-
Bon, Passons aux formalités. Sœur Gabrielle, voulez-vous
distribuer les formulaires ?
La religieuse déposa un feuillet devant chacun de nous que
nous commençâmes à lire.
Je soussigné , adulte sain de corps et
d'esprit, déclare reconnaitre l'autorité légitime des religieuses durant mon
séjour dans leur couvent. Je déclare donc accepter, à n'importe quel moment et
en n'importe quel lieu, toute punition qu'elles estimeront nécessaire de
m'infliger pour désobéissance, comportement inadéquat, travail ou résultats
scolaires insuffisants ou pour tout autre motif laissé à l'appréciation de la
ou les personnes dépositaires de l'autorité.
La nature de ces punitions sera de celles
qu'on administre traditionnellement aux enfants, à savoir et en tout premier
lieu, la fessée.
Celles-ci me seront infligées généralement devant mes
condisciples présents et après avoir préalablement baissé ma culotte. Si nécessaire,
en fonction de ce qui l'a motivée et pour en renforcer la sévérité, des
instruments punitifs pourront être utilisés en complément ou à la place de la
main nue : règle, martinet, ceinture, baguette, verges … et tout autre
objet servant habituellement à fesser les enfants.
Les fessées que j'aurais méritées me seront
administrées effectivement. Elles ne seront pas simulées. Leur durée et leur
force dépendra de ce qui les a rendues nécessaires, donc laissées à
l'appréciation de la personne dépositaire de l'autorité et chargée
d'administrer la
correction. En conséquence, il est habituel et souhaitable que
pendant et à l'issue d'une punition, mes fesses soient fortement douloureuses, rougies
et brûlantes et, éventuellement, portent les marques de la correction reçue
dans des limites acceptables, c'est-à-dire sans que cela ne provoque de
blessure.
S'il est normal que je me débatte, que je
supplie et que je pleure durant l'application de la punition, compte tenu de la
douleur qu'elle infligera, en aucun cas, cela ne doit gêner son déroulement, en
particulier, il m'est interdit de me dégager de la position punitive dans laquelle
j'aurai été placé (allongé à plat ventre en travers des genoux, courbé sous le
bras, à plat ventre sur le bureau, …).
La fessée pourra être complétée, à
l'appréciation de la personne qui l'a administrée, par des séjours au coin ou
au piquet dont la durée peut être variable. Dans la plupart des cas, ma culotte
y restera baissée. Ils permettront :
o
d'exposer
à mes condisciples les effets visibles de la fessée afin de les aider à
améliorer leur comportement,
o
pour mes
professeurs de vérifier que la sévérité de la fessée a été satisfaisante et
adaptée,
o
et à moi
de réfléchir à ce qui a motivé ma punition et à la légitimité de la correction
reçue.
Bien entendu, toute autre punition destinée
à corriger le comportement des enfants, pourra m'être imposé (lignes à copier,
travail supplémentaire à effectuer, …)
La soumission à la fessée, quelle que soit
sa sévérité, est la règle. A
défaut, une correction exceptionnelle me sera administrée à l'aide d'une canne
flexible, comme cela se pratiquait dans les collèges anglo-saxons. Toute
résistance lors de cette correction exceptionnelle, provoquera l'exclusion du
contrevenant. Dans ce cas, les sommes réglées pour couvrir les frais du séjour
ne me seront pas remboursés.
Je reconnais me soumettre de façon
consentante aux fessées et autres punitions que j'aurai méritées durant mon
séjour.
Fait à : le :
Signature (précédée de" lu et
approuvé" et suivi du nom et du prénom du signataire en toute lettres)
Pour moi et probablement pour aucun de mes condisciples, il
n'y avait là quoique que ce soit de nouveau. Ce programme était annoncé
clairement lorsque je m'étais inscrit. Toutefois, nous rentrions dans le vif du
sujet. Si j'avais versé un acompte lors de mon inscription, et si je
connaissais les règles générales du séjour, c'était autre chose de les voir
inscrites noir sur blanc devant moi et de signer mon assentiment. Cela rendait
les choses plus concrètes, plus réelles.
La mère supérieure qui nous avait laissé le temps de prendre
connaissance du document, reprit la parole.
-
Je pense que tout le monde a pu lire le texte qu'il a
sous les yeux. Avant que vous ne le signiez, je tiens à préciser quelques
points. Il est encore possible, pour ceux qui le souhaitent, de faire marche
arrière. Il suffit maintenant de se lever, de prendre sa valise et de sortir.
Au-delà du fait qu'il perdra alors son acompte, il n'y aura pas d'autres
conséquences. Si vous signez ce document, vous vous engagez pour la totalité du
séjour et il 'y aura plus de retour en arrière possible. Soyez alors sûrs, qu'à
un moment ou à un autre, durant votre séjour, chacun d'entre vous sera fessé.
Il est plus que probable que vous le serez à plusieurs reprises, notre niveau
d'exigence étant très élevé. Je peux vous assurer que les fessées sont bien
réelles et que généralement, les punis finissent une correction en sanglots. La
plupart d'entre vous partiront dimanche soir avec des marques sur les fesses.
Vous asseoir provoquera une gêne toute la journée de lundi et j'espère que vous
n'avez pas prévu de porter publiquement un maillot de bain dans les premiers
jours de la semaine prochaine. Cela pourrait vous attirer des questions
gênantes.
Elle nous laissa un temps mort pour absorber ces informations.
Elle reprit :
-
Certains d'entre vous nous sont envoyés par leur
conjoint, n'est-ce pas ?
Elle regardait ma voisine et le l'homme qui était assis
devant moi. Ils rougirent tous les deux de se voir ainsi désignés.
-
D'autres par leurs parents, suite, certainement à des
désobéissances. Nous nous faisons forts de vous réexpédiez chez vous avec des
habitudes d'obéissance plus ancrées dans votre petite tête.
Elle regarda les deux plus jeunes, ce qui était attendu,
mais également Dominique qui baissa les yeux.
-
Je ne sais pas Frédérick ce qui a motivé votre sœur à
vous inscrire, mais soyez sûre qu'elle sera satisfaite de votre séjour. Quant à
vous, Mathilde, je sais pourquoi votre directrice vous a adressée à nous.
Avouez que c'est mérité. A moins que vous ne préfériez subir les conséquences
de vos négligences répétées ? Vous êtes la seule ici qui n'ayez pas besoin
de signer le papier qui est devant vous. Cela a été fait lors de votre premier
séjour chez nous.
Puis, se tournant vers nous :
-
Mathilde a pris une sorte d'abonnement financé par sa
directrice; elle vient chaque week-end, y compris lorsque nous n'accueillons
pas d'autres pensionnaires; Combien de fois devez-vous encore venir nous voir ?
Mathilde se leva et prit la position adéquate;
-
Quatre fois ma mère.
-
Comme lors de vos précédents séjours, vous serez fessée
chaque matin en vous levant et chaque soir avant de vous coucher. Vous
n'oublierez pas de demander à sœur Gabrielle de vous administrer ces punitions;
De plus, dimanche midi vous recevrez la canne devant tous vos camarades. Etes-vous
toujours d'accord pour subir ce week-end la suite de votre punition ? Je
vous rappelle que si vous le souhaitez, il vous est possible de partir dès
maintenant.
-
Non, ma mère, je veux rester.
-
Votre directrice vous a-t-elle administré la fessée
cette semaine comme je le lui avais recommandé ?
-
Oui, ma mère.
-
Combien de fois ?
-
Six fois, ma mère ?
-
Bien, vous a-t-elle baissé la culotte à chaque fois ?
-
Oui, ma mère.
-
S'est-elle servie du martinet ?
-
Oui, ma mère.
-
Bien, je pense que vous allez devenir l'une des
secrétaires les plus zélées. Je recommanderai à votre directrice de continuer à
vous fesser autant que nécessaire lorsque vos séjours chez nous seront achevés.
Je pense que vous n'y verrez pas d'inconvénients ?
-
Non, ma mère.
-
Dernière chose vous concernant, votre place n'est pas
dans cette classe. Vous irez rejoindre sœur Françoise à la cuisine. Vous la
seconderez et exécuterez toutes les tâches qu'elle vous confiera. Elle connait
votre situation et je lui ai demandé d'être très sévère avec vous, en
particulier sur la qualité de votre travail, surtout quand vous aurez à
effectuer les travaux qui vous rebutent. Vous ne rejoindrez vos camarades que
le soir au dortoir. Est-ce bien compris, Mathilde ?
-
Oui, ma mère.
-
Prenez donc vos affaires et aller vous placer sous les
ordres de sœur Françoise.
La jeune femme sortit de la pièce, suivie par tous nos
regards. La mère supérieure se tourna alors de nouveau vers nous.
-
Il reste deux de nos pensionnaires qui apparemment sont
venus de leur propre chef.
Je connus alors à mon tour le désagrément d'être le sujet
unique d'attention de la mère supérieure. Je ne pus m'empêcher de frissonner.
Puis son regard se tourna alors vers Clarisse qui subit le même examen.
-
Sans doute, ont-ils tous deux pensé qu'un peu de
discipline leur ferait du bien. Nous allons nous y employer.
Son regard balaya encore une fois toute la classe.
-
Jeunes gens, il faut vous décider maintenant. Soit vous
quittez cette classe, soit vous signez le document placé devant vous et vous
vous préparez à être traités comme des enfants durant ces deux jours, ce qui
veut dire recevoir la fessée dès que nous le jugerons nécessaire.
Je regardais la feuille placée devant moi sur mon pupitre.
Je savais que ma décision était prise depuis que j'avais rempli le formulaire
d'inscription il y avait de cela plus d'un mois. Ma fascination de la fessée
n'avait jamais trouvé d'exutoire. J'avais eu connaissance, sur internet, de
l'existence de ce couvent qui se proposait d'organiser des stages
d'apprentissage de la discipline pour des adultes en les plaçant dans les
conditions d'un pensionnat religieux des années 50. L 'éducation proposée se
voulait très traditionnelle et des plus strictes, basée sur l'obéissance, le
respect des professeurs, l'exigence d'un comportement irréprochable et de
résultats scolaires de haut niveau. Il n'était pas fait mystère que la fessée
était la punition habituelle et qu'elle était administrée en public, la culotte
baissée comme cela se pratiquait dans les institutions religieuses les plus
conservatrices de l'époque.
Toutefois, il y avait un écart entre accepter, intellectuellement
et à distance de recevoir éventuellement la fessée et de savoir que si je
signais ce papier, j'étais sur la liste des futurs punis. Pourtant, je ne me
voyais pas reculer maintenant, quelle que soit la peur de la fessée qui
commençait à me nouer l'estomac.
J'aurai préféré assister, en tant que spectateur, à une
première fessée avant de m'engager. Les sœurs avaient choisi, certainement à
dessein, de n'en rien faire. Je devais me décider malgré l'incertitude et non
seulement pour la fessée qui m'était promise et que je pressentais imminente,
mais encore pour les suivantes qui risquaient de m'être infligées durant ces
deux jours. Qui serait ma correctrice, sœur Gabrielle, la mère supérieure ?
Sera-ce une fessée déculottée ? Administrée devant toute la classe ?
En réfléchissant bien, je connaissais la réponse à ces deux questions, elle
était évidente. Saurai-je me comporter dignement ? Accepter la punition
courageusement ? La douleur et l'humiliation me contraindraient-elles à
supplier ma correctrice de m'épargner ? Saurai-je retenir mes sanglots ?
Malgré toutes ces questions et mon angoisse montante, je
signais.
-
Sœur Gabrielle, poursuivit la mère supérieure, pouvez-vous
recueillir les documents et vérifier que tous ont été signés dans les formes ?
Il ne manqua pas une signature. Mes sept condisciples
avaient fait le même choix que moi.
-
Chacun est bien conscient qu'il est maintenant placé
sous notre autorité jusqu'à dimanche soir et que nous n'hésiterons pas à en
user ?
Il y eut un silence pesant.
-
Avez-vous oublié que vos professeurs attendent des
réponses aux questions qu'ils posent ! Allons !
-
Oui, ma mère !
Dans un bel ensemble nous nous étions tous levés et debout à
côté de notre table, bras croisés, nous avions confirmé par notre réponse notre
soumission à l'autorité des sœurs.
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