme on punit un enfant. Je conçois que ce ne soit pas drôle, mais je pense que c’est nécessaire. Regarde, Lucie fait beaucoup moins de caprices depuis qu’elle sait que cela lui vaudra une fessée. Toi-même, tu as fait beaucoup de progrès en peu de temps, depuis que tu reçois la fessée chez Madame Leblanc. Allons, ce n’est qu’un mauvais moment à passer mais qui, au bout du compte, te fait beaucoup de bien. Tu sais, à chaque fois que cela sera mérité, je te redonnerai une fessée si ta Maman n’est pas là pour le faire. »
Elle me déposa un léger baiser sur la joue et je restais ainsi, appuyé sur son flanc, les épaules entourées de son bras. Notre ballade fût des plus agréables. Je l’accompagnais et il me semblait être redevenu son petit frère auquel elle portait attention, comme j’en avais l’habitude les années passées.
L’après-midi touchait à son terme, l’heure de sauter dans le dernier train approchait.
- »Que dirais-tu d’un dîner en tête à tête ? Nous prendrions un taxi pour rentrer ce soir. »
- »Si tu veux, c’est une bonne idée. »
- »Et après, un petit tour au cinéma ? »
Ses yeux brillaient comme lorsque nous projetions un tour à notre façon quand j’étais petit. Je retrouvais le ton qu’elle adoptait, quand j’étais petit, pour me promettre une sucette ou une surprise qu’elle avait préparée à mon insu.
La soirée fût trop courte à mon goût; Elle choisit un film qui correspondait à nos penchants respectifs. Elle n’eut pas de mal à trouver un taxi qui nous déposa, il est vrai assez tard, devant la grille de la maison.
Maman nous attendait derrière la porte. Sa première réaction fût de laisser échapper un soupir de soulagement.
- »Ouf, fit-elle, il ne vous est rien arrivé ! »
Puis, sans nous laisser le temps de répondre, son visage s’assombrit et ses yeux se mirent à lancer des éclairs.
- »Où étiez-vous passés ? Que vous est-il arrivé ? »
Tante Maud prit l’initiative de répondre.
- »Mais il ne s’est rien passé. Nous avons juste eu envie de passer la soirée ensemble. Nous sommes allés au restaurant et au cinéma. Il était inutile de t’inquiéter. »
- »Inutile de m’inquiéter ? Mais tu ne te rends pas compte ! Vous deviez rentrer pour dîner, on vous a attendu. Personne. Une heure, deux heures, trois heures plus tard, toujours personne ! Nous tournions toutes les trois en rond presque folles, de peur qu’il vous soit arrivé quelque chose. Tes filles ne voulaient pas aller se coucher malgré l’heure tardive. J’ai dû me fâcher pour qu’elles aillent dans leur chambre. Lucie avait décidé de ne pas se mettre au lit avant votre retour, j’ai dû lui donner une fessée pour qu’elle éteigne la lumière. Et vous arrivez tous les deux, tranquilles, rentrant d’une bonne soirée. Vous ne pouviez pas téléphoner ? »
- »On n’y a pas pensé. On ne pouvait pas savoir que vous alliez vous affoler. Que voulais-tu qu’il nous arrive ? »
- »Encore un peu et c’est notre comportement qui va passer pour aberrant ! J’ai l’impression de me trouver devant deux enfants qui ont oublié de penser aux autres alors qu’ils étaient plongés dans leur jeu. Ce qui se passait ici ne vous a pas préoccupé une seule seconde ! Qu’à cause de votre insouciance, Lucie ai reçu une fessée ne vous cause aucun remord ! »
- »Mais ne mélange pas tout, ça n’a rien à voir ! »
- »J’en ai entendu assez, répliqua Maman, de toute façon, j’ai décidé de vous punir tous les deux dès que je vous ai aperçu, descendant du taxi sains et saufs, ravis de votre escapade. C’est un comportement enfantin, je vois vous punir comme des enfants. »
Pour ma part, j’avais compris comment cette soirée allait s’achever. Mes fesses allaient être de la fête. Mais pour Tante Maud …
- »Que veux-tu dire, questionna Tanta Maud ? »
- »Tu vas comprendre tout de suite. Baissez votre pantalon, tous les deux ! »
Maman avait décidé de nous fesser. En ce qui me concerne, cela n’avait rein d’étonnant, mais pour Tante Maud, c’était plutôt inattendu.
J’avais compris que le moment n’était pas à la discussion de cet ordre explicite. Je m’empressais d’obéir. Tante Maud, elle, n’avait pas abdiqué. Elle ne fit pas un geste pour se préparer à recevoir la correction que Maman avait décidé de lui administrer. Cependant, son ton manquait d’assurance quand elle reprit la parole.
- »Je ne vais pas baisser mon pantalon. Tu ne peux pas me donner une fessée, je suis trop grande ! »
- »Maud, tu as le choix. Ou tu baisses immédiatement ton pantalon et tu acceptes de recevoir la fessée de ton plein gré, ou je me fais fort de te baisser la culotte et de te corriger. Dans ce cas, je recommencerai demain matin, y compris en présence de tes filles. Dans les deux cas, je peux te promettre que tu n’es pas prête d’oublier la correction que tu vas recevoir. En fait, tu as le choix entre la recevoir uniquement ce soir ou bien d’en avoir une ce soir et une deuxième, en public, demain matin. Choisis ! »
- »Mais, … mais, … tu ne peux pas ! »
- »Maud, faut-il que je me déplace ? »
- »Non, non, s’il te plait. Mais pas devant Fabien. »
- »Maud soit tu baisses ton pantalon maintenant, soit c’est moi qui vais le faire. Si tu parles encore, ne serait-ce qu’un seul mot, … »
- »Mais … »
Maman esquissa un pas vers sa sœur.
- »Non, non ! » Tante Maud, prestement, déboutonna son pantalon. Elle en baissa lentement la fermeture éclair et l’écarta légèrement, laissant entrevoir une culotte noire festonnée de dentelles. Elle suspendit son geste, le pantalon à mi fesses. Elle croisa le regard de Maman qui fronça des sourcils.
A cette menace à peine exprimée et pourtant bien réelle, ses mains firent glisser le pantalon jusqu’en haut des cuisses. Il était assez large pour tomber de lui même sur les chevilles de Tante Maud quand elle le lâcha.
Tante Maud était debout, à mes cotés. Tous les deux, nous étions en petite culotte, devant Maman qui n’allait certainement pas en rester là.
Tante Maud ne savait pas comment se tenir. Son slip était presque transparent. Il laissait deviner la peau pâle de ses fesses et sa toison pubienne dont quelques poils dépassaient du sous-vêtement trop étroit pour constituer un rempart efficace derrière lequel garder un semblant de pudeur. Ses mains hésitaient à couvrir sa presque nudité. Le geste n’était qu’ébauché, tant elle craignait d’encourir le courroux de Maman. Elle regardait sa sœur, implorant sa grâce du regard, puis tournait son regard vers moi, rougissant de la situation dans laquelle elle se trouvait. Ses yeux se remplirent de larmes. Elle baissa la tête, ayant abandonné toute idée de résistance.
Maman s’approcha et, d’un geste fluide, lui baissa la culotte. Tante Maud eut un soubresaut, mais ne fit rien pour s’opposer à la volonté de sa sœur qui se tourna vers moi et me déculotta également.
Sans rajouter un mot, Maman prit tante Maud par le bras et l’entraîna derrière elle, jusqu’au divan où Maman s’assit. Elle l’obligea à se coucher sur ses genoux.
Tante Maud reçut la fessée comme Lucie l’avait reçue il y a quelques jours. La ressemblance physique entre la mère et la fille ajoutait à la confusion. Etait-ce une jeune fille de 16 ans qui avait été mise en position disciplinaire, allongée sur les genoux ou était-ce une femme d’âge mur qui était corrigée si sévèrement qu’elle pleurait ouvertement ?
Car, l’insistance de Maman sur ses fesses rougissantes devenant rapidement écarlates, lui fit bientôt perdre tout contrôle sur son corps. Comme une petite fille, elle s’agitait au rythme des claques qui fessaient son postérieur ; comme une petite fille, elle suppliait afin que s’arrêtât la correction dont elle ne voyait pas la fin ; comme une petite fille, elle finit par se soumettre, se contentant de pleurer à gros sanglots, soumise à l’autorité de la grande personne en charge de la punir.
Sa fessée finie, Tante Maud dut se relever. Cacher son sexe ne faisait plus partie de ses préoccupations immédiates. Toute son attention était consacrée à ses fesses auxquelles elle avait porté ses mains pour tenter d’en atténuer la douleur. Elle fût interrompue par maman qui lui ordonna :
- »Les mains sur la tête, s’il te plait ! Ta punition n’est pas achevée, mais maintenant, c’est le tour de Fabien. »
Tante Maud obéit instantanément. La fessée lui avait ôté toute envie de discuter les ordres qu’elle recevait. L’impudeur de sa situation était passée au second plan. Il importait surtout de ne pas encourir une punition plus grosse et, avant tout, de ne pas mériter une punition dont l’application serait remise à demain, avec ses filles pour témoin.
Quant à moi, je savais ce que maman attendait de moi. Docilement, je me couchais sur ses genoux, attendant soumis, la punition dont je supposais la vigueur. Je ne fus pas déçu. Quelques minutes d’attention de Maman pour mon fessier déculotté et nous étions deux à pleurer, cul nu, debout face à Maman, côte à côte, les mains croisées sur le sommet de notre crâne pour bien laisser la brûlure faire son effet sur nos fesses.
- »Maud, tu étais la plus grande des deux, tu aurais dû être la plus raisonnable. Je considère que tu dois être punie plus sévèrement. Je fais finir ta fessée avec le martinet. Va le chercher ! »
Je crus voir un éclair d’affolement dans les yeux de ma tante. Son hésitation fût cependant, à peine perceptible. Elle se dirigea vers la cuisine où elle savait que se trouvait l’instrument de son châtiment à venir. Le tendre à Maman, se positionner en travers des ses genoux fût exécuté comme si recevoir la fessée faisait partie des habitudes bien ancrées dans la routine de Tante Maud.
Elle n’avait, sans doute, jamais été punie avec le martinet. Le premier coup la laissa sans réaction. Suite au deuxième, elle surprit Maman qui ne put éviter qu’en tentant de se relever, elle glissât des genoux, se retrouvant à quatre pattes aux pieds de Maman.
- »Reviens te mettre en position immédiatement ! »
- »Pardon, s’il te plait, j’ai mal, je n’en peux plus. » Tout en suppliant pour amadouer sa sœur, tante Maud se remit en place, offrant de nouveau ses fesses à la morsure du martinet dont elle connaissait maintenant les effets.
- »J’espère bien que cela te fait mal. C’est prévu pour ! Je tiens à ce que tu te souviennes de cette punition la prochaine fois que tu seras tentée d’agir comme une gamine irresponsable. Ne crois pas qu’à la prochaine occasion j’hésiterai. Tu seras punie de la même façon ! Pour ce soir, je te conseille de rester en place. Je n’ai pas l’intention de me battre avec toi pour te faire tenir en place. Si tu m’y obliges, je te corrige une nouvelle fois demain matin. A toi de choisir ! »
Les gesticulations de Tante Maud ne se calmèrent pas pour autant quand la fessée reprit. Cependant, elle faisait tous les efforts possibles pour laisser son postérieur à disposition des lanières de cuir qui, consciencieusement, méthodiquement, striaient la peau de ses fesses.
Le mélange de cris, de hurlements et de sanglots ne baissa d’un ton que plusieurs minutes après que la fessée eut cessé. Tante Maud resta en place, pliant et allongeant alternativement ses jambes sans montrer le moindre désir de se relever. Ce n’est que sur l’invitation de Maman qu’elle se remit sur ses pieds, sans toutefois cesser de pleurer. Elle se livra alors au dandinement dont j’étais également coutumier lorsque la fessée avait été particulièrement sévère.
Tout en laissant ses jambes légèrement écartées, elle prenait appui sur un pied, puis sur l’autre pour mieux revenir sur le premier. Cette danse promettait de durer si elle n’avait pas reçu l’ordre de se rendre au piquet et d’y attendre silencieuse et immobile l’autorisation de se reculotter. Je fus invité à la rejoindre.
Maman avait quelques affaires à régler. Nous patientâmes en lui offrant le spectacle de nos fesses rougies et marquées par la punition.

Le lendemain matin, la gêne de tante Maud était palpable. Elle demanda pardon à ses filles de les avoir inquiétées, se tenant sur la défensive. Appliquant un accord tacite, nous ne soufflâmes mot de ce qui c’était passé la veille au soir. Peu à peu, Tante Maud retrouva son allant, rassuré sur notre discrétion qui lui épargnerait l’humiliation du récit de la fessée qu’elle avait reçue.

1 commentaire:

  1. Quelle imagination ! C'est étrange que Mamie Marguerite n'ait pas reçu ou donné elle aussi une fessée. Peut-être aurait-elle pu en donner une à la maman de Fabien.

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