samedi 10 décembre 2016

Fabien - chapitre 4

Quand les copains de l’ESC avec qui je venais de sympathiser, me proposèrent d’aller prendre un pot à la sortie des cours, je m’empressais d’accepter. « Après une dure journée de labeur, pensais-je, se détendre est primordial. » Cela m’arrivait fréquemment les deux années précédentes lorsque j’étais au lycée.
Mes nouveaux amis avaient déjà eu le temps de repérer les bars intéressants qui proposaient une musique à la page et des bières de qualité, pas trop chères. Chacun se lança dans le récit de sa courte histoire qui l’avait conduit à l’Ecole Supérieure de Commerce, dans cette ville où la plupart d’entre nous étaient étrangers. Nous nous trouvâmes une foultitude de points communs : les groupes de musique que nous préférions, les sports que nous pratiquions, nos projets de vie, … Ce fût une fin d’après-midi très agréable, à la terrasse d’un café, en profitant des probables derniers rayons de soleil de l’automne. Chacun d’entre nous se fit un point d’honneur à offrir une tournée. Les six bières ingurgitées commençaient à obscurcir mon jugement. La proposition de repartir pour un deuxième tour me fit revenir aux réalités quotidiennes. 18h30 ! Cela faisait une heure et demi que nous devisions. J’étais très en retard !
- »Salut les gars, il faut que je rentre ! »
- »Attends un peu, tu as bien le temps, protestèrent-ils tous ensemble. »
- »Non, non, je suis attendu. »
Je me levais et marchais jusqu’à l’arrêt du bus. Celui de 18h30 démarrait juste comme j’y arrivais, me laissant sur le trottoir.
- »Merde, pensais-je, quand passe le suivant ? »
A cette heure un peu tardive, les étudiants étaient rentrés chez eux, le rythme des transports en commun s’était ralenti sur cette ligne qui desservait prioritairement l’université. Un quart d’heure plus tard, je patentais encore attendant le passage du prochain autocar.
L’alcool contenu dans les bières avait fait son effet, je me sentais légèrement euphorique. Tout en fredonnant le dernier air de musique que la sonorisation du café avait diffusé, je me représentais d’avance les remontrances que ne manquerait pas de m’adresser Madame Leblanc, et je préparais les répliques bien senties auxquelles elle allait avoir droit.
Il était un peu plus de 19h00 quand le bus arriva. Je m’installais au fond et je commençais à somnoler. Le trajet prenait bien vingt bonnes minutes, auxquelles il fallait ajouter les deux ou trois minutes pour arriver jusqu’à mon habitation estudiantine.
- »Tout va bien, pensais-je, j’arriverai juste pour le dîner. »
Ma sérénité s’estompa peu à peu durant le trajet. Qu’allait-il se passer ? Mon retard ne pouvait pas passer inaperçu. Il était fort probable que ma logeuse considèrerait que c’était un motif de punition. Pour moins que cela, la fessée déculottée était au programme. Peut-être même avec la règle, ou pire … Je commençais à échafauder des scénarios, tous plus extravagants les uns que les autres, pour expliquer un retard qui dépasserait deux heures. Un cours supplémentaire ? Une panne de bus ? Un travail à effectuer à la bibliothèque ? Un malaise soudain ? Je fus incapable de construire quelque chose de cohérent. Aucune explication ne tenait pour excuser ce retard. Mon estomac commença à se nouer à la pensée de ce qui m’attendait à la maison.
Qu’à cela ne tienne, décidais-je finalement, c’est le moment de montrer que je n’ai pas l’intention de me laisser faire. Elle m’avait pris par surprise il y a deux jours, mais aujourd’hui je serai sur mes gardes. Elle m’allait tout de même pas réussir à baisser ma culotte si je ne me laissais pas faire. Je me sentais de taille à résister.
- »Je ne suis plus un petit garçon qu’on déculotte quand on le juge bon pour lui donner la fessée. »
Rasséréné par cette résolution qui me semblait maintenant une évidence, je finis le trajet en sifflotant pour me prouver que je ne craignais rien. Mon estomac noué me rappelait que les choses n’allaient peut-être pas se passer aussi simplement que je l’avais décidé.

J’ouvris la porte de la maison en cherchant à me faire le plus discret possible. Peine perdue, Madame Leblanc me rejoignit dans l’entrée aussitôt.
- »Enlève ton manteau et tes chaussures et mets tes chaussons. Nous sommes à table, nous t’attendons. »
Aucun reproche ? Etonné par une situation que je n’avais pas prévue je vins m’installer à ma place où le potage fumait dans toutes les assiettes, y compris dans la mienne. Peut-être réservait-elle la fessée en public aux filles et qu’elle s’était rendue compte que je n’allais pas me laisser faire. Nous commençâmes à manger, l’atmosphère était visiblement tendue. L’une de mes co-locataires avait sans doute reçu une nouvelle correction.
- »Peux-tu m’expliquer, Fabien, comment se fait-il que tu es rentré si tard ? » La question de Madame Leblanc me prit presque au dépourvu. Je ne savais plus quelle réponse faire, mentir en inventant une excuse ou revendiquer mon indépendance ?
- »Alors, Fabien ? »
- »Et bien, … j’ai eu un cours supplémentaire. »
- »Un cours supplémentaire ? Et c’était un cours de quoi ? »
- »Euh, … d’informatique. »
- »Il a duré jusqu’à quelle heure ? »
- »Jusqu’à 18h30, c’est parce qu’il n’y a pas assez d’ordinateur pour tout le monde, le prof nous a demandé qui pouvait rester un peu plus tard. J’ai dit que ce n’était pas un problème pour moi. »
- »C’était intéressant ou moins ? »
- »Oh oui, très intéressant, j’ai appris beaucoup de choses. »
- »Bien, bien, nous en reparlerons tout à l’heure. »
Finalement, me dis-je, ce n’était pas si difficile. Il suffisait d’avoir un peu d’imagination. Elle avait tout gobé. Jubilant intérieurement, je crois bien que je ne pus pas éviter qu’un petit sourire naisse au coin de mes lèvres. Je baissais la tête dans mon assiette pour le dissimuler.

A la fin du repas, Madame Leblanc nous enjoignit de nous rendre dans le salon pour la soirée. Elle alla dans son bureau où nous l’entendîmes passer un coup de téléphone. Béatrice et Carole, ayant fini le rangement et la vaisselle se joignirent à notre groupe. Quelques minutes plus tard, Madame Leblanc s’installa sur son sofa.
- »Dis-moi, Fabien, alors comme ça, tu as eu un cours supplémentaire de 17h00 à 18h30 ? »
- »Oui Madame, lui répondis-je étonné qu’elle revienne sur le sujet. »
- »Et que faisais-tu donc attablé, à 17h45, à la terrasse d’un café avec les cinq autres jeunes gens que je ne connais pas ? Tu sais, poursuivit-elle, le bar qui fait l’angle de la rue Briand et de la rue du Professeur Martin, celui qui sert des bières si bonnes. D’ailleurs tu en avais une devant toi. »
-’ »… »
- »Tu restes sans voix. Tu as cru que j’avais avalé tes mensonges de tout à l’heure. Mon petit Fabien, ce que tu as fait est très grave : aller au café au lieu de rentrer à la maison faire ses devoirs, boire de l’alcool – ton haleine empestait quand tu es arrivé ici, et enfin, pour arranger le tout, me servir un mensonge invraisemblable. Je viens de téléphoner à ton professeur d’informatique, il n’y a pas eu de cours supplémentaire ce soir. »
Toute mon histoire s’était écroulée en quelques instants. Mon estomac se noua et je me sentis blêmir. Je fis un début de tentative pour plaider ma cause.
- »Mais ce n’est pas ce que … »
- »Cela suffit, n’aggrave pas ton cas ! Je vais de donner immédiatement la fessée que tu mérites. Viens ici ! »
J’esquissais le geste de me lever, puis je décidais de ne pas obéir. Il était temps de passer à la deuxième partie de mon plan après le fiasco de la première.
- »Fabien, faut-il que j’aille te chercher ? »
Je ne bougeais pas plus.
Elle se leva et parcourut les trois pas qui la séparaient de mon fauteuil. Elle m’attrapa par le bras et je fus bien obligé de la suivre. Tout en me traînant derrière elle, elle me donna trois coups qui tombant sur le fond de mon pantalon ne me firent aucun mal.
Elle se rassit. J’étais maintenant debout devant elle.
- »Baisse ton pantalon, Fabien ! »
La gorge nouée je réussis cependant à articuler : »Non ! »
- »Pardon, fit-elle ? »
- »Je ne baisserait pas mon pantalon, et vous non plus. Je n’ai pas l’intention de me laisser faire et vous laisser me donner une fessée. Vous êtes malade ! »
Je n’eus pas le temps d’argumenter plus avant. Sans bouger de sa place, elle prit mon bras gauche de sa main droite et le tordit derrière mon dos. La douleur que je ressentis dans mon épaule me contraignit à me courber. Elle accompagna le mouvement en accentuant la pression sur mon épaule me forçant à tomber à genou. Moitié me tirant, moitié me portant, elle me fit avancer entre ses jambes qu’elle avait légèrement écartées. Ses genoux se refermèrent de chaque coté de mon bassin. Comme j’essayais de me relever en m’appuyant sur le sol de ma main libre, elle replia mon bras droit derrière mon dos, le forçant à rejoindre le gauche et les maintint tous les deux dans cette position de sa seule main gauche. L’étau de ses jambes pressant sur mon bassin m’obligea à rester en place. Elle coucha mon buste sur sa cuisse gauche, m’immobilisant tout à fait en appuyant son avant bras sur mon dos.
Sans perdre de temps, je sentis sa main qui se glissait sous mon bassin. Elle déboucla la ceinture de mon pantalon.
Elle vint à bout sans peine de mes ruades. Raffermissant sa prise sur mes bras, elle les remonta dans mon dos de telle sorte que le moindre mouvement me causait une douleur intolérable. Je renonçais bien vite à bouger.
Sa main déboutonna mon pantalon, puis fit glisser la fermeture éclair de ma braguette. Saisissant alors la ceinture de mon pantalon, elle entreprit de le baisser en écartant insensiblement ses jambes. Quand il fallu passer mon vêtement sous mes genoux, elle me souleva de quelques centimètres. Elle abandonna le pantalon qui ne protégeait plus que mes chevilles.
Elle entreprit alors de baisser ma culotte. Je me rendais compte qu’elle n’allait pas avoir plus de mal à me déculotter qu’elle n’en avait eu à amener mon pantalon sur mes chevilles. Je crois que c’est à ce moment que je craquais.
- »Non Madame, suppliais-je, pas la culotte, pardon, je ne le ferai plus, je vais obéir maintenant. »
- »J’en suis intimement persuadé, car après la fessée que tu vas recevoir, je pense que tu n’auras plus envie ni de désobéir, ni de mentir. »
Elle prit l’élastique de ma culotte de sa main droite et fit glisser le sous-vêtement le long de mes cuisses, jusqu’à mes genoux. Me déculotter de force n’avait pas dû lui prendre plus de deux minutes. J’étais maintenant disposé cul nu pour recevoir la fessée devant les quatre jeunes filles qui ne devaient pas perdre une miette de la scène qui se déroulait devant elles. La honte et l’humiliation que je subissais me firent risquer une nouvelle tentative pour me libérer. Cette ruade fut maîtrisée par une claque qui tomba sur le centre de mes fesses. La fessée était commencée.
Sans ralentir le rythme, la main de Madame Leblanc s’abattait sur ma fesse droite, puis sur la gauche pour revenir au milieu en frappant les deux globes fessiers en même temps. Je recevais, pour la première fois de ma vie, une fessée déculottée devant témoins.
Je retrouvais très vite les sensations que j’avais découvertes lors de la première fessée que j’avais reçue deux jours auparavant. Chaque claque sur mes fesses diffusait une douleur qui se propageait peu à peu enflammant mon postérieur. A chaque fois, la douleur devenait plus intense, chacun des coups que subissait ma peau rajoutait à la brûlure due aux précédents.
Etre soumis à une punition réservée aux enfants était une humiliation qui nourrissait un sentiment de honte qui montait en moi. Dans les premières minutes de la fessée, ce fût surtout la pensée de la recevoir en public qui me préoccupait. Même mes cauchemars les plus affreux n’allaient pas jusque là. Avoir la culotte baissée devant quatre jeunes filles de mon âge et leur exhiber mes fesses, atteignait pour moi, ce jour là, le plus haut degré d’indignité. J’étais rabaissé au rang de petit garçon désobéissant puni par une adulte au nom de son droit de correction de quelqu’un qui, n’étant pas encore sensible à la raison, devait être ramené à de meilleurs sentiments par des moyens plus radicaux. Comment pourrais-je encore côtoyer ces personnes sans penser qu’à chaque rencontre, elles me regarderaient comme elles me voyaient actuellement : culotte baissée, exposant ses fesses en public et subissant une correction qu’il avait méritée ?
Puis, comme la première fois, la honte de recevoir la fessée s’estompa. Me donner en spectacle devint bien vite secondaire, pour me consacrer à la douleur due à la punition qui exigeait toute mon attention. L’inflammation s’était propagée à toutes les zones de mes fesses. Je ne pouvais pas empêcher mon corps de réagir chaque fois que la main de Madame Leblanc entrait en contact avec ma peau. Toutefois, je ne tentais plus de me soustraire à la punition qui m’était donnée. Je comprenais que toute tentative allant dans ce sens n’aurait qu’une conséquence : m’exposer à une fessée plus grosse correction. Mon corps protestait, mais mon esprit acceptait l’inéluctabilité de la correction que je recevais. Un soupçon de pudeur restante me forçait à garder mes jambes serrées, soustrayant mes organes génitaux à l’exposition publique. Soumis à la punition, je pleurais, renforçant la similitude avec un petit garçon fessé.
Madame Leblanc s’interrompit un instant, me laissant l’espoir que ma punition était achevée.
- »Carole, s’il te plait, peux-tu aller me chercher le martinet ? »
- »Oui Madame, tout de suite. »
La fessée reprit pour cesser à peine une minute plus tard.
- »Merci », dit Madame Leblanc
Ce fût véritablement un hurlement qui s’échappa de ma gorge. Le martinet venait de s’abattre sur mes fesses. Sans me laisser le temps de reprendre mon souffle un deuxième coup me fût donné, le cri qui s’en suivit en fût étouffé. Puis régulièrement, mais assénées au hasard autant qu’il était possible de m’en rendre compte, les lanières fustigèrent mon postérieur. Je pris appui sur la pointe de mes pieds qui reposait encore sur le sol et je m’évertuais à me relever. Cela ne fût pas couronné de succès, la souffrance de deux coups de martinet plus forts que les premiers, me fit retomber à ma place.
Le martinet n’avait pas fouetté mes fesses plus d’une dizaine de fois que je perdis tout contrôle sur moi. Mes propos incohérents mêlaient des cris, des implorations désespérées et des sanglots, rendant le tout incompréhensible. Le sens qui en découlait était pourtant clair : la punition faisait son effet.
Les mouvements erratiques de mes jambes n’avaient plus aucun but. C’était le résultat de réactions incontrôlées de mon corps. Toute pudeur avait disparue. Limitée par ma culotte et mon pantalon l’agitation de mes jambes dévoilait régulièrement aux spectatrices toute l’intimité de mes fesses et de mon sexe, ce qui m’était indifférent.
Suspendant pour un temps la fessée, Madame Leblanc me rajusta à sa main positionnant mes fesses afin qu’elles soient plus accessibles au martinet. Cela me laissa le temps d’une supplication entrecoupée de sanglots :
- »Pardon, pardon, s’il vous plait, … je ne le ferai plus, s’il vous plait. »
Sans prendre le temps de me répondre, elle reprit la fessée. Les lanières du martinet atterrissaient maintenant sur mes cuisses, à la jonction avec mes fesses. Mes hurlements, un instant interrompus, reprirent de plus belle. J’espérais que chaque coup serait le dernier. Madame Leblanc ne paraissait, elle, pas se lasser, considérant, sans doute, que la punition devait être exemplaire.

Quand la fessée cessa, je continuais un bon moment à gesticuler et à crier comme si elle continuait encore. Madame Leblanc me relâcha, mais je ne profitais pas de ma liberté de mouvement retrouvée. Je restais allongé sur ses genoux, ne songeant même pas à me redresser tant la soumission me paraissait aller de soi après une si sévère correction.
Elle me prit par les épaules et me releva. Je restais au milieu de la pièce, nu de la taille aux chevilles, à sangloter. L’impudicité de ma tenue me laissait insensible. La douleur irradiant tout mon corps depuis mes fesses requérait toute mon attention. Je portais mes mains à mes fesses pour les retirer immédiatement. Mon postérieur était beaucoup trop douloureux pour supporter un quelconque massage.
- »Mets tes mains sur la tête, et va au piquet. »
Je pris, sans plus attendre, la position demandée et je me tournais vers le mur où le piquet m’attendait.
- »A genoux ! » me fût-il ordonné.
Je me plaçais comme j’avais vu Carole le faire hier : face au mur, le nez collé contre celui-ci, les mains croisées sur la tête.
- »Si je te vois bouger, tu reviens sur mes genoux pour une nouvelle fessée ! »
Cette précision était inutile, toute velléité de désobéissance m’avait abandonné. Toujours secoué par des sanglots irrépressibles, ma seule obsession était d’éviter que la punition ne reprenne.
- »Fabien, tu cesses immédiatement tout ce bruit. »
Je ravalais mes derniers sanglots bruyants mais je ne pus m’arrêter de pleurer. Des larmes coulaient sur mes joues, mes fesses me brûlaient, je prenais garde à ne pas bouger de ma position.
Derrière moi, dans le salon, la soirée avait repris son cours. Sylvie, Julie et Béatrice discutaient d’un film qu’elles avaient vu durant leurs vacances, Carole et Madame Leblanc devisaient et plaisantaient en commentant la fessée que je venais de recevoir. Une agréable soirée passée en famille, en somme.
J’eus l’impression de me rendre compte brusquement de ma situation. Ma punition continuait : au piquet, cul nu, offrant aux regards mes fesses probablement toutes rouges suite à la fessées que je venais de subir. La honte me submergea de nouveau : la honte d’avoir été puni comme un petit garçon, la honte d’être déculotté en public, la honte de n’avoir pas pu m’opposer au traitement qui m’avait été administré, la honte d’être, dans cette tenue, sous le regard de quatre jeunes filles de mon âge.

Au fond de moi, je m’en voulais d’avoir tenter de résister, la punition n’en avait été que plus sévère. « La prochaine fois, je me soumettrai à la fessée », me promis-je. De toute façon, avais-je le choix ? Madame Leblanc m’avait assujetti à sa volonté sans difficulté. Baisser mon pantalon puis ma culotte avait été, pour elle, un jeu d’enfant. Me contraindre à rester en position disciplinaire sur ses genoux ne lui avait pas coûté de gros efforts. Me transformer en un petit garçon suppliant et sanglotant n’avait été qu’une question de temps. Je ne doutais pas un instant qu’au besoin, elle serait capable de recommencer aussi souvent que nécessaire.
Bientôt la crispation des muscles, nécessaire pour rester immobile dans la position à genoux, commença à devenir difficile à tenir. Mes genoux étaient douloureux, les muscles de mes cuisses se tétanisaient. Involontairement j’ébauchais un geste pour changer de position quand la crainte nouant mon estomac me stoppa net. Je prenais le risque de me retrouver sur les genoux de Madame Leblanc pour une nouvelle séance de martinet. Je me contraignis à l’immobilité. Je restais dans cette position toute la soirée.

J’avais dû passer une bonne heure au piquet quand la voix de Madame Leblanc me ramena à des réalités plus pragmatiques.
- »Fabien, lève-toi et viens ici. »
Ankylosé, mes mains toujours juchées sur le sommet de mon crâne je manquais de perdre l’équilibre en retrouvant la station debout. L’impudeur de ma posture fit redoubler mes pleurs, m’arrachant quelques sanglots. Je retraversais la pièce, pantalon et culotte sur mes chevilles, exposant le devant et le derrière de mes fesses, conscient d’être le point de mire général. N’importe qui entrant à ce moment dans le salon aurait pu en déduire aussitôt que j’avais été puni, qu’une fessée m’avait été administrée il y a quelques instants. La couleur de la peau de mes fesses devait amplement confirmer cette première impression. Je marchais jusqu’au sofa, où Madame Leblanc m’attendait.
- »As-tu encore envie de désobéir ou de mentir, Fabien ? »
- »Oh non, Madame ! » répondis-je en reniflant.
- »Mouche ton nez », m’ordonna-t-elle en me tendant un mouchoir.
Je m’empressais d’obéir.
- »Que feras-tu la prochaine fois que je te dirai de baisser ton pantalon ? »
- »Je le ferai tout de suite, Madame ! »
- »Sache, mon petit garçon, que si tu t’avisais de recommencer, tu recevrais la fessée chaque matin et chaque soir une semaine durant. Est-ce bien compris ? »
- »Oui Madame. »
- »Pour cette fois ci, tu ne seras puni que deux jours. Demain et après-demain, le matin et le soir, après le repas, tu viendras me voir et tu me demanderas de te donner la suite de la fessée de ce soir. Je pense qu tu as compris qu’il est préférable que tu n’oublies pas. »
A cette annonce, les larmes qui s’étaient taries recommencèrent à couler. Je trouvais cependant l’énergie pour marquer mon assentiment.
- »Pour ce soir, reprit-elle, ce n’est pas tout à fait fini. Je tiens à ce que tes fesses te rappellent en permanence la leçon que tu viens d’apprendre. Avant d’aller te coucher, tu vas recevoir une autre fessée, avec les orties. »
Je m’aperçus alors qu’une poignée de ces végétaux était disposée sur la table basse du salon. Je restais sans réaction jusqu’à ce qu’elle m’enjoigne de me coucher en travers de ses genoux. Je me penchais et rapidement je me retrouvais allongé, à plat ventre, les fesses disposées, prêtes pour recevoir la punition aux orties. Elle me souleva et ajusta ma position, plaçant mon postérieur au centre de ses cuisses. Le haut de mon buste reposait sur les coussins à coté d’elle, mes pieds ne touchaient plus terre.
La brûlure fût immédiate. Elle promenait la poignée d’orties sur la totalité de la surface de peau qui avait déjà été rougie par le martinet. Je recommençais à sangloter bruyamment, tortillant mon postérieur, sans toutefois essayer de me relever. Elle fût, toutefois, obligée de me ceinturer pour me maintenir en place. La caresse des orties s’étendit du bas de mon dos au milieu de mes cuisses. Elle profita d’un moment où, me débattant, j’avais écarté les jambes, pour passer les végétaux urticants à l’intérieur de mes cuisses.
La fessée fût brève. Je pensais en me relevant que c’était moins terrible que le martinet. Quelques secondes plus tard, je changeais d’opinion, la brûlure s’accentuait, chauffant mes fesses et me provoquant une démangeaison que je me pouvais gratter, du fait de la douleur persistante de la fessée au martinet qui ne me permettait pas de toucher mon postérieur.
- »Rhabille-toi, et va au lit ! »
Rajuster mon pantalon fût une nouvelle épreuve. Rien qu’en effleurant la peau de mes fesses, l’étoffe de ma culotte raviva la souffrance. Chaque pas que je faisais ne faisait que l’accentuer.
Cette nuit là, je dus dormir sur le ventre et je pleurais encore en m’endormant.

6 commentaires:

  1. c le top de la fessée j'adore cette facon imparable de se faire matriser deculotter et fesser c sublime

    RépondreSupprimer
  2. Vos récits sont formidables ! J'ai a peu près l'âge de Fabien et je rêverai de recevoir ce genre de corrections autant que je le crains ��

    RépondreSupprimer
  3. J'ai bien adorer cette fessée j'aurais aimé recevoir cette fessée a la main et au martinet

    RépondreSupprimer
  4. comme je voudrais redevenir un jeune homme pour recevoir des fessées identique

    RépondreSupprimer
  5. Pareil pour pour moi,c'est mon rêve une fessée si merveilleuse

    RépondreSupprimer
  6. Bonsoir j'en mériterai aussi des fessées identiques mais personne pour me les donner

    RépondreSupprimer

Un commentaire, une réaction, une proposition ? C'est ici. Une fois validé, le commentaire sera visible par tous les lecteurs du blog.
Si vous le souhaitez et pour des raisons de confidentialité, nous pouvons échanger par courriel. Seuls Huguette et moi verrons le message. Il vous suffit de cliquer dans le champ "pour nous contacter" en haut à droite de cette page.